[18+] Happy ending? I hope so... + Aisling

Je sortais du casino pour prendre un taxi avec Aisling où je donnais l’adresse au chauffeur. À peine dans la voiture, j’avais glissé ma main sur sa cuisse comme par instinct. J’avais uniquement envie de l’embrasser et d’aller plus loin et pas forcément me retenir. Arrivé à l’endroit, je payais le chauffeur en liquide et j’invitais Aisling à entrer chez nous où j’étais le premier arrivé. J’enlevais mon veston que je déposais sur le canapé en déserrant ma cravate, ça faisait du bien. « Bienvenue chez nous. » que je lui disais sagement en lui faisant rapidement faire le tour du proprio; la cuisine, le salon, les deux chambres, la salle de bain. C’était bien visible que nous n’étions que deux hommes. La cuisine était impeccable et c’était mon repère. J’lui montrais la direction pour la chambre alors que j’tentais de retirer ma cravate. J’lui prends la main doucement et j’la tire vers ma chambre. « Pour la réserve BDSM c’est dans le placard, ma jolie. Mais j’attends toujours mon massage. » que j’lui dis avec un regard rêveur et un sourire en coin à l’idée simple d’avoir mon massage. J'commence à déboutonner ma chemise pour lui laisser voir le haut de mon corps pour qu'elle masse très bientôt, quoi.
 

Finir la soirée chez Chase était quelque chose qui ne la surprenait pas vraiment, même si elle ne l'avait pas tout à fait planifier. Elle eut un petit sourire en sentant sa main glisser sur sa cuisse, heureusement qu'elle n'avait pas une robe fendue, elle aurait été incapable de se retenir de l'allumer. Mais le faire patienter était beaucoup plus drôle.
Ils arrivèrent assez rapidement à destination. Une fois dans l'appartement, Aisling observa sagement les lieux, fallait bien qu'elle sache où elle mettait les pieds et repère le chemin le plus court vers la sortie, ça pouvait toujours servir.

-C'est presque aussi bien que chez moi, je pourrais presque accepter ta proposition.

Elle le regarda avec un sourire taquin, faisant allusion à ce qu'il lui avait dit au casino. En vérité, jamais elle n'accepterait ce genre de trucs, pour une tonne de raisons, dont la plus évidente était qu'elle était bien trop indépendante pour partager un appart' avec quelqu'un d'autres que sa cousine.
Trêve de politesse, elle se laissa entraîner vers la chambre, levant les yeux au ciel à l'évocation du BDSM. Elle espérait bien qu'il n'essayait pas de lui faire peur, parce qu'à vrai dire ça aurait plutôt l'effet inverse.

-Y a du ruban adhésif, un fouet et du lubrifiant dans ton placard ?

Elle eut un sourire en coin en le voyant commencer à se déshabiller, attendant presque sagement pour réaliser son pari. Une fois sa chemise retirée, elle se glissa derrière lui pour venir murmurer à son oreille.

-Je masse que le haut ?

Reculant d'un pas, elle l'incitait à se dénuder totalement. Puis elle fit glisser elle-même sa robe le long de ses jambes. Si elle devait se contorsionner à califourchon au-dessus de lui, elle préférait ne pas froisser sa robe. Elle n'avait pas vraiment les moyens de la passer au pressing.

« C’est presque aussi bien que chez moi, je pourrais presque accepter ta proposition. »« Quand tu veux, chérie. » que je lui disais avec un fin sourire aux lèvres. C’était pas mon frère qui allait se plaindre d’avoir une gonzesse sous les yeux toute la journée. Avec un peu de chances, elle serait supportable et s’entendrait avec mon jumeau. « Y’a du ruban adhésif, un fouet et du lubrifiant dans ton placard? » J’affichais un petit sourire alors qu’elle me questionnait sur mes pratiques en me demandant si elle était sérieuse, elle semblait l’être. « Pour le ruban adhésif, tu trouveras ça dans le placard du salon. J’préfère la corde... Le fouet, c’est au fond de l’armoire et du lubrifiant, j’en ai plusieurs bouteilles. » que je lui glissais avec un clin d’œil en m’approchant d’elle alors qu’elle se glissait derrière moi pour me demander si elle ne massait que le haut. Je déglutissais difficilement, toujours un sourire en coin au visage. « C’que t’as envie. » que je lui disais. Je lui ouvrais la porte sans pour autant la défoncer pour elle, après tout, elle ferait bien ce dont elle avait envie. Je détachais mes pantalons que je laissais glisser sur le sol en gardant quand même mon boxer. Une certaine pudeur quoi... Et je n’avais pas non plus parler de mon piercing génital à Aisling. J’allais sans doute le lui laisser découvrir. Elle laissait sa robe tomber sur son corps révélant sa peau, ses formes, le peu qu’elle avait lui allait à merveille. Je m’approchais d’elle un peu plus pour caresser sa joue tendrement, attraper sa mâchoire avec ma main et lui glisser un doux baiser sur ses lèvres. « Tu masses c’que t’as envie. » que j’lui répétais comme pour m’assurer que ça ne soit pas tombé dans l’oreille d’une sourde alors que je m’asseyais sur le lit, pour m’allonger par la suite. Aisling saurait prendre le relais au besoin et je ne faisais aucun plat du baiser, comme elle n’en ferait sans doute aucun. Une folle envie, sans doute.
 

Il commençait à prendre peut-être un peu trop ses aises. Les surnoms mignons ce n'était pas encore pour tout de suite, mais elle savait qu'il al provoquait.
Rentrant dans son jeu, il ne sembla pas se démonter en lui faisant la liste du matériel disponible et leur place dans l'appartement. Elle continua de le regarder avec un sourire taquin, se demandant s'il irait jusqu'à lui sortir réellement.

-La corde ça laisse des marques.

Peut-être qu'elle le disait d'expérience, peut-être pas. Qui sait.Une fois dans sa chambre, elle le regarda se déshabiller, en faisant à peu prés de même pour se retrouver en sous-vêtements. On ne pouvait nier qu'elle se faisait un plaisir de l'allumer, et que ça marchait plutôt bien. Pendant les quelques secondes où il l'embrassa, elle en profita pour coller son corps contre le sien avant de reculer son visage avec un fin sourire.

-C'est bien enregistré.

De toute façon, on ne faisait pas faire à Aisling ce qu'elle ne voulait pas, demandez à son médecin. Elle regarda Chase s'allonger avant de se glisser au-dessus de lui, s'asseyant juste sur ses fesses avant de laisser ses doigts courir le long de son dos. Elle se pencha légèrement en avant, commençant par masser ses épaules, ses omoplates avant de venir mordiller le lobe de son oreille parce qu'elle avait définitivement envie de l'allumer.

-Ca va je suis assez délicate ?

Si je la provoquais par tous les surnoms affectifs que j’employais? Absolument. Le pire c’était que je ne le faisais qu’avec Aisling ou alors avec une fille où je suis persuadé que ça lui plaira. Je ne m’avance pas souvent sur cette ligue trop macho pour moi. « La corde ça laisse des marques. » « Pas si tu sais t’en servir correctement. » que je lui glissais avec un clin d’œil. Évidemment, ça dépendait de la corde, certes, mais aussi de la façon dont on l’attachait, dont on la serrait. Personnellement, jamais une femme avait subit les marques de la dite corde. Il faut savoir comment s’en servir, tout simplement. Lors du baiser que je lui avais donné, elle s’était rapprochée pour m’allumer et j’avais glissé ma main sur sa hanche. Elle pouvait être sexy et féminine, Aisling lorsqu’elle s’y mettait. Je m’allongeais sur le lit peu de temps après et elle embarquait sur mes fesses. C’était un poids plume, cette fille. Son doigt me faisait frissonner d’avance. Elle me faisait un effet de dingue, Callaghan. Aisling me massait les épaules, ouais ça allait encore. Puis, elle s’attardait sur mes omoplates où je souriais. J’étais vraiment tendu et elle savait comment me détendre. Puis, je sentais sa peau se coller à la mienne pour venir mordiller mon lobe d’oreille et je souriais. « Ça va, je suis assez délicate? » J’retournais la tête pour la regarder dans les yeux. « T’es pas si délicate, Ais... Tu me parles de BDSM. » que j’lui dis avec un sourire en coin. J’me retourne d’un coup, j’lui capture les mains avec l’une des miennes en les glissant au dessus d’elle pour embrasser ses lèvres, son cou, sa poitrine puis ses côtes en tenant toujours ses mains. « T’es qu’une allumeuse, Callaghan et je vais te faire payer. » que j’lui dis avec un regard un peu pervers, allumé et amusé à la fois. Toujours en tenant ses mains, elle ne savait pas à qui elle s'en prenait, la blonde.
 

Finalement, peut-être que ce n'était pas juste de la provocation, qu'il savait vraiment se servir de tout ça et elle ne pouvait pas nier que ça l'intéressait un peu.

-Tu me montreras.

Ce n'était pas une question, ou même une demande, juste une affirmation. Peut-être que c'était elle qui le provoquait un peu, un peu trop.
Après un baiser échanger, Aisling se glissa au-dessus de Chase pour commencer son massage, ne pouvant s'empêcher de le taquiner, mordillant son oreille. En le voyant se retourner, elle pencha doucement la tête sur le côté avec un sourire amusé.

-C'est vrai, mais c'est toi qui as commencé.

Et ce n'était même pas de la mauvaise foi.
Surprise par son mouvement brusque, et tellement légère qu'elle glissa sans aucun difficulté, elle n'eut pas le temps de réagir pour lui filer entre les doigts. Elle le regarda d'un œil méfiant méfiant, arquant le cou quand elle sentit ses lèvres l'effleurer. Elle se sentait parcourir par beaucoup trop de frissons.

-Et comment ?

Elle esquissa un petit sourire taquin, le défiant un peu avant de remonter ses genoux pour entourer son bassin de ses jambes.

-J'pensais que tu profiterais plus longtemps de ton massage.

Bon faut dire qu'elle ne devait pas être très douée, mieux valait qu'elle ne lui fasse pas des bleus.

« Tu me montreras. » « Quand tu veux. » que je lui répliquais, sûr de moi. J’étais persuadé que cette fois-ci, Aisling ne bluffait pas. Avec tout ce dont elle m’avait parlé plus tôt, ce qu’elle avait dit à la fille harcelante qui m’appelait sans cesse, la façon dont elle l’avait dit... Des menottes seraient bien la dernière chose à faire peur à la blonde. « C’est vrai, mais c’est toi qui a commencé. » J’souris. « Et alors? » que j’lui demande en la faisant vaciller. C’était pas parce que j’avais commencé qu’elle n’avait pas embarqué dans mon délire, si on pouvait qualifier ça comme tel. « Et comment? » Je continuais mes baisers dans son cou, sur sa mâchoire et sur ses lèvres alors que je glissais ma main libre dans le tiroir de ma table de chevet pour sortir deux choses : un préservatif et des menottes que je mettais à Aisling directement en l’attachant aux barreaux de mon lit. « Comme ça. » que j’lui disais en lui offrant la réponse à sa question. Elle s’offrait maintenant devant moi alors que je pouvais maintenant profiter de mes deux mains libres pour la rendre folle, commençant à caresser la peau de son ventre, ses hanches. J’étais encore doux et soft. Ses jambes m’entouraient. « J’pensais que tu profiterais plus longtemps de ton massage. » « J’préfère les happy ending, belle femme. » que j’lui disais en reprenant ses lèvres pour les mordiller, descendre sur sa mâchoire, dans son cou, sur sa poitrine, sur ses côtes, sur son ventre, m’arrêtant juste à la lisière de sa culotte où je glissais mes doigts par dessus pour voir à quel point elle pouvait être excitée et sa culotte me confirmait qu’elle l’était. « Tu m’caches encore trop de choses. » que j’lui dis avec un fin sourire en glissant sa culotte au sol sans l’aide de la blonde qui était menottée à mon lit. « Tu m’laisses aller? » que j’lui demande avec un clin d’œil voulant choyer mon amante d’un soir.
 

Et alors ? Bah, du coup, c'était de sa faute. Mais ça changeait pas vraiment le fait qu'elle n'était pas délicate à vrai dire, il n'avait pas tort sur la question.

-C'toi qui es pas délicat.

Et il ne pouvait pas le nier, vu comment il venait de la faire tourner.
Aisling attendait de voir à quelle sauce elle se ferait manger et la réponse se faisait attendre. Profitant d'un instant où ses lèvres effleurèrent les siennes, elle les attrapa entre ses dents pour les mordiller. Elle aurait pu tenter de s'échapper mais elle sentait bien qu'il avait beaucoup plus de force qu'elle. Voyant les menottes, elle esquissa un sourire, il ne bluffait définitivement pas. Elle resta presque sage alors qu'il lui mettait, ne pouvant s'empêcher de ne pas paraître impressionnée.

-Même pas de fourrure rose ?

Elle faisait la maligne pendant qu'elle le pouvait encore, elle se doutait que ça ne durerait pas très longtemps. Déjà, sentant ses doigts effleurer son ventre, elle commença à cambrer son dos parcouru de frissons.

-Et tu les attaches toutes ?

Elle était juste un peu curieuse. Non ça ne la regardait pas, et c'était surtout pour ça qu'elle voulait savoir. Sentant ses doigts se glisser entre ses jambes, elle rejeta la tête en arrière. Il lui faisait beaucoup trop d'effets et elle devait avouer que ces menottes l'excitaient d'autant plus.

-T'imagine même pas...

Et ce dans beaucoup de domaines. Dépliant doucement l'une de ses jambes, elle vint effleurer son entrejambe du bout du pied parce que même attachée elle pouvait toujours le provoquer.

-J'ai pas l'impression d'avoir vraiment le choix.

Ainsi menottée, elle ne pouvait pas l'empêcher de faire grand chose, et même si elle n'était pas prête à lui dire, elle n'avait absolument pas envie de l'empêcher de faire quoique ce soir.

« C’toi qui est pas délicat. » Je la regarde, clairement amusé. « Ais’, j’ai pris les menottes pour pas te blesser, c’est toi qui aime pas la corde. » que j’lui dis en lui adressant un clin d’œil complice. Pas besoin d’attaches de type tie-wrap, ça coupe et ça fait mal. Je devais en avoir dans l’appartement, mais où je l’ignorais. J’appréciais qu’elle me mordille les lèvres, ça m’excitait d’autant plus. J’avais envie d’aller plus loin avec elle, mais elle? Elle ne m’avait toujours pas donné d’indicateur clair et j’avais pas envie de me retrouver en prison à cause d’un viol. J’suis pas un taulard quand même. J’avais vu son sourire lorsqu’elle avait croisé les menottes du regard. Et tiens, ça semblait l’allumer, tout ça. « Même pas de fourrure rose? » J’regarde Aisling en arquant un sourcil. « T’es sérieuse pour la fourrure rose, là? » que j’lui demande. Elle pouvait pas être sérieuse... C’était loin d’être masculin la fourrure rose. De la noire, j’aurais rien dit, mais la rose. Sérieusement?!

La voyant se cambrer, je souriais. Il fallait croire que je l’allumais malgré la couleur argentée des menottes. « Et tu les attaches toutes? » « Non, y’a qu’à toi que j’réserve ce traitement privilégié. » que j’lui avouais avec un fin sourire aux lèvres en ajoutant un clin d’œil pour lui faire peur. Mais si Aisling n’était pas bête, elle comprendrait que je n’avais pas acheté cet ensemble pour elle et que je l’avais par le passé. Et c’est pas parce que j’aimais pas les relations, que je ne m’en servais pas. D’ailleurs, il était arrivé que Josh me l’emprunte selon mes souvenirs.

J’embrassais son ventre à la lisière de ses sous-vêtements. J’attendais quand même son autorisation pour qu’on aille plus loin. Elle portait encore ses sous-vêtements et il y avait une certaine raideur dans mon boxer, j’supporterais pas qu’Aisling me laisse en plan. J’retournerais au casino ou ailleurs pour ramener une autre femme qui aurait de la difficulté à marcher le lendemain matin. « J’ai pas l’impression d’avoir vraiment le choix. » « J’te le donne, si tu le veux. » J’étais prêt à la détacher et la laisser se rhabiller pour partir alors que je caressais sa douce peau et j’embrassais maintenant ses flans. Je n’attendais que son autorisation pour poursuivre notre délire de bondage. « Si tu m’autorises, Ais’ ... Crois-moi, tu ne le regretteras pas. » Je me levais pour m’éloigner quelques instants et revenir avec un bandeau pour ses yeux. « Jusqu’à quel point me fais-tu confiance, Callaghan? » que je lui demande en ayant le ruban en main, je ne lui mettais pas tout de suite. Je me contentais que de jouer avec pour la prévenir de ce qui se passerait pour la suite des choses.
 

Elle esquissa un petit sourire, c'est vrai qu'il avait opté pour les menottes alors qu'il avait promis de lui montrer comment il se servait d'une corde.

-C'est vraiment attentionnée.

Et pour une fois elle ne se moquait même pas. Mais enfin ça ne dura pas longtemps, évoquant la fourrure absente pour le taquiner. Elle se mit à rire devant sa réaction surprise à ses bêtises.

-Généralement ça se casse.

Ca aussi peut-être qu'elle le disait d'expérience.
Elle leva ses yeux bleus vers les siens quand il lui dit qu'elle était une privilégiée, et son clin d’œil était loin de lui faire peur. Elle se doutait bien que ce n'était pas vrai, enfin que tout ça avait déjà bien dû servir au moins une fois, pour qu'il l'ait déjà, mais que ce ne soit pas quelque chose de récurrent l'excitait davantage.

-J'suis flattée.

Il tentait de la convaincre de le laisser mener la danse, comme si elle allait lui dire non, mais le faire attendre un peu n'était désagréable. Elle frissonna encore à ses caresses et ses baisers sur sa peau.

-J'en doute pas.

Après tout, elle n'avait eu que des avants-goûts positifs sur la question. Mais elle le voyant s'éloigner, elle commença à grogner, la suivant du regard pour voir où il s'enfuyait. Rester attachée toute seule n'était pas forcément ce qu'elle préférait, pas alors qu'elle était aussi excitée en plus. Elle eut un sourire amusée en le voyant revenir avec un bandeau, décidément il allait finir par la surprendre.

A quel point est-ce qu'elle lui faisait confiance ? Ca, c'était une grande question. Elle n'avait pas confiance en grand monde pour tout un tas de choses. Mais elle avait l'impression qu'elle en savait assez sur lui pour avoir la conviction qu'il ne la séquestrerait pas pendant plusieurs jours, et pour ce genre de situations, ça lui suffisait.

-Assez pour te laisser me bander les yeux.

Elle glissa de nouveau ses jambes autour de lui pour le rapprocher un peu d'elle.

-Arrête de me faire languir.

« C’est vraiment attentionné. » « Ça m’arrive, parfois. » J’avais décidé de répondre ça en tenant quand même ses mains avec un petit sourire au visage. J’allais quand même prendre soin de ma soumise d’un soir, non? Elle me disait que les menottes se cassaient et j’avais un fin sourire aux lèvres en sachant le tout. J’savais que j’aurais dû faire ami-ami avec un policier, comme ça, elle n’aurait pas argumenté davantage. « T’avises pas de les casser. » Je la regardais avec toujours ce même sourire, mais sans envie de la casser. Par la suite, elle s’avouait flattée d’être l’une des seules privilégiées et ça me plaisait bien. Elle ne semblait pas douter non plus de mes talents au lit... Encore heureux qu’elle n’ait pas vu le tableau de chasse imposant qu’on avait. Lorsque je lui avais demandé si elle me faisait confiance, elle avait répondu par l’affirmative en me laissant lui bander les yeux. « Attends un peu, impatiente. Sinon, je sortirai la cravache pour te punir. » Aucune idée si ça allait l’allumer ou l’éteindre, mais elle bougeait moins alors que je lui glissais le bandeau pour m’amuser un peu. Puis, je caressais son corps avec mes mains et je sortais une plume pour caresser son ventre, allumer ses sens. Je reprenais mes baisers en laissant la plume au loin et peu à peu, je lui enlevais sa culotte pour couvrir son sexe de doux baisers. Je frôle de ma langue son orifice du plaisir. « J’espère que ça te plaira. » Je lui avais susurré ma phrase et je reprenais de plus belle, me donnant la permission d’enfin lui donner un plaisir autre qu’avec ma langue. Mes mains s’affairaient à écarter ses jambes et à caresser toutes les parcelles de sa peau nue sous mes yeux. Je me concentrais sur son bijou d’amour, prêt à tout pour lui donner du plaisir. Lâchant son corps d’une main, je faisais pénétrer mes doigts en elle. Un, puis un deuxième... Et le troisième, elle était un peu serrée quand même, mon but n’étant pas de me rendre à la main, mais seulement de l’exciter. « Aimerais-tu que j’aille plus loin? » Je voulais l’entendre un peu, sa voix, sa respiration saccadée... J’arrêtais tout et je remontais près d’elle pour l’embrasser sur les lèvres puis dans le cou. « Dis-moi ce dont tu as envie, Aisling. » Mes mains parcouraient son corps ne voulant pas s’arrêter de caresser sa peau douce, ne voulant rien d’autre que lui donner du plaisir alors qu'elle avait toujours les yeux bandés et aucun moyen de s'en défaire autre que me le demander.
 

Chase semblait tenir à ses menottes, mais il n'avait pas à s'inquiéter, elle n'était pas du genre à casser le matériel, et puis même si elles étaient fragiles, elle avait tellement peu de force dans les bras qu'elle n'arriverait pas à les casser.
Elle l'autorisa à lui mettre le bandeau et esquissa un sourire à sa menace vis à vis de son impatience.

-J'aimerais bien voir ça.

Il pouvait être sûr qu'à chaque fois qu'il la provoquerait, elle le pousserait un peu plus loin. Elle ne doutait pas qu'il ait une cravache caché dans un de ses placards, elle en avait bien une elle, mais pas vraiment pour les mêmes raisons.

Elle fut surprise par le contact de la plume avec sa peau, les yeux bandés, elle ne pouvait absolument pas prévoir ce qu'il allait faire et ça mettait d'autant plus ses sens en alerte. Elle se mordit la lèvre en le sentant frôler la partie la plus intime de son corps. Si ça allait lui plaire ? Elle n'en doutait pas tellement, peut-être qu'elle lui faisait un peu trop confiance finalement.
Son corps fut parcouru d'un soubresaut en sentant sa langue, il lui faisait vraiment trop d'effet. Lorsque ses doigts se glissèrent en elle, elle entrouvrit les lèvres, ne pouvant réprimer un gémissement, cambrant de nouveau son dos.

-Oui...

Elle avait répondu d'une voix presque étouffée, tentant de contrôler ce qui pouvait transparaître de son degré d'excitation. Sa respiration s'accéléra jusqu'à ce qu'il arrête et qu'elle sente son souffle prés d'elle puis ses lèvres contre les siennes, dans son cou. Ce qu'elle voulait ? Il devait bien le savoir...

-Que tu passes aux choses sérieuses.

Elle trouvait qu'il la torturait de trop.

« J’aimerais bien voir ça. » « Montre toi impatiente une seule fois de plus et je t’attacherai à un autre endroit pour te punir, Aisling. » Je lui avais dit avec un ton un peu plus sec que ce à quoi elle devait être habituée avec moi. Par la suite, elle semblait alerte et se cambrait visiblement. Je l’entendais gémir et je la voyais prendre du plaisir d’une façon bien particulière. À ma question, elle avait répondu par l’affirmative avec sa voix étouffée. Je voyais bien l’effet que je lui procurais. Ce qu’elle voulait? Que je passe aux choses sérieuses... « Ah ouais? » Mes ongles passaient sur son corps pour se faire sentir sans pour autant laisser une marque, seulement pour lui prouver mon désir alors que mon membre était fièrement dressé dans mon sous-vêtement. Je retournais l’embrasser sur les lèvres puis dans le cou pour attraper un préservatif. Je l’ouvrais, soufflais légèrement dedans pour ensuite l’enfiler. Ma bouche retournait près de l’intimité d’Aisling où ma langue s’énervait un peu puis mes doigts qui la pénétraient doucement, puis plus fort. À son souffle, je pouvais savoir qu’elle prenait un minimum de plaisir. J’arrêtais tout ce que je faisais pour la pénétrer cette fois avec ma verge durcie et mon prince Albert qui ne se faisait pas prier pour entrer dans la dame. « Tu sens tout? » que je lui demandais en accélérant la cadence. Je savais qu’elle devait sentir. « Si tu devines, je te récompenserai. À l’inverse, je te punirai. » Je faisais des va-et-vient un peu plus fort et plus rapide. Je retournais l’embrasser pour étouffer tout son sortant de sa bouche et j’embrassais son cou en lui laissant un suçon bien visible au passage. Elle pourrait me le reprocher au final, mais je m’en moquais un peu. C’était un peu la forme confirmant que j’étais passé par là. « Alors, Aisling, tu as deviné le secret? » que je lui demandais avec un fin sourire sans pour autant m’arrêter.
 

Son ton sec avait presque réussi à l'inquiéter. Elle aurait été bien curieuse de savoir où est-ce qu'il comptait l'attacher et comment il voulait la punir mais ça elle le demanderait plus tard. Pour le moment, elle préférait qu'il la fasse monter au septième ciel.

Elle se mordit la lèvre en sortant ses ongles glisser le long de sa peau. Son dos à lui avait bien de la chance qu'elle soit attachée, sinon il ne s'en serait sûrement pas sortit sans griffures.
Elle captura ses lèvres au passage alors qu'il l'embrassait, répondant à son baiser avant de le sentir embrasser son cou. Sa respiration était courte, presque impatiente. Elle frémit de nouveau lorsque sa langue puis ses doigts jouèrent avec son intimité. Elle laissa s'échapper des gémissements d'entre ses lèvres, ayant presque du mal à tenir ses jambes en place.

Elle eut un demi seconde de répit avant de tirer malgré elle sur les menottes, surprise par ce qu'elle sentait en elle, un objet inhabituel. Oui, elle sentait tout, mais elle n'arrivait pas à faire suffisamment fonctionner son cerveau pour deviner quoique ce soit.

-Tu triches...

Plus ses mouvements s'accéléraient, plus elle se sentait perdre la tête. Ses jambes étaient naturellement venues s'enrouler autour de lui, se resserrant à chaque mouvement de va et viens pour l'accompagner de son bassin. Un baiser vint étouffer un gémissement et elle en profita pour mordiller de nouveau ses lèvres. Ses dents avaient rejoint son cou, la faisant crier sous les sensations.

-Peut-être.

Elle savait que toutes ses sensations transparaissaient dans sa voix fébrile et son souffle presque haletant. Ce n'était pas juste de la mettre dans tous ses états pour la faire jouer aux devinettes après. Mais elle se doutait bien de la nature de ce qu'elle sentait, elle avait la chance d'avoir le choix entre peu de possibilités.

« Tu triches. » J’avais eu un fin sourire au visage alors que je poursuivais mes va-et-vients en embrassant cette fois sa poitrine que je dénudais sans complexe pour pouvoir embrasser chaque coin de peau claire intimement dévoilée. « Alors, tu crois que je triches? » Je lui avais demandé en tentant d’aller plus loin. J’agrippais une jambe d’Aisling pour la lever un peu plus haut, me permettant d’aller dans un nouvel angle. Puis, je sentais ses jambes s’enrouler autour de moi ne voulant que lui procurer l’extase. Avec mes lèvres dans son cou, mon souffle près de son oreille, mon corps légèrement pressé contre le sien, ma main sur son organe du plaisir qui s’amusait à la titiller. Nos activités de nature sexuelle se poursuivaient encore quelques temps. Je sentais son coup de grâce éventuel, procurant le mien par le fait même. Je soufflais quelques instants pour ensuite retirer le condom, faire un nœud dedans et le jeter dans la poubelle. Lentement, j’allais détacher les mains d’Aisling de mon lit et j’enlevais le bandeau de ses yeux avec délicatesse. J’voulais y lire tout ce que j’pouvais. J’avais envie d’la remercier d’un côté et de l’autre la câliner un peu. Mais c’était Aisling. « Normalement, j’serre mes conquêtes dans mes bras et j’m’endors près d’elle. Mais pour toi, j’vais faire une exception... Si tu restes à dormir, j’te fais à déjeuner demain matin. » Après tout, Aisling avait été très sage, voir même très docile. Une excellente soumise. Je remettais mon sous-vêtement pour ensuite lui tendre les siens. Je n’osais pas lui parler de mon piercing génital, après tout... Peut-être l’avait-elle déjà deviné ou même regardé?