like a father -r.

Quand il me demande confirmation je hoche de la tête, je ne vois pas ce qu'il y a de difficile à comprendre dans mes indications, mais tout le monde n'est pas dans ma tête donc je ne peux pas obliger les autres  tout comprendre d'un coup. Mais quand il confirme que je pourrais avoir un lapin je suis vraiment contente. J'ai toujours voulu en avoir un et j'en aurais enfin un. « Merciii ! » Je suis encore plus excitée qu'avant. mais comme toujours je ne peux pas m'empêcher de me poser plein d'autres questions et la suivante est de savoir si j'ai encore beaucoup de familles de son côté. je ne m'attendais pas à ce qu'il se mette à mon niveau pour répondre à cette question et c'est loin de me rassurer. Et j'avais raison de ne pas être rassurée car quand j'entends la réponse je me sens mal. J'ai limite l'impression d'avoir fait une bêtise. Mais le pire dans tout ça c'est que mon image de nous change radicalement. « Je suis ta seule famille ? » Je me sens bête, pendant tous ce temps je n'ai fait que déprimée, car j'étais séparée de papa et de maman. Je suis déprimée, car je vais m'éloigner d'Adilyn. Mais j'ai de la chance d'avoir autant de personnes autour de moi qui s'inquiète pour moi alors que lui, alors que mon père n'a rien de tout ça. Je regarde le sol, gênée. « Désolée. » Je n'aurais pas dû poser autant de questions. Mais je suis tellement curieuse d'en savoir plus. Ma famille ne fait que s'agrandir et changer et j'essaie de comprendre comment vivre avec tous ces changements incessant. Je lève les yeux déterminé. « Tu seras plus jamais seul, je suis là maintenant ! »

Elle était ravie pour son lapin. Tu serrais prêt à installer un clapier chez toi pour qu'elle puisse avoir autant de lapins qu'elle le souhaitait. Après tout, si tu l'avais bien compris, elle aimait les lapins. C'était son truc, au point de lui faire une décoration autour dans sa future chambre. Tu devais y penser d'ailleurs, installer une chambre pour la jeune fille afin qu'elle puisse dormir chez toi. Tu ne savais pas quand ça serait, mais il fallait être préparer, c'était mieux ainsi. « Pour le moment, oui ! » Sa question était mignonne, elle était touchante. Tu te tenais à sa taille et tu avais les yeux qui brillaient. C'était un ange, ton petit ange, elle allait t'aider à t'élever, à prendre soin d'elle et à avoir une vie saine et sereine. Tu te sentais mal pour elle de la voir s'excuser parce qu'elle n'était pas coupable. Elle ne pouvait pas savoir comment était ta vie actuelle, elle ne pouvait pas savoir tout court. C'était bien pour ça qu'elle te posait des questions, pour mieux te connaître. « Hé, ne le sois pas, tu ne savais pas. Ce n'est pas grave tu sais ! » Tu l'attrapais contre toi pour la serrer doucement. Deuxième câlin de la journée et cette fois-ci c'était à ton initiative. Mais sa façon de t'avoir dit que tu ne serais plus jamais seul, tu avais eu la larme à l'oeil et tu avais eu le besoin de la serrer contre toi. « Allez, on va faire la queue ! » Tu te relevais pour lui reprendre la main et parcourir les quelques mètres qui vous séparez du début de la file d'attente.

Pour le moment je suis sa seule famille, je suis sa famille, on est une famille. Ces mots ont l'air si simple à prononcer, mais dans cette situation ils me paraissent tellement lourd de sens. Comme si je ne pouvais pas les dire en l'air sans que ça ai des conséquences. Je suis rassurée il ne m'en veut pas, j'aurais été très triste s'il m'en avait voulu. Il est mon père maintenant et je ne veux pas qu'il m'en veuille. Il me sert dans ses bras, j'aime bien être dans ses bras, le sentir tout contre moi, la chaleur d'un père. On sera toujours tous les deux ensemble là, l'un pour l'autre. C'est une promesse que l'on se fait. Cette journée est forte en émotion. Et ce n'est que le début. Combien allons-nous nous rapprocher aujourd'hui. l'idée d'aller vivre chez lui me dérange de moins en moins. même si je ne suis toujours pas prête à abandonner Adilyn. Car j'ai peur qu'après mon départ de sa maison on ne puisse pas se voir souvent et elle me manqueras beaucoup. Pas autant que maman c'est vrai, mais elle me manquera tout de même. Ensuite, il me libère et nous allons faire la queue. On attend un peu longtemps que pour l'autre attraction, mais ce n'est pas non plus trop long. On se retrouve a s'asseoir dans une bouée ronde avec six places. Deux par deux. Je me retrouve assise juste à côté de mon père. On doit mettre une attache au niveau du ventre qui nous tient au siège. C'est à ce moment-là que je me dis que ce n'est pas forcément une bonne idée. j'attrape la main de mon père, prête à m'accrocher à la bars avec mon autre main. « T'es sûr que ça va bien se passer ? »Je le regarde un peu inquiète.

Elle s'était laissée aller contre toi. Et tu avais fermé les yeux, appréciant ce moment comme jamais. Tu ne savais pas si ça se reproduirait alors autant en profiter tant que tu le pouvais. Et puis après cette conversation encore forte en émotions, vous repreniez la marche pour rejoindre la file d'attente. Pas moins de dix minutes après, vous étiez en liste pour le prochain arrivage. Les derniers à monter en plus. Tu prenais place à côté d'elle, t'attachant rapidement. Une chaleur se fit sentir sur ta main, elle te l'avait attrapé et te demandais si tout allait bien se passer. « Je peux te promettre qu'aujourd'hui, il ne t'arrivera rien ! » Tu lui offrais un sourire réconfortant serrant sa petite main dans la tienne. Elle était adorable. Et pour aujourd'hui, tu pouvais lui faire la promesse, demain, tu ne savais pas mais aujourd'hui, tu comptais tout faire pour qu'elle se sente en sécurité avec toi. L'attraction fut lancée à toute vitesse et vous descendiez le long d'une géante rivière, plus ou moins rapidement, tout en étant secoués et en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre. Une fois la descente fini, tu sortis en premier et dès qu'elle sortit à son tour, tu lui attrapais la main avec un grand sourire. « Tu vois, c'était amusant, non ? » Tu sortais rapidement pour retourner sur le chemin du parc d'attraction, te demandant ce que vous pouviez bien faire maintenant.

Oui il ne m'arrivera rien tant que je serais en sa compagnie, il va me protéger, c'est promis. Je n'ai pas l'intention de la lâcher sa main, à ça non. L'attraction commence on flotte plus ou moins vite en tournant dans un décors semblable à l'autre attraction, a un moment on est dans une grotte assez sombre il y a même des pantins. Je m'accroche à la bar de main libre. J'ai peur de tomber même si je m'amuse bien. Une fois finis on redescend et par automatisme presque maintenant nos mains se sont retrouvées l'un dans l'autre.  « Oui c'était amusant !» On s'éloigne de la sortie de l'attraction. Je vois un stand de glace Ben and  Jerry où tu peux choisir ton mélange, je lève mes yeux pétillant vers mon père. je lui fais un grand sourire celui que je fais quand je veux quelques choses. « Diiiiit, est-ce que je peux avoir une glace s'te plaît ? » J'ai pas besoin d'être subtil pour quelque chose comme ça, si ? Et mon petit doigt me dit qu'il ne pourra rien me refuser aujourd'hui. Donc je tente ma chance. je tenterais pour une peluche après, car je suis sûr qu'il y a des peluches, j'aimerais en avoir une du lémurien de Madagascar,mais ça viendra après, pour le moment je vais me contenter d'une glace.

Elle était contente finalement. La peur avait été effacée très rapidement, tu ne sais pas si c'était tes paroles, vos mains l'une dans l'autre, ou le fait que ça ne faisait pas aussi peur que ça le paraissait, mais c'était une bonne chose. A tes yeux du moins. Elle te demandais une glace et tu jetais un coup d'oeil à ta montre. Il était déjà onze heures et ce n'était peut-être pas une bonne idée, et pourtant, tu lui offrais un grande sourire. « Bien sûr ! » Tu pris la direction du marchand de glace pour lui en acheter une. De toute façon, avec ses yeux là, elle pourrait demander la lune, que tu trouverais un moyen de la lui rapporter. Tu voulais lui offrir tant, et toujours plus. Tu avais les moyens, ce n'était pas ce qui comptait pour toi, ce qui comptait, c'était de voir un sourire apparaître sur son visage. Tu voulais illuminer ce petit visage d'ange et lui offrtit tout ce que tu pouvais, tant que tu le pouvais. « Tu veux qu'on aille s'asseoir un moment pour que tu puisses manger ta glace ? Ou on peut prendre le petit train et faire le tour du parc ? » proposais-tu doucement. Les deux idées t'emballaient de toute façon. Un peu de calme et de tranquillité ne vous ferez pas de mal. Et puis ça vous donnera l'occasion de sécher un peu. A être mouillé comme ça toute la journée, vous serez bons pour avoir la crève demain.

« Merciii ! » Ouiii, j'aurais ma glace, je savais qu'il dirait oui. Je suis trop mignonne de toute manière, qui peut me dire non quand je fais cette petite tête. Un monstre sans cœur, peut être, non je suis sûr que même un monstre sans cœur fondrais devant moi. Donc on va devant le stand de glace. Et je regarde les glaces quelque seconde avant de choisir. « Cookie dough s'vous plaît. » J'attends ma glace et remercie le vendeur quand il me la tend. On s'éloigne quelque peu avant qu'il me demande si je préfère m'asseoir sur un banc ou faire le tour avec le petit train.  « Le petit train !  » Je souris, en mange un boucher de ma glace, elle est trop bonne. On avance en direction de l'endroit où il est censé prendre les visiteurs.  « Pourquoi t'a pas pris de glace, c'est trop bon ! » je lui souris, la dernière fois il avait eu l'air d'aimer, fin il a surtout aimé la chantilly.  « C'est parce qu'il y avait pas chantilly c'est ça ?  » Que je demande avec un grand sourire, j'ai envie de voir comment il est quand on le taquine, je veux savoir comment il est. Je veux connaître mon père. Même si pour la première fois de la journée on ne se tient pas la main. Comment voulez-vous manger une glace en pot avec une seule mains ? C'est impossible tout simplement.

Tu payais sa glace, une fois que le glacier lui tendit son pot et tu reprenais ta marche avec elle, sans lui tenir la main cette fois-ci, sinon, elle ne pouvait pas manger sa glace. Et tu avançais en direction du petit train, puisqu'elle avait tranché. Elle revenait à la charge presque aussi vite pour te demander pourquoi tu n'avais pas pris de glace. Tu haussais les épaules, prêt à lui répondre lorsqu'elle lança son hypothèse. Elle n'était pas mauvaise, c'est vrai que tu aimais beaucoup la chantilly, mais tu pouvais t'en passer aussi. « Mince, tu as percé mon secret à jour ! » déclarais-tu avec un petit sourire en coin. Elle était amusante, et tu retrouvais très facilement ton âme d'enfant avec elle. Au point que si elle s'amusant à te viser et faire semblant de te tuer, tu serais capable d'imiter un mort quasiment parfaite. Te prendre au jeu, et ne penser à rien d'autre, voilà ce que tu voulais faire avec elle. Une fois installé dans le petit train, tu posais ton regard sur elle, en souriant. « Bon, et dis-moi, toi, tu aimes quoi à part les livres et les lapins ? » Hé oui, parce qu'elle était mignonne à tout vouloir savoir de toi, mais toi aussi tu avais des questions. Toi aussi tu voulais en savoir plus sur celle qui était désignée comme ta fille. En particulier ce qu'elle aimait, ce qu'elle faisait de ses journées. Et puis il y aurait d'autres questions un peu plus indiscrètes, mais il fallait laisser le temps à la confiance de s'installer entre vous. Pour l'instant tu étais encore un inconnu, qui était sympa et qui répondait au nom de son père d'un point de vue biologique. Mais ce n'était pas un ADN qui faisait de toi un père pour elle, pas tout de suite en tout cas.

Je rigole quand il dit que j'ai bien deviné. En même temps je ne peux pas dire que j'ai trouvé ça très compliqué, c'était même assez facile à trouver. C'est pas un secret incroyable, mais c'est rassurant de ce sire que je le connais quand même un peu. Qu'il n'est plus un total inconnu même si je suis loin de bien le connaître. « Je suis trop forte c'est pour ça ! » Je fais une mimique comme si j'étais une star avant de rire. Je suis tellement curieuse à son sujet. Je continue de manger ma glace une fois assise dans le petit train. Quand il me demande ce que j'aime a par les livres et les lapins je fais mine de réfléchit quelque seconde avant de répondre. « J'aime les cookies de madame Berring ils sont trop boon, sinon j'aime faire de la gym, mais j'ai arrêté il y a un an, j'avais pas la tête à ça, mais en ce moment je me dis que j'aimerais bien m'y remettre. Mais si je veux faire faut que j'attende la rentrée prochaine. Il y a quoi encore... A si ! Alice au pays des merveille, j'adooore cette histoire. j'aime bien les animaux en général aussi, je pense. » Je souris avant de prendre une bouchée de ma glace et de reprendre. C'est vrai qu'a par la chantilly je ne sais pas ce qu'il aime donc je penche la tête et me tourne vers lui. « Et toooi ? » Moi aussi j'ai envie de savoir ce qu'il aime. Je me tourne ensuite pour regarder le décor du parc et profiter de cette promenade en train. J'aimerais pouvoir revenir avec Adilyn et maman j'aimerais profiter de ce moment avec elles aussi. Même sis je passe un bon moment avec mon père.

Tu riais de bon coeur. Elle était amusante de croire qu'elle avait percé ton secret. C'était plus fun de prendre les choses comme ça que de dire la vérité. « Je dirais même la meilleure ! » C'était bien le genre de moment où tu aurais pu la porter dans tes bras, la faire voler dans les airs. Mais tu te raviser, d'abord parce qu'elle avait une glace, et ensuite parce que tu avais pris place dans le petit train. Vous n'alliez pas faire ce genre de folie maintenant. Et puis tu avais un doute sur savoir si ça lui ferait plaisir ou non. Ce n'était pas encore le genre d'initiative que tu oserais prendre de toute façon. Tu restais assis à ta place, écoutant son récit en souriant. « Hé bien, ça en fait des choses tout ça ! » Oui, et c'était plaisait de pouvoir savoir un peu plus de choses sur elle. Même si tu ignorais qui était cette fameuse Mme Berring. Sûrement une voisine, ou une amie de sa mère. Peut-être même une institutrice, au fond, ça ne changeait pas grand-chose pour toi vu que tu ignorais tout de cette histoire. De son histoire. Tu hochais la tête, prenant soin de prendre en note chaque information, ça pourrait toujours être utile par la suite si tu prévoyais de lui faire une surprise. « On verra avec Adilyn pour te réinscrire à la gym dans ce cas ! » Oui, tu serais obligé de voir avec elle, tu ne savais pas si à ce moment là, elle serait chez toi ou si au contraire, les démarches seraient encore longues. Par sécurité, il fallait s'arranger avec sa  « Moi j'aime la couture, j'aime coudre des robes et je serais ravi de refaire toute ta garde-robe ! Je suis un excellent danseur et j'aime les cactus. » Tu t'étais mis à rire, regardant à gauche, à droite, les paysages qui défilaient tout autour de vous. Ça lui laissait le temps de manger sa glace, de la savourer sans se goinfrer. Et puis pour vous, de vous connaître encore plus en détail. Elle aurait sûrement encore plein de questions à te poser.

Evidement que je suis la meilleure, qu'est-ce qu'il croit ? Je rigole, je m'amuse aujourd'hui. Ca me fait vraiment du bien, moi qui passe la majorité de mon temps à faire la tête et à penser à ma mère. Ensuite, il me demande ce que j'aime donc je fais un résumé de mes choses préférées. Les choses qui font partie de mon univers, je ne sais pas comment je vivrais si on me privait aussi de toutes ces choses qui me permettent de tenir le coup avec tout ce qui ce passe en ce moment. Et l'idée de reprendre la gym me réjoui, m'imaginer faire des pirouettes comme avant me fait rêver. Ensuite, c'est à son tour de me faire un résumé. Je rigole à la fin de sa réplique. Si je m'attendais a ce qu'il dise aimer les cactus, j'essaie de l'imaginer en train de les collectionner. C'est plus facile de l'imaginer faire la collection de cactus que de l'imaginer faire de la couture surtout des robes. Dans les livres que je lis c'est toujours les filles qui font de la couture, ça me rend curieuse. Et la seule personne que j'ai rencontré avant qui sache coudre c'est une femme. Je suis vraiment curieuse. « Vraiment tu me ferais plein de robe ? Tu pourras m'en montrer ? » J'ai envie de savoir ce qu'il sait faire. Et je pourrais peut-être lui demander de faire une robe à partir de mon imagination et je pourrais lui donner mes idées ! Je m'imagine déjà porter une de ses robes. et je pourrais dire que c'est mon père qui me la faite ! Je finis doucement ma glace et je commence a m'assoupir un peu, j'ai un coup de fatigue soudain. Je me sens glisser et ma tête se pose sur son épaule, le petit train me berce. Mais je veux pas dormir, je veux profiter du moment, mais j'ai mal dormir cette nuit je stressais pour aujourd'hui mais finalement il ne fallait pas. Je cherche quelque chose qui pourrait me réveiller. « Tu crois qu'il y a une maison hantée ? » Dis-je la tête toujours posée sur son épaule.

Elle se montre très enthousiaste sur les projets d'avenirs, sur tes passions. Elle devait beaucoup rire pour les cactus, mais c'était une plante qui ne demandait pas un grand entretien. Et puis un cactus c'était amusant. Et puis les robes ça devait lui parler, l'intéresser. Peut-être que tu pourrait lui faire une robe à la Alice aux pays des merveilles, ce serait probablement un très cadeau. Tu te pencherais sur l'idée une fois à ton atelier, et quand tu aurais ses mesures aussi, pour qu'elle soit ajustée à sa taille. « Bien sûr ! Je t’emmènerais à la boutique, la prochaine fois. » Tu étais très optimiste sur ta relation avec Aby. Tu ne voyais pas comment les choses pourraient être différentes, si tu mettais ta vie entre parenthèses, il n'y avait aucune nuage noir au dessus de vos têtes. Un avenir et un bonheur sans faille. Tu ne voyais vraiment pas comment les choses pourraient se dégrader entre vous. Pas pour le moment en tout cas. Et quand sa petite tête s'appuie sur ton épaule, tu sens ton cœur battre à tout va. Être père ça changeait une vie, ça pouvait changer une personne, et tu étais encore chamboulé par tout ça, mais tu l'aimais déjà trop. « Que serais un parc sans maison hantée ? » demandais-tu en attrapant le plan que tu avais glissé dans ta poche. Tu le dépliais, faisant un tour rapide des yeux. Rien. Pas de maison hantée ? Impossible. Tu parcourais à nouveau le petit descriptif de chaque point noté. C'était officiel, il n'y avait pas de d'attractions de ce genre dans le parc. Ce qui te faisait un peu déchanté. Comment un parc aussi cool pouvait ne pas avoir de maison hanté ? Tu n'en savais rien, et peut-être que c'était un projet pour l'avenir, qui sait. Si tu as l'occasion de poser un commentaire tu n'hésiterais pas à le signaler. Pour le moment tu étais occupé à chercher ce que vous pouviez faire en attendant. « Je crois qu'on a affaire à un mauvais parc d'attraction, aucune maison hantée, mais il y a une marche avec des tigres, ça te tente ? » Au fond de toi, tu espérais qu'elle refuse. Une marche avec des tigres ? Quelle était cette étrange expérience ? Tu n'étais pas très rassuré, mais ton sourire ne trahissait rien. Ton regard non plus. Tu étais plein d'assurance et elle te donnerait sûrement le courage de surmonter ta petite crise de panique.

Spoiler:

Je souris, je suis vraiment curieuse et impatiente à l'idée de voir sa boutique, de voir ce qu'il fait. D'en apprendre plus sur lui. J'ai soif d'apprendre soif de découverte. Je veux faire de mon mieux pour essayer de voir le bon côté des choses. « Oui la prochaine fois ! » après ça je me sens quelque peu fatiguée et je commence à m'assoupir, mais pour palier à ma fatigue accentuée par la douce avancée du petit train je lui demande s'il y a une maison hantée. Je souris, oui c'est vrai il doit forcément en avoir une. Il y en a toujours une. Mais a notre plus grande surprise a tous les deux il s'avère qu'il n'y en a pas. Pourtant, le parc est grand c'est surprenant, je fais une moue déçue avant d'écouter sa proposition. des tiges avec des marches ? Quels drôles d'idée. Dit comme ça, ça ne me tente pas vraiment, je préfère encore aller à la jungle de Madadascar, comme ça je pourrais avoir ma peluche du lémurien. On poursuit donc notre excursion dans le parc en allant d'une attraction à une autre. On profite du moment sans aucun fausse note, je passe une bonne journée et lui aussi on dirait. On rigole et on discute, on apprend l'un de l'autre. Un père et une fille qui apprennent à se connaitre.