we're now a big family (verts)

Tu observes tous ces gens, te rendant compte des liens qui les unissaient, des tensions palpables, des regards à la dérobée. Tu t'amuses un peu à observer tout cela. Le jeune homme que tu connais -sans savoir d'ou- te propose de t'accompagner chercher ta guitare. Tu lui offres un énorme sourire. C'est ultra sympa ça ! Merci ! S'il faut, ce serait avec plaisir ! Ton regard se plante dans le sien, mais où l'as-tu vu ? Tu as déjà plongé tes prunelles dans les siennes, tu y mettrais ta main à couper. Tu as beau te creuser l'esprit, tu ne sais pas d'où. Tu proposes un jeu, sans en avoir réellement un en tête. Beaucoup sont pour, et certains soupirent. Et bien tant pis ! Tu souris à Alfie, qui s'en va quelques secondes, bon. Tu te lèves. J'ai une idée en tête, c'est un jeu spécial pour renforcer la cohésion. Je vous explique. Quelqu'un prend la parole et dis quelque chose sur lui, tout ceux qui partagent cette caractéristique, se lèvent et le rejoigne. Tu avais joué à ça à l'orphelinat, étonnement, vous aviez beaucoup en commun, vous les enfants sans parents. Par exemple, moi si je dis "Je suis une fille" toutes les filles me rejoignent -bon, ça c'est bateau, j'avoue, mais c'est histoire de donner un exemple. Tu leur souris à tous, un peu gêné d'être le centre d'attention. Ca vous tente?

Son air incertain démontrait juste assez à Jordan que Xavier continuerait à creuser pour tout comprendre. Il allait bien, tant mieux pour lui. Elle ne lui laisserait même pas la chance d'aller jeter un coup d'oeil, de vouloir creuser en elle pour trouver la source de son sourire éteint. Et comme elle comptait détourner le regard, c'est sur Alfie qu'elle tomba. Il prit sa main dans la sienne, la tirant de sorte à ce qu'elle se lève debout, soufflant à Xavier qu'il la lui empruntait. Jordan le dévisagea. L'emprunter? Elle est devenue un objet maintenant? Alfie l'entraîne plus loin sur la plage, et même si elle ne veut pas se l'avouer, ça lui fait du bien qu'il brise enfin le silence, qu'il détruise le mur qu'il avait imposé entre lui et elle. Leurs pas s'arrêtent, Jordan regarde l'horizon, le reflet de la lune sur l'eau, alors qu'elle sent parfaitement le regard d'Alfie plongé dans le sien. «Comment tu vas ?» La châtaine fronce les sourcils. Non mais ils ont quoi à tous vouloir savoir comment elle va? Rien à foutre, après. Il se sauvera dès qu'il en aura l'occasion et il l'ignorera à nouveau. Jordan ne s'attachait pas aux gens. Jordan utilisait les gens. Alfie, c'était... c'était bien trop de choses qu'elle n'osait s'avouer. Et puis il y avait CJ. Et il y avait surtout cette soirée avec Alfie et CJ réunis. «Qu'est-ce que ça peut bien faire?» Elle se referme sur sa carapace, parce que c'est mieux ainsi. Elle évitera les projectiles, elle évitera les embûches. Mais surtout, elle évitera les conversations trop sincères qui ne finissent plus, ces conversations où on s'avoue trop de choses.

En prenant davantage le temps de regarder autour de lui, Woody remarqua que beaucoup de visages plus ou moins heureux s'était tournés vers lui. Enfin, il y avait eu Lola qui avait semblé plus surprise qu'autre chose. Il espérait pouvoir aller lui reparler et peut-être retenter sa chance sans qu'elle ne soit sur ses gardes dès les premières paroles, comme à leur première rencontre. Il y avait aussi eu Tiffany, la meilleure amie de Sara, et ça, ça sentait mauvais. Surtout qu'elle lui faisait peur, cette meuf, avec son regard qui aurait pu shooter des lasers. Woody se concentra donc de nouveau sur Freja qui elle, au moins, lui montra tout son enthousiasme de le voir. Elle lui colla un doux baiser au coin des lèvres et Woody apprécia ce contact, comme il l'avait toujours fait. Certaines choses ne changent jamais. « J'suis content aussi. On va s'marrer, toi et moi dans la même équipe, ça promet. » Finalement, une mignonne petite blonde (Ondine) proposa un jeu, et Woody réprima un petit rire moqueur devant cette idée. Il avait l'impression d'avoir cinq ans, mais bon, pourquoi pas. Par contre, il ne serait pas le premier à proposer quoi que ce soit.

Bon, la fête de la mangue était plutôt sympa. À vrai dire, tu y es allée tous les ans depuis l'inauguration, puisque tu as toujours vécu à Bowen et que c'en était devenu une véritable tradition. Les vétérans australiens s'y rendaient toujours par amusement et les p'tits nouveaux de la ville, les touristes ou les passants se pointaient là plus par curiosité. Tu arrives, t'es certainement à la ramasse, puisque déjà tout un paquet de monde se retrouvent à la réunion de l'équipe de la Team Jude Citron. Tu aperçois seulement deux têtes connues : August, ton employeur au Wojna et Jordan, qui ne semble pas dans son assiette, mais qui est déjà accompagnée d'un ou deux mecs. Tu as amplement le temps d'aller la voir tout à l'heure. Tu t'approches d'August pour le saluer: Salut, patron! Si c'est pas toi ni moi à la rhum'rie, c'est qui? Demandes-tu en plaisantant. C'est pas parce que votre boulot c'est dans l'alcool que vous avez vraiment besoin d'parler de boulot. Tu lui souris, jusqu'à entendre l'idée d'une certaine Ondine. M'ouais... Ouais pourquoi pas? Mais avec de l'alcool à flot, ce serait cent fois mieux, croyez-moi! Ça va renforcer encore plus la cohésion, c'est moi qui t'le dit! Que tu dis en rigolant franchement.

Quelques personnes approuvent, d'autres soupirent. Mais tu ne leur laisses pas vraiment le choix, personne ne se bouge, vous allez pas resté à picoler assis dans le sable. Si t'avais voulu faire ça, t'aurais invité tes amies, et t'aurais pris ta guitare et un pull plus chaud... Et surtout autre chose que des bières. Bon, je commence alors ! Tu te lèves et réfléchis quelques secondes : Je suis australienne. C'est facile, surement beaucoup d'entre eux vont te rejoindre, vous êtes en Australie, à Bowen. Tu attends, debout avec un grand sourire.

Sa réponse le fait soupirer. Ce que ça peut faire ? Comme si Alfie n'en avait rien à faire d'elle, comme si il n'avait pas été là pour elle cette fameuse nuit, où elle aurait pu rester couchée au sol sans personne pour l'aider. Enfin si, lui était là. Pendant quelques interminables secondes, Alfie ne répond pas. Il se concentre sur les derniers arrivants, puis sur le bruit du feu qui crépite sous le son des différentes voix qui s'élèvent une à une un peu plus loin. Puis enfin, il reporte son attention sur Jordan. « Tu te rends pas compte Jordan, j'ai eu la peur de ma vie bordel. » Il est énervé et, rien que de se rappeler ce souvenir lui fait serrer les poings. Sauf que jamais il ne lui ferait de mal. « Ou devrais-je plutôt dire, Naxa. » Alfie prononce ce dernier mot d'une voix plus sèche, comme si elle n'avait pas le droit de lui mentir sur ce genre de choses alors qu'eux-deux n'ont jamais rien connu d'autre qu'une relation physique. Sauf qu'Alfie a toujours eu horreur qu'on se moque de lui, et qu'il s'est senti ridicule devant CJ. « T'as pas de compte à me rendre. Je me fiche que tu t'appelles Jordan, Naxa, ou Capitaine Igloo. Mais sérieusement, me prends pas pour un con. » Il essaie de parler calmement pour ne pas attirer l'attention des autres, de ne pas mettre en péril l'esprit d'équipe.

Elle regrette presque aussitôt de s'être pointée à cette fête. Elle savait que c'était Alfie, qui l'organisait. Jordan aurait du rester chez elle, à boire et à fumer jusqu'à ne plus se souvenir de quel jour on est. De toute façon, les jeux d'équipe et tout le tralala, c'est pas vraiment son truc. Elle croyait fermement qu'elle arriverait à s'amuser, mais jusqu'à maintenant, c'est loin d'être le cas. Qu'est-ce qu'elle cherchait, au fond? Elle était venue ici dans l'espoir qu'Alfie rompt le silence qui pesait entre eux? «Tu te rends pas compte Jordan, j'ai eu la peur de ma vie bordel.» Il la percute, droit devant. Non, elle ne s'en rendait pas compte. Jordan avait préféré presque tout oublié de cette soirée, même si les flashbacks l'hantaient encore jour et nuit. Ce qu'il aurait pu lui arriver si ses... les deux hommes n'avaient pas été là lui donne froid dans le dos. Mais elle n'est pas prête à s'avouer qu'ils tiennent à elle. Qu'on peut réellement tenir à elle. Elle fronce les sourcils, serre la mâchoire. Les larmes ne prendront pas le dessus, non. «Ou devrais-je plutôt dire, Naxa.» Son coeur manque un battement, et la châtaine plonge son regard meurtrier dans celui d'Alfie. Ça lui revient doucement. Elle connaît toutes les personnes qui l'appelent Naxa... et elles sont très peu nombreuses. «Alfie...» Elle prend une grande inspiration et tente de se calmer, elle a un volcan sur le bord d'exploser à l'intérieur. «T'as pas de compte à me rendre. Je me fiche que tu t'appelles Jordan, Naxa, ou Capitaine Igloo. Mais sérieusement, me prends pas pour un con.» Elle avale difficilement ce qu'il dit, une boule dans la gorge. Jordan n'a pas pleuré depuis des lustres, et pourtant, elle sent les larmes monter en elle. Elle refuse de se montrer faible devant le brun. «J'te prends pas pour un con.» Comment lui dire que les émotions c'est pas son truc et qu'elle vit présentement avec une foule d'émotions qu'elle est inpcabale d'identifier et de gérer à la fois? Elle croise ses bras, parce qu'elle se sent vulnérable. À nouveau. «Je... j'devrais peut-être partir, Alfie.» Le regard vide qu'elle lui lance à présent dit le contraire. Retiens-moi. La jeune femme pensait que Bowen serait un nouveau départ plus simple, tout autant amusant, mais au final, elle a l'impression d'être confrontée plus que jamais à qui elle est.

Avant que le jeu commence, tu remarques une jeune femme, brune s'approcher. (Effy) Elle semble assez perdue dans toute cette foule. Toi, tu ne la connais pas. Et elle ne semble pas te connaître non plus. Alors, t'as bien envie de l'interpeller mais tu ne connais même pas son prénom. Puis, tu remarques une bouteille de vodka dans ses mains et un grand sourire se dessine sur ton visage. Une amie commune, sans aucun doute, cette bonne vieille vodka. Tu lui fais signe pour qu'elle te regarde et l'interpelle, amusée : « Salut toi, viens t'installer près de nous. Moi c'est Freja. » Dis-tu, en t'écartant légèrement pour lui faire de la place. Place où se trouvait Alfie quelques secondes plus tôt mais à présent, tu n'y prêtes plus attention étant donné qu'il est en grande conversation avec cette blonde. (Jordan) Ton attention se porte finalement sur Woody, ton meilleur ami. Et rien que de le voir, là, dans ton équipe, ça te fait tellement du bien. Sa présence est une vraie bouffée d'air frais pour toi, il n'y a pas de doute. « Ouais, on va les écraser ! » Dis-tu, amusée. Finalement, Ondine se lance et propose "je suis australienne" pour commencer. Aïe. Tu ne peux malheureusement pas te lever, tu ne fais pas partie de cette catégorie, étant norvégienne. Tu observes la foule qui ne semble pas décidée à se lever. Il doit bien y avoir un australien là-dedans, non ?

Ce mois-ci, les habitants de Bowen étaient séparés en plusieurs équipes, 4 pour être exactes, de différentes couleurs et de différents noms (logique pour des équipes vous me direz). La jeune Ambre faisait parti de l'équipe des verts, la team jude citron, qui avait organisé une soirée pour mieux se connaître, et pour défoncer les autres équipes. N'étant pas très sociable, elle avait décidé de sécher cet évènement, lieu de malaise et de problèmes. Mais, alors que cela avait sûrement déjà commencé, Ambre décida quand même de sortir, elle s'ennuyait à mourir dans son appart, et après tout, elle ne risquait pas grand chose à aller y faire un tour. Et en effet, une fois sur place, elle vit Effy, en grande discussion avec une autre jeune femme blonde et un jeune homme. Connaissant son amie, elle ne devait pas trop se sentir à l'aise à cette soirée non plus ! Ambre, avec son entrain habituel, couru vers son amie en criant "Effyyyyyyy" et en lui sautant dans les bras. On ne change pas une habitude qui gagne ! Puis elle se retourna vers l'autre jeune femme et le jeune homme en s'excusant platement pour le dérangement...

Woody jeta un regard derrière son épaule quand Freja s'était levée pour aller à la rencontre d'une jeune femme au regard d'une profondeur qui donnerait des frissons à n'importe qui (Effy). Il se tourna de nouveau vers Ondine alors que sa meilleure amie ramenait la solitaire avec eux. Et alors qu'une troisième jeune femme (Ambre) se joignait aux trois, Woody se leva, suite à l'affirmation d'Ondine. Woody était bel et bien australien, et fier de l'être. Il était toutefois surpris qu'ils soient si peu à rejoindre Ondine. Faut dire, il y en avait quelques-uns qui ne prêtaient pas trop attention au jeu. Bref, le jeune homme alla se poser à côté de la belle blonde qui avait débuté le jeu. « C'est à croire que Bowen attire plus de voyageurs qu'autre chose. » Pourtant, Woody ne se voyait pas déménager d'ici, alors pourquoi n'y avait-il pas plus de gens originaires de la région ? « T'es de Bowen ? » Demanda Woody, n'ayant pas souvenir de l'avoir croisée un jour.

Le regard d'Ondine se planta dans celui d'August, et à se dévisager comme ça, August ressenti une sorte de déjà-vu qu'il n'aurait su s'expliquer. Ne sachant pas comment réagir face à ce sentiment qu'il ressentait, l'homme se contenta de lui sourire, pour mettre fin à cet échange de regards des plus étranges. Il détourna finalement le regard pour regarder Neela arriver, lui parlant de la rhumerie et de leur absence à tous les deux. August éclata de rire. « T'en fais pas, elle est entre de bonnes mains. J'passerai faire un tour après la soirée, aussi. » Déclara-t-il. Ses autres barmaids et barmans étaient présents, et ils avaient tous le numéro d'August si jamais un pépin arrivait. Après tout, le trentenaire ne passait pas toutes ses soirées à sa rhumerie, alors ce n'était pas la première fois qu'il la laissait à ses employés. Finalement, Ondine reprit la parole pour proposer un jeu. « Ouais, bonne idée ! » Sa première affirmation, toutefois, ne fut pas pour August. Il était d'origine autrichienne et y avait passé une bonne partie de sa vie. Il resterait donc bien assis sur son banc. Toutefois, il écouta attentivement l'échange entre Woody et Ondine, cherchant à savoir d'où il aurait pu connaître cette demoiselle. Peut-être du temps où il vivait à Bowen, quand il était gamin ? Pourtant, elle semblait tellement plus jeune que lui.

À l'intérieur, il bouillonne presque. Il ne lui en veut pas d'avoir été malade ce soir-là, ce n'est pas de sa faute après tout, et elle en a été la première victime. Ce qui le met dans cet état, c'est sa peur. La peur de s'inquiéter pour quelqu'un pour une fois dans sa misérable vie, la peur d'avoir cru perdre Jordan, Naxa, ou peu importe son prénom. Il avait senti son cœur palpiter, et ce sentiment de perte de contrôle de lui-même l'avait terrifié. Elle prononce son prénom entre deux paroles d'Alfie, mais il continue sans prendre la peine de la laisser parler. Il déballe tout ce qu'il a sur le coeur, tout ce qui est resté dans le fond de sa gorge durant des jours et qui finit par éclater comme un ballon dans lequel on a trop soufflé. Elle veut partir et, même si il n'en a pas envie, il ne peut pas l'en empêcher en la suppliant de rester. Il n'a jamais fait ça avec elle, ou même avec n'importe qui. Pourtant, savoir qu'elle veut s'en aller lui pèse sur le cœur. « Peut-être ouais. » Il laisse quelques secondes planer. Le temps suffisant pour planter son regard dans celui de Jordan, pour la faire réfléchir à ses paroles, pour attirer son attention par des mots qu'elle ne devaient pas s'attendre à entendre. « C'est vrai que c'est tellement plus facile de fuir ses problèmes. » D'une oreille, il entend Ondine proposer son idée de jeu qui semble en emballer plusieurs. Même si Jordan s'en va, il ne sait pas si il sera d'humeur à jouer. Il agirait devant les autres comme il fait si souvent, faire semblant.

Elle avait tellement longtemps cassé les pieds de ses parents, Jordan avait l'impression que c'était leur revanche à distance. Comme s'ils avaient prévu qu'elle se planterait, en Australie, avec une fausse identité et sa personnalité qu'ils ne pouvaient plus supporter. Elle leur en voulait. Elle leur en voulait de se faire sentir aussi présent alors qu'ils étaient à des océans d'elle, alors qu'ils ne s'adressaient plus la parole depuis des mois déjà. Elle leur en voulait de ne jamais s'être attardés sur elle, de ne jamais avoir pris le temps de lui demander comment elle allait, de ne jamais s'être soucié de ce qui pouvait se passer dans sa tête. Encore moins dans son coeur. Jordan emmerdait profondément ses paternels. Même si elle voulait partir, où irait-elle? Jordan était bloquée en Australie, sachant très bien que si elle en sortait, ses parents couperaient l'entente qu'ils avaient pris. «Peut-être ouais.» Leurs échanges sont à présents froids, distants. La jeune femme partirait sur le champ, si elle le pouvait. Mais quelque chose l'en empêche. Le regard d'Alfie la maintient en place, dans ce silence qui lui paraît une éternité. «C'est vrai que c'est tellement plus facile de fuir ses problèmes.» Elle fronce les sourcils. Il ne manquerait plus qu'elle lui mette son poing sur la gueule. Jordan ne mord pas, mais elle peut aboyer fort. Elle n'en a pas envie. Elle préfèrerait faire bien d'autres choses avec sa belle gueule. Sauf qu'Alfie lui fait vivre un bordel. Elle ignore ce qui se passe à l'intérieur, mais ça lui fout presque la nausée. «Pardon? Mes problèmes?» Les mots se bousculent dans sa tête et Jordan se retient pour ne pas exploser. Pas devant Alfie. Pas maintenant. «C'est pas parce qu'on couchait ensemble qu'tu peux te permettre de faire semblant d'me connaître», lâche-t-elle sèchement. Jordan tourne les talons, mais ne quitte pas la scène tout de suite. Elle bouille, elle pourrait exploser là, maintenant, mais elle balance entre deux envies. Ça, et l'attraper pour l'amener à l'écart.