~ sujet commun : anniversaire de Lily-Anaëlle

Sans faire attention à si Abygaël la retenait ou non, elle s'en allait, sans attendre une réponse, la tête concentrer sur le bar pour se prendre un verre. La grande femme était jalouse, pas en amour, parce qu'avec l'habitude, elle oubliait, trouvant ça presque normal que son partenaire la trompe, mais dans les liens proches, ses sentiments faisaient un beau défilé jusqu'à ne plus en savoir où donner de la tête. Alors, prendre l'air allait lui faire le plus grand bien, seule. Laissant les deux s'amuser comme ils le sentent, profiter du temps perdue, même s'ils avaient toute la vie pour rattraper ces neufs ans de séparation. Clope dans le bec, elle levait son regard vers une rousse visiblement déguisée en bourriquet (Lilas), ce qui avait le don de la faire éclater de rire. Mais, si elle enlevait la tenue, cette femme était magnifique pour Adilyn et, s'il n'y avait pas eu Abygaël ou Xavier dans les parages, elle en aurait fait sa proie. « On manque d'air. » Disait-elle en riant, bien que sa crédibilité retombait quand elle soufflait la fumée de sa clope. « Adilyn. » Un sourire charmeur sur ses lèvres puis elle regardait son verre. « J'aurais bien trinqué à notre rencontre mais, vous n'avez rien entre les mains. » Sauf une cigarette, bien sûr. La blonde levait son verre pour la rousse avant d'y boire une gorgée.

Quand j'ai attrapé la main de Adilyn, mon père nous dit d'avancer, ce que l'on fait avant d'entrer dans la salle, qui paraît plus calme que l'extérieur, du moins jusqu'au moment où une femme monte sur la scène et mette la macarena en nous incite à danser nous aussi. Et je suis surprise de voir que Xavier, nous propose de danser. Je souris amusé par l'idée. Et je suis encore plus amusée quand le monsieur sur la scène nous dit de monter, je souris encore plus j'allais y aller quand j'entends Adilyn nous dire d'y aller sans elle et qu'elle nous retrouvera, je fais une moue déçue, mais son sourire me dissuade de dire quoique ce soit, même si j'aurais préféré qu'elle reste. Je la regarde s'éloigner, j'essaie d'enlever l'idée qu'elle va m'abandonner, elle a dit qu'elle revenait donc elle va bien le faire non ? Dite moi que oui. Faut que je me change les idées et que j'arrête de m'inquiéter. « Oui, on vient ! » Que je donne comme réponse au monsieur qui nous a interpelé. (Isaiah) Je monte sur la scène, ma main toujours dans celle de mon père, motivée à danser même si j'ai un peu peur, c'est comme si tout le monde nous regardaient, je regarde mon père, inquiète, je deviens toute timide, d'un coup. J'ose pas danser devant toutes ces personnes. Pourtant, les deux autres personnes dansent sans honte. Je me sens bête. Je lance un regard à mon père. « Toi d'abords. » Et je lui fais un mince sourire timide.

Le jeune paraissait un peu surpris que tu t'adresses à lui, en même temps, vu qu'il était la seule personne assise sur les marches et aussi la seule personne seule à des kilomètres à la ronde, tu ne voyais pas trop à quoi d'autre tu pouvais t'adresser. Mais ce n'était pas gênant, et tu pris place à côté de lui. Tu essayais de glisser un coup d'oeil vers les activités gonflables pour voir ce que faisait Iris, et sa nounou. Tu n'étais du genre à t'inquiéter, un peu quand il s'agissait d'Iris parce que tu ne supporterais pas qu'il lui arrive malheur, mais Laurel était une personne de confiance, pas du genre à regarder plus son téléphone que ta fille, et cette idée te soulageait pas. Tu reportais ton regard sur le jeune homme, tu avais l'impression que ça faisait une éternité que tu ne l'avais pas regardé alors que ça devait faire deux minutes tout au plus, souriant poliment. « Et moi c'est Sunny ! » Tu lui tendis la main, pour le saluer dignement. C'était un peu une déformation professionnelle parce que tu avais l'habitude de tendre la main à tous tes patients, sauf les enfants, ceux qui étaient trop petits pour comprendre. Mais il te la serrait en retour, avec un grand sourire. « La soirée semble si nulle que ça pour que vous restiez dans un coin ? » demandais-tu amusée. Tu ne voyais pas pourquoi il devrait rester seul dans ton coin, personne ne devait jamais rester seul. Et puis, il avait une tête attirante, tu n'étais charmée, mais tu le trouvais sympathique. Oui voilà, il avait l'air d'être un garçon plutôt gentil.

Tu avais simplement hoché la tête et regarder Adilyn s'éloigner, jusqu'à ne plus la voir. Tu te sentais triste et au fond c'était bête, tu ne pouvais pas l'obliger à être là, avec toi et Aby. Bientôt, vous formerez une famille, et elle ne se voyait pas dans le tableau. C'était idiot parce que tu ne voulais pas l'effacer et tu avais bien vu la mine un peu déconfite d'Aby, elle non plus ne voulait pas qu'elle la quitte. Mais pour lui changer les idées, vous étiez partis rejoindre les autres, enfin surtout Joe & Isaiah, la foule semblait encore un peu réticente à vous suivre. Tant pis pour eux. « Très bien ! » Tu lui fis un petit clin d'oeil, lâchant sa main, parce que sinon pour danser, ça allait être plutôt compliqué. Et tu te déhanchais doucement au rythme de la musique, tu fis un tour, un second, et quand tu eu Aby à nouveau dans ton champ de vision, tu repris un peu plus fort. « Allez, lances-toi ! » Tu riais de bon coeur, tu devais avoir l'air d'un papy qui essaie de bouger sa carcasse, tu n'avais pas l'habitude de danser comme ça, surtout en public, mais ça faisait du bien, et il n'y avait aucune honte à avoir.

Un anniversaire. Toi, tu ne connais personne. Mais bon, on t’a suggéré de venir, Sunny te l’a suggéré. Alors, tu fais comme on te l’a dit, et tu viens ; Tu t’es faite jolie, tu as même fait l’effort de mettre des petits talons. Ce n’est pas comme si c’était dans ton habitude, pourtant, Laurel. Mais voilà, tu as laissé ton carré onduler, et tu es venue comme ta patronne te l’a proposé. Tu entres, et tu te rends compte qu’il y a bien trop de monde. Mais ce n’est pas grave, tu as confiance en toi, comme toujours, et tu t’avances au milieu des personnes. Direction le bar, où tu te prends un verre. Rien de très fort, tu vas probablement devoir garder Iris, ce soir. Et puis, tu n’as personne pour te ramener, et pas besoin d’appeler ta mère, tu es maintenant une adulte et il est temps que tu te décides à te prendre en main. Tu parcours la salle du regard, ne voyant pas Sunny et décidant que tu vas boire ton verre avant toute chose, parce qu’elle n’est pas si pressée que ça, tu ne peux pas le croire, sinon elle te l’aurait dit. Tranquillement, tu sirotes ton verre, ne portant attention à personne d’autre, réfléchissant néanmoins à la manière dont tu pourrais profiter de cette soirée.

La réponse de son interlocutrice le prit un peu par surprise. Elle ne savait donc pas ce qu’était la macarena. August la dévisagea, un moment, un sourire en coin. Aucun jugement dans le regard, juste un léger amusement, mais ce ne fut que très bref. Il ne voulait quand même pas qu’elle pense qu’elle était anormale de ne pas connaître cette danse ou pire, qu’elle pense qu’August de moquait d’elle. Ce n’était pas tout à fait ça. Il était étonné, voilà tout. Surtout qu’elle semblait un peu réchauffée et qu’elle pointait la scène de son bras tout mou. Il n’allait quand même pas la laisser boire seule dans cet état. « Oui. C’est une chanson qui date de 1993, elle devenue un hit surtout grâce à son vidéoclip. C’est dans celui-ci qu’on retrouve la danse qu’ils sont en train de faire. » August aurait pu continuer à lui apprendre quelques faits cocasses concernant la chanson, ou encore lui parler de la chorégraphe Mia Frye, mais il se retint de donner autant d’informations sur une simple danse un peu ridicule. Ce n’était que lui qui pouvait s’intéresser à des faits aussi farfelus. Et puis, la demoiselle n’avait pas l’air d’être en état de s’attarder à de tels détails. « Moi c’est August. » Avait dit l’homme. Peut-être que s’il détournait l’attention de la demoiselle de l’alcool, elle oublierait qu’elle voulait en boire davantage. August avait beau être propriétaire d'une rhumerie, il savait que l'alcool était bien meilleure avec modération.

Grace ne semblait pas du tout être dans son assiette, et Maxence s’inquiétait. Elle était passée d’un air plus heureux à cet air absent en moins d’une minute, et le juge n’avait pas eu le temps de comprendre ce qui s’était produit entre-temps pour la mettre dans cet état. Il essayait de la faire parler un peu, mais la blonde se fermait complètement à lui. En même temps, il ne pouvait pas lui en vouloir, il ne s’attendait pas à ce que quinze minutes de retrouvailles les rapprochent comme s’ils avaient encore dix ans. « Rien à régler ? T’en as de la chance. » Mentionna tout de même Maxence, pour lui faire réaliser qu’elle poussait sans doute un peu trop son numéro. Personne n’avait rien à régler, selon le juge. Que ce soit des démons intérieurs, des fantômes du passé ou des tracas du quotidien, personne ne s’en sortait. Grace mentionna n’avoir personne à qui aller parler, mais elle renversa la situation en lui disant que c’était plutôt elle qui ne voulait pas l’accaparer. « Oh, non. Tout le monde me semble bien occupé. Et je ne connais pas beaucoup de gens, en vérité. J’irai saluer ceux que je connais plus tard. » Dit-il avec un sourire. Eleanor n’était pas là, ça il l’avait tout de suite remarqué. Certes, il y avait Adilyn, mais elle semblait passer un moment en famille – elle qui n’était pas mariée, l’image qu’il avait vu un peu plus tôt portait à confusion. Il y avait Kol et Opale, mais ils étaient avec d’autres invités alors Maxence irait les voir plus tard. Même chose pour Ally. Grace lui expliqua finalement que c’était la première fois qu’elle était autant entourée par des fêtards. « D’accord, alors. J’insiste pas. » Déclara Maxence, ne voulant pas la forcer, même s’il sentait qu’elle ne disait pas tout. Alors qu’il allait ajouter quelque chose, surtout pour changer de sujet, Léo arriva à leur hauteur et demanda à parler à Grace, un moment. « Euh, bien sûr. » Mais il avait déjà attrapé le bras de Grace pour l’emmener à l’écart assez fermement, ce qui ne plaisait pas du tout au juge. Il garda un œil sur un eux, pour s’assurer que tout allait bien pour la jeune femme.

« J’ai l’air d’un ornithologue ? » Demanda Woody quand la blonde s’était levée, presque exaspérée par son manque de connaissances, et lui avait expliqué sa référence au pivert. Franchement, il avait mieux à faire que de s’attarder aux noms d’oiseaux. Il savait évidemment qui était Woody Woodpecker, le nombre de fois où on lui avait fait la blague. Il s’était déjà déguisé en cet oiseau, aussi, mais ignorant bien sûr de quelle espèce il s’agissait. Il faisait ça pour rire, pas pour s’éduquer au travers de ses déguisements. Bref, il s’était levé à son tour, suivant la jeune femme jusqu’à l’intérieur. « Laisse tomber. » Avait-il nonchalamment répondu quand la blonde n’avait rien compris à ses exclamations devant tout ce monde qui dansait comme des cons. Il rigola par contre à ses menaces. « J’t’aime bien, toi. » Et pourtant, ils s’envoyaient des piques depuis le début, mais Woody n’y allait que très rarement dans la dentelle. Le jeune homme lui demanda alors son prénom, et il répéta après elle. « Aino. » Il hocha la tête avec un sourire, avant de se prendre une nouvelle bière alors qu’elle optait plutôt pour un Black Russian. « J’ai jamais goûté à ce truc. Tu permets ? » Demanda-t-il, s’attendant bien sûr à un refus. Mais si elle acceptait, alors peut-être qu’elle ne serait pas contre une autre sorte d’échange de salive, plus tard …

L'estomac de Grace se nouait quand il la rectifiait. Il avait pris un ton que n'aimait pas la blonde, bien qu'elle était coupable de mentir sur ses problèmes. Autant quand elle était dans l'Église, elle estimait vraiment n'avoir aucun problème, peut-être à cause de comparer sa vie à celles des pécheurs, autant maintenant, elle avait l'impression de voir le Monde sous un nouveau jour et que tout lui semblait être signe de problème. « Un ou deux alors, mais rien de très grave. »  Elle prenait une gorgée de son verre, grimaçant presque. Oubliant qu'elle avait de l'alcool entre les mains, l'habitude lui manquait. La jeune femme s'inquiétait de prendre le temps de Maxence, il devait connaître plus de personnes qu'elle, même s'il travaillait à Brisbane. Il lui affirmait du contraire et, elle ne répondait qu'avec un air étonné. « Bien. »  La jeune femme oubliait un peu ce qui lui brouillait la tête, le laissant dans une case loin dans son esprit, elle n'était pas plus mal avec Maxence, faire des retrouvailles ça lui allait très bien et, elle espérait même retrouver d'autres personnes dans la soirée. Finalement, cela n'avait pas que des points négatifs ce genre de regroupement. Cette case, jeter au loin revenue rapidement à la charge, en tournant les yeux, elle voyait Léo s'approcher, elle aurait bien emmenée vite fait Maxence dans un autre coin, mais il était son ami, pas son esclave. Il n'avait pas à bouger au bon désir de la jeune femme pour qu'elle puisse fuir ce qui l'empêchait de sourire. Ce qu'elle redoutait le plus arriva finalement, Léo voulait la prendre à part, jetant un regard de détresse à son partenaire, elle se laissait finalement emporter par son cauchemar. « Je te retrouve plus tard, promis. » Emprunter, comme un objet. Grace aurait bien pu se débattre, mais ça n'aurait servi à rien, elle sentait la force de Léo pour ne pas la laisser s'échapper et, ce n'est pas devant tout le monde qu'elle allait faire une crise.  Une fois à part, elle aurait voulu garder le silence, elle ne voulait pas entendre le son de sa voix une fois de plus, le voir était déjà douloureux. « Je t’interdis de me toucher une fois de plus. » Pourtant, ce fut elle qui dérogeait sa règle. Sa main partie embrasser la joue de Léo, une claque pleine de haine, c’était tout ce qu’il méritait de sa part. « Comment oses-tu me regarder dans les yeux, Léo. » Elle agissait mal, mais elle ne s’était jamais sentie autant trahie. Et elle ne pensait pas que lui, lui écraserait son cœur, elle qui avait l’impression d'avoir tellement donné d'amour.

Je haussais les épaules, les métiers, ça ne gère pas en question de physique, sauf pour les putes, mais c'est un autre problème et, j'estime que ce n'est pas un métier mais, plus une occupation pour combler le fait qu'elles ne se sentent pas à l'aise. Avec de l'argent, on se sent direct mieux dans sa peau. « Mh ... Laisse-moi deux minutes pour y réfléchir. » Je riais de plus belle, l'entraînant dans la pièce bondé par des abrutis qui dansaient sur la macarena. La honte. Du moins, si j'étais à leur place, mais ce genre de chose, je ne le fait qu'à partir d'une certaine heure et d'un certain nombre de verres. J'écoutais mon compagnon me sortir une phrase avec un langage d'un ancien temps, arquant un sourcil, je lui avais demandé la traduction de son bordel. « Ok ... » Je roulais des yeux pour me concentrer de nouveaux sur les fameux danseurs. Après la déclaration du mignon qui se trouvait à mes côtés, je tournais ma tête en sa direction, lui lançant un sourire. « Tu me feras des déclarations plus tard, mignon. » Je me dirigeais vers le bar, commandant un Black Russian, j'aurais pu prendre plus dégueulasse encore en prenant un Dirty Black Russian, mais je voulais finir mon verre sans prendre le risque de vomir avant la fin. « J'sais pas … J'suis pas partageuse de nature. » Je me sentais déjà mieux avec un verre dans la main, j'oubliais presque Matthew qui de toute manière semblait plus s'intéresser à Lou qu'à moi. Alors, ce soir, j'allais moi aussi profiter un peu. « T'as d'la chance que c'est open bar. Oh, et ... Me sirote pas tout, j't'ai à l'œil. » Disais-je en inversant les boissons, prenant à présent sa bière dans les mains pour y boire une gorgée.

La jeune demoiselle éclata de rire et leva les yeux vers moi. Effet escompté darling. J’aime me déguiser et comme aucune convention Star Trek n’était prévue avant un moment, je me devais de me pointer à cet anniversaire avec un très beau costume. En plus, il est confortable, les poches sont grandes alors que demande le peuple. Je tire sur ma cigarette avant de voir d’autres personnes qui semblaient s’amuser. Tant mieux pour eux j’ai envie de dire. Je soupire avant de passer une main dans mes cheveux. « Je veux bien vous croire. C’est souvent le cas dans ce genre d’évènements quand on invite n’importe qui. On se retrouve souvent avec du n’importe quoi. Vous connaissez la fille dont on fête l’anniversaire ? » J’avais vaguement retenu Lily, issu d’un nom composé mais le reste je m’en carre l’oignon. Je fixe de nouveau mon regard dans ses beaux yeux. « Très joli prénom. Et très joli visage aussi. » Je drague. Sobre. Enfin bon n’appelons pas ça de la drague, c’est plutôt de la flatterie. J’ôte mon capuchon pour passer une main dans mes cheveux. « Bah faut remédier à ça alors. » Je fouille dans ma poche pour en sortir une flasque gravée aux initiales de mon beau-père. « Santé ! » Je lève ma flasque pour prendre une gorgée de whisky. « Je l’ai volé à mon beau-père. Il a un goût exécrable pour l’alcool. Y’a des trucs meilleurs à boire à l’intérieur ? » Demandai-je à Adylin.

Lui à l'aire plus motivé que moi, la preuve il me lâche la main et me sors un très bien avant de commencer à danser, je le regarde surprise qu'il le fasse si facilement. En même temps c'est lui qui a proposé en premier, mais papa n'aurais jamais fait ça lui, il m'aurait encouragé d'en bas, il ne serait pas monté avec moi. C'est pas le moment de penser à ça je secoue la tête et regarde mon père danser. Je rigole, je trouve la scène trop marrante et quand il me dit de me lancer je le fais sans le lâcher du regard pour ne pas me tromper, du moins pendant le premier tour, après cela j'oublie ce qui est autour de moi et je rigole en chantant le « Héé macarena ! » On devait avoir l'air fin à danser tous les quartes sur la scène avec tous les autres qui nous regarde. Mais je profite du moment, ça fait longtemps que je n'ai pas rigolé comme ça, j'ai tendance à faire la tête depuis que maman est en désintoxication, mais j'arrive à oublier ça et à profiter du moment avec mon père. C'est bizarre de dire les choses comme ça, mais je commence à me faire à cette idée étrange.

Bonne excuse, manquer d'air, ce n'était pas vraiment ce qu'elle avait, plus une jalousie profonde qui faisait surface. Pourtant, tout était normal, Xavier était le père d'Abygaël et, Adilyn n'était qu'une tutrice temporaire. « C'est le genre d'endroit où l'on s'invite comme on veut, vous voulez dire. »  Un rire de plus, d'un point de vue amical, elle n'avait rien à faire ici, Lily-Anaëlle ne lui disait rien, même pas dans ses plus profonds souvenirs. « Non, je viens ici pour deux, trois personnes, mais sinon j'ne connais pas la femme en question. Mais, puisque j'ai reçue une invitation, alors me voici. Une amie proche ? »  Un instant, elle avait prit peur que ce soit elle, la Lily en question et, qu'elle testait ses invités. La jeune femme se redressait, buvant une énième gorgée pour oublier le plus vite possible sa bêtise, si jamais elle en faisait. « Je vous retourne les compliments. »  Lilas enlevait sa capuche, faisant ressortir ses cheveux flamboyants qui auraient fait craquer la Adilyn en chasse. Ce soir, elle se contentait d'admirer les belles choses sans y toucher. « Vous pensez à tout. »  Les yeux rivés sur la flasque de la belle rousse. L'infirmière levait son verre, buvant une gorgée après avoir trinquée.  « Il ne faut jamais voler quelque chose aux beaux-pères, généralement, ça craint. »  Disait-elle en riant, terminant sa clope et jetant le mégot dans l'emplacement spécial ; elle n'oubliait jamais les bons comportements, cette blonde-ci. Jetant un regard à Lilas, elle souriait. « J’ne sais pas … Il y a toujours meilleur. »  Elle émettait un doute, puisque ça semblait être une fête de princesse ; qui tournait plus à une cour de récréation dehors. Peut-être que les boissons sans alcool étaient les meilleurs. « Je vous emmènes ? »

Le jeu tournait en rond, Lou était devenu Marco, puis ce fut ton tour, et tu attrapais Concho, de justesse. C'était amusant, mais à force de courir et de te cacher dans les balles, tu avais soif, tu avais envie d'un grand verre d'eau, de bonbons, parce qu'il y avait un bar à bonbons et à glace. Tu ne remercierais jamais assez tes amis pour tout ça, c'était l'anniversaire de te rêver, pas spécialement pour tes 26 ans, mais c'était le geste qui était apprécié, et puis tu devais admettre que tu ne t'étais pas autant amusé depuis des années. Tu étais au comble du bonheur, tu ne pensais pas pouvoir le toucher de plus près. Tu finis par sortir de la piscine à boule, Lou aussi, parce qu'elle devait reprendre son piano, même si tu lui avais glissé de rester un peu plus à s'amuser, qu'il n'y avait pas de problème. Quand tu étais rentrée dans la salle, la macarena venait d'être lancée et 4 personnes se trouvaient sur la scène à la danser. Reine de la soirée, tu te devais d'y aller aussi. Tu te disais qu'il te manquait une tiare, et tu serais parfaite. Peut-être était-elle emballée dans un de ces jolis paquets. Tu pris la direction de la piste, voyant ton ami sur le passage, discutant avec une jeune femme, Zara. Il n'était pas croyable, et tu devais la sauver de ses griffes avant qu'elles ne se referment sur elle. « Kol ! Toi, venez-vite ! » Tu avais attrapé la main de chacun d'entre eux, pour les amener dans une autre direction, bien que Kol ne tenait pas trop à te suivre, prétextant de vouloir aller voir Opale. Tu n'avais que la jeune brune, que tu traînais doucement vers la piste, toute excitée. « MACARENA !!!! » Tu étais barge, et si elle ne l'avait pas encore compris, c'est qu'elle était longue à la détente, d'autant plus que tu l'avais obligée à monter sur scène, pour danser avec toi, avec vous. Tu aurais aimé rameuter Zach aussi, mais toute la foule s'était regroupée au bar, et tu ne le voyais pas vraiment, malgré la hauteur que tu avais.

« Je te vois ailleurs plutôt qu’avec moi, ça m’inquiète un peu. Oh oui! » « C’est tout simplement une histoire de famille ou plutôt des histoires de famille qui me rendent perplexe. » Et que je ne me crois pas capable de gérer avais-je failli ajouter. Je gardais néanmoins le silence absolu à ce propos, je ne voulais pas effrayer Nevaeh qui s’exclamait en voyant le comment j’avais bu l’alcool et je rougissais doucement. « Désolée. » lui soufflais-je avec un petit sourire désolé. Au moins, nous avions quelques réserves. Elle me disait comprendre et je n’avais pas de difficulté à la croire, après tout Mademoiselle Rutkowski devait bien savoir de quoi il en relevait avec ses frères. Elle me proposait tout de même d’en parler et je secouais la tête négativement avec un léger sourire aux lèvres. Elle préférait aussi boire, comme quoi nous étions bel et bien sur la même longueur d’ondes. Nevaeh me suggérait le château gonflable alors que j’avais les yeux ronds.... Le genre de truc que j’évite lorsque je bois. « T’as pas peur de vomir tout l’alcool ingéré toi? » J’arque un sourcil et j’me dis que je peux toujours rester à l’entrée du château si elle sautille. Moi, ça me plaît pas plus que ça après tout. Quoi qu’en même temps s’apitoyer sur son sort, c’est pas vraiment mieux... Mais sérieux un château gonflable? J’le regarde avec la crainte que tout ressorte. « Tant qu’on évite la Macarena, moi ça me va... » que j’rigole en la regardant puis en regardant autour de moi, cherchant une idée pour faire autre chose que de rester près de ma bouteille. « Fontaine de bonbons... On essaye de faire de la vodka aux skittles? » Je lui lance un grand sourire sachant que ça se terminera sans doute très mal, mais bon... après on s’en fout : on expérimente!