Aie j'ai mal de partout [PV]

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Aujourd'hui je n'avais vraiment, mais pas vraiment de chance. Je me prend tout dans la gueule, je me faisais mal de partout je n'aime pas quand tout ça m'arrive à vrais dire. Il était vers les deux heures de l'après - midi, j'avais décidé d'aller me prendre une bonne douche. Je me suis ensuite préparé, je suis allé manger chez une amie qui n'habitait pas loin de chez moi je suis resté tard chez elle. Vers les onze heures et demie du soir, je suis parti de chez elle et je marche pour aller chez moi. Quand je sens qu'on me prend par les cheveux, ma tête me tournait je ne voyais vraiment pas qui s'était, mais je savais que c'était un homme. Puis, le trou noir je me suis réveillé j'étais à l'hôpital. J'avais mal de partout, je me lève du lit et je vers à la salle de bain. Je me regarde, j'avais pleins de bleue j'étais choqué... Je pars de la chambre, je marche dans le couloir avec des douleurs partout dans mon corps. J'avais vraiment mal, il me fallait un médecin pour qu'il me calme tout ça. J'en vois justement un qui était de dos, je vais donc me voir et je lui demande de me donner des cachets pour arrêter la douleur. Je m'assois sur la chaise qu'il y avait dans le couloir, je me demandait qui à pu bien me faire une chose pareil.. J'avais même un œil au beurre noir c'était horrible.

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Aïe, j'ai mal de partout

Featuring Amélia P. Malinowski

Suite à la quarantaine, Anton avait eu une période de repos accordée afin qu’il se remette de tout cela. Enfin, période de repos de 3 jours complets mais cela lui a permis de passer du temps auprès des siens et surtout de Kelsie. Heureux de ne pas risquer de contaminer qui que ce soit et de ne pas avoir attrapé la variole, il pouvait se concentrer dès le lundi suivant sur son travail.

Lundi matin et déjà trois patients ‘graves’. Anton s’était occupé de ces enfants en pédiatrie ce matin et avait du se rendre à l’hôpital plus tôt que prévu. A 7h du matin il s’y trouvait déjà. L’un d’eux avait fait une crise d’épilepsie ce qui avait requis du médecin qu’il passer les 3/4 de son temps auprès de ce 1er patient. Le second avait un plâtre qu’il fallait enlever. Rien de bien grave ce qui lui permit de poursuivre les soins et prendre en charge le 3e patient. Jackson avait besoin d’une IRM et des examens complémentaires. Son diagnostic n’était pas encore complètement établi ce qui inquiétait Anton. D’ailleurs, il n’avait que cet enfant en tête pour l’instant et souhaitait que les examens soient fait le plus rapidement possible et de la façon la plus efficace aussi.

L’IRM fait, il avait pu faire reconduire Jackson dans sa chambre et irait le voir une fois les résultats obtenus. Bien sûr il serait mené à lire les clichés avant de le consulter. Le temps d’examens complémentaires, il descendit prendre un café pour tenter de se déstresser. La machine à café ne produisait pas le meilleur express du monde, loin de là mais il tenait le rythme. La boisson encore chaude, il soufflait sur la surface du liquide en regardant autour de lui. Il aperçu une jeune fille brune, assise sur une chaise du couloir à quelques mètres de lui. Elle avait sa tête dans le creux de ses mains. Ce physique un peu bronzé, cette coupe de cheveux, il avait l’impression que cette fille ne lui était pas complètement inconnue.

« Mademoiselle ? ». Il l’interpellait doucement afin qu’elle le regarde. Une fois les yeux levés, il la reconnaissait. Enfin, derrière ces bleus, ce coquard à l’œil et quelques égratignures au genou. Elle semblait perdue. Son regard semblait perdu. « Je…. vous êtes la demoiselle du Paradisio ? ». Demanda t-il de nouveau persuadé qu’il l’avait déjà vu avant.

Le Paradisio était une boite de strip-tease dans un quartier de la ville. Il ne s’agissait pas de son lieu de fréquentation favori ou habituel mais il avait été mené à s’y rendre quelques semaines auparavant par l’intermédiaire d’un ami d’un collègue qui célébrait ce qu’on appelait « l’enterrement de vie de garçon ». Il avait donc été dans ce lieu et avait remarqué plusieurs des femmes qui y travaillaient. L’âge plutôt jeune de certaines d’entre elles l’avait plutôt surpris. Il était presque peiné de les voir vendre leur corps ainsi et mettre en péril leur dignité. Anton était certes un homme donc ne fermerait pas les yeux devant une femme sachant faire preuve de confiance en elle et ondulant avec grâce son corps. Mais il avait aussi beaucoup de respect pour la gente féminine et voir des femmes de jeune âge ainsi le mettait presque mal à l’aise. Cette brunette, il l’avait donc reconnu, du moins il en était presque sûr.
« Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui vous est arrivé ? Qui vous a fait ça ?! Est-ce un client ?! ». L’inquiétude sur le sort de la jeune femme pris le dessus. Il s’accroupit face à la jeune femme en essayant de capter son regard.

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J'avais été vers un médecin pour lui demander un cachet, car les douleurs que je ressentais était de plus en plus forte. Il me dit qu'il allait chercher ça, j'étais assise sur une chaise qui était sur le couloir. J'avais la tête dans mes mains, quand j'entends quelqu'un parler « Mademoiselle ? » Je lève la tête et je le regarde.. Je le regarde pendant un moment, puis je tourne la tête vers de l'autre coté. Je ne lui avais pas répondu, quand il me dit vous êtes la demoiselle du Paradisio ? Je ne lui prête pas attention, il vient vers moi et me demande ce qui se passer. Au même moment, un autre docteur arrive et me donne le cachet avec un verre d'eau. Je lui remercie puis il s'en vas, je me prend le cachet il commence à faire effet... Puis, je regarde le jeune homme qui était accroupi devant moi... Je... On m'as frappé J'avais les larmes au yeux, je baisse la tête

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Aïe, j'ai mal de partout

Featuring Amélia P. Malinowski

Le médecin avait bien reconnu la jeune femme. Il l’avait seulement aperçu dans ce club des semaines auparavant. elle était occupée avec un autre client . Frappé par l’utilisation qu’une jeune femme comme elle faisait de son corps, il était plus que peinée de la voir comme rouée de coups. Travailler dans cette boite était-il le destin auquel elle se livrait ? Ne méritait-elle pas mieux ? Il le pensait. Accroupi face à elle, cela lui rendait la tâche plus difficile (pour la jeune femme) pour éviter le regard du médecin. Elle avait beau tourner la tête dans l’autre direction ou l’enfouir entre ses mains, il serait quand même là.

D’une voix interrogative et douce il tenta de la faire parler. « Qui ça ‘on’ ? Etait-ce au Paradisio même ? ». Il supposait que ce qui lui était arrivé s’était produit sur le lieu de travail mais visiblement ce n’était pas le cas. Habituellement le médecin pédiatre ne s’occupait pas des personnes de l’âge de la jeune femme mais remarquant une blessure à l’arcade qui nécessitait d’être encore désinfectée et protégée par un pansement, il se permit de lui faire la remarque pour l’emmener avec lui dans une salle où il pourrait la soigner. « Venez avec moi ».

Après avoir marché le long du couloir, ils regagnèrent rapidement la salle 2 et il y ferma la porte derrière eux. « Est-ce que vous avez la tête qui tourne ? Vous avez eu un scanner ? Quelqu’un vous a pris en charge ? ». Il contacterait la personne chargée de ce type de contusion. Tout ce qu’il espérait à cet instant était qu’elle n’ait pas de commotion cérébrale car les effets pouvaient être graves. « Parviendrez-vous à identifier la personne qui vous a agressé ? ». Evidemment que la police devait aussi intervenir dans ce genre de situation mais il voyait bien que la jeune fille était encore bien trop sous le choc. Une fois la compresse non tissée alcoolisée en main et le pansement il s’avança de nouveau vers elle et prit place sur un tabouret installé à côté du lit de patient. « Faut-il que je prévienne un proche ? Vous avez de la famille ou des amis qui pourraient venir ? ».

Anton tâchait de rester très professionnel bien qu’il n’était pas indifférent au sort de la jeune fille.

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J'étais assise au couloir, un médecin vient me voir et me pose pleins de question. J'avais toujours la tête baisser, quand il me sort « Qui ça ‘on’ ? Etait-ce au Paradisio même ? » Je le regarde j'étais un peu choqué qu'il me sort ça... J'avale difficilement sa salive, j'avais une peur que je ne pourrai pas expliquer. J'avais peur que c'est types reviennes à nouveau.. Au final, je ne répond a aucune de ces questions. Je me lève, je le suis sans ne rien dire je rentre dans la salle et je m'asseoir sur le lit. Je le suit du regard un moment, puis il vient s'asseoir a coter avec sont tabouret... Comment... Vous... Vous savez pour Paradisio ? Je baisse doucement la tête Ils étaient trois est ils me taper chacun leur tour.. Je commençais a avoir les larmes au yeux Non.. Il ne faut surtout pas que mon frère le sache s'il vous plait Je le regarde Les identifiez ?... je... je peux pas... Puis, il me dit « Est-ce que vous avez la tête qui tourne ? Vous avez eu un scanner ? Quelqu’un vous a pris en charge ? » Je lui fait un non de la tête Non, on m'as pas prise en charge, ni de scanner. J'ai un mal de tete j'ai pris un cachet

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Aïe, j'ai mal de partout

Featuring Amélia P. Malinowski

Anton était un médecin très prévenant. Quand bien même il était pédiatre, être en face de cette jeune femme mal en point ne pouvait le laisser indifférent. Il s’était alors mis accroupi afin de pouvoir parler doucement d’une voix confiante et rassurante. Il essayait de capter le regard noisette de la jeune fille qui elle, préférait l’éviter. Elle réagit lorsqu’il parla du Paradisio. « Il me semblait bien… je vous y ai aperçu il y a plusieurs jours de cela. Un ami fêtait un événement particulier et nous a traîné là-dedans. Croyez-moi, c’était plutôt exceptionnel pour moi, je ne vais pas vraiment dans ce type d’endroits ».
Alors qu’il continuait de panser les blessures visibles de la jeune femme, il poursuivait « je suis étonné de la moyenne d’âge de la plupart des jeunes filles là-bas ». Il aurait voulu en savoir davantage sur ces conditions de vie si l’on peut dire ça mais il fallait aussi se concentrer sur la personne (ou les personnes) qui avait été violente avec la brunette. D’un air surpris par l’agression de la jeune fille, il l’écouta tout en bippant un radiologue afin qu’on emmène la patiente pour un scan-crâne ainsi qu’une radio des côtes.
ôtant les gants en latex qu’il avait machinalement mis, il répondit à son interlocutrice.
« Il faut vous faire ces examens afin de connaître la gravité des blessures. Je viens de contacter un radiologue, il arrive d’ici quelques minutes après qu’il ait fini avec son patient ».

Toujours sur le tabouret, il fixa la jeune fille d’un air peiné mais essaya de ne pas trop le montrer. « Qui est votre frère ? Comment vous appelez vous ? ».

Le médecin était malheureusement tenu au secret professionnel mais il fallait en savoir plus sur la nature de l’agression. Lorsqu’un patient était très gravement en danger ou était un danger pour autrui, le secret professionnel pouvait être levé.
« Est-ce qu’il y a quelqu’un que je puisse contacter ? ». Peut-être qu’elle avait un compagnon ou une personne autre que son frère à qui elle faisait suffisamment confiance.

« Je ne suis pas là pour juger vous savez, je souhaite vraiment vous aider donc n’ayez aucune crainte. Vous pouvez tout me dire ». En signe de compassion, il lui parlait en posant doucement sa main sur celles tremblantes et moites de la jeune fille.

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