Bonnie Parker & Clyde Barrow

Le soleil éclaire ma peau en ce dimanche matin, je sens ces bras autours de moi, son torse contre ma peau qui frisonne. Je ne porte que mes sous vêtements, lui son boxer. Discrètement, je me lève prenant sa chemise que j’enfile allant dans la cuisine me servir un jus d'orange. Cet appartement je le connais par cœur, j'y passe pas mal de nuit dernièrement, je sais que c’est une mauvaise idée mais peut importe. Je passe une main dans mes cheveux tandis que le café coule. J'entends Alfie tourné dans son lit, à pas de loup je bondis sur le lit, à califourchon sur lui j’embrasse sa peau, mordille son cou. « Bonjour mon chat. »  Glissais je à son oreille, continuant de parsemer son corps de baisers. Nous avons encore passer une nuit comme nous les aimons, j'aime cette relation, facile et naturelle. J'ai pas besoin de tourner autours du pot, je peux tout partager avec Alfie.  « Bien dormi ? »  Ajoutais je en caressant son torse en me redressant pour le regarder.

Il invite rarement une fille à venir chez lui, dans ce petit appartement pas très grand et dont il n'est pas spécialement fier. Et pourtant, c'est pas la première fois qu'il se réveille aux cotés de Mary dans son propre lit. Lui qui a plus l'habitude des filles qui se défilent au petit matin avant qu'il ne se réveille, elle est toujours là. Elle est... particulière. Alfie commence même à l'apprécier. Toujours assoupi, il ne l'entend pas se lever ni même marcher jusqu'à la cuisine. Elle est trop légère pour faire du bruit, malgré le parquet qui doit déjà dater du siècle passé. C'est seulement lorsqu'il sent quelque chose lui sauter dessus qu'Alfie ouvre les yeux. Elle est sur lui, vêtue de sa chemise à lui. Elle se met à l'embrasser, ce qui suffit à le faire frissonner. Elle l'appelle mon chat, encore quelque chose auquel il n'est pas habitué. « Je dors toujours mieux quand t'es là, » dit-il en lui souriant, les yeux encore pleins de sommeil. Il se redresse, glisse ses mains sous la chemise de Mary, et caresse son dos du dos des doigts. Elle a la peau douce, chaude, et elle est si belle à regarder. Mary est vraiment une très, très belle fille. « Et toi ? » lui demande-t-il en approchant son visage de son cou avant d'effleurer sa peau de ses lèvres. Il la trouve vachement sexy dans cette chemise.

Nous étions dans son lit, c’était agréable de se réveiller de cette manière, je mettais habituer à sa présence. Il faut dire que rien ne m'avait prédestiné à revoir Alfie, mais son humour, son amour pour la nuit m'avait donné envie de le revoir. Maintenant ça devenait très régulier. À présent, ces mains dans mon dos me faisaient frissonner, je collais mon bassin contre le sien, lâchant un soupire au contact de ses lèvres dans mon cou.   « Est-ce une invitation à passer toutes mes nuits ici ?  » Dis je avec malice, alors que mes mains parcouraient sa peau de part et d'autre de sa peau, venant glisser des baisers de nouveau. C’était plus fort que moi, il m'attirait et je ne résistais jamais. « J'ai bien dormi, tes bras son agréable je dois le convenir.  » Je souriais alors que je me laissais tombé sur le côté, me tournant pour le regarder. Il commençais juste à se réveiller, il passerait presque pour un ange. « Alors que veux tu faire ce matin ? Je me suis permise de faire couler du café.  »

C'est pas un truc qu'il a l'habitude de faire, dormir avec une fille et se réveiller comme un couple. Sauf qu'à force, il a fini par apprécier la présence de Mary. Sa douceur, sa bonne humeur matinale, elle a un coté réconfortant qui lui plait et qui lui est presque devenu familier. Suite à sa question, Alfie hausse innocemment les épaules. Il frissonne au contact de ses doigts contre son torse et se met à sourire suite à ses baisers. C'est si simple avec elle, si agréable, comme une petite bulle de satisfaction totale mais éphémère. Quand elle se laisse tomber sur les couvertures à coté de lui, Alfie en profite pour s'étirer avant d'appuyer ses mains sur le matelas. Ce qu'il compte faire ? Il n'en a aucune idée. C'est pas le genre de garçon à prévoir des plans, plutôt à agir à la minute. L'évocation du café semble tout à coup le réveiller. « T'as bien fait !, » dit-il en sortant des couvertures avant de quitter le lit, seulement vêtu de son boxer. Il prend deux tasses et verse du café dedans avant des les apporter dans la chambre. Il s'assied à nouveau sur le matelas, tend sa tasse à Mary, et entour la sienne de ses deux mains. Elle est chaude, mais pas assez pour le brûler. « Dis-moi ce qui te tenterait. On peut rester ici, et faire des bébés toute la journée. » Il esquisse un sourire amusé avant de plonger le nez dans sa tasse pour s'y cacher.

hj : t'en fais pas

Après ce réveil tout en douceur, je souris en regardant le brun se levé, je n'en loupe pas une miette, il est parfaitement sculpté, il a un sourire à vous faire fondre ainsi que des fesses dont a du mal à ne pas posé le regard. Je profite de son départ pour prendre toute la place dans son lit, il est si confortable. Revenant avec deux tasses de café bien chaude, j'y dépose mes lèvres pour en boire une gorgée. Tandis que ces projets me semble tout à fait agréable. « Et bien si tu es disposé à me faire des bébés, je peux être moi-même disposé à te faire un bon repas. » Je savais que c’était loin d’être une bonne idée mais je passais d'excellent moment avec Alfie, on était plutôt similaire et du coup ça passait bien entre nous. Puis je m’étais habitué à trainer ici dans cet appartement. « Une journée loin du stress du quotidien, on s'enferme ici on rit, on mange et on fait l'amour toutes la journée. » Demandais je un sourire espiègle au coin des lèvres, le regard brillant. Faisant basculé mes cheveux sur le côté, je l'observe ce qu'il peut être mignon. C'est un jeu dangereux, mais que voulez vous j’aime jouer avec le feu.

Sa réponse le fait rire. Alfie boit une première gorgée de son café qui suffit à entièrement le réveiller. Il n'échangerait pour rien au monde ce genre de réveil. Des couvertures confortables, une boisson chaude, pa de gueule de bois et, surtout, une fille magnifique qui le regarde comme si il était une des merveilles du monde. « Tu m'intéresses, » répond-t-il en avalant une deuxième gorgée de caféine. Mary, c'est une des plus belles filles qu'il ai vues de toute sa vie. Même sans maquillage, elle a un visage d'ange, ainsi que de beaux cheveux blonds qui retombent telle une cascade sur ses épaules. Suite à sa proposition, il ne peut s'empêcher de se mordre la lèvre. Alfie pose sa tasse sur la table de chevet, se penche vers Mary pour prendre la sienne puis la place à coté. Il s'approche ensuite d'elle et la force un peu à se coucher en entourant son corps de ses bras. « J'aime beaucoup ce plan, » murmure Alfie avant de l'embrasser d'abord doucement, puis de plus intensément avant de se reculer légèrement et de lui offrir un petit sourire charmeur.

Me retrouver dans cet appartement devenait de plus en plus fréquent, je devais avouer que j'avais pensé a disparaître de la vie du jeune homme, pensant que c’était plus sûre pour eux. Mais finalement ça semblait impossible, je ne résistais pas à son charme, à son regard. Je voulais Alfie pour moi seule aujourd’hui, buvant le café qu'il m'avait apporté je ne pouvais m’empêcher d'avoir l'œil joueur. Ma proposition était idéale pour deux personnes comme nous. Alfie était parfait sur tous les points, raison de plus pour que je ne m'attache pas. Je souris lorsqu'il retira ma tasse, m’allongea. Passant mes mains autours de son cou, j'enroulais mes jambes autours de sa taille. Je répondais à ces baisers avec intensité, mon corps se cambrant déjà contre le sien. « Attention, tu pourrais devenir accroc. » Confiais je amusée, souriant à mon tour, le regardant dans les yeux. « Ne le répète à personne, mais tu es beau. » Ma voix de petite fille pour le séduire, je passais une main dans ses cheveux, mon dieu qu’il me faisait peur. Je venais prendre sa lèvre entre mes dents et à l'aide de mon bassin je le faisais basculé, amusée.

Pour son plus grand plaisir, Mary répond à son baiser avec, en supplément, des mouvements de bassin contre celui d'Alfie qui ne le laissent pas insensible. Elle le regarde ensuite d'un air joueur, un air qui l'allume et qui lui donne envie de lui enlever vite fait cette chemise. Alors qu'elle glisse une main dans ses cheveux, il faufile la sienne sous ce bout de tissu qui, à la base, est à lui. Il caresse son ventre avec douceur avant que ses doigts ne rencontrent son soutient-gorge. « Je prends le risque, » dit-il avec un sourire aussi joueur que le sien. Alfie ne s'est jamais vraiment attaché à une fille, du moins pas au point d'en vouloir l'entière exclusivité. Bien sûr, il ne classe pas Mary au même rang que toutes celles avec qui il a déjà couché, elle est malgré tout un peu au-dessus. Sauf que ce n'est pas pour cette raison qu'il va commencer à lui faire des crises de jalousie, ou à l'empêcher de voir d'autres hommes. Son compliment fait à nouveau sourire Alfie. « Et toi tu es magnifique, » répond-t-il en dégageant une mèche de cheveux de son visage. Elle se met à lui mordiller la lèvre et, sans qu'il ne puisse réagir, le bascule de manière à se retrouver au-dessus de lui. Alfie la dévore littéralement des yeux, caressant ses cuisses de ses deux mains.

Ses mains sur mon corps me faisait chavirer, j'aimais son contact, j'aimais le regarder et pouvoir l’embrasser encore et encore. Je devais avoué que mon côté fille ressortait, j'étais vraiment séduite. Prenant le dessus, je souriais j’étais comme une enfant, pleine de malice. Je venais caresser son corps de mes lèvres, descendant le long de son torse. Mes mains caressant sa peau, je finissais par remonter prenant ses lèvres en otage, ma langue cherchant la sienne, dans une valse endiablée. « Et si tu me montrais comment on fait les bébés ?. » Soufflais je dans un souffle. C’était agréable de ne plus être une héritière, ni même une femme d'affaire, juste Mary. Avec Alfie c'était possible, d’être juste moi, sans jugement, sans toujours devoir se méfier des apparences. Alfie n'avait jamais fait allusion à ma condition, ni même n'avait posé de questions sur mon arrière grand père. Il avait toutes les qualités recherché mais je savais qu'il était apprécié et convoité. Il avait partager nombreux lit, il ne n'appartenait pas, bien que j’étais une femme possessive même si je ne lui étais pas fidèle non plus.

Dans cette chambre, Alfie et Mary sont un peu comme dans une bulle. C'est comme si il n'y avait rien en dehors, personne dans les rues, comme si le temps ne tournait plus. Elle caresse son torse, et lui murmure une phrase qui lui donne encore plus envie d'elle. Il lève les mains jusqu'aux quelques boutons attachés de la chemise qu'elle porte et les défait un à un sans quitter du regard ses beaux yeux bleus. « Demandé si gentiment, » Il se mordille légèrement la lèvre, lui retire entièrement cette chemise, puis la retourne une deuxième fois sur le matelas. Alfie aime la voir sur lui, mais il aime encore plus mener la danse. Il l'embrasse encore plus passionnément que quelques minutes plus tôt et se débarrasse du peu de vêtements qui séparent leurs corps. (...) Une fois leur petite affaire terminée, il se laisse tomber sur le coté et pousse un soupir de bien-être. « T'es vraiment pas comme les autres toi, » souffle-t-il en osant un regard vers elle, lui tendant son bras pour qu'elle vienne se blottir quelques minutes contre lui. Juste le temps de se reposer de ce sport matinal, avant qu'il ne puisse dévorer un petit-déjeuner bien mérité.