#42 You in the middle. (Grace)

Aujourd’hui, tu vas faire une surprise à quelqu’un que tu apprécies grandement, à savoir ta cousine Grace. Tu es plus que ravie d’avoir l’opportunité de lui faire plaisir et c’est pour cette raison que quand tu t’es réveillée ce matin là, tu t’es naturellement empressée de sauter dans la douche et d’aller acheter des muffin pour le petit déjeuner que tu comptes passer avec ta cousine. Qu’importe si tu la réveilles, tu es de bonne humeur et tu comptes bien l’en faire profiter, même si tu ne sais pas vraiment ce que tu pourrais bien trouver comme motif si elle te le demande. Tu cours jusqu’à cette boutique où tu achètes des gâteaux pour vous deux, contente à l’idée de pouvoir Grace que tu n’as pas vue depuis un moment, ayant été trop occupée par tout ce qui t’entoure, notamment tes épreuves. A tout bien y réfléchir, tu as bel et bien des choses à raconter à celle que tu considères comme étant ta cousine et que tu présentes généralement comme telle. Alors tu vas jusqu’à chez elle, et tu frappes. Pas de réponse. Tu n’es pas surprise ; au moins, tu pourras la réveiller. Tu ouvres la porte, qui, fort heureusement, n’était pas close et tu entres. Cependant, si tu ne t’attendais pas à un appartement parfaitement rangé, tu ne t’attendais pas non à cette odeur que tu détestes. Tu fronces le nez ; le tabac froid. Tes vêtements vont en être imprégnés. Tu vas jusqu’à la chambre de ta cousine et y entres timidement. « Grace ? » Tu demandes doucement alors que ton poing serre le sac de papier contenant votre petit déjeuner, faisant alors un bruit de papier.

Silencieuse, Grace n'avait pas dérangée sa colocataire pendant qu'elle était avec ses amis hier soir. Restant dans sa chambre à lire son livre, elle s'était endormie sans vraiment s'en rendre compte, sans même faire attention à si Daisy était toujours dans la salle avec ses amis. Mais, ne s'étant pas endormie tôt, elle s'attendait à faire une bonne matinée de sommeil pour ne pas ressembler à un zombie le reste de la journée ; qui allait être longue, puisqu'elle n'avait rien à faire de ses journées depuis qu'elle n'était plus à l'Église ou à courir entre toutes ses associations. Elle avait beau avoir le sommeil léger, elle n'avait pas entendu la porte d'entrée s'ouvrir et encore moins celle de sa chambre, ce fut une parole qui l'arrachait de son sommeil. Et en voyant une personne postée dans sa chambre, son cœur manquait d'un battement et elle ne put se retenir de crier. « Qu'est-ce … Comment tu … » Il lui fallait un temps avant de prendre ses esprits, comprendre que c'était Laurel qui était là, avec un sac dans la main, jetant un coup d'œil à son réveil pour voir l'heure, il se faisait tôt, trop tôt. Et Grace n'était pas réveillée du tout. « Comment est-ce que tu es rentrée ? » Daisy aurait pu lui ouvrir, mais elle lui avait évoqué que le fait de travailler l'après-midi et dormir pendant la matinée, elle aussi. « Ça m'était totalement sortie de la tête que tu devais venir chez moi. » Disait elle en riant, bien que ce ne soit pas prévue, elle était plutôt tête en l'air ces derniers temps, alors oublier le passage de sa cousine ne pouvait pas la choquer. La jeune passait une main dans ses cheveux sans pour autant sortir de son lit, en fait, elle ne savait pas si elle était en plein rêve ou réveillée.

Tu sursautes, franchement surprise. Un cri. Tu t’attendais certes à tout un tas de réaction, mais celui là, tu dois bien admettre que tu ne l’avais pas prévu. Tu n’entends pas souvent les gens crier en te voyant, et pour cause, tu n’es pas vraiment ce genre de personne que l’on pourrait qualifier d’impressionnante, bien loin de là. Alors, tu ne fais pas peur, et tu ne fais donc pas crirer les gens. Mais voilà, aujourd’hui, tu éveilles ta cousine et tu dois donc mettre ce cri sur le compte de la surprise, sans le moindre doute. « Comment est-ce que tu es rentrée ? » Sûrement qu’elle ne sait pas qu’elle a passé la nuit avec la porte ouverte. Après tout, ce genre de chose peut être pour le moins surprenante, et tu es sûre que ta cousine n’a pas véritablement l’habitude qu’on lui amène le petit déjeuner à une heure aussi matinale. « C’était ouvert… » Tu affirmes avec un petit sourire timide, espérant que tu ne vas pas te faire crier dessus pour être entrée alors que l’appartement était plongé dans le sommeil, même si race sait sûrement que tu ne comptes pas la tuer, et encore moins la kidnapper ; pour ce faire, ce serait véritablement drôle de l’avoir réveillée, voir particulièrement stupide de ta part. « Ça m'était totalement sortie de la tête que tu devais venir chez moi. » Tu souris et va t’asseoir près de ta cousine qui est encore endormie, pour lui laisser le temps de sortir des bras de Morphée. « Je devais pas venir, je voulais te faire une surprise. Seulement, à la base, je dois t’avouer que je pensais pas que tu dormirais encore. J’suis désolée de t’avoir réveillée. » Tu affirmes avec une moue piteuse, franchement gênée d’avoir réveillé Grace qui ne pensait visiblement qu’à dormir. « J’ai amené le petit déjeuner… » Tu chuchotes en remuant le sac en papier sous le nez de la blonde, espérant la motiver à se réveiller plus rapidement. Sentant à nouveau l’odeur du tabac, tu plisses le nez. « Ca pue ici, d’ailleurs. Tu fumes toi maintenant ? » Tu demandes avec un ton accusateur.

Un signal d'alarme s'enclenchait dans le cerveau de la blonde, mais elle pensait que c'était trop irréaliste pour être vrai, elle ne pouvait pas avoir oublié de fermer la porte, elle la peureuse n'avait pas fait attention pour sa propre sécurité. Ou peut-être bien que c'était les amis de Daisy qui étaient partis après que celle-ci ce soit endormie, auquel cas ils n'avaient pas la clé donc ne pouvaient pas verrouiller. Qu'importe, il n'y avait rien à voler chez Grace, du moins, pas dans son salon, toutes les choses précieuses qu'elle avait se trouvaient dans sa chambre. « Vraiment ? Mince. »  Elle s'étirait légèrement avant de se lover dans son lit une deuxième fois, entre le rêve et la réalité, elle gardait tout de même ses yeux ouverts bien que son esprit était toujours en sommeil. Elle fût rassurée de savoir que finalement sa mémoire lui faisait moins défaut qu'elle ne le pensait, Laurel passait à l'improviste. « D'un côté, c'est mieux que tu me réveilles plutôt que tu me retrouves à la fin de mon petit déjeuner, prête à partir. »  S'imaginant la scène, la sainte ne pu s'empêcher de grimacer en haussant les épaules. « Mais ce n'est pas grave, ça me fait plaisir de te voir. »  Entre-voir, dans son cas, les yeux mi-ouvert, elle essayait de se repérer dans le temps mais, le réveil se réveillait être plus difficile aujourd'hui. Elle n'avait pas à s'excuser d'être là après tout, Grace aimait sa présence puisqu'elle la considérait maintenant comme sa cousine. Quand elle secouait le sachet qu'elle avait dans les mains sous le nez de Grace, ses yeux s'ouvraient un peu plus, pour planter son regard sur le sac. « Tu n'as pas payé quelque chose pour moi, quand même ? »  Même pas besoin d'attendre une réponse, la trentenaire aimait le partage, mais elle ne voulait pas que l'on dépense de l'argent pour elle, elle est beaucoup trop gênée pour. Elle se mise un peu à renifler et, c'était vrai que ça puait. « Moi … Fumer ? Ha. Ha. Non ... »  Disait-elle en se grattant l'arrière du crâne en passant une main sur ses yeux. Elle n'avait jamais fumé, si on enlevait la fois où elle s'était droguée dans les toilettes d'un bar. « Mais c'est vrai que ça sent … »  Sympa pour le réveil.

Tu n’es pas véritablement une habituée de rentrer chez les gens comme ça, aussi facilement. Très respectueuse du domaine privé, tu n’as pourtant pas hésité à rentrer chez ta cousine, et tu espères qu’elle ne va pas s’en montrer vexée ; après tout, tu n’as pas lieu de rentrer dans la demeure d’autres personnes, et c’est ce que tu as fait. Mais heureusement, cela ne semble pas tant que ça déranger ta cousine et tu es bien loin de t’en plaindre, ce serait dommage de créer un froid pour si peu. « Vraiment ? Mince. » Tu lui fais un petit sourire et la regarde. Elle se réveille à peine, sa voix est endormie, tu le vois bien. Mais il n’est pas si tôt que ça, alors… « D'un côté, c'est mieux que tu me réveilles plutôt que tu me retrouves à la fin de mon petit déjeuner, prête à partir. » Tu ris et hoches la tête ; en effet, tu aurais été déçue. « Grave ! Alors que là tu as ton petit déj sans avoir besoin de lever le petit doigt, c’est pas cool ça ? » Tu affirmes avec un sourire en coin sur tes lèvres. « Mais ce n'est pas grave, ça me fait plaisir de te voir. » Tu ris et hoches la tête. Toi aussi, tu es ravie de voir ta cousine, même si tu sais bien qu’il va falloir attendre un peu avant qu’elle ne soit bien réveillée. « Tu n'as pas payé quelque chose pour moi, quand même ? » Tu ris et hoches la tête. Si, tu vous a pris un petit déjeuner pour toutes les deux. « C’est pas grand-chose, juste un petit déj, pas besoin d’en faire un drame, Grace. » Tu affirmes simplement avant de remarquer à nouveau cette odeur des plus désagréables ; du tabac. Tu hais le tabac, de tout ce que tu peux, c’est plus fort que toi, assez tristement. Ou plutôt heureusement. « Moi … Fumer ? Ha. Ha. Non ... » Alors pourquoi ça sent la clope, pourquoi si fort que ça ? « Mais c'est vrai que ça sent … » Tu hoches la tête et fronces le nez. « Ouais ça pue vraiment. Y a quelqu’un qui fume ici alors ? » Tu demandes curieusement avant de déballer le petit déjeuner que vous allez prendre. « Tiens. » Tu affirmes en tendant un muffin à ta cousine. « Tu sais, fumer ça pourrit la santé, ça fait mourir beaucoup plus jeune, faut que tu évites le plus possible. » Tu dis timidement, sachant bien que tu n’as pourtant pas de leçon à lui donner.

Le réveil a toujours été compliqué pour la blonde, surtout quand elle se fait réveiller, normalement, elle se laisse guider par les grondements de son alarme qui lui rappelle qu'une nouvelle journée s'annonce et que rien ne sert de rester dans son lit, qu'il fallait aider ceux qui en avaient besoin et qu'il fallait résister les bonnes paroles après une prière. Mais, puisqu'elle n'avait plus rien de tout ça à faire, elle avait pris l'habitude de rester traîner de se dire que de toute façon, elle ne devait plus rien à personne et qu'elle n'avait personne pour qui travailler, faisait faire surface à la paresse qui était un péché. Mais elle savourait presque ce péché, ne plus prier quand il le fallait, s'occuper plus d'elle que des autres. « Je ne sais pas … Tu ne comptes pas me faire manger, non ? »  Elle rigolait encore une fois, imaginant Laurel lui donner sa nourriture, comme elle l'aurait pu le faire pour une personne qui n'était plus capable de bouger. « Techniquement, j'aurais besoin de bouger le petit doigt. »  Et elle utilisait beaucoup trop de mots pour son réveil, elle n'aimait pas le silence, mais n'aimait pas parler beaucoup. Mais sur le coup, ce qui l'inquiétait le plus était le coût que sa cousine avait dû avoir dépensé pour elle. Elle ne voulait pas lui redevoir quelque chose, parce qu'elle allait se sentir obligé de débarquer un matin pour lui servir un petit déjeuner digne de ce nom. Ou peut-être qu'elle pourrait finir par l'inviter à manger un midi ou passer un soir pour faire le repas, puisqu'elle n'était pas mauvaise cuisinière. « Je vais me sentir mal, maintenant. »  Elle ouvrait entièrement les yeux, se redressant comme elle pouvait, toujours en gardant sa couette sur elle, pour la protéger du froid extérieur et rester le plus longtemps dans son cocon. « Je ne sais pas si quelqu'un fume … Je ne me souviens pas avoir vu quelqu'un fumer hier soir. »  Parce qu'elle n'avait vu personne, qu'elle était resté dans son coin à lire des livres plutôt que s'amuser, mais la trentenaire n'allait pas s'incruster parmi les autres, c'était comme jeter une pauvre biche parmi une cage de loups. Son sourire se faisait plus réel en voyant le muffin qu'elle lui tendait, c'était un de ses péchés-mignons et Laurel n'était pas stupide, elle savait les faiblesses de la sainte. Croquant dedans, elle écoutait d'une oreille attentive le discours de Laurel et manquait presque de s'étouffer. « Mais … je vais très bien … Douterais-tu ? »  Elle grimaçait en regardant la brune. « Est-ce que je sens vraiment ces choses ? »  Elle plaçait son bras devant son nez, mais l'odeur du tabac était trop présent qu'elle ne savait même pas si elle-même ne sentait pas, ça.

Cette odeur, dès que tu es entrée, elle t’a sauté au nez. Mais tu ne savais pas quoi faire, tu ne savais pas comment lui parler, ni comment dire ce à quoi tu pensais. Alors, tu as préféré parler de nourriture, parler de ce petit déjeuner que tu as acheté. « Je ne sais pas … Tu ne comptes pas me faire manger, non ? » Tu ris et lui souris. Certes, tu ne vas pas lui donner la becquée, mais quand même, ce n’est pas si mal, ce que tu fais, si. « Techniquement, j'aurais besoin de bouger le petit doigt. » Tu lèves les yeux au ciel et souris, amusée. Evidement, elle aura le besoin de bouger un peu, mais moins que si elle avait fait son petit déjeuner, évidemment. « Je vais me sentir mal, maintenant. » Tu lèves les yeux au ciel et ris doucement, amusée. Ta cousine est comme ça et tu le sais bin, tu peux bien comprendre qu’elle a toujours été de nature relativement généreuse, mais tu n’es cependant pas en mesure de la faire changer sa mentalité qu’elle a depuis bien longtemps et qui est donc ancrée en elle. « Arrêtes de dire des conneries, c’est rien, t’inquiètes ! C’est pas pour un petit déjeuner que tu dois te sentir mal. » Tu lui dis avec ton plus beau sourire. « Je ne sais pas si quelqu'un fume … Je ne me souviens pas avoir vu quelqu'un fumer hier soir. » Tu la regardes. Quelqu’un a fumé, c’est une obligation. Alors, parce que tu penses que ta cousine te ment, tu cherches à lui faire la morale, sans directement l’accuser parce que tu as bien conscience que ça pourrait la blesser. « Mais … je vais très bien … Douterais-tu ? » Tu la regardes, ne sachant pas trop quoi faire. « Est-ce que je sens vraiment ces choses ? » Tu sens le bras de Grace et tu te rends compte que oui, elle sent cette odeur de tabac. « Tu pues la clope, ouais. Mais ça sent partout, tes draps ont pris l’odeur, c’est normal que toi aussi, tu sais. » Tu lui affirmes avec un petit sourire. « Je m’inquiète pour toi, rien de plus tu sais. C’est pas que j’ai pas confiance, c’est juste que même être dans une maison qui sent le tabac, c’est pas sain, alors un appartement encore moins. » Tu affirmes à la blonde avec une grimace, enlevant tes chaussures et t’installant à côté d’elle dans le lit, en restant cependant sur le drap. « Ca te va ce que je t’ai pris ? » Tu demandes curieusement.

Elle laissait son bras se faire emporter par Laurel, parce qu'elle n'était pas sûre que ce soit des hallucinations olfactives ou simplement une vraie odeur, une insupportable qu'elle rejetait de son appartement depuis si longtemps. Il a fallu que le seul soir où elle était présente mais caché, il y ait cet accident qui faisait en sorte que ce soit elle, l'accusée de l'histoire. Alors elle tentait de se défendre comme elle pouvait, tout en se réveillant à son rythme, donc ses arguments n'étaient pas bon et, ils étaient plus accusateurs. « J'y crois pas ! On dirait que je suis bonne à tout laver. »  Un long soupir sortait de sa bouche alors qu'elle portait son bras en dessous de son nez pour voir à combien elle sentait, elle était bonne à prendre une douche d'ailleurs. Son regard honteux échappait de peu, elle écoutait encore sa cousine qui lui disait des paroles qu'elle aurait pu sortir à une personne qui fume souvent, quand elle était encore sœur, mais aujourd'hui, elle estimait que chacun faisait ce qui lui plaisait, si ça restait dans le correct. « Je ne fume pas, je te le jure, ça doit être des amis de ma colocataire hier qui l'ont fait ... »  Elle ne pense pas que Daisy puisse fumer, elle avait une carrière sportive et, elle avait trop confiance en sa colocataire. Elle venait de jurer à Laurel, ce n'était pas rien, même si elle n'était plus sœur, elle gardait quand même ses habitudes de tenir des paroles et ses promesses. « Je n'oserais pas fumer, je ne veux pas le faire, j'ai un corps sain depuis des années et je ne tiens pas à le pourrir en quelques temps. Puis, pour l'odeur dans l'appartement, je vais nettoyer aujourd'hui, comme ça, tout sera sain. » Son corps devait déjà avoir pris un coup, avoir l’alcool, les joints, les sorties sans horaires limite. Elle s’en voulait de ça, mais ce n’était que maintenant qu’elle se permettait de regretter. Alors pour oublier un peu le fait que sa cousine la remette en question, elle croquait dans son muffin. Puis elle faisait un geste de la main pour ne pas parler la bouche pleine, quand Laurel lui demandait si c’était bien. Une fois avalée, elle le regardait. « C’est parfait ! Je ne peux qu’aimer, tu sais … Tu ne manges pas, toi ? » Puis elle posait son muffin dans un coin. « Tu crois que ça sent plus ici ou dans le salon ? Tu me laisses me préparer, le temps d’enfiler des vêtements corrects et on peut prendre un petit déjeuner dans le salon ou … le balcon. »

Ce n’est pas que tu n’as pas confiance en celle que tu continues à lui parler de la cigarette, bien au contraire, puisque tu mettrais ta vie entre les mains de le blonde et ceci sans même hésiter. Seulement voilà, tu t’inquiètes pour sa santé car tu sais que même le tabagisme passif est un problème. « J'y crois pas ! On dirait que je suis bonne à tout laver. » Tu hoches la tête ; oui, elle est bonne pour tout nettoyer, à n’en pas douter. « J’peux t’aider si tu veux ? » Tu proposes gentiment. Tu es de ces rares personnes qui apprécie beaucoup de faire le ménage et tu te doutes que ta cousine ne le sait pas, alors tu juges utile de le lui préciser, naturellement. « J’aime bien faire le ménage, ça me détend, même si je sais que c’est carrément bizarre. » Puis tu lui adresses un petit sourire, lui faisant malgré toi la morale à propos du tabac qui est on ne peut plus nocif. « Je ne fume pas, je te le jure, ça doit être des amis de ma colocataire hier qui l'ont fait ... » Tu la crois, et tu hoches la tête pour le lui montrer : oui, ça paraît logique, quelque part, au fond. « Je n'oserais pas fumer, je ne veux pas le faire, j'ai un corps sain depuis des années et je ne tiens pas à le pourrir en quelques temps. Puis, pour l'odeur dans l'appartement, je vais nettoyer aujourd'hui, comme ça, tout sera sain. » Tu hoches la tête et lui sourit doucement. « C’est parfait ! Je ne peux qu’aimer, tu sais … Tu ne manges pas, toi ? » Tu lui as demandé si le muffn lui plaisait. « Si si je vais manger, donnes moi deux minutes ! » Tu affirmes en riant doucement, sortant ton muffin, toi aussi. « Tu crois que ça sent plus ici ou dans le salon ? Tu me laisses me préparer, le temps d’enfiler des vêtements corrects et on peut prendre un petit déjeuner dans le salon ou … le balcon. » Tu manges tranquillement et la regarde. « Le balcon, à choisir. Et après on fait un grand ménage, ça te dit ? » Tu demandes en riant, enthousiaste à l’idée de faire du ménage, aussi étrange que ça puisse paraître. « J’te jure que j’aime bien nettoyer. Aller, on y va ? » Tu demandes en te levant avec ta boisson et ton muffin dans chaque main. Tu te diriges dans le salon, attendant ta cousine le temps qu’elle émerge totalement.

Grace n'aimait pas demander de l'aide aux autres, c'était toujours l'inverse, elle qui se proposait, quitte à se tuer à la tâche, faire plus que l'autre pour prouver qu'elle pouvait être d'une grande aide quand elle le voulait ; et le quand, c'était toujours. Mais, il y avait cette chose qu'elle appréciait chez Laurel et qui faisait partie du pourquoi elle la considérait comme dans sa famille, c'était qu'elle était toujours serviable, du moins avec elle. « Je … je ne veux pas t'imposer ça. Puis tu ne dois pas garder d'enfants aujourd'hui ? »  Même si ce n'était pas ses bêtises à elle, même si elle n'avait jamais touchée une cigarette, elle pouvait nettoyer toute seule. Elle avait du temps devant elle puisque maintenant son boulot était de rester chez elle en regardant la télévision et en allant de temps en temps à la danse ou dans les associations qu'elle n'a pas pu se résoudre à quitter. Parce que même si elle quittait l'Église, son caractère ne changeait pas totalement, elle allait rester loyal et elle aimait se montrer utile pour des personnes. « Ta maison risque doit être super propre, c'est bien ! »  Disait-elle en se frottant les yeux, le réveil ce n'est vraiment pas son fort, surtout ce type de réveil. Et le fait qu'elle l'accuse d'être la fumeuse ne l'aidait pas à se mettre bien, à être en super forme pour son réveil, heureusement que le muffin relevait le tout et que Grace avait du mal à être de mauvaise humeur. Après s'être défendue comme elle pouvait avec ses arguments de femme qui était toujours dans le coaltar, elle décidait de changer de conversation pour lui demander si elle ne mangeait pas, espérant bien que Laurel n'ait pas pris quelque chose uniquement pour la blonde, alors, il serait bien temps de partager avant qu'elle finisse par tout engloutir. Sa réponse lui enlevait un poids, même si ça ne semblait rien, l'ex-sœur était bien trop partageuse et regretterait de tout finir toute seule. « Ok ok, désolée. » Ses mains relevées pour montrer son innocence, la blonde se mettait de nouveau à rire tout en étant gênée d’être dans son lit, alors elle lui faisait des propositions histoire de ne pas rester trop décontractée trop longtemps ; faut dire qu’elle n’a jamais vu quelqu’un au bout de son lit, et même si c’était sa cousine, ça la gênait qu’on approche de trop son lieu privé. « Au moins sur le balcon, il n’y aura pas trop d’odeur ! » Mit à part celui des pots d’échappements des voitures. Grace regardait par sa fenêtre, il faisait beau, c’était un temps idéal pour manger dehors. « D’accord ... » Il ne fallut pas deux secondes à la brune pour s’en aller de la chambre pour que la blonde puisse se changer, mettre des vêtements confortables mais beaucoup plus habillé que son pyjama. Elle sortait de sa chambre avec son muffin puis rejoignait le salon. « Oh mon ... » Ne jure pas. Surtout pas. C’était une mauvaise habitude qu’elle avait pris avec les autres. « L’odeur est immonde ! » Elle se précipitait vers les fenêtres pour toutes les ouvrir, puis ensuite ouvrir la porte-fenêtre qui menait jusqu’au balcon. « Fuis cette odeur, sérieusement. » Disait-elle en riant sortant ses pieds devant puis inspirant un bon coup en s’asseyant sur une chaise, le ménage sera pour plus tard.

Tu aimes bien faire le ménage, Laurel, aussi surprenant que cela puisse être. C’est quelque chose qui t’a toujours plu, et donc, il n’est pas étonnant que tu sois ravie de faire une nouvelle fois le ménage, particulièrement pour enlever cette odeur de cigarette tellement désagréable à ton nez et à celui de Grace, qui en est encore plus habituée. « Je … je ne veux pas t'imposer ça. Puis tu ne dois pas garder d'enfants aujourd'hui ? » Tu secoues négativement la tête, affirmant à ta cousine que le ménage est quelque chose qui te détend et t’a toujours détendue, aussi étrange que ça puisse lui paraître. « Non, pas de babysitting en journée pour aujourd’hui, j’en ai juste ce soir à faire. » Tu affirmes avec un sourire à l’égard de ta cousine. « Ta maison risque doit être super propre, c'est bien ! » Tu ris et la regardes. « Non, chez moi ça marche pas, je vois ça comme une corvée ! » Tu affirmes en riant. Par la suite, Grace s’inquiète que tu n’aies pris à manger que pour elle et tu lui dis que non mais que tu attends simplement pour manger. « Ok ok, désolée. » Tu secoues la tête et ris doucement sans rien ajouter. « Au moins sur le balcon, il n’y aura pas trop d’odeur ! » Tu hoches la tête : oui, pas d’odeur de tabac à l’extérieur, à priori. Tu te lèves, enthousiaste. « D’accord ... » Tu sors dans le salon, attendant sagement que ta cousine soit présentable d’après elle. « L’odeur est immonde ! » Tu éclates de rire et sort par la porte du balcon quand elle est ouverte, posant le sachet qui contient ton propre petit déjeuner sur tes genoux quand tu es assise. « Fuis cette odeur, sérieusement. » Tu ris et lui sourit, sortant ton capuccino et en buvant un peu. « Je t’ai dit, ça m’a sauté dessus quand je suis entrée, même si je parie que ça me dérange moins que toi. » Tu lui dis en souriant doucement, lui montrant ton muffin. « Tu vois, j’ai aussi à manger, t’en fais pas ! » Tu lui dis avec un sourire.

C’est sûr que vu comme ça, Grace ne comptait pas faire le ménage toute la journée. Elle avait juste peur que l’odeur se soit imprégner dans les meubles, les fauteuils, le canapé. Un peu partout où la seule solution serait se changer le meuble, parce qu’elle avait peut-être un peu d’argent la blonde, mais elle ne voulait pas les dépenser dans des nouveaux meubles, même si elle adore la décoration. « Oh d’accord ! » Pas d’enfant à garder pendant la soirée donc, ça arrangeait un peu Grace qui allait pouvoir passer du temps avec Laurel. La Sainte se mettait à rire quand elle parlait de corvée, c’est vrai que Grace voyait la chose de la même manière, elle ne voulait jamais faire chez elle quand elle estimait qu’il n’y avait pas urgence, pourtant chez les autres, rien qu’une miette pouvait la déconcentrer. « Pour moi c’est pareil … J’suis heureuse que tu sois là alors, tu vas sans doute me motiver. » Disait-elle entre deux rires. Après s’être décidé où elles allaient déjeuner et que la brune était sortie de sa chambre, Grace se changeait pour mettre des vêtements potables et confortables pour ne pas être dérangée quand elle allait astiquer partout et vaporiser des parfums partout ; parce que son concept du ménage était assez différent chez elle que dans l’Église ou bien chez ses parents. Arrivée dans le salon, l’odeur lui piquait presque le nez et, la vue des bouteilles et des cigarettes l’apeurait presque, comme si elle avait vu le Diable en personne. « Tu as raison, c’est pire que sauter sur les gens, c’est … » Puis elle râlait en ouvrant les fenêtres et celle pour accéder au balcon, où l’air était plus pur, où elle pouvait enfin respirer. « Dans tous les cas, ça réveille bien. » Il fallait mieux en rire qu’en pleurer, Grace n’était jamais défaitiste, parfois les gens se demandaient même d’où sortait sa bonne humeur. Mais il y a toujours pire ailleurs, alors pourquoi vouloir sentir que le Monde s’abat sur nous et que le ciel tombe sur nos épaules ? « Bien, je ne voulais pas que te voir t’évanouir. » Un doux sourire venait s’installer sur son visage. « Je devrais t’emmener manger quelque part, aussi … Tu me diras quand tu es disponible. » Puis, elle reprenait son muffin dans la bouche tout en regardant vers l'extérieur.

Tu fis partie de ces rares personnes qui apprécient honnêtement de faire le ménage, à tel point que tu n’hésites jamais à le faire, chez les autres en tout cas. Alors, naturellement, tu as proposé à ta cousine de l’aider puisque tu es de ces personnes qui nettoient chez les autres mais jamais chez elles. « Pour moi c’est pareil … J’suis heureuse que tu sois là alors, tu vas sans doute me motiver. » Tu ris et hoches la tête ; oui, à vous deux, vous devriez bien trouver un moyen de vous motiver, vous avez toujours su le faire après tout. Tu considères vraiment Grace comme étant ta cousine, à tel point que tu n’hésiterais même pas si on te demandait si elle l’est vraiment. « Tu as raison, c’est pire que sauter sur les gens, c’est … » Tu ris et hoches la tête, lui adressant un rapide sourire : tu sais ce qu’elle ressent, tu le comprends. « Dans tous les cas, ça réveille bien. » Tu hoches la tête avec un sourire, allant par la suite t’installer sur le balcon en compagnie de Grace histoire de prendre ce fameux petit déjeuner. « Bien, je ne voulais pas que te voir t’évanouir. Je devrais t’emmener manger quelque part, aussi … Tu me diras quand tu es disponible. » Tu hoches la tête et bois quelques gorgées de ta boisson. « Ca marche, je suis presque tout le temps disponible, envoies moi un message quand tu veux. » Tu lui dis en souriant doucement. « Et toi tu fais quoi aujourd’hui ? Rien de spécial, si ? » Tu lui demandes en souriant, regardant ton muffin avec appétit avant d’y croquer. « Je n’ai plus cours maintenant, donc ce sera plus facile ! » Tu affirmes en souriant.

Ça la surprendrait toujours de voir qu'elle ne disait rien quand elle parlait. Comme si ses paroles laissaient des doutes, ou comme si Laurel écoutait trop Grace. Peut-être qu'elle disait des paroles de travers, mais que pour pas la vexer, elle ne répondait pas directement. La blonde venait de se réveiller, difficile de dire des bons mots dès le matin, bien qu'elle en avait l'habitude, à toute heure de la journée, elle n'avait pas intérêt de se tromper quand elle parlait de la Bible, quand elle faisait ses prières. Elle connaissait ses paroles par cœur, sur le bout des doigts. Elle parlait sans doute trop, c'était dans ses habitudes avec les gens qu'elle connaissait, avec qui elle se sentait proche, ils n'étaient pas beaucoup, mais assez pour qu'elle puisse avoir de la place dans son cœur pour le sentir rempli. Elle n'avait pas besoin d'avoir une liste d'ami à n'en plus finir pour se sentir heureuse et entourée, juste d'avoir les bonnes personnes. Laurel en faisait largement partie depuis assez longtemps et, ça lui faisait plaisir de la voir toujours ici, même après son virage assez considérable. Ça la réjouissait encore plus de l'inviter à manger avec elle un de ces soirs, c'était toujours agréable de changer un peu des repas faits maison. « Je n'ai jamais rien fait de spécial dans ma vie, alors je peux dire que je ne fais rien aujourd'hui. J'avais envisagé de faire un petit tour, mais ça peut attendre, surtout avec l'odeur. »  Elle revenait toujours au même sujet, mais ça la perturbait cette odeur, le fait qu'on l'accuse et qu'on lui passe les menottes sans savoir ce qu'elle faisait vraiment la nuit dernière. La Sainte espérait que son amie l'avait bien cru, qu'elle ne pensait pas qu'au fond, Grace avait fait partie de cette soirée où tout le monde s'amusait à boire et fumer à flot, comme si ça devait être de l'oxygène et du sang.  « Tu es vacance du coup ? C’est bien ! Tu vas pouvoir profiter du temps. » Elle finissait son muffin après avoir pris quelques minutes à le manger, toujours sur son balcon, fixant toujours le peu de verdure et parfois elle jetait son regard sur sa cousine. «  Tu as fini ? On se met au boulot ? »

Au moins, cette odeur de fumée de cigarette a eu le talent de vous trouver un programme de journée à toutes les deux, ce qui n’est pas si mal, si ? Certes, tu aurais préféré faire à peu près n’importe quoi sauf le programme que tu t’es trouvé mais il te convient néanmoins, surtout que tu adores ranger chez les autres bien que toi tu ne le fasses jamais chez toi, laissant ta chambre en un éternel désordre pratiquement en constance. Cependant, chez les autres, c’est bien différent, et tu serais donc par conséquent presque contente de pouvoir faire le ménage pour éliminer l’odeur de cette espèce de drogue. « Je n'ai jamais rien fait de spécial dans ma vie, alors je peux dire que je ne fais rien aujourd'hui. J'avais envisagé de faire un petit tour, mais ça peut attendre, surtout avec l'odeur. » Tu hoches la tête, juste après le petit déjeuner, vous allez toutes les deux faire le ménage tranquillement. « Tu es vacances du coup ? C’est bien ! Tu vas pouvoir profiter du temps. » Tu ris et hoches la tête. « Ouais, je suis contente, j’ai rattrapé tout mon sommeil et vu que je peux travailler en journée maintenant, ça devrait me permettre de me faire davantage d’argent de poche, c’est mieux. » Tu dis en riant, terminant tranquillement ton muffin sans te presser pour le manger, savourant celui-ci jusqu’à la dernière miette, gourmande que tu es. « Tu as fini ? On se met au boulot ? » Tu la regardes et hoches la tête en riant. « C’est parti ! » Tu affirmes tout sourire, ne sachant pas bien comment tu vas t’y mettre. A l’aide de l’élastique que tu as à ton poignet, tu te fais un petit chignon et rentres avec Grace dans l’appartement. « On commence par quoi ? Je te suis, c’est toi qui vit ici. » Tu affirmes en riant doucement, toujours tout sourire.