Y'a un mécano dans l'coin ? | Sacha (#454)

Je me lève, c'est matin, la lumière du soleil a travers les stores forme un motif sur le mur de ma chambre. J'enfile un short en jean noir et un débardeur blanc tout simple, j'ai du mal à m'habituer au fait de porter au si peu de vêtements. C'est vrai il y a encore quelque jour je vivais encore en Alaska, je ne sortais jamais sans mon pantalon et ma doudoune toute chaude. Ici, je ne m'y risquerais pas, j'ai l'impression qu'il fait tellement chaud que je pourrais fondre comme une glace au soleil.

Je sors de ma chambre et bois un jus de fruit, je n'ai pas faim donc je saute le repas en espérant que ma tante ne s'en rende pas compte, elle s’inquiète pour moi vus qu'elle voit que je m’adapte mal a la région. Après ce n'est pas étonnant. Mes parents et mon pays me manquent, je ne sais toujours pas pourquoi j'ai accepté l'offre de maman - enfaîte si, je sais, c'est parce qu'elle m'harcelait. J'ai qu'une envie, c'est de prendre l'air. J'ai envie de fuir cette maison pour le reste de la matinée, il ne faut pas que je reste enfermé comme ça a déprimé, car sinon rien ne changera.

« Je sors ne m'attender pas pour manger si je ne suis pas là l'heure !»

Au moins, elle ne s'inquiétera pas inutilement si je me perds. Je pose un pied dehors, et je décède, il fait trop chaud pour mon petit corps. Mais bon, c'est trop tard, j'ai dit que je sortais, donc je sors. Donc je commence a me promener dans la zone a pied et je regarde le paysage alentour, étant tellement différent de tout ce que j'ai connu au paravent. Ça faisait bien une heure que je marchais au hasard - je pense être complètement perdu d’ailleurs, mais pas grave - quand j'entendis quelqu'un m’interpeller.

« Vous ! S'il vous plaît ! » Je me retourne pour voir qui m'appelle, si c'est bien moi qu'on appelle, et je vois une jeune femme blonde s’approcher de moi avec un aire, que je nommerais de désespérer.« J'ai besoin d'aide ! Vous vous y connaissez en plomberie ? »

« Oui, je me débrouille pas mal, vous avez un problème ? » Je suis bête, si elle a besoin d'aide bien sûr qu'elle a un problème. Combien de chance y avait-il pour qu'elle est un problème de plomberie pile au moment où je passais par tout hasard dans son quartier ?

Je pense l’avoir mis dans l'embarras et je ressens comme une petite fierté, rien de très glorieux, il est vrai. Mais bon, il faut faire avec ce que nous offre la vie non ? Mais elle a l'air vraiment pressé, mais elle pense vraiment qu'on répare un évier en trente secondes.

« T'es peut-être pressé, mais je ne suis pas ton esclave, tu penses vraiment que je vais obéir aux ordres d'une bonne femme qui sort de chez elle comme une folle et m'envoie balader quand je lui offre mon aide, et même un verre ce n'est pas la mer a boire ! »

Et je la vois soupiré, ben si ça la fatigue, elle avait qu'a demander à quelqu’un d'autre, je ne suis pas sa bonniche. je ne sais pas pour qui elle se prend mais il faudrait vraiment qu'elle apprenne a demander une faveur a quelqu'un car là elle a de grosse lacune.

« Je ne pense pas être la bienvenue, donc je ne pense pas que se soit une bonne idée, on est d'accord à ce sujet non ? » Je n'aurais pas dû accepter de l'écouter, maintenant, je suis de mauvaise humeur. Quelle idée ai-je eu de bien vouloir aidé une inconnue, les gentille finisse toujours pars se faire avoir, je suis vraiment con.

Non mais qu'est-ce qu'elle raconte cette blondinette. Elle se fait des films dans ça têtes, et c'est de ma faute maintenant ? Purée, j'en peu plus de ce bled de merde, je meurs de chaud, j'en peu plus d'être sous le soleil comme ça, et en plus, il y a cette nunuche avec ses grands airs qui vient m’emmerder pendant que je me promène. Ce n'est pas parce qu'elle a des problèmes dans sa vie qu'elle faut qu'elle rabatte sa colère sur des inconnues.

« Excusez-moi Madame la pimbêche, mais quand vous me parlez de politesse, vous n'avez pas de leçon à me faire, je crois. Et puis d'où vous sortez que je vous ai réclamé de l'argent, mais vous êtes complètement folle, il faut arrêter les hallucinations. Peut-être que dans VOTRE monde tout est question d’argent, mais dans le mien en échange d'un service, on rend un autre service.»

Je souffle un coup, le soleil tape sur mon crâne, je n'ai pas l'habitude de rester aussi longtemps dehors par ce temps-ci, j'ai des vertiges, je sens un malaise venir, mais je n'ai pas fini.

« Et qu'est-ce tu sais du genre de personne que je suis, c'est bon, tu m'as parlé trois minutes, tu me connais, mais tu te prends pour qui, t'a un complexe de supériorité peut être, non mais je crois rêver. J'ai juste envie que tu te la ferme, moi, je me vais tailler, car là, tu me saoul vraiment ! Et si tu veux ta réponse de merde, c'est NON ! Au revoir ! »

Je fais mine de m'éloigner, je me sens vraiment mal, mais je n'ai pas envie de faire un malaise devant cette pauvre cruche, elle serait capable de me laisser par terre si je m'évanouis devant elle. Il faut que je me casse au plus vite.

Je pense que je n'aurais jamais dû sortir aujourd'hui, vu comment ça finis. En plus, elle insiste encore pendant que je me casse. « C'est bon, je me casse ! » Je m'éloigne encore d'elle jusqu’à ce qu'elle ne puisse plus me voir et je prends mon téléphone pour appeler un taxi pour qu'il me ramène encore heureux que j'ai pensé à prendre de l'argent sur moi. En plus, je ne saurais même pas rentré a pied. Et vu que je risque de faire un malaise, ce serait impossible pour moi de marcher jusqu'à la maison.

Arrivé chez moi, je me suis directement allongé après avoir bu un jus de fruit. J'aurais peut-être dû manger, mais je n'avais toujours pas faim. Je ferais plus attention la prochaine fois que j'irais me promener.