I'll be a charming prince. [SEBER]

Sebastian inspire en se préparant tranquillement, regardant son reflet dans le miroir, perdu dans ses pensées. Cela fait une semaine que Peter lui fait la tête et il a réussi à le convaincre de venir passer le week end avec lui. Il souffle doucement, enfilant une chemise blanche dont il laisse les deux premiers boutons d'ouverts avant d'enfiler un slim serré qu'il a eu lors de son dernier shooting. Il sourit faiblement, puis se brosse longuement les dents ; il faut dire qu'il fait très attention à son hygiène. Il se regarde dans le miroir un moment, coiffant ses cheveux au milieu, mettant du gel pour qu'ils tiennent bien. Il se redresse ensuite et sort de la salle de bain collée à sa chambre et va embrasser son père. Il sourit, lui indiquant qu'il lui enverra un message lorsqu'ils seront arrivés à bon port. Il a décidé de réserver une cabane dans un arbre à Mackay, une ville pas très loin d'ici. En effet, il faut simplement deux heures et demie en voiture pour s'y rendre, n'est-ce pas merveilleux ? Et puis, ils partent tard. Il doit aller chercher son petit ami à dix-huit heures après les cours. Heures qui arrive dans exactement vingt minutes.

Il sourit et sort du grand manoir des Martens, saluant son beau père avant de monter dans sa voiture. Il enlève la capote grâce à sa bouton, adorant rouler avec sa cabriolet. Soufflant doucement, le jeune mannequin pousse ses lunettes de soleil sur le bout de son nez, puis part à toute vitesse de chez lui, roulant tranquillement jusqu'à la grande maison des Hemingway. Il klaxonne son petit ami, ne voulant pas vraiment aller voir ses parents. Il attend que les tensions s’apaisent, bien évidemment. Sebastian regarde ensuite autour et baisse la musique, sortant de sa voiture pour ouvrir le coffre. Il embrasse Peter une fois ce dernier à ses côtés. « Coucou mon cœur … Tu vas bien ? » Il lui prend son sac de voyage des mains et le pose dans le coffre avant de retourner à la place du conducteur. « Bon, j'ai le droit de garder le secret sur notre destination ou tu es trop impatient ? » Il demande en glissant une main sur son bras pour caresser sa peau douce. « Tu m'as manqué Peter ... » Murmure-t-il, le regard triste. Il espère que ce week-end se passera bien. Après tout, il ne ferait pas cela pour n'importe qui. a

Sebastian inspire doucement en se garant devant la grande maison des Hemingway. Hors de question de sortir de sa voiture et d'aller frapper à la porte pour dire bonjour. Il ne veut pas se prendre des réflexions et entendre les menaces de Zaeden. Il comprend pourquoi son père décédé ne l'aimait pas. Il est trop impulsif, ce mec, mais il n'est pas méchant dans le fond. Le garçon se redresse doucement en voyant Peter arrivé dans son rétroviseur. Il sourit et le salue, le regardant de haut en bas. Il est vraiment bien habillé aujourd'hui. Se mordillant la lèvre inférieure, le jeune mannequin se penche pour embrasser son petit ami avec amour. Il soupire d'aise, heureux de le revoir. Cela fait un petit moment qu'ils se font la tête à cause de lui. Il est sorti sans lui dire, mais c'était pour le travail, alors il espère qu'il lui a pardonné depuis le week-end dernier. Souriant doucement, il opine et balance le sac du garçon dans son coffre. Il y a déjà mis sa petite valise. Retournant s'assoir au côté conducteur, le beau brun s'attache et démarre. Il espère sincèrement qu'ils vont passer un bon moment ensemble. Il désire vraiment se racheter aux yeux du collégien, sachant très bien que leur différence d'âge dérange les parents du plus jeune. Il veut prouver qu'il n'est pas con. Et qu'il sait être fidèle.

Sebastian inspire doucement et part doucement de sa place, vérifiant qu'aucune voiture n'arrive derrière. Il s'engage donc sur la route, appuyant sur l'accélérateur avant de passer sa deuxième, puis sa troisième, se dirigeant vers l'autoroute. Il peut garder le secret. Souriant, Sebastian opine, content. Il compte bien garder la surprise pour lui et il espère que cela fera plaisir à son petit ami. Il lui a manqué aussi ? Tant mieux. Souriant, soulagé, il le laisse poser sa tête contre son épaule et lui caresse un instant la cuisse avant de s'engager sur l'autoroute, accélérant après avoir refermé la capote de sa voiture, s'étant arrêté au guichet. Il monte légèrement le son de la musique, mettant la clim. « Tu as passé une bonne semaine, Peter ? » Il demande distraitement, fixant la route. Il ne voudrait pas avoir un accident. Blessé Peter lui ferait s'en vouloir toute sa vie. Soufflant doucement, il remet ses lunettes de soleil sur le haut de son nez. « J'espère que tu vas aimer où je t'emmène ! On en a pour deux-heures trente, donc si tu veux te reposer, tu peux. » Il sourit faiblement, content de pouvoir passer enfin du temps avec lui sans leurs parents à côté.

Sebastian démarre sa voiture, s'engageant sur la route avec prudence, désireux de ne pas avoir d'accident alors que Peter est à ses côtés. Si jamais il venait à le blesser en voiture, il s'en voudrait toute sa vie. C'est pourquoi il conduit prudemment quand ils sont ensembles. Se dirigeant tranquillement jusqu'à l'autoroute, le jeune Martens essaie de faire la conversation, sachant très bien que le plus jeune lui fait encore la tête pour la dernière fois. Putain. Si seulement son collègue n'avait pas ouvert sa gueule quand il les a vu tous les deux ; rien de tout cela ne serait arrivé. Il se maintient à carreaux depuis assez longtemps pour que Peter n'ait plus besoin de s'inquiéter concernant sa fidélité, non ? C'est assez blessant qu'il ne lui fasse toujours pas confiance après tout ce qu'il a fait pour lui. Il aurait dû se racheter depuis le temps. Visiblement non. Inspirant doucement, le mannequin demande soudainement à Peter si sa semaine s'est bien passée. C'est une question idiote, puisqu'il sait qu'on l'embête toujours au collège. Sebastian a pourtant collé une raclée à certains élèves de ce foutu collège, mais certains semblent prendre un malin plaisir à blessé le jeune Hemingway. Arf. Si un jour il en choppe un en pleine action, il lui fera bouffer ses dents. « J'ai passé une bonne semaine, c'était assez tranquille … Je vais bientôt poser pour une marque de maillots de bain. » Il annonce, pour le prévenir. Il n'aura qu'à venir avec lui. Tout ce qu'il espère, c'est qu'il ne devra pas poser avec des filles, car il sait ô combien Peter déteste cela.

Sebastian se mordille la lèvre inférieure et indique à son petit ami qu'ils en ont pour un peu plus de deux heures, niveau route. Il sourit faiblement et le regarde un coin un instant. Il est trop mignon avec ses cheveux frisés. « J'espère bien, que tu vas adorer ! J'me suis cassée la tête pour trouver un truc original ! » Il rit et change de musique, optant pour une plus douce alors que le trajet commence à s'éterniser. Ils ne parlent pas beaucoup durant ces deux heures, sûrement à cause de leur dernière dispute, mais cela ne dérange pas le mannequin, qui préfère se concentrer sur la route plutôt que de parler. Finalement, il se gare sur le côté après avoir quitté et payé l'autoroute, allumant le GPS. « Je veux juste savoir où est notre hôtel, pour qu'on dépose nos affaires avant d'aller faire un tour, bienvenue Mackay. » Il sourit et lui vole un baiser avant de taper l'adresse sur son outil électronique dernier cri. Il suit ensuite la route, exaspéré par la voix grave retentissant pour lui indiquer chaque virage à prendre. Il finit par se garer finalement devant un grand hôtel-camping cinq étoiles et sourit. Il se gare sur le parking et se détache, soupirant d'aise. « Ah, enfin arrivés ! » Il sourit, regardant autour. Il sait qu'ici, il y a du choix. Il pouvait choisir entre ; chambres d'hôtels, bungalows, tentes, chalets, roulottes, cabanes dans les arbres, tipis. Et au final, il a opté pour une spacieuse cabane dans un grand arbre. Cela peut-être vraiment romantique et il sait ô combien Peter aime les choses de ce genre.

Sebastian inspire doucement alors qu'il se concentre sur la route, annonçant soudainement à son petit ami qu'il va bientôt devoir poser pour une marque de maillots de bain. Après tout, son manager lui en à parler et il a décidé d'accepter. C'est toujours bien pour son parcours professionnel et il ne peut pas jouer les capricieux. La seule chose qui l'inquiétait, c'était la réaction de Peter et elle est aussi froide qu'il l'avait imaginé. C'est bien ? Visiblement non. Il ne semble pas content pour lui et cela titille légèrement le jeune adulte qui aurait aimé avoir une autre réaction. Il s'apprête à lui proposer de venir avant de se raviser. Il lui en reparlera plus tard, tant pis. Il hoche faiblement de la tête en l'entendant, bien-sûr qu'il sait qu'il n'est pas difficile, mais il voulait faire les choses en grand et il espère que cela marquera l'esprit de Peter. Ce n'est pas n'importe qui. Il veut lui faire plaisir et passer un séjour merveilleux à ses côtés. Pour lui prouver qu'il n'a d'yeux que pour lui. Qu'il sait faire des efforts, lui aussi. Sebastian inspire doucement et s'apprête à parler de nouveau avant de remarquer que le collégien s'est endormi. Faisant la moue, le mannequin lâche un faible soupire, se perdant finalement dans ses pensées au fil des minutes.

Une fois arrivée devant l'hôtel-camping, Sebastian se gare, faisant un joli rangement en bataille arrière entre deux voitures en parfait état et sort ensuite de sa cabriolet pour rejoindre Sebastian derrière le coffre. Il attrape son sac de voyage et ferme son coffre avant de verrouiller sa voiture, opinant lorsque Peter lui demande s'ils doivent se rendre à l'accueil. « C'est ça, oui. » Il lui sourit et prend sa main, marchant doucement jusqu'à l'accueil. Il entre dans la pièce et se présente à la jeune femme, lui tendant sa carte d'identité en annonçant qu'il a réservé il y deux jours. Il la remercie quand elle lui donne les clefs et récupère sa carte avant de sortir, tenant la porte à son petit ami. Il regarde le numéro et inspire. « C'est le numéro vingt-neuf. » Annonce-t-il simplement avant de se diriger vers les cabanes dans les arbres, ayant choisi la plus grande. Il sourit en coin et commence à monter les escaliers en bois plutôt design. « C'est là, tu viens ? » Il lui demande avant de monter en vitesse, pressé de voir à quoi cela ressemble de l'intérieur. Ouvrant à la hâte, Sebastian balance son sac dans l'entrée avant de papillonner des yeux. Eh ben. Au moins, ça vaut le prix qu'il a payé !

Sebastian n'a pas l'impression qu'emmener son petit ami en week-end en amoureux ne favorise leurs réconciliations. Il a plutôt l'impression de patauger dans un sable mouvant et s'enfoncer encore plus, petit à petit. Pourtant, le beau brun n'a pas envie de perdre son cadet. Il a fait de nombreuses erreurs dans le passé, mais il est désormais prêt à faire des efforts et à attendre que l'adolescent soit plus âgé pour tenter de nouvelles choses avec lui. Deux ans ce n'est rien et puis, ils habitent proches l'un de l'autre alors, à quoi bon se prendre la tête ? Ils sont encore jeunes. Ils ont toute la vie devant eux. Inspirant doucement, le mannequin sort de sa voiture cabriolet après avoir appuyé sur son bouton pour faire remonter le toit dur. Il sort leurs affaires et se dirige tranquillement jusqu'à l'accueil pour récupérer les clefs et le numéro de leur grande cabane dans les bois. Il a pris la cabane la plus chère, dans l'hôtel le plus cher de la sublime ville d'Australie. Il veut faire les choses en grand. C'est un Martens après tout. Il n'allait pas se contenter de sa pauvre chambre de vingt-cinq mètres carrés pour discuter et se réconcilier avec son petit ami. Jamais de la vie.

Prenant finalement la route jusqu'à leur cabane, Sebastian sourit faiblement et monte tranquillement les marches, disant à Peter de le suivre, puisqu'ils n'ont plus qu'à monter les marches en bois de chêne pour enfin arriver dans leur cabane de rêve. Une fois devant la porte d'entrée, le brun glisse la clef dans la serrure, tournant ensuite cette dernière sur la droite avant de la retirer. Il pousse doucement la porte, pénétrant la demeure en papillonnant des yeux. Wow. C'est encore mieux que ce qu'il s'imaginait. Satisfait, le jeune adulte se tourne vers son petit ami en souriant, attendant sa réaction avec impatience. S'empressant de suivre Peter pour faire le tour avec lui, Sebastian l'enlace ensuite et embrasse sa joue. « Diiis, t'arrêtes de me faire la tête ? » Il le tourne vers lui, le regard sérieux, avant de l'embrasser avec tendresse. « On va pas passer notre merveilleux week-end à se parler froidement ou brièvement, hein ? Faut qu'on profite au maximum. » Annonce-t-il avant d'embrasser son nez avec délicatesse. « Est-ce que tu me pardonnes mon amour ? » Il demande, plongeant son regard dans le sien. Il espère qu'il va lui répondre positivement, car s'il répond le contraire, Sebastian lâchera sûrement l'affaire. Il a fait énormément d'efforts ces derniers jours et ce n'est pas vraiment dans ses habitudes.

Sebastian presse légèrement le pas, désireux de voir leur immense cabane dans les arbres de ses propres yeux. Cela lui semblait déjà merveilleux, en photographie sur le site internet, alors il image qu'en vrai, ce doit être encore plus joli. Souriant doucement tout en poussant la porte d'entrée, le jeune mannequin regarde autour de lui, d'un air intéressé. C'est presque aussi bien que le manoir des Martens. Son sourire s'étire un peu plus alors que Peter visite leur habitat de quelques jours. Il regarde le salon, rattaché à la cuisine, puis la chambre spacieuse ainsi que la salle de bain munit d'une immense baignoire, pour son plus grand plaisir. Sebastian rejoint ensuite Peter dans le salon, l'enlaçant doucement de l'embrasser avec tendresse. Il essaie de faire des efforts. De nombreux efforts, mais ils n'ont pas le même âge. Si Peter peut réagir comme un enfant sur certaines choses, Sebastian, lui, ne comprend pas comment il peut lui faire la tête aussi longtemps. Certes, ils ont toute la vie devant eux, mais ils sont toujours bien plus heureux lorsqu'ils ne sont pas en froid. Espérant que Peter fasse un pas en avant, le jeune Martens déchante très vite en entendant son petit ami remettre sur le tapis qu'il ne lui a pas dit qu'il avait été dans une soirée pour le travail. Bon sang. Ce qu'il peut être chiant quand il s'y met.

Sebastian aimerait juste qu'ils passent un bon week-end. Qu'ils se retrouvent comme avant. Il l'écoute parler et inspire longuement pour ne pas s'énerver. Il est aussi colérique que son père, mais avec Peter, il arrive à calmer ses hardeurs. « Je ne voulais pas te mettre à l'écart, j'avais juste peur que tu te fasses des idées si j'y allais sans toi. Et c'est raté, puisque tu l'as appris et que c'était encore pire. Je suis désolé, d'accord ? Je ne recommencerai plus. » Il annonce doucement, tentant encore une fois de lui faire entendre raison. Bon sang. Son père décédé a fait bien pire à son autre père et pourtant, ils sont restés ensembles jusqu'à la fin. Le voilà qui recommence à pleurer. Sebastian le fixe sans vraiment réagir, ayant l'impression de patauger dans la boue. « Peter, arrête ! Je t'ai dit que je ne recommencerai plus. S'il te plaît. Ca commence à peser cette dispute. Je fais des efforts. Vraiment. Et j'aimerais que tu acceptes mes excuses. On est juste tous les deux, ça ne peut que bien se passer. Et quand on rentrera, tout ira bien, d'accord ? » Sebastian embrasse le front de Peter, sachant très bien qu'il doit lui faire accepter tout cela. Sinon, leur histoire risque de se terminer encore.