happy birthday baby girl (#2309)

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Duncan's family

10 novembre 2015. Il n’en revenait pas, mais cela faisait déjà bien un an que Nala était entré dans sa vie et la rendait que plus merveilleuse. Sa naissance avait été improbable et leur faisait maintenant de jolis souvenirs à raconter. Celle qui était encore hier un petit bébé s’apprêtait à faire ses premiers pas et allait déjà fêter son premier anniversaire. Evan était tout excité pour cet évènement et il avait vu les choses en grand, toute la famille était invité à célébrer cet évènement avec eux, il avait donc prévu un bon repas et de décorer la maison pour l’occasion. Malgré tout, cette journée avait un léger goût amer, car Lela n’avait pas répondu à son invitation et il était très inquiet quant à sa présence. Il se voyait bien mal fêter ça sans elle, car jamais il n’aurait pu avoir son bébé sans elle et elle était sa maman, sa présence était donc obligatoire. Bien qu’elle ait gardé ses distances avec eux à cause de l’accident, il l’imaginait bien mal ne pas venir à l’anniversaire de sa fille. Du moins, c’est ce qu’il espérait de tout son cœur, car sinon, il ne pourrait pas lui pardonner.

Toute la matinée, il en profita pour câliner sa fille et jouer avec elle, car c’était bien elle la petite reine de la journée, et ce n’était pas qu’une métaphore, car le papa avait bel et bien habillé sa fille d’une robe de princesse et coiffé d’un petit diadème. Il devait sans doute paraître ridicule, mais il n’avait pas honte d’être un papa poule et il adorait gâter Nala. Il n’avait d’ailleurs pas lésiné sur les cadeaux, il regrettait seulement que Lela n’ait pas pu être là pour l’y aider. Heureusement les invités arrivaient en fin d’après-midi, ce qui lui laissait le temps de terminer les dernières préparations, c’est pourquoi il laissa la petite jouer dehors en la surveillant à travers la baie vitrée. Il sortit le carton de décorations qu’il avait acheté, mais le garda de côté pour plutôt préparer le gâteau qui demandait plus de temps et qu’il avait prévu de décorer pour que ce soit mémorable, même s’il doutait un peu de ses talents. Il fit donc une pâte simple qu’il mit à cuire et découpa des fruits, avant de préparer le glaçage, jusqu’à ce qu’il entende frapper à la porte. Il était encore un peu tôt pour les invités, mais cela suffit à éveiller la curiosité de Nala qui se redressa aussitôt pour aller vers la porte à quatre pattes, déjà impatiente que la fête commence. Il sourit et la devança en allant ouvrir la porte, ne s’attendant pas vraiment à la personne qui se trouvait derrière, et même si cela le prenait au dépourvu, il en était soulagé et plus qu’heureux.

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Aujourd’hui est un jour spécial. Lela le sait parfaitement bien, ce matin là, quand elle ouvre les yeux. Elle se rappelle quand, un an plus tôt, elle revenait de Londres avec Evan, enceinte jusqu’aux yeux. Elle se rappelle des contractions, elle se rappelle de la souffrance de l’accouchement dans l’avion. Elle se rappelle de son voyage aussi, mais elle a été surtout marquée par la faim, par la naissance de sa princesse. A partir de là, tout allait bien, elle avait une vie de princesse, heureuse dans les bras d’Evan, heureuse avec lui. Mais comme tout, le bonheur n’a duré qu’un moment : Lela a commencé à douter d’elle, de sa place dans la famille qu’ils ont fondée avec Evan. Et elle a plongé de nouveau, comme lorsqu’elle était adolescente : de la drogue, toujours plus. Des cachets dans ses verres, de l’herbe achetée dans la boîte de nuit ont tout bousculé. C’est à partir de ce moment que la descente aux enfers a commencé. Droguée, jamais totalement sobre, la demoiselle n’a rien dit à Evan pour ne pas l’inquiéter, jusqu’au jour où elle a failli se tuer avec son bébé avec alors qu’elle a été la chercher. Un choc, aller direct à la case prison. Elle l’a très mal vécu, elle s’est retrouvée à faire davantage d’erreurs. Elle attrape son téléphone, le regarde, regarde une énième fois le message d’Evan. Une heure, un motif : l’anniversaire de sa jeune princesse. Elle n’a pas répondu, pas sûre d’être prête à revoir la petite Nala, même si tu l’aimes très fort, d’autant plus que ta sœur va être là chose qui ne te rend que d’autant plus nerveuse. Mais sans même lui avoir répondu, tu te prépares : un simple débardeur blanc qui t’arrive au dessus du nombril pour laisser voir le piercing que tu t’es fait récemment au nombril ainsi qu’un jean et une paire de basket puisque tu es bien assez grande. Une tresse sur le côté, un maquillage simple, un rouge à lèvres rouges et tu vas frapper timidement chez ta fille impatiente de la revoir. Quand Evan ouvre, tu souris doucement et entre quand il l’y invite, tendant un énorme paquet pour sa fille. Désolée de pas avoir répondu… Elle affirme en se mordillant les lèvres. Nala est là ? Demande timidement la jeune maman en collant un baiser sur sa joue.

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Evan était impatient de profiter de cette journée si spéciale pour laquelle il avait donné le meilleur de lui-même afin qu’elle soit parfaite et fasse plaisir à sa fille chérie. La seule chose qu’il manquait, c’était sa maman, et l’homme gardait espoir malgré le silence de cette dernière. Et son vœu sembla être exaucé lorsqu’il alla ouvrir la porte et découvrit Lela sur le pas de la porte. Il fut d’abord étonné de la voir, ne l’attendant pas si tôt, mais rapidement c’est le soulagement et le bonheur qui l’envahit. Il la regarda et lui sourit, essayant de la mettre à l’aise car il se doutait que cette situation était gênante pour eux deux. Même si les choses n’avaient pas changés en apparence, tout était différent et déstabilisant, rien que de la voir frapper à leur maison et était étrange. Mais il fit de son mieux pour paraître naturel, parce qu’il était vraiment content de la voir. « Bonjour Lela.. Pas de problème, l’important c’est ce que tu sois là. » Il lui dit en la laissant entrer et la débarrassant du paquet qu’elle avait apporter pour Nala. Il put ainsi découvrir sa tenue, décontracté, voir peut-être un peu trop, mais il ne dit rien, surtout en remarquant son piercing qui devait être tout récent. Il frissonna à son baiser sur sa joue et la regarda timidement, depuis son séjour en prison, leur couple battait de l’aile et il n’aimait pas cette distance entre eux, même s’il en était en partie responsable. De toute façon, ce n’était pas propos d’eux aujourd’hui, mais seulement de leur bébé qui était bien plus important que tout le reste. Il lui indiqua donc le salon où la petite fille attendait sagement, assise, le nez en l’air, curieuse de savoir ce qu’il se passait. « Évidemment. Je crois qu’elle t’attendait. » Il alla ensuite poser le cadeau sur la table et se rapprocha timidement de l’encadrement de la porte, ne voulant pas paraître intrusif dans leur petit moment d’intimité, mais il ne voulait pas non plus rater leurs retrouvailles qui risquaient d’être émouvante, même pour lui.

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Lela a en effet hésité, il faut bien qu’elle se l’avoue. Pourtant, ses craintes n’avaient pas lieu d’être, mais malgré out ce qu’Evan a pu lui dire quand elle était encore en prison, elle ne se sentait pas prête à affronter sa fille, petit poupon d’aujourd’hui un an qui ne l’a pas vue depuis des mois. Elle, avoir peur d’une petite poupée comme Nala et de sa réaction. Qui l’eut crut ? Surtout que la poupée en question est un véritable petit ange digne e ce nom qui est toujours prête à faire des câlins à sa mère pour la rassurer, elle qui est si terrorisée face à cette porte qui était, il fut une autre vie semble t il, celle de chez elle. Bonjour Lela.. Pas de problème, l’important c’est ce que tu sois là. Elle sourit timidement et entre, tâchant de ne pas porter d’attention au regard d’Evan sur elle, qui la redécouvre dans son nouveau style qui est à mi chemin entre celui de son adolescence et un nouveau un peu plus adulte. Quand elle demande si Nala est là, la réponse est bien évidemment celle à laquelle elle s’attendait. Évidemment. Je crois qu’elle t’attendait. Puisqu’elle connaît cette maison par cœur, c’est avec une impatience mais aussi une crainte non dissimulées que la jeune femme se retrouve face à sa fille. Aussitôt, les yeux mouillés de larmes, elle s’accroupit. Coucou ma princesse… Elle chuchote à la petite en lui souriant doucement, allant par la suite la prendre dans ses bras en enfouissant le visage dans ses cheveux blonds de princesse pour respirer son odeur, retenant ses larmes pour ne pas faire pleurer la petite aussi. Tu m’as manqué mon amour de ma vie tu sais ? je suis désolée je partirais plus jamais. Sa voix n’est que chuchotement, elle ne veut certainement pas que celle-ci chevrote, elle se sent assez faible comme ça sans en plus avoir besoin d’avouer sa faiblesse à voix haute. Un sourire triste sur les lèvres, elle bécote le bébé, lui colle des baisers partout, la faisant rire aux éclats, elle qui a au départ eu du mal à reconnaître celle qui est pourtant sa mère. Je t’aime mon bébé princesse, joyeux anniversaire ! Elle affirme en lui souriant et se redressant une fois qu’elle n’a plus les larmes aux yeux, se tournant vers Evan pour attendre de voir ce qu’il va lui dire.

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C’était un soulagement pour Evan de voir Lela sur le pas de la porte, il n’imaginait pas pouvoir fêter l’anniversaire de leur fille sans elle et il savait qu’elle l’aurait regretté si elle n’était pas venue. Il pouvait bien y avoir des problèmes dans leur couple, Nala restait la plus importante et c’était à elle qu’il fallait penser en premier, et elle avait bien besoin de ses deux parents. Malgré ses erreurs, la brune n’en restait pas moins une mère et elle le serait toujours aux yeux de son bébé, qui ne pourrait jamais lui en vouloir. Il la laissa donc entrer chaleureusement, la débarrassant du paquet qu’elle avait apporté pour la petite et la laissa rejoindre le salon pour retrouver la princesse du jour qui l’attendait avec impatience. Timidement, il se rapprocha ensuite, s’appuyant dans l’encadrement de la porte pour pouvoir regarder la scène adorable qui se jouait sous ses yeux. Il n’avait pas vu Nala si rayonnante depuis longtemps et même si elle ne montrait rien, il savait que cela devait être émouvant pour Lela, car elle lui avait énormément manqué. Il les regarda ensemble, souriant, heureux de voir sa famille au complet à nouveau et il espérait que cela reste ainsi pour la journée. Lorsqu’elle se tourna vers lui, il vit le signal qu’il pouvait les rejoindre et se rapprocha des deux filles, prenant la main de la petite Nala toujours blottit contre sa maman. « Elle a bien grandit hein ? Elle est superbe et cette petite couronne lui va à ravir. » Il rit en lâchant un petit rire, fier du costume qu'il lui avait trouvé, avant de relever son regard vers Lela, lui souriant sincèrement. « Merci beaucoup d’être venue, c’est le plus beau cadeau que tu pouvais lui faire. Et ça me fait plaisir de te voir. » Il lui avoua, posant doucement sa main sur son bras et ne la lâchant pas des yeux pendant quelque secondes. Il finit par baisser les yeux, gêner et lui proposa. « Tu veux boire quelque chose ? Ou manger, j’étais en train de faire le gâteau. »

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Tu as longuement hésité avant d’oser te rendre chez Evan pour l’anniversaire de la fille que vous avez eu ensemble. Parce que non, ce n’est pas aussi facile que la plupart des gens peuvent le penser. Surtout pour toi alors que la dernière fois que tu as vu Evan tu l’as pratiquement quitté avant de lâchement t’enfuir afin de ne pas assumer les conséquences de tes paroles, de ces paroles tellement blessantes que tu lui as balancées avant de finalement te sauver le plus rapidement possible. Mais aujourd’hui n’est définitivement pas le jour pour parler de tout cela. Non, en effet, aujourd’hui c’est l’anniversaire de votre petite Nala qui fête sa première année de vie et malgré que tu doutes de ta relation avec Evan, tu sais bien qu’il n’y a absolument aucun lien avec la vie de votre petite fille chérie que tu ne regrettes pour rien au monde. Alors quand tu entres et que ta princesse te voit, elle ne semble pas en croire ses jolis yeux verts qu’elle tient de son père. Alors tu te baisses et tu la serres dans tes bras. Tu la serres toujours plus fort, tu l’aimes plus que tout et ça fait beaucoup trop longtemps que tu ne l’as pas vue. Tu as du mal à t’en détacher et il en va de même pour elle apparemment, aussi surprenant que cela puisse être pour toi. Elle a bien grandit hein ? Elle est superbe et cette petite couronne lui va à ravir. Tu ris. Evan a toujours été un père gaga avec sa fille alors forcément, ça ne te surprend pas tellement qu’il l’ait déguisée en princesse pour la journée de son anniversaire. Tu te redresses avec l’enfant toujours dans tes bras. Merci beaucoup d’être venue, c’est le plus beau cadeau que tu pouvais lui faire. Et ça me fait plaisir de te voir. Tu souris timidement alors qu’Evan te fixe et que cela t’en ferait presque rougir. Alors tu choisis la facilité, Lela. Tu te concentres plutôt sur l’enfant dans tes bras alors que le père te pose une question. Tu veux boire quelque chose ? Ou manger, j’étais en train de faire le gâteau. Tu reposes Nala qui ronchonne avant de retourner jouer, suivant Evan jusqu’à la cuisine. Je vais plutôt t’aider à le faire, un verre d’eau me suffira, merci. Tu affirmes en lui faisant un sourire timide. Il faut que tu parles un peu de la dernière fois que vous vous êtes vus, tu le sais bien. Je suis tellement désolée pour ce que je t’ai dit la dernière fois. J’étais chamboulée et un peu brute de décoffrage, la faute à la prison. Tu me pardonnes ? Tu demandes en vrillant tes yeux clairs dans les siens et en posant ta main sur la sienne.

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Retrouver sa famille au grand complet était déjà une petite victoire pour Evan qui n’avait pas vu sa famille réunis depuis des mois et revoir la complicité des deux femmes de sa vie lui faisait chaud au cœur. Il les rejoignit rapidement pour faire l’éloge de son bébé et de la tenue qu'il lui avait choisi, ce qui fit rire Lela, guère étonnant puisqu’il était du genre papa poule. Il la regarda ensuite longuement, jusqu’à ce que cela devienne trop gênant et il se reprit. Il lui proposa alors à boire, ce qui pouvait s’avérer étrange puisque c’était encore leur maison à tous les deux, mais il savait qu’elle n’allait pas oser. Il regarda Nala jouer avant d’emmener sa mère dans la cuisine pour finir le gâteau, ce qui était surprenant la connaissant. « Ça va il reste plus qu’à le décorer en fait, j’ai préparé du glaçage, des fruits et d’autres petites décorations, donc tu seras surement plus doué que moi. » Il dit en riant doucement, car bien qu’il ait les talents en cuisine, elle avait la touche féminine qui serait utile ici, surtout que cela lui permettrait de mettre la main à la pâte pour l'anniversaire de leur fille. Il sortit alors le gâteau et tous les ingrédients sur la table avant que la brune ne le stoppe, posant sa main sur la sienne et le regardant directement. Il leva aussi son regard vers elle, légèrement surprit et lui sourit timidement, glissant doucement sa main dans la sienne pour la serrer. « Je comprends, t’en fais pas. Ça me fait vraiment plaisir de te voir bé… » Il se stoppa, rougissant, sentant qu’ils étaient un peu trop proche et que cela lui procurait des frissons, en plus de le déstabiliser. Lela avait toujours cet effet sur lui, leurs problèmes n’avaient pas altérer ses sentiments, car le manque était bien présent, mais il savait que c’était encore un peu trop tôt, même si ce n’était pas l’envie qui manquait. Il sourit gêner et s’écarta, commençant par recouvrir le gâteau du glaçage rose et changer de sujet. « Comment ça se passe pour toi sinon ? Tu as réussis à trouver une formation ? »

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Tu ne pouvais décidemment pas manquer le premier anniversaire de ta pette princesse, ça ne fait aucun doute. Tu n’aurais absolument jamais été capable de te pardonner, tu n’aurais jamais su le faire pour la simple et bonne raison que non, définitivement, tu ne peux pas faire ça. Tu es incapable de rayer ta princesse de ta vie, peu importe le fait que tu ne te sentes pas prête, peu importe le fait que tu te trouves trop jeune pour avoir un enfant. Non, tu ne pouvais que venir, tu ne pouvais que serrer la si chétive Nala dans tes bras pour lui dire que tu es là, que tu ne partiras plus jamais et qu’elle t’a tellement manqué, sans le moindre doute. Tu peux lui jurer que tu es là, que c’est fini et que tu ne feras jamais plus la même erreur. Elle ne comprend pas alors elle te pardonne, lela. Et qu’est ce que tu es chanceuse que la fillette te pardonne, puisque tu sais parfaitement que c’est bien loin d’être la même histoire en ce qui concerne le père malheureusement, ce qui paraît relativement normal vu ce que tu as été capable de lui dire la dernière fois que tu l’as vu. Ça va il reste plus qu’à le décorer en fait, j’ai préparé du glaçage, des fruits et d’autres petites décorations, donc tu seras surement plus doué que moi. Le glaçage ? Peut être que tu ne seras pas si mauvaise que ça à faire quelque chose dans une cuisine, pour une fois. En tout cas, tu vas faire de ton mieux. Je comprends, t’en fais pas. Ça me fait vraiment plaisir de te voir bé… Tu le regardes, cette fois franchement surprise. Depuis quand il a recommencé à t’appeler par des surnoms mignons ? Depuis jamais, à ce que tu saches. Vous n’êtes plus vraiment ensemble, tu le sais bien et tu ne te voiles pas la face. Alors que tu regardes ce qu’il a sorti après t’être ressaisie, et tu commences à réfléchir alors que le papa met le glaçage sur le cadeau de sa fille. Comment ça se passe pour toi sinon ? Tu as réussis à trouver une formation ? Le changement de sujet le plus visible au monde. Tu le regardes et sourit doucement alors que tu sors le matériel pour le glaçage. Oui, j’ai une formation pour être fleuriste, on m’a accordé un prêt pour payer la formation. Je suis logée chez un ami donc tout va bien dans l’ensemble, je crois. Je refais doucement tout ce que j’ai détruit à l’époque, quoi… A l’époque. Quand tu as tout plaqué, quand il est parti à Londres pour voir sa femme. Quand tout a déconné. Tu disposes le glaçage et les diverses figurines à côté du gâteau pour avoir l’avis de l’homme que tu aimes. Comme ça, ça te plaît ? Tu demandes avant de finalement t’exécuter une fois que tu as eu l’accord d’Evan.

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Evan ne pouvait pas rêver mieux pour l’anniversaire de sa fille que sa mère soit présente après des mois de séparations et cela semblait faire plaisir à Nala qui n’avait surement pas dû voir le temps passé. Le point noir étant que le couple ne s’était pas revu depuis longtemps et ils avaient donc beaucoup de choses à rattraper, mais il ne voulait pas pour autant que leurs problèmes viennent gâcher cette journée. Il fit alors de son mieux pour l’inclure et la mettre à l’aise, essayant de se renseigner sur sa nouvelle vie dont il avait hâte d’entendre parler, même s’il ne pouvait s’empêcher de faire des gaffes. Il sentit le regard surprit de Lela sur lui lorsqu’il faillit l’appeler bébé machinalement et il sentit ses joues rosirent, gêner. Il savait qu’ils avaient besoin de temps pour se pardonner et espérer revenir à la normale, mais c’était difficile d’oublier toutes leurs habitudes. L’atmosphère finit par redevenir plus détendue lorsqu’elle parla de ses nouveaux projets, réellement intéressé et fier de voir les efforts qu’elle faisait pour s’en sortir, il lui répondit avec enthousiasme en la regardant travailler à sa place. « C’est chouette ça ! Et ça te plait ? En tout cas, ça me fait vraiment plaisir de voir que tu te reprends en main. Je sais que je n’ai pas été à la hauteur dernièrement, mais je suis là si tu as besoin, tu es toujours chez toi ici… » Il termina sur un ton doux, sincère et il se risqua à se rapprocher d’elle pour appuyer ses paroles, glissant doucement ses doigts sur sa joue pour repousser ses cheveux afin d’y déposer un doux baiser. « Surtout que ça fait vide sans toi. » Il lui murmura, tristement, avant de s’écarter pour reprendre le contrôle sur son corps, ne sachant même pas s'il avait encore le droit de faire ça et la laissa terminé son chef d’œuvre dont il la félicita vivement. « C’est parfait ! Nala va adorer. Tu restes pour manger avec tout le monde ce soir ? » Voilà c'était dit, timidement et il osait à peine la regarder, appréhendant la déception. Il devait bien lui demander, même s’il se doutait un peu de sa réponse, passer la soirée avec sa sœur ne serait surement pas évident alors il comprendrait qu’elle décline et puis cela lui convenait tant qu’elle restait pour l’après-midi avec la petite.

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Revoir ta fille te ravit, Lela, et ce sans le moindre doute. En revanche, la situation est beaucoup plus cocasse en ce qui concerne son père ; parce que tu ne te sens pas prête à l’affronter, parce que tu ne l’as que peu vu, parce que vous ne communiquez que par le biais des télécommunications. Tu as perdu Evan, Lela, tu en es pratiquement certaine. Mais tu es là, pourtant, à sa demande, à son choix, prce qu’il te l’a demandé. Parce qu’il voulait que la mère de sa fille soit présente pour son premier anniversaire. Tu as longuement douté quant à ta présence, mais tu as fini par en parler et par écouter les conseils ; faute de renouer les liens avec celui que tu considères comme ton ex, tu dois en renouer avec ta petite fille. Et c’est e que tu fais quand tu la serres dans tes bras, quand tu lui promets de ne plus jamais partir et d’être toujours là pour elle. C’est chouette ça ! Et ça te plait ? En tout cas, ça me fait vraiment plaisir de voir que tu te reprends en main. Je sais que je n’ai pas été à la hauteur dernièrement, mais je suis là si tu as besoin, tu es toujours chez toi ici… Tu réprimes un frisson simplement pour lui donner l’impression que non, ça ne te fait aucun effet qu’il te caresse la joue et qu’il y colle un baiser. Tu le regardes. Meri, mais on me soutient, loge et nourrit déjà. Je préfère ne plus dépendre de toi, pour pas répéter les erreurs… Tu lui parles d’un ton léger, même si tu sais que tu vas le blesser. Mais c’est un fait ; il n’est pas question que tu dépendes à nouveau de lui. Surtout que ça fait vide sans toi. Tu te mordilles la lèvre mais ne répond pas ; c’est tellement plus facile de changer de sujet. Tu vas même le laisser faire tout seul parce que tu ne t’en sens pas capable. C’est parfait ! Nala va adorer. Tu restes pour manger avec tout le monde ce soir ? Manger avec leur famille dont tu ne fais pas partie ? très peu pour toi, Lela, ça c’est sûr. Non, toi tu préfères amplement rentrer chez toi et te tenir à part ; tu ne tiens pas à te retrouver face à face avec ta sœur. Désolée mais non, y aura largement assez de monde y a pas besoin de moi, y aura Kaliska et tout sans doutes et je tiens pas trop à les voir… Tu affirmes en haussant les épaules, retournant prendre la petite Nala dans tes bras pour la câliner et la chatouiller alors qu’elle rit doucement. Tu sais, je sais pas si je me réintégrerai dans cette famille là, je suis bien différente de toi là-dessus, beaucoup plus solitaire. Désolée de te décevoir. Tu affirmes en soupirant.

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Même si Evan mettait tout son cœur à accueillir Lela, il sentait bien que le malaise était toujours présent et il ne savait pas comment faire avec ça, comment se comporter avec elle alors qu’elle repoussait chacune de ses tentatives de rapprochement. Il ne voulait pas le voir, mais peut-être ne voulait-elle simplement pas faire semblant que tout allait bien, même pour quelques heures et son manque d’efforts décevait le père de famille, qui se retrouvait bien ridicule avec ses mots doux et son baiser qui l’avait laissé indifférente. Et au lieu de lui répondre avec la même tendresse, elle préféra enfoncer le clou un peu plus profondément, blessant encore plus le professeur qui se décomposa devant le mur qu’était devenue sa petite amie. Elle avait visiblement trouvé quelqu’un d’autre pour s’occuper d’elle et ce n’était pas lui, pire encore, c’est ce qu’elle voulait, ne plus dépendre de lui comme si c’était sa faute si elle avait fait toutes ses erreurs. Il resta alors muet, ne sachant même pas ce qu’il pouvait répondre à ça et préféra souffrir en silence pendant la fin de la préparation, le visage fermé. Finalement il reprit la parole pour lui demander si elle comptait rester ce soir, plus par politesse que réelle envie parce qu'elle venait de mettre fin à tout ses espoirs et de toute façon, il connaissait déjà sa réponse. « Je comprends, mais tu étais la bienvenue. Tant que tu restes un peu avec Nala, ça me va. » Il restait de marbre à présent, ne laissant plus passer d’émotions, alors qu’il avait l’estomac noué. Il avait mal mais il ne devait rien montrer, elle agissait ainsi alors il devait en faire de même, sauf que ce n’était pas du tout habituel chez lui et qu’il avait bien du mal à ne pas extérioriser ses sentiments. Il laissa ensuite s’éloigner Lela, rangeant le gâteau dans le frigo et les ingrédients, avant les rejoindre et de regarder la maman câliner la petite Nala, la faisant rire, aux anges. Pourtant, ce qu’elle disait était totalement contradictoire avec le spectacle qui se jouait devant les yeux d’Evan et il ne comprenait pas où elle voulait en venir. Il y a quelques mois encore ils vivaient ensemble, heureux, comme une vraie famille et elle semblait avoir tout oublié alors que lui rêvait encore de cet idéal. Il ne reconnaissait plus celle qu’il avait tant aimé et il ne pouvait pas se taire une seconde plus. « Comment ça te ré-intégrer ? Je sais que c’est pas le moment pour parler de ça, mais je peux pas te laisser dire ça. Tu fais partie de cette famille Lela, que tu le veuilles ou non. On est même pas une famille sans toi, ça veux rien dire… » Il se retenait d’exploser Parce qu’il ne voulait pas faire de crise alors que c’était l’anniversaire de sa fille, mais son ton était ferme, il n’allait pas se laisser faire.

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Tu ne t’exprimes pas aussi bien que tu le voudrais, Lela, et tes mots se font maladroits et mal choisis pour tenter d’expliquer ce que tu ressens à Evan que tu ne fais que vexer de plus en plus, alors que tu cherches simplement à lui faire comprendre que non, tu ne veux tout simplement pas renouer avec ta sœur aînée, sœur avec qui tu es en froid et avec qui tu as de toute manière été en froid presque toute ta vie. Tu vois bien que tu as blessé l’homme, puisque tu peux facilement voir son visage se fermer : tu l’as vexé, bien plus que tu ne l’aurais voulu à n’en pas douter, mais c’est comme ça et tu te mordilles la lèvre, t’en voulant de le voir si distant maintenant, preuve que tu lui as fait du mal par tes paroles. Je comprends, mais tu étais la bienvenue. Tant que tu restes un peu avec Nala, ça me va. Il te parle comme si tu étais une parfaite inconnue et tu t’en veux, allant plutôt jouer avec Nala qui elle ne te fait pas culpabiliser du mauvais choix de tes mots, piètre étudiante que tu as été dans ta langue natale. Comment ça te ré-intégrer ? Je sais que c’est pas le moment pour parler de ça, mais je peux pas te laisser dire ça. Tu fais partie de cette famille Lela, que tu le veuilles ou non. On est même pas une famille sans toi, ça veux rien dire… Tu te lèves, laissant ronchonner la petite et t’approchant plutôt de son père pour le regarder. C’est pas de vous que je parle. Je veux dire que je veux pas reprendre contact avec ma sœur et sa famille toute parfaite, Evan. Rien de plus, je cherche pas à te blesser. Timidement, tu approches une main de la joue de l’homme pour la caresser doucement. Vous je vous repousse pas. Vous êtes ma famille. Mais juste nous trois tu vois, personne d’autre, c’est ça que je veux dire… Tu chuchotes à Evan, allant coller un baiser sur sa joue avant d’aller prendre la petite qui t’appelle, retournant faire face à l’homme.

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Les mots de Lela son dur et font de la peine au professeur qui cherchait seulement un peu de tendresse auprès de celle qui avait été sa petite amie, et qui venait clairement de le refroidir. Vexé, Evan resta muet, accomplissant ses tâches sans prêter attention à la jeune femme, jusqu’à ce qu’elle daigne à nouveau s’adresser à lui, toujours sur la défensive. Cette fois il ne se retint pas pour lui répondre, car elle allait trop loin et il ne pouvait pas la laisser dire ça. Même si contre toute attente, le père de famille sembla avoir compris de travers ce qu’elle sous-entendait, ce qu’elle tenta de lui expliquer en retrouvant une douceur qu’elle n’avait pas depuis son arrivé ici. Il ne put dissimuler le frisson qui le parcourut en sentant la main de Lela sur sa joue et il baissa les yeux, gêné de cette proximité. Il s’en voulait également de se mettre entre les deux sœurs qui avaient finalement réussit à se retrouver après de nombreuses années et il se sentait en partie responsable de cette séparation. « Elle reste ta famille Lela, elle t'aime, tu peux encore arranger les choses. » Il dit timidement pour essayer de la convaincre, même s’il savait que ce serait difficile à faire. Elle réussit à le calmer, mais il ne comprenait pas pour autant l’attitude de la brune qui n’arrêtait pas de passer d'un extrême à l'autre. De plus, ses mots ne reflétaient pas vraiment ce qui se déroulait dans la réalité et il ne put s’empêcher de le faire remarquer en disant. « Pourtant tu viens de me repousser et tu as l’air de nous fuir en ne voulant pas revenir vivre avec nous, alors que nous tout ce qu’on veut, c’est être à nouveau avec toi… » Il lui dit tristement en la regardant, essayant de ne pas faire passer ça pour un reproche, même si cela y ressemblait beaucoup. Il observait les deux femmes, Nala était ravie de retrouver sa mère, qui elle-même semblait y prendre plaisir aussi et c’est ce bonheur qu’il voulait pour elles, rien de plus.

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S’il y a bien une chose que tu ne veux pas faire, Lela, c’est déclarer une guerre entre Evan et toi. Parce que certes, tu sais que vous vous disputez souvent, particulièrement dernièrement, mais vous avez néanmoins une fille et ce n’est dont pas des plus appropriés de sans cesse vous déchirer pour des motifs divers. Ce n’est pas la vie que tu veux montrer à Nala, ce n’est pas la vie que tu veux lui offrir malgré ce que l’on pourrait croire de toi. Tu t’expliques donc auprès de lui comme tu l’aurais fait au début de votre relation, essayant de lui faire comprendre que tu as simplement le désir de ne pas te mêler à ta fratrie pour que ta sœur t’expose sa vie parfaite avec sa famille parfaite, chose qui a une tendance à te répugner, il faut bien l’avouer. Elle reste ta famille Lela, elle t'aime, tu peux encore arranger les choses. Arranger les choses ? Bien sûr que tu le pourrais, Lela. A aujourd’hui, c’est davantage une question de volonté. Tu ne veux pas vraiment à nouveau découvrir cette Kaliska tellement parfaite qui pourrait disserter sans aucun problème sur la manière de réussir sa vie, parfaite qu’elle est. Pourtant tu viens de me repousser et tu as l’air de nous fuir en ne voulant pas revenir vivre avec nous, alors que nous tout ce qu’on veut, c’est être à nouveau avec toi… tu portes la fillette dans tes bras et la regardes jouer avec ta chevelure brune. Je suis pas prête à reprendre ma vie comme avant, Evan. Laisses moi y mette un cadre avant tout, j’ai besoin de retrouver mes repères et de me retrouver moi aussi, tu comprends ? Je viens juste de sortir, je veux pas refaire les mêmes erreurs, et pour ça j’ai besoin de recul et de soutien. Je sais que tu peux m’apporter ce soutien, seulement j’ai besoin de recul sur nous deux, tu comprends ? Ca empêche pas que jamais au grand jamais je te repousserais définitivement, mon prof de théâtre préféré… Tu lui dis en le regardant avec un sourire taquin, retournant dans la cuisine pour le rejoindre et laisser Nala s’agripper à sa chemise, comme si elle voulait que vous retourniez tous les deux, ou du moins vous rapprocher. Elle mérite sa vie de princesse, notre fille. Alors laisses moi devenir digne d’elle… Tu dis en plongeant tes yeux océan dans le regard de ton professeur favori.

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