Tiffany Sawyer MESSAGE : 8098 ICI DEPUIS : 01/04/2013 COMPTES : Maxwell, le coeur d'artichaut CRÉDITS : whovian
STATUT : i never dreamed that I'd meet somebody like you (tiffon) Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi :
| Sujet: just breathe -r. Ven 13 Mai 2016 - 9:15 | |
| La fête avait battu son plein. Tu étais aux anges, tu n'aurait pas pu imaginer mieux si tu avais voulu faire une fête. Malgré tout ce qui avait pu se passer, parce qu'une soirée sans drame, n'était pas une vraie soirée. Tu avais eu ton lot d'émotions pour la vie là. Tout avait tourné un peu trop vite, apprendre que tu as un père, une tumeur et maintenant une demi-soeur ? Qu'est-ce qui clochait pour attirer les problèmes ? Et puis c'état aussi sans compter sur Milo, ainsi que Nell & Zach. Tu avais bien senti le malaise qu'il y avait entre eux, entre toi. Tu avais salué Ally et Concho, qui furent les derniers à partir après Lou et Lennox, puis qu'elle était la pianiste de la soirée, elle était restée vraiment jusqu'au bout et tu ne lui en serais jamais assez reconnaissante. Tu avais aussi eu une montagne de cadeau. et tu n'en avais même pas ouvert la moitié. Ils devaient venir de tes amis les plus proches, mais tout de même, ça faisait beaucoup. « Quelle folie Zach ! J'ai tellement de trucs à te dire. » Tuallait le faire flipper le pauvre. Mais on ne pouvait pas dire que les nouvelles étaient bonnes. Catastrophiques même. Mais tu devais arrêter de le fuir. Tu devais aussi arrêter ce suspens, tu allais le laisser entendre que tu voulais rompre avec lui ou une connerie du genre, et tu ne voulais pas de ça. Ni ce soir, ni jamais. Mais comment pouvait-il le savoir ? Tu t'étais approchée de lui par des petits sauts, tout sourire aux lèvres. Tu étais encore une pile électrique. Tout ce sucre, ça te tenait éveillé. « Mais avant je que mon roi m'embrasse et me sert fort contre lui ! » Tu avais ouvert tes bras, et fais le dernier pas qui vous séparez. Levant les yeux vers lui, tout brillant, pour recevoir ce qui t'était de droit. Il avait eu l'air d'hésiter une seconde avant de te prendre contre lui, balayant toutes tes craintes. Tu laissais glisser ta main sous sa chemise réalisant qu'il y avait une chose que tu n'avais pas fait une seule fois de toute la soirée. « Tu étais le plus bel homme de la soirée ! » Bon, peut-être que ça manquait de partialité, mais qui s'en souciait ? Tu l'aimais, il n'y avait plus que lui à tes yeux, comme si les autres hommes cette planète étaient devenus invisible, enfin sauf ceux qui t'étaient vraiment proche. Tu caressais son dos du bout des doigts, déposant un baiser sur son torse. Par chance, tu n'avais plus une trace de rouge à lèvres sinon tu aurais laissé une trace sur sa chemise et ce n'était pas facile à avoir. Ton esprit divaguait un peu trop loin, tout ça pour reculer le moment fatal. « Cette soirée était folle ! » repris-tu doucement. Tu l'avais déjà dit, mais c'était pour te lancer sur le sujet. « J'ai rencontré ma demi-soeur. » avais-tu dis doucement, reprenant aussi vite pour ajouter quelque chose qui semblait capital s'il voulait comprendre le fin mot de l'histoire. « J'ai un père. Tu dois penser 'comme tout le monde'. Mais moi j'ai jamais connu mon père, pour moi j'étais un bébé éprouvette, un donneur de sperme, un simple numéro dans un dossier médical. Mais j'ai un vrai père, un homme vivant, qui a une autre famille. » La bombe était lâchée et tu ne pouvais t'arrêter de parler, tu avais pris à peine le temps de respirer que tu étais déjà repartie. « Il est malade, il a envoyé un mec pour m'espionner, voir comment j'étais, et il m'a tout avoué à notre retour. Il est malade et il veut mon rein. Un bout de mon rein. Je suis son seul espoir pour le moment. » Nouvelle bouffée d'air. Tu as la gorge qui se sert à mesure que tu avances dans les confidences, en sachant pertinemment que ce n'était pas le pire. « Je crois que si ma demi-soeur est là c'est pour me convaincre. Mais je sais déjà que je veux le faire depuis que je sais que j'ai un père. J'ai envie d'essayer de nouer une relation avec lui. Il n'est jamais trop tard non ? » Utopiste, va. Tu avais levé ton regard vers le sien, pour lui partager tes yeux humides, qu'il puisse balayer toute ta peur et ta tristesse en un coup de cil. Et tu t'arrêtais là, tu sentais que ta gorge bloquait, que tu ne pouvais pas aller plus loin, pas maintenant en tout cas. __________________________Laisse-moi te dessiner dans un désert, le désert de mon coeur ©️crack in time |
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