Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Monster Lead Me Home // Feat Neela Rosenbaum Lun 13 Juin 2016 - 0:35
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« Chhuuut. Pas bouger. Gen... gentils ! », dîiiites... vous ne sauriez pas comment résonner quatre chiens qui m'ont vu dégringoler comme une merde du haut de leur palissade ? J'vous le dis direct : oubliez la bastos entre les deux yeux. J'y ai déjà pensé et non, je ne peux pas les buter à cause des flics... ces connards quadrillent le quartier à ma recherche. J'suis dans la merde. Un voisin a dû les alerter en me voyant essayer de pénétrer dans la maison d'en face de celle où je me trouve. Quoi ? Ne me regardez pas comme ça ! Je n'allais rien voler... sauf peut-être du gâteau dans le frigo. J'étais là-bas pour vérifier un tuyau à propos des meurtriers de ma famille mais... comme vous pouvez le constater, c'était de la merde.
Je me suis fait surprendre par la lampe torche de deux policiers en voiture. Ces connards m'ont ébloui le visage et là, je me suis figé comme une saleté de cerf devant les phares d'un 4x4 sur une autoroute. Ils m'ont demandé de mettre mes mains bien en évidence et j'ai fait mine de m'exécuter pour qu'ils sortent de leur « batcop-mobile ». Dès qu'ils se sont avancés, j'ai pris mes jambes à mon cou. J'avais une chance de les semer à pieds, pas en voiture. J'espérais bien être tombé sur des Clancy Wiggum et non... ils avaient la forme.
J'ai été obligé de me trouver une planque en attendant qu'ils lâchent l'affaire. J'ai sauté la première palissade venue et voilà comment je me suis retrouvé nez à truffes avec quatre clébs qui n'ont pas l'air d'avoir envie de me câliner. Leurs aboiements risquent de me faire repérer. Putain de merde. Si je leur balance ma chaussure, vous pensez qu'ils iront voir ailleurs ? Cela devrait me laisser le temps de me faufiler à l'intérieur de la maison si c'est ouvert : «... fermez vos gueules et r'gardez ce que j'ai pour vous... hein ? », j'essayais d'attirer leur attention en agitant ma godasse comme s'il s'agissait d'un super gros lot : « tadaaa...une chaussure à 200 dollars ! Je suis sûr que vous n'en avez jamais goûté une comme ça alors... partez chercher... ! », je me suis senti très con lorsque j'ai vu ma chaussure s'en aller au loin sans aucun chien derrière. Saletés.
Je leur ai répété de fermer leur gueule en plaquant mon indexe contre mes lèvres comme s'ils pouvaient comprendre la langue des signes : « CHUUUUUT. Bordel. ». Desespéré, j'ai commencé à reconsidérer l'idée de la dragée entre les deux yeux surtout que l'un des chiens a commencé à me taquiner la chaussette comme s'il cherchait à tester ma capacité à le repousser : « Hey ! Merd... je te lance la godasse et c'est la chaussette qui t'intéresse ? T-O-I, tu es une nana où je m'y connais pas. ». J'ai posé mes doigts sur la gâchette de mon arme. Ouais, je sais que c'est moche mais vous feriez quoi à ma place, sincèrement ? Heureusement, j'ai été soulagé de voir de la lumière dans la maison sauf que voilà... qu'est-ce que j'allais bien pouvoir inventer comme bobard pour justifier ma présence dans ce jardin ? Mystère. J'improviserais.
Invité
Sujet: Re: Monster Lead Me Home // Feat Neela Rosenbaum Mar 14 Juin 2016 - 22:43
Il se faisait tard, et v'la déjà quelques heures que tu as rejoint paisiblement les bras de Morphée. Il t'avait patiemment attendu toute la journée pour que tu te joignes à lui, et quel bonheur de se laisser aller au sommeil! Tes journées passées sur la plage à glander sont épuisantes, pour tout dire. Ne sous-estimez jamais la force de la paresse! Puis, travailler à la rhumerie d'August n'est pas de tout repos. Dans un environnement constitué principalement d'hommes, être barmaid exige d'avoir une certaine répartie, la réplique facile, et un sacré caractère. C'est par ton air angélique et empli de douceur que plusieurs clients semblent se méprendre. Les réguliers, plus habitués que les autres, te considèrent maintenant comme la reine de la place. Après tout, c'est toi qui les sert, mieux vaut qu'ils te traitent bien.
Tu dors depuis peut-être quelques heures déjà, si bien que les notifications régulières émanant de ton téléphone ne te dérangent même pas. Tu aurais pu passer une nuit entière tout à fait paisible, si ça n'avait pas été que de tes chiens qui, tous en chœur, se sont mis à aboyer violemment, faisant écho dans toute la maison. Tout en gardant les yeux fermés, tu maugrées, mécontente, en espérant que Yoda, Mowgli, Baloo et Bagheera se taisent et te fichent la paix. Tu en viens toutefois à l'évidence, après quelques minutes, que leur chorale ne cessera pas de sitôt et que d'ici peu, les voisins risquent de se plaindre. Bougonnant, tu sors de ton lit de bien mauvaise humeur, mais à la minute où tu poses le pied en dehors de la chambre, tu as un mauvais pressentiment. Rares sont les fois où tes chiens s'emportent de la sorte. S'ils voient un écureuil, un oiseau, une souris, des passants, ils réagissent peu. Et là, pourtant...
Tu entends un drôle de bruit qui te met sur tes gardes. La peur te prend aux tripes; et si c'était quelqu'un qui tentait de s'immiscer chez toi pour te cambrioler? Te tuer? Dénichant une planche de bois dissimulée dans le fond de ton placard depuis les rénovations de ta chambre, tu attrapes aussi ton portable pour appeler les secours, s'il y a lieu d'être. Tu t'armes de ta planche de bois - l'air si peu crédible dans ta tenue de nuit, les cheveux remontés en un chignon totalement décoiffé, puis tu t'avances vers le salon, lentement. Silencieusement. Tu t'imagines les pires scénarios possible. Plus tu t'approches, plus tu prends peur. D'un angle duquel il est impossible de te remarquer à partir du jardin, tu aperçois dehors un parfait inconnu, prisonnier dans un coin, entouré de tes quatre bêtas. Malins, menaçants, ils ne se privent pas pour essayer de lui faire peur, de le faire déguerpir au plus vite. « Hey ! Merd... je te lance la godasse et c'est la chaussette qui t'intéresse ? T-O-I, tu es une nana où je m'y connais pas. » Et c'est horrifiée que tu vois l'intrus sortir une arme et la pointer sur Bagheera, ton berger allemand, qui ne prend même pas peur. Prise d'un soudain élan de courage, armée de ton bâton de bois, tu sors de ta cachette en ouvrant la porte menant au jardin, ayant vachement plus peur de voir tes bêtes mourir sous tes yeux que de te faire toi-même tirer dessus. Tu as l'estomac noué, mais tu chasses les idées noires de ta tête. N'Y PENSE MÊME PAS! Repose cette arme tout de suite, où j'appelle les flics. TOUT DE SUITE.