in the heart of the forest feat Grace

J'ai besoin de me ressourcée, enfermée dans la maison j'en ai marre, j'ai vraiment besoin de faire quelque chose de ma journée. J'ai décidé d'aller visiter la forêt, pour respirer un peu et profiter de l'ombre des arbres. Car même si je me suis habituée au climat j'ai toujours chaud. Je me promène au cœur de la forêt, en dehors des sentiers c'est le meilleur moyen de trouver des coins sympa et si je me perds j'ai toujours une boussole sur moi. Après avoir marché presque une heure je me retrouve dans une clairière elle est vraiment belle, je suis éblouit par le reflet du soleil le tapis de fleure jaune qui a envahi cette clairière perdue au milieu de la forêt. On se croit vraiment perdu au milieu de la nature dans un endroit où personne n'est encore allée. Mais si ça doit être faux je suis contente d'être tombée sur ce petit coin de paradis. Je sais où je vais pour voir me ressourcé a présent, enfin si j'arrive à y retourner et la prochaine fois que je viendrais. mais là n'est pas le débat maintenant il ne me reste plus qu'à profiter de l'endroit. Je m'avance dans la clairière et admire l'endroit. quand j'entend un craquement dans mon dos et que je me retourne.

Grace n'avait pas l'habitude de se perdre, elle était toujours prudente à se balader sur les sentiers, mais une raison obscure la pousser à marcher ailleurs, s'éloigner du chemin et se perdre. Bien qu'elle ait un sens de l'orientation potable, aujourd'hui, elle ne semblait pas correctement réveillée. La blonde avait un peu peur, il faut se l'avouer, elle cherchait des yeux une personne, mais impossible. Regardant la nature pour se décompresser, se changer un peu les idées, elle frissonnait à chaque bruit suspect, à chaque craquement de bois. Ses pas l'emmenaient vers une clairière, où elle fut soulagée de voir quelqu'un. Le doute la prise pendant un instant, est-ce qu'elle devait la déranger, est-ce qu'elle était dangereuse ? Grace avec qu'un petit bout de bois dans les mains pour se défendre et dans tous les cas, elle détestait toutes formes de violence, verbal ou physique. La seule et unique insulte qu'elle n'ait jamais dite remontait à quelques jours déjà et elle ne s'en était jamais rendue compte. La trentenaire inspirait, cherchant comment l'aborder, mais rien ne lui venu à l'esprit. Pas besoin de parler, son pied marchait sur des multiples bouts de bois, comme le cliché dans un film, Grace soupirait, elle avait peur d'effrayer la femme. « Euh … Bonjour ... » Lui disait-elle en riant nerveusement. « Je ne voulais pas vous faire peur … Désolée. » Un pas en arrière, son cœur battait, le bouton de la peur s'était activé dans son cerveau.  

Quand je me retourne je vois une jeune femme, avec un bâton dans les mains, bizarre. je rêve où je lui fais peur ? Elle à l'air hésitante et prête à prendre ses jambes à son coup. Je rigole amusé par la scène je ne savais pas que j'étais aussi effrayante. je fais comme dans les films et je lève les mains en l'air. « Aucun souci, mais c'est plutôt toi qui a l'air d'avoir peur, mais je vois pas vraiment pourquoi. » Je lui souris dans l'espoir de la rassurer, je ne sais pas comment je le prendrais si elle déguerpissait. « Si ça peut te rassurer je n'ai pas l'intention de te sauter dessus. » Bon c'est vrai que ce n'est pas sûr que ça soit rassurant, mais je sais pas quoi dire. imaginé qu'elle me saute dessus avec son bâton, moi je suis pas sûr d'apprécier si elle le fait. Mais je ne pense pas qu'elle va le faire, je sais pas pourquoi, une impression, bon, espérons que je me trompe et que ce ne soit pas une folle furieuse. Je relâche mes mains, je ne vais pas non plus rester dix ans comme ça. Au moins j'espère qu'elle à comprit qu'elle n'avait rien à craindre.

Méfiante, elle gardait son bâton dans les mains, comme s'il était encré dans celles-ci, elle paniquait, voulant faire machine arrière et trouver son chemin toute seule, comme une grande. Comme la grande Grace intérieur. Puis elle se retournait et, son cœur semblait vouloir s'arrêter, par mauvais reflex, elle levait aussi les mains, lâchant son bout de bois puis elle inspirait doucement, le visage apeurée. Mais son sourire la rassurait un peu, légèrement. « C'est juste bizarre de trouver une personne, seule, au milieu d'un champs de fleur. » Un rire nerveux après la jeune brune qui ne voulait pas lui sauter dessus, ça la rassurait, mais ce n'était que des paroles, pourtant Grace devait apprendre à faire confiance aux gens, aux inconnus, pour essayer de se faire un peu d'amis, elle qui ne semblait ne plus connaître personne, du moins, c'est ce qu'elle pensait. « Moi non plus. » Préférant rester à quelques petits mètres d'elle, à une distance raisonnable, si elle avançait, alors Grace reculait. Question de sécurité, puis, une chance que la blonde soit bonne en sport et un sprint, si jamais le tout dégénérait. « Je me suis légèrement perdue, je vais vous laisser … Pardonnez-moi, encore. » Une légère courbette, puis elle restait les mains levées à faire un pas en arrière, puis deux, avant de se rattraper après s'être prise dans un tronc ou une racine. Grace avait honte d'être aussi maladroite, heureusement qu'il n'y avait pas de dégâts. Elle était restée debout après un léger déséquilibre puis, elle laissait ses bras aller le long de son corps.  

Elle répète le même signe que le mien les mains paume ouverte, pour montrer qu'on ne va rien faire de mal. Moi je ne vois pas ce qu'il y a d'étrange à ça, ça me fait sourire. « Je trouve pas ça bizarre, ce que trouve bizarre par contre c'est d'être derrière une personne avec un bâton sans faire de bruit. » Ben quoi c'est vrai, elle n'avait pas fait un bruit et elle avait été trahie par le craquement d'une où plusieurs branches. Donc le plus suspect ici c'est pas moi. Moi je ne fais que me promener. « Je trouvais les fleurs jolies donc je suis venue voir de plus près, rien de plus rien de moins. » Je lui souris, je ne fais qu'énoncer la vérité. Elle non plus n'a pas prévu de me sauter dessus, bon c'est bon à savoir, c'est déjà ça. Elle est perdue, mais si elle est perdue et qu'elle pars toute seule elle risque de se perdre encore plus, je ne peux pas la laisser comme ça. Je la vois qui s'apprête à chuter je m'approche dans l'espoir de l'aider, mais elle se rattrape toute seule. « Ça vas tu ne t'es pas fait mal ? » J'évite de trop m'approcher, j'ai peur qu'elle parte en courant. « Si tu es perdu je veux bien t'aider à retourner au sentier. » Je sais à peu près où il est, j'ai l'habitude de m'orienter en forêt, mais je ne vais pas souvent dans celle-ci donc je ne la connais pas aussi bien que celle qui était à coté de chez moi en Alaska.

C'est vrai qu'elle n'avait pas l'air si innocente Grace avec un bâton dans les mains en train d'approcher une pauvre jeune femme qui regardait des fleurs. Mais Grace n'avait confiance qu'aux gens qui venaient à l'Église avant, alors aujourd'hui, elle garde toujours une boule au ventre en s'approchant des autres. « En effet, c'est une maladresse de ma part. » La blonde gardait les mains en l'air pour se protéger d'éventuelle attaque, auquel cas si la femme s'approche trop près, elle pourrait la repousser en lui donnant un léger coup ; même si elle se détesterait à vie de le faire. Grace voulait rester douce envers les autres, ne rien dire et faire de blessant, alors elle espérait que la brune n'allait pas s'approcher de trop près. « Oui … vous avez raison, elles sont jolies. » Du moins, c'est ce qu'elle aurait trouvé si elle avait fait attention à celles-ci, pourtant ses yeux n'avaient pas osés se poser sur la beauté que pouvait offrir la nature, ils étaient bien trop fixés sur la brune qui se trouvait en face. Ce sont ses pas maladroit qui la trahissait de nouveau, la faisant passer pour une maladroite finie. La femme semblait s'inquiéter pour Grace, elle esquissait un sourire en baissant les mains. « Je vais bien, c'est gentil de s'inquiéter. » L'ex-sœur avait envie de s'enterrer ou se cacher derrière plusieurs arbres pour ne pas sentir un regard sur elle, un regard plein de jugement. « Ce serait très aimable de votre part. » Lançait-elle avec une douce voix et un large sourire. « Mais, je préfère profiter de la vue avant, quitte à être perdue. »

Je suis soulagée, elle ne c'est pas fait mal, ça aurait été dommage qu'elle se soit foulé la cheville ou quelque chose dans le genre, se balader en forêt avec une cheville foulé, c'est loin d'être simple, surtout si on est perdu et qu'on se sait quand est-ce qu'on arrive à destination. Mais elle n'a rien donc pas besoin de s'inquiéter pour ça. Et je suis contente qu'elle accepte mon aide, car c'est dernier temps, j'ai eu l'impression que tout le monde m'aidais et que moi je n'aidais personne, un jour le karma se retournera contre moi, à être dépendante des autres et à vivre à leur crochet. Il est vraiment temps que je trouve mon autonomie et que je me trouve un travail et puis mon propre appartement. « Oui, la vue ici est magnifique, toutes ces fleurs, je ne m'attendais pas à trouver un coin aussi paisible dans cette forêt, comme quoi sortir du sentier a ces avantages tu ne trouves pas ? » Je lui souris, j'espère ne pas la saouler en lui donnant mon avis comme ça. mais je suis d'humeur bavarde donc je continue sur ma lancée. « J'adore me promener dans la nature comme ça et respirer un peu d'aire pur, tu viens souvent en forêt comme ça ? » J'espère qu'elle ne va pas mal interprété ma question déjà que tout à l'heure elle avait peur de moi, il ne faudrait pas qu'elle croit que je veuille la traquer un truc dans la même idée.

La jeune femme devant Grace semblait plus intéresser par les fleurs, peut-être qu’elle avait un métier en rapport, ou peut-être que l’ex-sœur se faisait trop d’idées, puisque celles-ci fusaient dans son intérieur depuis des jours déjà. Dans tous les cas, ce n’est pas ce qui apportait le plus l’attention de Grace qui était plus choquée du comportement de la jeune femme qui la tutoyait dès la première rencontre. Peut-être que c’était comme ça qu’elle devait être avec les autres, pourtant, elle devait bien être la seule non-amie de Grace qui la tutoyait. Encore une fois, la femme était perdue. Autant physiquement que mentalement. « Je ne sais pas, j’aime bien avoir mes habitudes et mes chemins. » Même si d’un point de vue religieux, elle partait de son sentier pour rejoindre ceux des autres, un peu plus libre mais, elle restait encore sur le trottoir de peur de se faire bousculer par ce dur Monde et de se prendre une réalité en plein visage. « Je préfère l’extérieur certes, mais, je vous avoue que me balader en forêt seule m’a toujours perturbée. » La blonde parlait vite, ne comprenant pas le sens que prenait cette conversation. Et malgré la sympathie de cette jeune brune, la sainte ne se sentait pas à l’aise, elle avait peur qu’elle manigance quelque chose contre elle ; peut-être son côté de peureuse parano qui prenait le dessus sur ses sentiments. « Vous avez un métier en rapport avec les fleurs ? » Avec tant de fascination envers celles-ci, Grace ne pouvait qu’imaginer ça, une fleuriste qui cherche à se faire des bouquets et, même si elle n’y connaissait rien en fleurs, elle pouvait essayer de faire un effort pour une conversation.

Je souris à ses affirmations, elle est amusante, mais je me demande vraiment ce qu'une personne comme elle fait ici, si elle aime rester sur le sentier, pourquoi en est-elle sortie, encore plus si elle n'aime pas être seule en forêt je dois avouer, que j'ai un peu de mal à comprendre sa logique, mais bon ce ne sont pas mes affaires. Après tout elle fait comme elle veut. « C'est vrai que ça fait du bien d'être dehors de temps en temps. » Ensuite, je suis assez surprise pas sa question, si je m'attendais à ce qu'elle me pose cette question. Je n'aime pas vraiment parler de ça, c'est la deuxième fois en peu de temps que l'on m'en parle, a croire que c'est un signe pour que je me dépêche de trouver. « Non non, mais je commence à y songer, on peut dire que je cherche ma voie et si ce n'est pas indiscret tu fais quoi ? Enfin comme travail je veux dire. » J'espère ne pas avoir été indiscrète, mais étant donné qu'elle m'ai posé la question en première je ne vois pas le problème. Je ne sais pas ce qu'elle peut bien faire, je ne la vois pas vraiment faire un travail qui demande beaucoup d'énergie, enfin je sais pas comment dire, mais pas quelque chose où on bouge beaucoup, car elle a l'air d'aimer ses petites habitudes. Je suis curieuse de savoir.

De temps en temps, quand elle avait le temps d'aller dehors, maintenant c'était ce qu'elle faisait de plus. Prendre l'air, en marchant un peu en ville, ça lui change de son bord de ville où il n'y avait rien à faire. Autant petite, il y avait un âne pour l'occuper, autant en grandissant, seules les paroles de Dieu l'accompagnaient, tout comme ses parents qui avaient le même point commun avec elle : la religion et rien d'autres. Un arrêt de vie total pour celles des autres, pour demander de l'aide à Dieu quand ses questions restaient sans réponse, quand elle ne savait plus quoi dire. Aujourd'hui, la femme n'avait plus rien à dire à personne, se montrer compatissante, elle le fera toujours, c'est dans sa nature, mais elle devait cesser de donner des leçons de vies. « Surtout si c'est pour voir de si beaux paysages, ça vaut le coup de sortir de sa maison. »  Disait-elle, levant pour la première fois les yeux sur la clairière, les yeux émerveillés et un large sourire sur les lèvres. Qu'elle gardait bien que la question de la jeune femme la dérangeait au plus profond d'elle-même. Ce qu'elle faisait avant ne la regardait pas, elle n'allait pas lui énuméré sa vie, elle n'était pas comme ça, elle n'allait rien lui infliger. « C'est une belle voie. »   Les fleurs, le plaisir d’en offrir et d’en recevoir, celui de faire le paquet et de montrer son travail puis surtout d’y prendre goût, Grace ne savait pas si c’était fait pour elle. Mais la brune devait être une femme délicate pour aimer ce genre de boulot et, elle ne pouvait qu’admirer. « Je ne fais rien, je ne me concentre pas vraiment dessus, à vrai dire. » Baissant la tête, les yeux rivés sur la racine qui lui avait fait perdre l’équilibre, la jeune femme restait muette quelques instants. « Je devrais peut-être m’y mettre, peu importe le boulot, je prendrais. » Un rire venant du cœur, elle ne prendrait pas tout, c’est un mensonge, il y a des métiers qu’elle pense clairement qu’ils ne devraient pas exister. « Il y a tellement d’emplois que je ne sais pas lequel choisir, à vrai dire. » Si elle avait fait des études dans l’éducation, il restait beaucoup de choix qui s’offraient à elle.

Je hoche la tête souriante à son affirmation, ça ne sert rien de surenchérir à se sujet, mais je suis contente de voir son sourire quand elle regarde enfin la clairière au centre de laquelle je me trouvais il y a encore quelque seconde, mais je m'étais rapproché d'elle quand elle avait faillit tomber. Mais c'est vrai que cette clairière est magnifique. Même si je ne comprends pas vraiment que quelle voie elle parle quand elle dit que s'en est une belle. Peut être que d'après elle, chercher sa voie s'en ai déjà une ? Je ne sais pas, mais au pire ce n'est pas grave, on n'est pas là pour ce compliquer la vie. Je suis juste venue me détendre un peu en forêt et je suis heureuse d'être tombée ici et ça me donne l'occasion de faire connaissance avec cette personne qui a l'air vraiment intéressante. Elle non plus ne fais rien, on est deux comme ça. Je me sens un peu moins seul d'un coup. Je souris un peu plus. Et je suis d'accords avec elle, il y a tellement de possibilité qu'on  du mal à choisir, surtout quand on n'a aucun diplôme. « C'est vrai, il y en a tellement qu'on ne sait plus ou mettre la tête. » Je me retourne et m'éloigne un peu d'elle, vu qu'elle n'a pas l'air motiver à partir tout de suite je vais poser. Je m'assois au milieu des fleurs et prend une bouteille d'eau dans mon sac et je bois un peu. « Tu en veux ? » Je lui montre ma bouteille. Et de mon autre main je fouille dans mon sac à la recherche de mes bars de céréale. J'en attrape deux et les sors du sac. « Sinon j'ai ça si t'a un petit creux. » Eh bien je ne sais pas depuis combien de temps elle est perdue elle a peut-être faim ou soif qui sait. Et vu que je ne suis pas radine non plus je peux bien lui en passer.

Grace avait un peu moins peur, à vrai dire, elle faisait trop vite confiance aux gens, se fiant toujours à la première impression, mais ne repoussant jamais les excuses pour les changements de comportements, si la première impression est mauvaise, alors il faut lui prouver qu’il y a un bon fond chez la personne. Même si elle regrettait d’avoir quittée le sentier, la sainte était heureuse d’être tombée sur une personne comme cette jeune femme et, remerciait intérieurement Dieu de n’être pas tombée sur un fou psychopathe ; après, elle ne s’avançait pas trop, la confiance n’était pas au maximum et la distance était réelle, un pas de plus chez cette femme est égal à un pas de moins chez Grace. Lui demandant si elle voulait rester celle-ci ne répondit pas mais s’éloignait un peu, pour la blonde, la réponse était claire ; elles allaient rester un peu plus ici, à regarder l’étendue des fleurs. Elles parlèrent maintenant d’emploi, n’ayant été que sœur, elle ne savait pas quoi faire d’autres, estimant presque qu’elle ne savait rien faire. Alors, pour trouver un travail qui lui plaise, ça allait être plus compliqué, mais c’était faisable. Pour le moment, l’argent ne lui manquait pas, une petite pause était de mise. La brune se mettait à l’aise, alors que la sainte ne s’imaginait pas rester des heures ici, c’était beau mais, elle n’était pas bien. Un frisson de dégoût parcourrait son corps, elle levait les yeux au ciel. « Non, non, je n’ai pas soif, merci de demander. » Partageuse peut-être, mais elle ne pouvait pas mettre sa bouche en contact avec quelque chose qui avait déjà été touché par celle d’un inconnu. Rien que d’y penser ça la répugnait. Sur le coup, la blonde semblait bien loin d’être sœur, mais sa pudeur faisait tout. La femme se faisait son casse-croûte devant les yeux ébahis de la sainte qui ne comprenait pas le manège, d’où elles pouvaient finir à manger au milieu des fleurs. « Non plus, merci. » Au moins, celle-là était partageuse, c’était plutôt positif. La trentenaire regardait sa montre, elle ne voudrait pas rester une journée entière coincée dans cette forêt. Un léger silence s’installait et pour ne pas qu’il devienne trop gênant, Grace pris la parole, sans vraiment penser à ce qu’elle allait dire, juste faire de la conversation. « Ça fait longtemps que vous êtes en ces lieux ? Si vous avez tout prévu dans votre sac … C’est que vous ne connaissez pas vraiment le chemin, non ? » Dire qu’elle pensait Bowen petit, si les gens se perdaient en foret, ce n’était pas bon signe.

Bon, eh bien, tant pis pour elle si elle ne veut pas d'eau ni de mes merveilleuses bars de céréale. On ne pourrait pas dire que je n'aurais pas essayé. Mais je veux bien comprendre qu'on ai du mal à accepter quelque chose qui viendrait d'un inconnu. C'est vrai. Mais je n'ai pas prévu de l'empoisonner ou quoique ce soit. Je souris à sa réflexion, c'est vrai qu'avoir tout mon bric-à-brac sur moi pour une simple sortie en forêt peut paraître beaucoup, mais bon c'est comme ça. J'ai toujours appris que quand on sortait en forêt il fallait toujours avoir le nécessaire sur soir. « J'ai juste prévu de me promener aujourd'hui, mais depuis toute petite mes parents m'ont appris qu'en forêt on peut se perdre facilement et donc qu'il fallait toujours avoir de quoi survivre. C'est vrai que les forêts de chez moi sont beaucoup plus grandes et avec de la neige en prime. Mais on ne perd pas les bonnes vielles habitudes sous prétexte que le lieu parait plus accueillant. »  Je me rends compte que je lui ai fait une longue tirade, mais quand je commence à penser à mon pays natal j'ai tendance à un m'embaler. je me relève. « Mais ne t'inquiète pas je sais comment retourner jusqu'au sentier, tu me dis quand tu voudras y aller. » Je le lui dis en essuyant mon pantalon. Je profite de ce petit moment de répit pour faire une cuche.

Grace essayait de faire de la conversation, elle n'était pas douée pour en faire parce qu'elle n'était bonne qu'à donner des conseils, aider les autres et prier. C'est les seules raisons du pourquoi elle parlait avec un inconnu. Avec ses quelques amis, ils savaient déjà de quoi parler et, c'était des sujets de conversation bien trop prude, alors elle avait peur que ses conversations tournent mal, parce que ses joues se marqueraient bien vite et sa voix se sauverait vite. Pourtant, il n'y a aucune raison au pourquoi cette conversation tournerait mal. La blonde secouait un brin la tête puis se remettait à sourire en regardant la brune. « Vous n'êtes que de voyage ici ? Si ce n'est pas trop indiscret ... »  Pour l'instant, le seul pays qui lui venait en tête était la Russie, pour la neige et la forêt, mais la sainte ne connaissait pas grand-chose sur les contrées qui bordaient le pays, tout simplement parce qu'elle ne voyageait pas et, que s'éloigner de sa famille, ce n'était pas dans ses projets, son unique voyage s'étant mal passé vers la fin de celui-ci, elle préférait rester à Bowen, petite ville, mais on y prend vite ses habitudes, même pour elle. « Vous devez être une vraie guerrière dans tous les cas, avec toutes les affaires que vous avez pour vous balader dans une forêt ! »  C'était pour but ironique, jamais elle n'oserait dire qu'elle la traitait de folle pour se balader avec autant d'attirails, d'ailleurs, elle trouvait ça drôle d'imaginer cette femme avec une lance pour capturer des petits écureuils dans la forêt, même si elle finissait par regretter ses pensées, aimant bien trop les animaux. « Euh … Si ça ne vous dérange pas, j'aurais bien aimé, maintenant. »  Grace ne voulait rien imposer, puis le capitaine n'était rien d'autre que … « Vous vous appelez comment, en fait ? » Parce qu’elle lui faisait peut-être confiance, mais l’ex-sœur voulait soutirer le plus d’informations au cas où il y avait un vol ou une agression. Après tout, qu’y avait-il dans son sac en plus ? Un couteau ? Elle en frissonnait d’avance, gardant sa distance.

Je souris à sa question. « Non, non, j'ai emménagé ici il y a quelque mois de ça. Avant, je vivais en Alaska, mais je suis venus rejoindre de la famille qui habite dans le coin. » Voilà le résumé, après je ne me vois pas raconté toute ma vie à cette inconnue. Je sais pas j'ai eu drôle d'impression comme si elle ne m'appréciait pas vraiment. Je sais pas elle est étrange. Mais j'oublie vite mes inquiétudes quand j'entends sa réflexion, moi une guerrière, on ne me l'avait jamais fait cette là. Je ne peux pas m'empêcher d'éclater de rire. Une guerrière vraiment ? « Je ne me voyais pas comme ça, mais j'aime bien l'idée. » Je reprends mon souffle et arrête de rire sans départir de mon sourire. Déjà, bon si elle veut, je me relève. « D'accord c'est partit. » J'essuie à nouveau mon pantalon, histoire d'être sûr de ne pas avoir de trace de fleur dessus. Je reprends mon sac et quand elle me demande mon nom je me rends compte que c'est vrai que je ne connais pas le siens non plus. « Ah euh, oui c'est Sacha et toi ? » Je lui souris curieuse, je me demande bien quel nom peut coller à ce visage. « En route. » Que je dis une fois prête. ensuite on s'avance à travers de la forêt. « Fait attention de ne pas glisser cette fois. » Je souris, mais elle ne dois pas voir mon sourire. Après quelque minute on arrive sur le sentier. « Bon je crois qu'on est arrivé. »