Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: (Lilence) Fuck you very very much Mar 10 Mai 2016 - 23:29
FUCK YOU
very very much
Putain de mariage à la con. Je déteste les cérémonies. Bien que les robes soient toutes différentes. Ma mère est devant moi et parade vêtue de blanc comme une vierge innocente. Si seulement cette salope l’était encore. Je la fixe d’un air mauvais, Rose assise sur mes genoux qui joue avec ses pétales de roses. « Il est l’heure d’y aller les filles. » Je lève les yeux au ciel en me pinçant les lèvres pour attraper le bouquet de freesias –je déteste l’odeur de cette fleur, la mienne étant la tulipe- et suivre ma mère qui ne semble pas nerveuse. Pauvre type. Si truc savait qu’il allait se faire arnaquer par la plus grande bouffeuse de diamants du monde, il ne l’épouserait pas. Mais bon Denver est vieux (en référence aux dessins-animés) et je pense qu’il veut juste une bimbo écervelée pour finir ses jours. Je planque mon téléphone dans mon décolleté pour me placer derrière Rose qui attend sagement le début de la chanson. Elle entame alors sa petite parade comme lors des répétitions et je suis fière d’elle. Du haut de ses cinq ans, elle sait ce qu’elle veut la petite et je crois que je l’élève plutôt bien. Bien que je ne sois pas sa mère. Mon tour vient donc et je vois tous les regards braqués sur moi. Je relève alors la tête, un sourire qui se veut sympathique sur mon visage avant d’aller me poster près de ma petite sœur qui me sourit tendrement. Je lui prends la main tandis que vient la garce. Elle sourit à pleines dents, un collier qui vaut certainement plus que mes chaussures au cou. Puis vint le début de la mascarade. Putain, je suis en train de louper le deal du siècle pour une illustre pièce de théâtre. Je me décide à regarder les garçons d’honneur. Le morveux est présent derrière son père, fier comme un paon à qui on aurait greffé une paire de couilles. Puis, je continue pour m’attarder sur Truc Junior. Merde. Ned Stark. C’est pas vrai. Une partie de moi est choquée de le retrouver ici tandis que l’autre semble plus irritée. Après avoir vaguement croisée son regard, je détourne la tête pour entendre le fatidique et voir le baiser entre les deux « amoureux ». Je ne peux m’empêcher de détourner la tête d’un air dégouté. Puis ils descendent l’allée et j’attrape ma petite sœur pour la porter sans avoir à tenir la tête de mes nouveaux demi-frères. Tout le monde se dirige vers les chapiteaux et je pose Rose à sa place. Je dois appeler Ivy. C’est urgent. Je me suis encore foutue dans une belle merde. Pour changer. Je m’esquive alors pensant que personne ne m’a vu pour allumer une clope et sortir mon téléphone.
« La réception est non-fumeur, Lily. » Je vois ma mère qui se tient devant moi, l’air plus suffisant que jamais et je jette la cigarette à peine allumée par terre. « Alors elle craint ta réception. Tout comme cette mascarade. Putain mais prends-les carrément à la morgue la prochaine fois. » Furieuse, elle s’approche de moi et plante son regard bleuté dans le mien. Je dois faire une tête de plus qu’elle et je ne cèderai pas. « Tu es ma fille donc tu vas rester à mes côtés. Brad n’est plus la pour s’occuper de toi et de tes petits penchants illégaux. » Je grogne alors avant de lui tourner le dos mais elle m’attrape le poignet. « Lâche-moi, Jeanne. T’es pas ma mère. T’es juste la salope qui profite encore d’un pauvre petit vieux qui va bientôt claquer alors dépêche-toi de faire ton affaire ou c’est moi qui fais capoter ce mariage. » Je m’arrache de son étreinte pour reprendre mon téléphone et faire le numéro que je connais par cœur. Messagerie. Merde. Je suis furieuse. Alors sans prendre le temps de saluer les personnes que je croise, je m’engouffre dans les sous-sols de cette maison. Fort heureusement, j’ai compris où le fossile planquait la clé de sa cave à vin. Je choppe la clé pour m’engouffrer dans mon paradis avant d’essayer de joindre Ivy de nouveau, messagerie. Putain mais elle n’est jamais là quand j’ai besoin d’elle. Garce. J’attrape une bouteille de Château Latour qui doit valoir une fortune pour la déboucher et recommencer à composer le numéro. « Putain Ivy c’est la merde ! Le mec que j’ai sauté hier, c’est le fils du dinosaure. Trouve un truc, n’importe quoi. Faut faire capoter ce mariage. MAINTENANT. » Je raccroche furieuse avant de sentir une présence derrière moi. Je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir de qui il s’agit. « La dernière fois que j’ai vérifié Ned Stark, on t’avait coupé la tête et on l’avait mise au bout d’un pic. A moins que tu préfères Truc Junior. » Je me tourne pour le regarder avant d’avaler une gorgée de vin. « Dégage truc Junior, je ne suis pas d’humeur et la vue de ta famille m’insupporte. »
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Sujet: Re: (Lilence) Fuck you very very much Mer 11 Mai 2016 - 20:49
FUCK YOU VERY VERY MUCH hunt you down, eat you alive
ton frère et toi vous disputez. juste avant le mariage, et votre père se contente de vous regarder faire. il n'a jamais été très autoritaire, ni sévère. peut-être est-ce la raison pour laquelle vous êtes deux cons. quoi qu'il en soit, il n'a jamais fait son boulot de père et n'est pas près de s'y mettre. si vous vous chamaillez cette fois, c'est à cause d'une cravate. ou d'un nœud papillon. votre père se pliera à votre choix, et tandis que tu préfères le nœud, ton frère insiste pour porter une cravate. hors de question pourtant d'être dépareillés. tu finis par remporter le débat. ce sera trois nœuds papillons. oui, le moment était mal choisi pour débattre, mais vous êtes des hommes, dont un vieux croulant, un adolescent chiant et un trentenaire con. vous n'êtes pas du genre à vous y prendre à l'avance, ni même à vous poser des questions. tu aides les deux autres mâles Adler à être à leur avantage. l'un car ses mains tremblent trop pour faire un nœud correct, l'autre car il n'est pas foutu d'être un peu classe. une bande de bras cassés, une chance que tu sois là. et tu as failli ne pas l'être. il vous faut peu de temps pour vous planter tout trois au bout de l'allée et attendre ces dames. tu n'as jamais vu aucune des trois Martin, et tu t'en foutais royalement. rectification: tu t'en fous toujours. ta seule préoccupation actuelle est que tu crèves de faim et que, cette cérémonie semblant bien partie pour s'éterniser, tu risques d'attendre encore longtemps avant de pouvoir te sustenter. si tu étais une fille, tu ferais volontiers semblant de t'évanouir. mais un Adler ne s'évanouit pas, surtout pas toi. mais si tu pousses suffisamment fort ton frère, aka le fier petit paon se pavanant devant toi, il se peut qu'il faille reporter la cérémonie... trop tard, la musique démarre. une vieille amie de ton père, dans l'assemblée, te fait signe de sourire. tu la foudroies du regard. et puis quoi encore, il ne fallait pas te demander de venir si on voulait de la bonne humeur. les regards, le tien compris, se tournent vers la mariée et ses filles. tu n'en reviens pas en apercevant la soit disant S. elle s'est bien foutue de ta gueule. tu réalises après une brève et peu discrète conversation avec ton frère que tu as couché avec ta demi-soeur cette nuit même. c'est une façon comme une autre d'apprendre à se connaître, dirons-nous. vous pouvez embrasser la mariée, tu en as fait des cauchemars de cette phrase débile. lorsque tu l'entends, tu te retiens de fermer les yeux comme un enfant tentant d'échapper à une vision d'horreur. tu te rends compte lorsqu'ils ont fini que tu as retenu ta respiration tout le temps qu'ils se sont embrassés. le soulagement est double: plus de scène horrible, et de l'air dans les poumons. triple, même, car vous voilà bientôt libérés. tu as dans l'idée d'aller te réfugier dans ton ancienne chambre lorsque tu aperçois la rouquine filer en direction de la cave. l'idée n'est pas mauvaise, et puis elle te doit des explications. tu lui emboîtes le pas après avoir écrasé ta cigarette dans un cendrier. tu te fous que la réception soit non-fumeur, personne ne peut t'empêcher de te pourrir la santé. où que ce soit, et qui que ce soit. « telle mère telle fille. elle en veut à mon argent, toi à mon alcool. » tu te plantes derrière elle, vraiment proche. tu esquisses un sourire face à sa tirade, desserrant ton noeud papillon et ouvrant quelques boutons de ta chemise. libéré. « disons Ned. si tu changes une lettre tu tomberas sur mon prénom. » tu croises son regard lorsqu'elle se retourne. tu ne peux que constater qu'elle est dix fois plus belle que sa mère. « en parlant de prénoms, c'était pas très honnête de signer S. Lilas Martin, pas de S pour initiale. mais j'ai apprécié le compliment. » tu la détailles, de haut en bas, sans la moindre gêne, et ignore royalement ce qui semble être un ordre mais que tu prends plus pour un caprice, et ne bouge pas d'un poil. « une alliance malheureuse fait que tu fais partie de cette famille. je te souhaiterais bien la bienvenue chez les Adler mais disons que je n'apprécie pas plus ta famille que tu n'apprécies la mienne. » tu lui prends la bouteille des mains et la porte à tes lèvres en t'asseyant sur une caisse.
Sujet: Re: (Lilence) Fuck you very very much Mer 18 Mai 2016 - 18:51
FUCK YOU
very very much
Dans quel merdier me suis-je encore fourrée ? Quand je ne passe pas mon temps en taule, je couche avec mon demi-frère. Enfin, futur demi-frère. Pis merde, il est aussi vieux que son fossile de père, je ne pouvais pas savoir que c’était Adler troisième du nom. Le premier, ça passe. Il est sénile, me file un billet quand je lui souris et ne comprend plus rien. Le second, tête à claques. Crétin. Puceau. Et en plus fortement limité au sein de l’intelligence. Donc voici : l’ainé. La crème de la crème ou celui qui fut décrit comme le paria. Je dois dire que je me souviens de sa gueule de macho cro-magnon avec un air débile sur le visage grâce aux cheveux. J’ai un souci avec les cheveux. Je les aime brillants. Les hommes chauves me répugnent et souvent, ils transpirent. Des fois, on dit que la transpiration rend les hommes séduisants mais dans le cas dans les chauves, non.
Je détaille donc la brochette Adler. Bon qu’on file un respirateur à mon futur beau-père car il est sur le point de faire une crise cardiaque. Il faut dire que ma mère a un peu exagéré son décolleté. Salope. Tandis que je porte une robe rose pâle culcul qui soit disant me donne un air de princesse. Débile. Ça colle à Rose mais si ça ne tenait qu’à moi, je serai venue en jean’s ou alors en jupe extra moulante histoire de provoquer un peu papy histoire qu’il casse sa pipe avant que ma mère ne lui en taille une. Erk, cette pensée me dégoute. Passons au plus petit. Joe Dalton. Costume tiré à quatre épingles, je le vois qui se penche vers son ainé comme pour me désigner du doigt. Oui, je suis belle et bien ta demi-sœur connard. Je remets une mèche de cheveux en place en faisant bien voir mon doigt d’honneur à ces abrutis. Les sourcils sont un peu épais, yeux marron. Il rentre dans le moule basique du bon fils à papa qui conduit une Porsche alors qu’il ne l’a pas payé. Bref passons à truc junior ou « celui qui est censé toucher le pactole mais trop tard, maman va le rafler à sa place. » Cheveux soyeux, je like. Des yeux bleus, sans importance. Bouche fine. Mal rasé. Costume trois pièces qui doit valoir un bras. Payé par papa ? Oh à son âge, on assure son indépendance voyons !
Quoiqu’il en soit, la cérémonie finie et un accrochage avec ma mère plus tard, je me retrouve dans cette cave glauque à essayer de joindre ma meilleure amie lesbienne avec des cheveux bubblegum pour qu’elle me trouve des dossiers à déterrer sur les Adler. Je ne les aime pas. Je n’aime pas Denver le dinosaure et sa manière de baver sur l’épaule de ma mère. Je n’aime pas bidule, trop jeune, trop insouciant et en manque d’intelligence. Et je n’aime pas… Tiens, tiens quand on parle du loup. « telle mère telle fille. elle en veut à mon argent, toi à mon alcool. » Je rigole. Bon au moins, il n’est pas aussi con qu’il ne le laisse paraitre Truc Junior. Ma mère en veut vraiment à son argent quant à moi, son alcool, je m’en fiche. J’éclate donc de rire en basculant ma tête en arrière. « Déjà, Jeanne n’est pas ma mère. Il faut se renseigner un peu. Je suis adoptée. Ensuite, exact elle en veut à son fric. Mais si ton père est suffisamment aveugle pour ne rien voir, c’est son problème. Tu me diras vu son âge, il ne doit plus voir grand-chose. Et ensuite, ce n’est pas TON alcool mais celui de ton père qui est maintenant mon beau-père donc c’est NOTRE alcool, chéri. » Je fixe un moment la bouteille avant de laisser échapper un rire mauvais. « Et des bouteilles comme ça, je peux en avoir des dizaines. Ça vient de France of course. »
Je décide donc de me retourner pour lui faire face. Je constate qu’il a ôté ce nœud papillon ridicule et entrouvert sa chemise. Je hausse un sourcil. Tu me diras, je ne porte même pas de culotte, robe moulante oblige. Mais je n’ai pas l’intention d’écarter les cuisses avec un mec pareil. Je ne laisse jamais entrer deux fois le même pénis dans mon temple sacré. « disons Ned. si tu changes une lettre tu tomberas sur mon prénom. » Je ricane. « Truc Junior alors. Parfait. De toute, j’appelle ton frère la nullité ou le débile donc je pense que tu écoperas du même surnom dans moins longtemps. Quoique micro-pénis me semble plus à ta portée, hum ?[/i » J’adore provoquer les gens, c’est mon passetemps. Et on sait à quel point les hommes raffolent de leur engin. C’est pas pour rien qu’il l’astique. Comme leur voiture. « en parlant de prénoms, c'était pas très honnête de signer S. Lilas Martin, pas de S pour initiale. mais j'ai apprécié le compliment. » S comme Squirrel. Mon pseudonyme de hackeuse ou Serena dans Gossip Girl. Je lève les yeux au ciel. « [i]Carte pré-écrite. On sait qu’il faut flatter les mecs sur leurs prouesses sexuelles même si elles sont nulles à chier. J’ai 23 ans et jamais un mec ne m’a fait grimper au rideau. Ni une femme d’ailleurs. C’est surfait. Donc j’ai laissé un mot pour un moment inoubliable que j’ai déjà occulté avec une initiale pour ne pas qu’on me retrouve. Je ne couche jamais deux fois avec le même pénis. » Je me pose sur une caisse de vin pour retirer mes chaussures et détacher mes longs cheveux roux de ce chignon ridicule pour lui dire de se barrer mais il semblerait que le mignon décide de me taper les nerfs. Parfait. Jouons donc. « une alliance malheureuse fait que tu fais partie de cette famille. je te souhaiterais bien la bienvenue chez les Adler mais disons que je n'apprécie pas plus ta famille que tu n'apprécies la mienne. » Il me pique la bouteille des mains, ce que je n’apprécie pas vraiment. Alors, je remets mes escarpins hors de prix pour m’approcher de lui à pas de velours. « Mon chat, bien sûr que tu m’apprécies vu le regard lubrique que tu me lances. Ma mère va dépouiller ton père avant même que tu ais le temps de mettre la main sur le pactole quant à moi, j’ai bien envie de jouer. » Je fais glisser ma main sur son costume hors de prix avant d’inspirer longuement. « Vois-tu ma mère est une sotte. C’est une garce mais dans le fond, elle n’est pas méchante. Mais moi, je suis une très vilaine fille. » Je reprends la bouteille pour la porter à mes lèvres. « Dommage, de toute façon, tu n’es pas mon type d’homme. Je les aime viril. » Sourire mauvais, je reprends place sur ma caisse pour lui adresser un regard. Vous savez celui qui vous met mal à l’aise.
Dernière édition par Lilas Martin le Sam 11 Juin 2016 - 19:15, édité 1 fois
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Sujet: Re: (Lilence) Fuck you very very much Dim 22 Mai 2016 - 21:17
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ce mariage est une abomination pure et simple, il n'y a pas d'autre mot pour décrire la scène se déroulant sous tes yeux. ça te donne envie de vomir. non pas la différence d'âge, tu t'en moques, tu as fait pire en la matière. mais le simple fait que ton père soit si aveugle. c'est ridicule, et absolument tout le monde peut voir qu'elle ne l'aime pas. bon, il ne l'aime pas non plus, c'est évident, mais il a la consolation qu'elle soit bien... conservée. alors que lui est juste vieux, très vieux. capable de lui claquer entre les pattes en pleine action. tu tiens encore un minimum à ton père malgré vos nombreux désaccords et le gouffre vous séparant qui, depuis neuf ans, ne fait que s'élargir. oui, tu tiens à ton géniteur, seul parent qu'il te reste. si le suicide de ta mère ne vous a pas rapprochés, il t'a au moins ouvert les yeux sur l'importance de la famille. des Adler, trois hommes désormais, seuls. bref, tu n'as pas la moindre envie de l'exercice physique post-mariage soit la cause du décès de ton paternel. mais si ce n'est pas ça, cela pourrait être du poison dans son verre ou un meurtre déguisé en vol qui a mal tourné. c'est peut-être ton côté paranoïaque, ainsi que ton boulot, qui te font raisonner de la sorte. mais les Alder sont des hommes résistants, et tu te demandes si, voyant que ton père est bien parti pour vivre encore un petit moment malgré la vieillesse, la fourbe Jeanne ne serait pas capable d'abréger ses souffrances. et d'écourter l'attente de l'héritage. héritage que tu es décidé à garder dans la famille, et un nom ne fait pas la famille.
l'horror show terminé, tu échappes aux griffes de mère décidées à te présenter leurs filles, te considérant comme un bon parti et profitant de l'occasion. car on te voit rarement, que ce soit ton père ou les plus vieilles connaissances de celui-ci. depuis ton refus de reprendre la tête de l'entreprise, tu as de toutes nouvelles fréquentations. mais nombreux sont ceux qui persistent à espérer que tu changeras d'avis. que ton deuil touche à sa fin et que tu reviendras dans le droit chemin. qu'ils n'y comptent pas trop. tu n'es pas près de changer, tu considères avoir enfin trouvé ce qui te correspond, ce qui te plait. tu es bien mieux aujourd'hui que tu ne l'as jamais été. tu es libre, d'être toi-même, ce qui rime peut-être avec un peu fou, un peu dérangé. tu t'en fous.
apercevant ta toute nouvelle demi-soeur qui s'en va vers la cave, tu abandonnes tes réflexions pour la suivre. demi-soeur que tu t'es tapée, pas plus tard que cette nuit. et tu envisages de réitérer l'expérience. si tu avais su plus tôt qu'elle était la fille de ta future belle-mère, tu l’aurais dit au paternel et le mariage aurait peut-être été annulé. une bouteille à la main, Lilas est pendue au téléphone. tu n'entends que la fin de son monologue. tu te fous pas mal de ce qu'elle racontait, de toutes manières. tu fais remarquer qu'elle est comme sa mère, ce face à quoi elle rit, avant de te parler généalogie. « je sais que tu es adoptée, le fait est que je m'en balance, je ne vais pas m'amuser à l'appeler "ta mère adoptive" ni "ma belle-mère". quant à l'alcool, chérie, il est majoritairement à moi. je vide les bouteilles dès que je viens, sans moi la poussière se déposerait partout. mon père boit rarement, et mon frère est à peine majeur. » tu ricanes: « nous sommes une famille quand ça t'arrange, visiblement. »
truc junior. un nom comme un autre, peu t'importe la manière dont elle t'interpelle. on ne t'appelle de toutes manières jamais par ton prénom, Terrence. trop long, trop pompeux. Ted, Teddy, Terry. n'importe quel surnom fait l'affaire, tu n'es pas difficile. alors truc junior, cela ne te pose aucun problème. si cela l'amuse, qu'elle fasse donc. « illogique. mon frère t'appelle la geek, la connasse et la chieuse. ce n'est pas pour autant que je t'appellerais ainsi. » tu baisses machinalement les yeux sur ton pantalon. « et mon pénis est très bien, ne sois pas aussi désobligeante. tu veux seulement éviter d'avouer que je suis le meilleur coup que tu aies jamais eu, et que tu me sauterais dessus ici-même si nous n'étions pas... liés. je sais, c'est dommage. » tu la détailles de bas en haut, t'attardant sur son décolleté sans prendre la peine d'être discret avant de remonter pour croiser son regard. « oh, dois-je donc ajouter la pute à la liste de tes surnoms ? »
lui prenant la bouteille des mains, tu prends place sur une caisse face à elle. elle se lève, s'approchant de toi. tu la suis du regard tout en buvant, pour le moment indifférent à sa démarche. si tu ne perds pas tes moyens, tu ne tardes pas à être plus intéressé. beaucoup plus. « je te concède une chose: j'apprécie ton corps. mais c'est une infime partie de toi. » tu te refuses à baisser les yeux sur sa main, les laissant rivés aux siens. elle s'écarte et tu soupires imperceptiblement, lui abandonnant la bouteille. tu secoues la tête, décidé à ne pas te laisser énerver. ce n'est pas dans tes habitudes, le calme. mais il n'est qu'apparent, façade mensongère. tu serres un peu les mâchoires. « c'est réglé, je n'aime pas les vilaines filles. ni les nouvelles riches profiteuses qui s'y croient. » tu attrapes une autre bouteille et bois une longue rasade.
Sujet: Re: (Lilence) Fuck you very very much Sam 11 Juin 2016 - 19:34
FUCK YOU
very very much
Je déteste ce mec. Il est arrogant et terriblement séduisant. C’est vrai. Terrence (car oui, j’ai retenu son prénom. Je ne suis pas conne non plus) est un homme. Un véritable homme. Mes autres amants n’étaient que des petits garçons. Enfin ils avaient mon âge mais comme je me sens plus vieille. Je le regarde alors sans aucune émotion parce que je suis assez aseptisée à ce niveau là. Sociopathe de haut niveau. Je n’ai pas conscience de ce qui est bien ou mal en société et faire souffrir les gens m’ait égal. Sauf en ce qui concerne ma petite sœur et je devais veiller à ce que cet homme, toxique, ne la touche pas. Moi qui avais prévu de foutre les voiles aussitôt cette mascarade célébrée… j’allais devoir reconsidérer mon plan et rester près des Adler, bien qu’ils soient tous insupportables. Le vieux était bon pour la casse, l’ainé n’était qu’un gamin pourri gâté qui ne supporte pas qu’on touche à ses jouets tandis que le plus jeune était tellement insignifiant que même sa présence m’échappait. Sauf quand il ouvrait la bouche, il était insupportable. Il l’ouvre d’ailleurs et je lève les yeux au ciel. « Je sais que tu es adoptée, le fait est que je m'en balance, je ne vais pas m'amuser à l'appeler "ta mère adoptive" ni "ma belle-mère". Quant à l'alcool, chérie, il est majoritairement à moi. Je vide les bouteilles dès que je viens, sans moi la poussière se déposerait partout. Mon père boit rarement, et mon frère est à peine majeur. Nous sommes une famille quand ça t'arrange, visiblement. » Comment peut-il savoir que Jeanne m’a adoptée ? C’est insensé sachant que je suis un enfant qu’on a enlevé il y a maintenant 23 ans. Salopard. Il avait fait des recherches. Ou alors il n’en avait aucune idée et a dit ça uniquement pour me mettre en rogne. Je crispe ma mâchoire. « Famille. Nous n’avons pas le même sens de ce mot. » Je ne me considérai déjà pas comme une famille rien qu’avec Jeanne. Et le fait qu’elle m’ait arraché à ma vie il y a trois mois m’irrite encore plus.
Je bouge dans la pièce en essayant d’assimiler un maximum d’informations sur lui. Alcoolique, beau parleur, un brin séducteur, en plein déni de son âge vu qu’il se tape des gonzesses de dix ans de moins que lui, assez arrogant, riche vu le costume, et autoritaire. Bien. J’allais donc devoir agir vite. Très vite. Je prends une bouteille d’alcool avant de regarder l’étiquette. « Cette bouteille doit bien valoir une petite fortune. » Paf. Je la laisse tomber sur le sol et elle se brise en mille morceaux, éclaboussant son beau costume de vin rouge. « Mince. » Je ne suis pas désolée pour un sou et je ne l’écoute plus me parler. Seul un mot revient à mes oreilles. « Pute. » Ainsi, il me considère comme une pute. J’ai beaucoup de respect pour la profession mais là, il va trop loin.
Il me prend la bouteille des mains et je reste stoïque un moment. J’attends qu’il fasse diversion. Et il repart dans son discours de plus belle. Je n’en ai cure. Je charge. Je m’approche de lui pour passer délicatement mes doigts sur son torse avant de serrer le poing et de lui asséner un violent coup dans le plexus solaire. Ça a le don de lui couper la parole pendant quelques secondes voire même une minute tandis qu’il se plie en deux, j’attrape ses noix dans ma main que je serre au plus fort. « Insulte moi encore de pute et je te jure que je ferai de ta vie un véritable enfer. » Je relâche la pression sur son service trois pièces tandis que ma main vacante caresse son dos puis je m’agenouille un peu pour me mettre à sa hauteur le forçant à me regarder. « Sociopathe de haut niveau, voilà ce que je suis et si tu ne veux pas que je t’étouffe pendant ton sommeil, mon cœur. Tu ferais mieux de surveiller tes paroles. » Puis, je dépose un délicat baiser sur ses lèvres avant d’attraper la bouteille que j’explose contre le mur avant de le planter là pour retourner au mariage. Après tout, je mourrai de faim.
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Sujet: Re: (Lilence) Fuck you very very much Mar 14 Juin 2016 - 14:00
FUCK YOU VERY VERY MUCH hunt you down, eat you alive
ne sachant pas ce qu'elle cherche exactement, puisqu'elle ne semble pas particulièrement intéressée par les affaires de vos parents ou l'argent de ton père, tu l'analyses au mieux à force d'informations que tu gagnes de minute en minute. elle fait évidemment de même, et vous vous jaugez tel deux animaux sur le point de s’entre-déchirer. ça risque d'arriver. mais le fait est que, malgré tes innombrables défauts, tu n'as pas souvenir d'avoir jamais levé la main sur une femme. enfin, si, pour des contrats, mais c'est encore autre chose. tu ne mélanges pas ta vie... professionnelle au reste, ce sont deux mondes. deux ted. un peu comme si tu étais schizophrène, et cela ne t'inquiète pas le moins du monde. alors que tu t'interroges sur l'issue de votre duel visuel, elle laisse tomber une bouteille au sol. éclaboussant au passage ton costume de vin rouge. tu demeures impassible, tu ne lui donneras pas satisfaction en te mettant en colère. elle n'attend que cela, elle ne gagnera pas. tu ne te gênes cependant pas pour l'insulter lorsque ses affronts se font trop nombreux. tu veux bien jouer, mais tu ne supportes pas de perdre. tu ne remarques pas que ce que tu racontes ne l'intéresse pas. qu'elle ne t'écoute même plus. tu aimes bien trop t'écouter parler pour réaliser que ce n'est pas le cas de tout le monde. tu ne te tais que lorsqu'elle revient à la charge, jouant encore. charmant encore. ce serait mentir d'avancer que tu n'es pas réceptif à votre proximité. tu te laisses faire, baissant ta garde juste assez de temps pour qu'elle t'assène un violent coup. au sens propre du terme. cela te coupe le sifflet, ainsi que le souffle. tu te plies vivement en deux, cherchant péniblement et vainement à remplir tes poumons à nouveau. comme si ce n'était pas suffisamment douloureux comme ça, elle te broie littéralement les parties intimes. une vraie malade. tu ne parviens même pas à grogner ta douleur. elle te relâche, et tu retrouves à la fois la faculté de respirer. tu tousses, cherchant ton souffle. au plus mal, tu ne réagis pas à ses paroles, bien que tu intègres sans mal le fait qu'elle soit une sociopathe. rien d'étonnant vu ce qu'elle vient de te faire. elle disparaît, tu restes assis encore quelques minutes, seul entre deux bouteilles de vin explosées. « salope », siffles-tu en te levant finalement, remontant doucement les marches menant à la cave. un peu de glace ne serait pas de refus pour soulager tes parties, mais tu es trop énervé pour prendre le temps d'aller en chercher. tu sors en trombe de la maison, cherchant lilas sans te préoccuper des invités qui se retournent sur toi, soit car ils ont envie de parler au fils aîné (et le moins chiant) de l'homme du jour, soit car tu as une allure un peu moins classe que tout à l'heure. le vin ne se voit pas, n'ayant éclaboussé que ton pantalon, mais tu es décoiffé et ton nœud papillon pend autour de ton cou tandis que ta chemise est légèrement déboutonnée. sacrilège. tu t'en fous. ton regard, assassin, se pose sur une lilas en train de manger comme si rien ne s'était passé. comme si elle ne venait pas de te menacer dans ta propre demeure après avoir lancé une petite séance de torture. quelle cinglée. tu passes derrière elle, ton corps plaqué au sien le temps de lui glisser quelques mots à l'oreille: « ne me fais plus jamais ça. tu ne me connais pas, ne me provoque pas. » tu t'écartes, disparaissant dans la foule avec une coupe de champagne une fois le message passé. tu bois pour te calmer, soupirant lourdement avant de te voir rejoindre par... la fille à laquelle on a toujours voulu te fiancer, et qui n'était pas contre. avec qui tu as couché avant de lui faire comprendre que tu n'avais pas le moins du monde l'intention de l'épouser un jour, et qui au lieu de te détester est encore plus folle de toi. quelle plaie.
Sujet: Re: (Lilence) Fuck you very very much Ven 17 Juin 2016 - 11:39
FUCK YOU
very very much
Assise à ma table, je regardai les gens qui semblaient s’amuser à ce genre d’évènements. Je voyais ma mère, radieuse qui allait de table en table vêtue de sa sublime de mariée pour s’enquérir du bienêtre de ses invités. Et sans doute de leur portefeuille aussi. On ne sait jamais, des fois qu’elle doive remplacer le fossile plus tôt que prévu. Je me faisais chier. J’ai toujours détesté ce genre d’effusions que je trouvai puérile et horriblement cher. Je décidai donc d’attendre la bouffe pour voir à l’arrivée de mon assiette que c’était scrupuleusement vide. J’en profitai que personne ne me regardait pour sortir mon téléphone et entrer en contact avec mon ordinateur via le wifi. Il était temps que je fasse une petite recherche sur l’ainé des Adler. J’en avais fait une sur Junior mais il s’avérait qu’il était clean. Hormis quelques pv pour excès de vitesse, il n’y avait rien sur lui. J’entrai donc le nom de Terrence Adler dans la base de données pour faire entrer en corrélation toutes les données. Même les plus sales. Ce type n’était pas net. Il dégageait quelque chose qui me fascinait –mais bon vu que je suis une malade mentale, on a vu mieux- et me dégoutait à la fois. La peur était un sentiment qui m’était inconnue. Puis soudain, le loup sortit de la bergerie pour venir se positionner face à moi. « Ne me fais plus jamais ça. Tu ne me connais pas. Ne me provoque pas. » Je haussai un sourcil sans répondre. Tiens donc. Je te connais juste assez pour savoir que t’as un corps d’Apollon et que tu sais t’en servir mon mignon mais il est vrai que cela s’arrête là.
Le temps passait, trop lentement à mon goût et j’inspirai tandis que le champagne coulait à flot. Dégueulasse. Après une bonne heure et demie de recherches mon téléphone émit une vibration. Ça avait été long. Il devait avoir des choses à cacher. Je me levai de table en m’excusant avec un sourire forcé auprès des autres personnes présentes à ma table pour aller dans un coin. J’en profitai pour m’allumer une clope et porter mon attention sur les données qu’on avait trouvées.
Terrence Pietro Adler. D’origine allemande et italienne âgé de 35 ans. Parcours brillant à l’école mais dès qu’il a atteint la majorité, il a décidé de s’émanciper. Soi-disant détective privé sans licence, il dépose de grosses sommes d’argent sur son compte bancaire à intervalles régulières. Je levai la tête pour réfléchir un moment. Une licence de port d’armes mais pas de détective privé. Des menaces. Le mec ne peut pas être un tueur en série car on ne touche pas d’argent là-dedans. Putain, j’ai un super cerveau et je suis incapable de regrouper des éléments concernant l’autre tâche. Mafia ? Non, il est trop riche pour faire partie de la mafia. Je composai alors le numéro d’Ivy pour lui demander de chercher. « Ouais, t’as trouvé quoi sur Adler Junior ? » Elle me sortit les mêmes informations que moi. A un défaut près, elle a trouvé d’où venait l’argent. Je me sentis pâlir rien qu’à cette évocation. Puis, je me tourne pour le regarder. Il était de dos avec l’autre connasse qui lui faisait du rentre-dedans. Tueur à gage ? Ivy les connaissait quasiment tous dans ce pays. Nous sommes des hackers, on doit savoir ces choses-là. « Et c’est un bon. Lilas, je te prierai de ne pas t’approcher de lui. Il est dangereux ce type. » Fascinant. Je raccroche le téléphone. Je ne suis sans doute pas la seule à être sociopathe finalement. Je retourne à ma lecture. Mère suicidée il y a dix ans. Forcément, un choc pour un mec de vingt-cinq ans qui ne voyait que par ses parents. Putain Jeanne ! Elle aurait dû savoir ce détail sur la femme du vieux. Forcément qu’il est amoureux et le plus vieux des fils va lui faire la peau. Me laissant Rose sur les bras. Certainement pas.
Je pris place à la table de mon cher demi-frère et de sa compagne pour les regarder un moment. Je lui souris. « Je suis Lilas, la nouvelle demi-sœur de Terrence avec laquelle il s’est envoyé en l’air hier. Enchantée. » Je sortis mon téléphone pour regarder les informations sur la fille. Fille de. Je secoue alors la tête en riant. « Cherche pas chérie, tu l’intéresses pas. Dans trente minutes, il sera au lit avec moi et pas avec toi. » La nana semble s’offusquer mais ne se décide pas à bouger. « Non mais elle est idiote ou c’est fait exprès ? » Je passe une main sur mon visage sans regarder Terrence. A vrai dire, je m’en fous. Mais je voulais mettre une chose au clair. J’inspire doucement. Seigneur, migraine. J’attrape donc la fourchette de la main de Terrence pour la planter juste à côté de la main de la fille, à un millimètre près. Puis, je me lève pour rapprocher mon visage. « La prochaine fois, je te la plante dans la main. Tu dégages ou je te jure que tu ne pourras plus jamais astiquer le manche d’un mec avec ta main droite, sale trainée. » Je crois que je dois faire peur sur le moment parce qu’elle ne pipe pas mot et dégage. Elle passe à côté de moi et me lance un regard noir. Je plisse alors les yeux pour lancer la fourchette qui se plante dans le mur tout près de sa tête. « Chasse gardée mon cœur. » Puis, je me tourne vers Terrence. Je lève doucement la jambe pour placer mon pied tout près de ses bijoux. « Ecoute moi bien Terrence Pietro Adler, s’il y arrive quoi que ce soit à Jeanne ou à Rose, je te jure qu’il n’y aura pas une pierre sur cette Terre où tu pourras te cacher. Je te retrouverai et je te ferai tellement souffrir que tu regretteras ta vie de… » Ma mère arriva à ce moment-là pour placer sa main parfaitement manucurée sur mon épaule. Elle nous incitait à aller danser. Je grognai avant de me lever. Avec mes talons, j’avoisinai le mètre quatre-vingt-douze. « Sans façon, je m’en vais. » Puis, je les plantai là l’un comme l’autre avant d’aller vers la maison. Dans ma chambre. Je fermai la porte pour éteindre mon ordinateur avant de retirer ma robe et d’aller sous la douche. Putain de famille de débile. Le père sénile, le fils modèle, un tueur à gage et une suicidée. Je ne vois pas ce qui pourrait arriver de pire.
Invité
Sujet: Re: (Lilence) Fuck you very very much Sam 25 Juin 2016 - 14:05
FUCK YOU VERY VERY MUCH hunt you down, eat you alive
il semblerait que tu aies trouvé un adversaire à ta taille. à ta mesure, ou à ta démesure. difficile de dire lequel de vous deux est le plus dérangé, le plus dangereux. mais tu doutes que lilas ait déjà tué, alors que toi... cela ferait donc de toi le psychopathe de l'histoire. la sociopathe et le psychopathe, quelle belle histoire. quelle famille. voilà que les nouvelles adler n'ont rien à envier aux originaux. tu remontes les marches menant au hall d'entrée avec une certaine difficulté, mais la colère guide tes pas et te fait oublier la douleur. elle s'estompe d'ailleurs bientôt. tu sors vivement de la maison, et te dirige directement vers lilas lorsque tu l'aperçois. on ne frappe pas les filles, même pas toi. à la limite, on leur tire dessus ou on les étouffe dans leur sommeil, histoire que ce ne soit pas trop douloureux. mais les frapper, c'est déconseillé. tu as une certaine éthique, même si elle semble totalement inexistante. une éthique de tueur, cela ne vaut probablement pas grand chose. tu t'en contrefous, ta façon de vivre ne concerne personne d'autre que toi. disons que c'est entre dieu et toi, only god can judge me. tu t'approches de lilas et lui glisses des menaces à l'oreille. entre vous, cela sonnerait presque comme des mots doux. sur ce, tu t'éloignes. tu ne sais pas ce que tu risques de lui faire. parfois, tu te surprends toi-même. tu cesses soudainement de faire attention à lilas, ou plutôt c'est ce que tu aimerais lui faire croire. qu'elle ne présente aucun intérêt à tes yeux, que tu as bien mieux à faire que de t'amuser avec elle. t'amuser, t'embrouiller, c'est du pareil au même chez toi. votre mésentente a quelque chose de plaisant, vous ne pouvez vous empêcher de vous détester tout en étant irrémédiablement ramené l'un à l'autre. vous étiez liés avant même que vos parents ne se passent la bague au doigt. vous êtes liés depuis que vous vous êtes rencontrés, c'est à dire la veille mais c'est suffisant. suffisant pour savoir que vous n'avez, l'un comme l'autre, rien de normal. rien d'habituel. tu sais désormais que lilas est sociopathe, de quoi expliquer son comportement. quant à toi, c'est peut-être un peu plus flou, même pour toi. tu as perdu ta mère il y a une dizaine d'années, et tu as commencé à déconner. enfin, à tes yeux il s'agit plus d'un révélation que d'une bêtise, mais ton père et ton frère sont clairement contre. pourtant, ils n'en disent plus rien. ils s'en foutent plus qu'autre chose. vous avez pour habitude de ne rien vous cacher tout en vous faisant confiance dans vos choix personnels. enfin, pour le coup du mariage avec jeanne tu es loin d'avoir confiance, mais il se fait vieux et son jugement semble s'altérer. ton frère et toi aurez cette femme à l’œil, vous tenez malgré tout à ce que votre paternel vive le plus longtemps possible, et meure naturellement plutôt qu’empoissonné ou étouffé par une salope qui en veut à son argent. vous ne lui laisserez rien. votre père, votre argent. tu t'installes à une table en compagnie de ton ex-future-fiancée. c'est compliqué. tu te fous royalement de cette fille, mais elle fait passer le temps et sa compagnie ne te dérange pas trop. elle porte un regard presque admiratif sur toi, ce qui n'est pas pour te déplaire. non, tu adores ça. la reconnaissance, l'admiration, tu ne peux nier que c'est plaisant. le mieux est que tu ne recherches pas ce genre de choses, elles viennent à toi. naturellement. comme quoi, tu n'as pas forcément tort de te vanter. tu es en tout cas un homme intriguant, et nul ne peut le nier. vous discutez, ou plutôt tu l'écoutes parler, depuis une éternité lorsque ta demi-soeur fait son apparition. tu fais signe à ton interlocutrice de ne pas s'en inquiéter et de poursuivre, bien que tu n'aies pas la moindre idée de ce dont elle était en train de te parler: tu as décroché dès la troisième phrase. c'est sans compter sur lilas qui l'interrompt, se présentant sans omettre votre aventure de la veille. tu n'en es pas le moins du monde surpris ou choqué. ton regard se pose sur elle dans un soupir. « ne te vante pas lilas, elle aussi j'ai couché avec. » tu offres un sourire à la jeune femme, qui vous détaille sans comprendre. d'accord, elle est encore plus stupide que tu le pensais. mais, pour sa défense, vous êtes très perturbants, tu n'as pas de mal à l'admettre. lilas s'empare de ta fourchette et la plante dans la table à un millimètre de la main de ton ex. tu soupires lourdement. « ne vous battez pas pour moi, nous sommes à un mariage. » la blonde prend finalement la fuite, manquant de se faire clouer au mur par une fourchette au passage. tu ne masques pas ton amusement. « c'est mal cette possessivité. très malsain. » tu te raidis en sentant la jambe de lilas se poser sur la tienne, plaçant ainsi son pied à proximité de tes parties. tu tiques: pietro, il n'y avait que ta mère pour t’appeler comme cela. tu serres les mâchoires, la précédente et première madame adler est le dernier sujet à aborder avec toi. tu l'écoutes encore te menacer, impassible. tu n'as pas l'intention de toucher à rose, cette gamine t'est même plutôt sympathique et tu la plains d'être désormais entourée de deux tarés, d'un vieux sénile, d'un petit con et d'une femme presque aussi ignoble que toi. femme qui interrompt d'ailleurs le monologue de lilas pour vous inciter à aller danser. tu n'es pas masochiste, danser avec lilas reviendrait à accepter de te faire écraser les pieds à de multiples reprises intentionnelles, et ce à l'aide de ses talons. comme elle le dit avant de s'éloigner, sans façon. tu la suis du regard, avant de te lever à ton tour en regardant jeanne. « j'irai lui parler. » soudainement devenu le beau fils modèle, tu lui tends la main et l'emmènes danser. contrairement à lilas qui fait quasiment ta taille et est aujourd'hui plus grande que toi, jeanne te paraît minuscule. vous discutez de n'importe quoi, du bonheur d'être là. de beaux mensonges et vous le savez tout deux. lorsque vous vous séparez sous les applaudissements débiles des invités, tu t'excuses et files vers la maison. tu gravis les marches, quatre à quatre. ta main se pose sur la poignée et tu entends de l'eau couler. parfait, tu pénètres dans la pièce et en verrouilles la porte avant de traverser les lieux pour entrer dans la salle de bain personnelle de ta demi-soeur. que tu ne tardes pas à rejoindre sous la douche une fois déshabillé.