Tyler } Souffle comme un vent de liberté

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❝ Souffle comme un vent de liberté. ❞
BRISEIS & TYLER.

Depuis quelques mois, j'avais pris l'habitude de venir courir sur la plage, j'aimais le bruit de l'océan, ça me faisait voyagé bien que je regrettais sans nul doute New York. C'est vrai que j'allais pas mentir à ce propos, la bière, le football, l'incessant bruit des bouchons et la pollution c'était mon monde. Cependant, en dix huit moi j'avais eu le temps de m'adapter, temps de m'adapter à cette ville, j'avais ma propre station de radio, je pouvais voir tous les jours Andréa et Jonathan, que demander de plus. Ah si, un compagnon de footing, Tyler, une rencontre au hasard, juste ma cheville qui m'à lâché au moment où il se trouvait là, ce fut je suppose l'une de mes meilleures rencontre à Bowen. Depuis on a prit nos habitudes tous les deux, et l'une d'elle c'est que tous les matins avant de commencer la journée, nous nous retrouvons pour courir. Habitant au bord de la plage, je suis toujours là première du coup, je commence à m'échauffer en attendant le boxeur. Je dois bien l'avouer je suis plutôt impatiente, c'est toujours tellement agréable de ce voir, je sais jamais ce qui m'attends et c'est ce que j'aime chez Tyler, il me surprends quotidiennement, il me fait rire et il sait toujours m'emmener ailleurs, loin de la vie du quotidien, c'est simple quand on est ensemble et pour une fois j'aime pouvoir oublier ma vie.

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Briséis & Tyler

On dit souvent que la vie appartient aux gens qui se lèvent tôt. Et même si je n’aime pas cette devise, je dois bien dire que c’est une réalité, une vérité. Depuis que je suis à Bowen, j’ai repris une condition physique comme dans mon passé de boxeur. Ceci démarre par un entretien permanent de mon corps. En plus de ma séance quotidienne de sport de l’après-midi, je m’octroie une séance de footing tôt le matin, quand la ville s’éveille petit à petit. J’aime sentir le sable frais sous mes pieds, le vent qui caresse mon visage et ce beau soleil qui se lève au fil de minutes laissant alors apparaître toute sa splendeur. De base, c’est un moment que j’apprécie seul, et que j’ai toujours fait seul. Cependant, depuis plusieurs séances, je me retrouve accompagné de Briséis, une jeune femme avec qui j’ai appris à connaître dans des circonstances plutôt… étonnantes. En effet, ce jour-là, je n’étais pas seul à courir sur cette plage, et comme bien d’autres, Briséis faisait son footing quand alors, elle trébucha en se tordant légèrement la cheville. Par réflexe, je m’étais arrêté pour voir son état. Elle allait bien, mais semblait avoir du mal à marcher. C’est pourquoi, j’avais fini par la raccompagner chez elle, et je lui avais apporté mes conseils de sportif aguerri en ce qui concerne les blessures comme celle-ci. Nous avions fini par sympathiser un peu, puis j’étais reparti chez moi. Quelques semaines plus tard, j’avais recroisé cette fille. Elle allait mieux, et nous décidions instinctivement de courir ensemble. A la fin de la séance, nous avions d’un comme un accord prie la décision de se refaire quelques séances comme celle-là. J’arrive alors à la plage en trottinant. N’habitant pas à côté de cette dernière, je devais prendre ma voiture pour m’y rendre. Comme d’habitude, Briséis était déjà là. J’affiche un sourire en arrivant prés d’elle. « Toujours la première, hein. » dis-je avant de lui faire une légère accolade. « Alors, tu es prête pour ce foutu footing ? » ajoutai-je en m’étirant doucement pour me chauffer. Outre le fait que le soleil se levait, je devais bien avouer que Briséis se fondait idéalement dans le décor. C’était un peu mon rayon de soleil matinal. Avec elle, j’avais cette sensation d’être moi-même et de ne pas devoir jouer un rôle, de ne pas être quelqu’un d’autre. Cela faisait du bien, et cela se voyait sur mon visage chaque matin quand je posais mon regard sur elle.

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❝ Souffle comme un vent de liberté. ❞
BRISEIS & TYLER.

Savourant le calme qui régnait sur le plage de si bon matin, je commençais mon échauffement, attendant l'arrivée de Tyler pour entamer ce footing quotidien. Seulement, ce matin, je n'avais pas tellement envie de courir, il faisait si beau, la douce mélodie des oiseaux m'avait mise d'excellente humeur, j'avais envie de m'amuser, de profité de cette chaleur et de cette océan qui s'étendait à perte de vue devant moi. En même temps, je savais à quel point Tyler tenait à l'entretien de son corps, le physique de cet homme reflétait parfaitement le boxeur qu'il avait été. Sa serait mentir, de dire, que je n'avais jamais glissé mon regard sur son corps, ses abdominaux parfaitement dessiné, son buste solide et ses épaules large. Il avait l'air d'un apollon, mais je n'allais pas lui dire, enfin je pourrais juste pour voir sa réaction. Je soupirais en m'échauffant, ayant qu'une idée en tête piquer une tête pour me rafraîchir et profiter d'avoir l'océan pour moi seule, mais une voix me ramena bien vite à la réalité. Instinctivement, je me tournais pour lui faire face, alors qu'un sourire reflétant mon plaisir de le voir s'était installé sur mes lèvres. « Je ne perds pas espoir de te voir un jour, ici avant moi. » Dis je en le serrant doucement contre moi, pour le saluer, commençant déjà à le taquiner. Cet homme c'était ma bouffée d'oxygène, avec lui j'avais juste à me laisser aller, juste à vivre sans me poser de questions. Il me rendait la vie tellement plus facile, je me demandais ce que serait ma vie si je ne voyais plus Tyler. Et bien, je ne pouvais pas l'imaginer sincèrement.« Pour être honnête, je songeais à me blesser à nouveau, pour que tu sois obliger de me porter tous le chemin ou encore.. Le regardant avec malice, je sautais sur son dos et glissais mes bras autours de son dos en riant, oui j'avais décidé de faire la folle et Tyler allait devoir me suivre sur ce cou là. « Allé, cap ou pas cap de lâcher l'entrainement pour une baignade avec moi? » Je glissais un bisou sur sa joue et descendait de son dos, pour retirer mes vêtements, me retrouvant en sous vêtements, je courrais à l'eau en riant, c'était ça vivre et c'était lâché prise.

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Briséis & Tyler

J’avoue, quand il s’agit de sport et de remise en forme, je suis un vrai emmerdeur. En même temps, vu mon parcours sportif, je dois dire que la discipline et surtout la régularité étaient les maîtres mots de mes journées, faisant parti de mes objectifs quotidiens. Ceci dit, je ne pouvais pas infligé à Briséis la même chose que moi, c’est pourquoi parfois, elle m’envoyé un SMS pour me dire qu’elle ne serait pas là racontant sûrement un bobards, mais auquel je prenais un malin plaisir à écouter sans dire un seul mot. En fait, Briséis avait souvent cette envie grandissante de dormir à défaut de courir. En vérité, elle n’avait pas besoin de ça, car elle avait un corps qui était parfait. Parfait selon moi, mais à problème selon elle. Vous connaissez les femmes. Elle était devant moi, et elle venait de me tâcler gentiment comme à son habitude. J’affichai un sourire taquin avant de lui répondre. « Tout comme le fait que je ne perd pas espoir de te voir faire une semaine complète de footing sans te trouver d’excuses pour ne pas te lever. » dis-je tout en entrant dans son jeu. C’était marrant de voir à quel point parfois on pouvait se taquiner. Nous avions de la répartie, et c’était ça qui rendait les moments fun et agréable. Cependant, la jeune femme n’avait pas pour autant cette envie de courir, mais plutôt de se baigner et de faire la folle. Elle était de bonne humeur, et cela se voyait de par son visage resplendissant. Elle était divinement belle, rien à dire, j’étais sous le charme depuis le premier jour. Elle sauta sur mon dos, je l’attrapa et commença à faire quelques pas dans le sable. « Tu sais qu’en plus, je pourrais le faire avec ton poids plume. » Je rigolai avant de continuer d’avancer. Je n’avais pas le temps de lui dire qu’il fallait commencer le footing que la belle brune me fit une proposition qu’elle mit immédiatement en action : celle de faire l’impasse sur l’entraînement pour piquer une tête dans cette mer qui n’appartenait qu’à nous ce matin. « Bri… » dis-je, en secouant la tête pour ensuite me retourner. A l’image de the Flash, elle se retrouvait rapidement en sous-vêtement. Mes yeux se posèrent sur elle, et je me détournai immédiatement, un peu gêné. En fait, je ne l’étais pas vraiment, mais je n’avais juste pas envie de voir son corps de sirène sans pouvoir penser à des choses que je ne devrais pas. Elle se dirigea instantanément vers la mer pour se baigner. Je rigolai en la voyant rire aux éclats, et comme elle avait cette fâcheuse tendance à ce que je lui cède beaucoup de choses, je fini par enlever mon t-shirt et mon jogging. Je me retrouvai alors en short de bain (le mec qui avait déjà prévu le truc lol) et commença à courir vers Briséis en criant : « Attention, j’arrive ! » criais-je avant de venir l’éclabousser avec mes gestes amples. Puis rapidement, je l’attrapa dans mes bras avant de la jeter quelques mètres plus loin. Elle était complètement dans l’eau. Elle qui voulait piquer une tête, elle en piquait une belle là. Moi, j’allais dans sa direction avant de commencer à nager, le sourire aux lèvres, fier de ce que je lui avais fait. Je savais qu’elle allait me rendre la monnaie de ma pièce, et j’étais impatient de découvrir comment.

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❝ Souffle comme un vent de liberté. ❞
BRISEIS & TYLER.

Sans doute que si je n'avais pas rencontré Tyler, je n'aurais jamais fait autant de sport, j'étais plutôt du genre à courir le samedi et le dimanche, prenant mon temps en savourant les joies de l'air marin. Cependant depuis que je courais avec lui, je devais me lever tous les matins, alors effectivement il y avait des matines où je n'avais pas envie d'y aller, pas envie de sortir de mon lit, m'étant couché plus tard à cause du boulot, j'avais l'antenne entre vingt et une heure et minuit, du coup je pouvais parfois être en soirée derrière. Alors entendre cette répartie venant de lui m'amusa et j'en profitais même pour lui tirer la langue. Une vraie petite fille je vous dis. « Je te propose un deal, je viens tous les matins pendant une semaine, si tu acceptes enfin de venir dîner chez moi. » Plusieurs fois, je lui avais fait cette proposition, mais je n'avais jamais compris pourquoi il refusait, je pensais que c'était parce qu'il avait un rythme de vie à conserver ou bien qu'il n'en avait pas envie. Nous étions devenue proche au fil des jours, une réelle complicité était nez entre nous et ça serait mentir de dire que je n'étais pas attirée par Tyler, bien au contraire, du coup peut être que ce n'était pas réciproque. Enfin j'essayais une nouvelle fois, le voir en dehors du cadre sportif pouvait être un changement positif entre nous, enfin c'est ce que moi je croyais. Une fois sur son dos, je riais parce qu'il avait absolument raison, pour lui j'étais une plume, il aurait sans doute pu faire une heure de footing avec moi sur le dos, mais là j'avais envie de tout autre chose. « Je préférerais que tu me portes une journée entière comme une princesse, ça doit être tellement jouissif.» L'idée d'avoir Tyler à mon service une journée entière était idéale pour me mettre encore plus de bonne humeur, peut être qu'un jour je pourrais arrivée à l'obtenir par malice et charme. Telle une mauvaise élève, je faisais tout pour embêter Tyler, je n'avais absolument plus envie de courir et du coup je m'étais très vite mise en sous vêtements pour pouvoir aller piquer une tête, l'entendre d'une voix résigner me faisait extrêmement plaisir ça me permettait d'arriver à mes fins. Je le voyais détourner le regard, décidément je ne devais vraiment pas être son type de femme, faisant l'impasse sur cette pensée négative, je filais à l'eau alors que quand j'ouvrais les yeux, remontant à la surface, je le vis arriver déjà en short de bain. Bon et bien j'allais être la seule en sous vêtements, pas que ça me gênait ça équivalait à un maillot deux pièces finalement. Sans que je n'ai eu le temps de faire quoi que ce soit, je me retrouvais dans les bras de mon ami alors qu'il n'hésita pas une seconde à me jeter à l'eau. Je me remettais alors de cet assaut que je n'avais pas vu venir pour préparer ma vengeance. Il souriait d'un sourire satisfait, ravie de sa bêtise, enfin je voyais les traits d'un enfant qu'il avait été autrefois. Je plongeais, nageant vers lui sans qu'il ne puisse me voir et j'allais me saisir de sa cheville, pour l'attirer sous l'eau enroulant mes jambes autours de sa taille pour essayer de le garder la tête dans l'eau avec moi. Heureusement l'eau m'y aidait, tout était plus léger. « Alors ça aurait été dommage de passer à côté de ça ? Tu ne penses pas ? Puis, j'aime l'idée qu'on soit seul au monde. » Avais je prononcé, une fois la tête sortie de l'eau. En disant cette phrase, je me rendais compte que ça pouvait être à double sens, je souriais quand même essayant de garder la face. Il n'y avait personne, c'était dommage, parce que le paysage était sublime ce matin.

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Briséis & Tyler

Parfois, nous sommes dans l’obligation de faire des choses par contrainte. Hélas, la vie est faite d’obligation. Vous allez me dire : « Pourquoi en rajouter encore d’autres ? » Effectivement, cela est stupide, mais pour certaines personnes comme moi, je dois dire que c’est nécessaire. Pour moi le sport, c’est bien plus qu’une simple activité : c’est un moyen de survie, ou de vivre. Je suis passé par des étapes de ma vie qui ont fait que ces dernières étaient difficiles, et pourtant, je suis encore là, grâce au sport et à cette persévérance que j’ai en moi. Il fût un temps ou, je me plongé dans mes entraînements pour oublier cette souffrance et devenir plus fort, autant physiquement que mentalement. Néanmoins, nous ne sommes pas tous comme ça, et je peux comprendre que certaines personnes ne soient pas du tout dans cette optique. Bri avait laisser sous entendre une proposition que je n’avais jamais voulu accepter : celle d’aller manger chez elle. Pourquoi ? Je ne sais pas, peut-être parce que je n’avais pas envie passer cette ligne imaginaire que nous avions construites ici, sur cette plage. Nous sommes proches, mais… Nous n’avions encore jamais passer du temps autre part que durant nos moments d’entraînements et de délires comme celui que nous faisons actuellement. Non pas que je n’en avais pas envie, mais j’avais ‘peur’ que note relation passe d’un tout autre niveau. Cependant, « Ok, deal ! J’ai hâte de voir ça tient. » dis-je tout en acceptant sa proposition. J’avais changé mon avis sur la question, et j’avais décidé d’accepter son pari, sans réfléchir aux conséquences. Après tout, qu’est-ce qui pourrait nous arriver ? Rien. Je n’étais pas vraiment expressif, et ça depuis toujours. Difficile pour Bri de lire dans mes pensées. C’était une très jolie fille, et le fait de la sentir si proche de moi et de frôler son corps pouvait me perturber. Je n’avais pas envie de la mettre dans la catégorie avec les autres, car elle était plus. Je le savais. Je le sentais. Cependant, le fait de ne pas montrer les choses pouvait rendre notre relation plus compliquée que prévue. Je sais comment fonctionne une femme, mais j’avais du mal à montrer certains de mes sensations. Je l’avais balancé dans l’eau, puis je faisais quelques mètres tranquillement le sourire aux lèvres. Soudain, je sentais quelque chose me prendre la cheville, et en deux secondes, je me retrouvai sous l’eau avec la belle brune autour de ma taille pour me maintenir sous l’eau. Je me débattais doucement, et je revenais à la surface avec elle près de moi. Le sourire aux lèvres, je passais ma main dans mes cheveux avant de reprendre ma respiration. Pour être honnête, je m’y attendais. Elle s’exprima en disant qu’elle aimait être seul au monde, et à cet endroit. Avec moi ? Sûrement. Cela laissait planer le doute. « Non, je dois dire que j’aime passé du temps avec toi. Et comme on dit, la vie appartient aux gens que se lèvent tôt. » dis-je en la regardant dans les yeux. Je perdais facilement dans ses beaux yeux. En plus de cela, il y avait un léger petit rayon de soleil qui donnait à son regard quelque chose en plus. Quelque chose d’irrésistible. Je me rendais comte que nous étions proche, peut-être un peu trop d’ailleurs. Là, vu de l’extérieur, les gens nous regardant pourraient croire que nous sommes en couple. Ce n’était pas le cas, mais je devais bien avouer que le décor pouvait faire tourner des têtes. Non, je n’allais pas laissé cette proximité entre nous ‘gâché’ cet instant, je me devais de remettre un peu de distance. Hélas, elle avait toujours ses jambes autour de moi, et elle comptait rester encore un peu des cette position. A cet instant, je pris conscience que j’étais un peu comme piégé dans un jeu que je ne maîtrisai peut-être pas, ou plus. Parfois, nous faisons des choses que nous ne contrôlons pas. C’est pourquoi je venais de poser ma main sur la joue de Briséis. « Tout est toujours si simple avec toi. » Je la regardai intensément avec mes yeux bleus. Je rajoutai : « Tu es très jolie ce matin. » Je venais de lui dire quelque chose qu’elle savait déjà. Je ne lui avais jamais dit, et si elle se posait encore des questions, je pense que je venais de lui répondre indirectement. Cette situation était perturbante, bien que agréable.

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BRISEIS & TYLER.

« Si tu as hâte, je peux te proposer de venir ce soir, si tu veux ? Je suis en vacances toute la semaine. » J'étais surprise qu'il accepte mon invitation, ayant eu droit à plusieurs refus, seulement ce matin, quelques chose de différent planait dans l'air, peut être allions nous passer ce cap tant redouté. Il faut dire que je n'étais pas la fille la plus stable du monde, je ne savais pas garder un homme, il mettait trop de pression dans la relation de couple, moi j'étais une femme libre, j'allais là où le vent me portait, je suivais mon instinct et je détestais l'idée d'être mise en cage. Avec Tyler tout était très simple, depuis le début nous étions spontané l'un envers l'autre, on ne se posait pas de questions et c'est vrai que l'idée de passer la seconde étape pouvait faire peur, nous avions construit sur cette plage une relation de complicité et de complémentarité. J'aidais Tyler à vivre autre chose que le sport constant, lui m'aidait à garder un rythme de vie sain. Ce qui compliquait les choses entre nous, c'était sans doute, le fait que j'étais pleine de vie, si je voulais dire à Tyler, qu'il était canon, je le faisais sans restriction. Tandis que Tyler lui, n'exprimait pas ses sentiments, je ne savais jamais à quoi m'attendre, c'était parfois géniale car il me surprenait tous le temps mais parfois j'étais un peu perdue. Dans l'eau, à cet instant précis, je décidais de faire l'impasse sur tout ça, je voulais profiter de l'instant, vivre le moment, alors nous chahutions dans l'eau comme deux gosses. Une fois que nous nous étions calmé, il perdit son regard dans le mien, alors que mes jambes entouraient encore sa taille, je l'écoutais et je ne pus m'empêcher de sourire, alors nous étions deux à aimer être ensemble. Je n'aurais jamais imaginé rencontré un homme comme lui, quand j'avais suivi Andréa à Bowen. Cette proximité entre nous, venait de tout changer, je passais mes bras autours de son cou, ce qui nous colla un peu plus l'un contre l'autre. Il était beau, la lumière du soleil ne faisait qu’accroître son charme. En quelques minutes, j'avais oublié ce que nous étions venue faire ici à l'origine, oublié que nous étions que des amis et que je n'avais sans doute pas le droit d'avoir cette envie de l'embrasser. Lorsque sa main se posa sur ma joue, je me mordis la lèvre inférieur, geste que je ne pouvais pas contrôler tant le moment était intense. « Alors reste avec moi. » Murmurais je en caressant sa nuque du bout des doigts. Pourquoi fallait il que nous rentrions chacun chez nous encore une fois ? Je n'avais pas envie que ce jour s'arrête, pas après cette proximité, cette chaleur qui m'envahissait bien que l'eau n'était pas si chaude que ça. Pour la première fois Tyler s'ouvrait à moi, il me confiait qu'il me trouvait jolie alors que j'en avais douté par apport à son comportement certaine fois. « Ne m'en veux pas, sil te plait. » Je le regardais dans les yeux, puis je décidais de sauter le pas, j'approchais lentement mes lèvres des siennes, mettant un terme à ce supplice, je l'embrassais pour la première fois, avec tendresse. C'était un gros risque, je savais que je pouvais tout perdre en me jetant à l'eau comme ça, Tyler pourrait me jeter, ou me remettre à ma place, mais pendant quelques seconde j'avais cru lire la même envie dans son regard.

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Briséis & Tyler

Briséis m’étonne de plus en plus. D’abord, elle veut faire l’impasse sur notre séance de sport, puis elle va la tête baissée dans l’eau, puis maintenant elle me propose un dîner, ce soir. Ce soir ! Quoi ? Mais pourquoi fais-tu ça ? Je suis un peu surpris. « Pourquoi pas. » dis-je avant de réaliser que ma réponse n’était pas forcément celle que j’aurais voulu lui dire. Du moins, cela avait toujours été comme ça entre elle et moi, nous étions spontané. C’est vrai que parfois, nous étions un peu comme le feu et la glace, car si Bri était très expressive, je l’étais beaucoup moins. Parfois, il m’arrivait de l’être, mais que quand j’en avais décidé. Cependant, nous avions créé une vraie complicité avec le temps, et je savais ce qu’elle m’apportait, ainsi que ce que je lui apportai. Nous étions maintenant proche, voir trop proche pour moi, mais étrangement je n’avais pas envie de m’écarter, pas maintenant en tous cas. Elle se mordilla la lèvre alors que je posais ma main sur sa joue. Elle me demanda de rester avec elle. « Je serai toujours là, à tes côtés. » lui répondis-je immédiatement, comme si la réponse à cette question n’avait qu’une seule et unique solution. Elle faisait partie des piliers de ma vie encore bancale. J’avais besoin d’elle et de ces moments là. Puis, je pouvais lire dans les pensées de Briséis à quel point c’était un supplice d’être dans cette position et cette proximité… La chaleur de son corps près du mien me rendait nerveux. Toutefois, mon cœur s’emballait quand je sentais ses mains sur ma nuque. Cela faisait longtemps qu’une femme ne m’avait pas approché comme ça, moi le loup solitaire, le dragon des enfers comme la presse m’avait surnommé à l’époque. Elle mit fin à ce supplice avant de prendre soin de s’excuser par avance avant de poser ses lèvres sur les miennes. Ma tête voulait partir de cette étreinte, mais mon corps voulait le contraire. Finalement après un baiser tendre de la jeune femme et timide de ma part, je relançai le baiser en y mettant un peu plus d’intensité. Je l’enlaçai de mes bras forts et musclés tout en continuant ce baiser nous rapprochant encore plus. Nous vivions un moment unique, dans un endroit unique. Nous avions tourné une page de notre relation, pour en découvrir une autre. Je ne savais pas si c’était bien, ou si cela allait nous apporter du négatif/positif, mais je suivais mes envies.

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BRISEIS & TYLER.

Ravie de l'entendre accepter mon invitation pour le soir même, un sourire resta planté sur mes lèvres. Je savais que je m'engageais sur une pente glissante, je n'avais jamais été aussi insistante envers Tyler, mais parfois toujours tourner autours du pot compliquait qu'un peu plus le cour de mes pensées. Je voulais des réponses, je voulais aller de l'avant car trop de chose dans ma vie avait encore une case vide. J'avais vingt quatre ans, ma vie se résumait à vivre en permanence pour les autres, il fallait que je pense à moi pour une fois, que je comprenne pourquoi Tyler me chamboulait autant. La proximité qui venait de s'installer n'arrangea rien bien au contraire, je me sentais troublée, je n'avais encore jamais ressenti ça auparavant, je savais que ce n'était pas forcément la solution de rester contre lui, mais je n'avais pas envie de bouger, pas envie d'être ailleurs, je vivais l'instant présent et ça n'avait jamais été aussi simple qu'à ce moment précis. Cette simple phrase me retourna le coeur, aucun homme ne m'avait dit une telle chose, j'avais toujours été seule et même si j'avais besoin de liberté, jamais un homme ne m'avait donné l'impression de vouloir me garder à ces côtés. Bon sang à quoi jouait il tout à coup ? D'accord, il ignorait mes sentiments mais ne pouvais je pas imaginé qu'à travers cette phrase, je pouvais compter pour lui. Tyler avait été un tournant dans ma vie, aujourd'hui je n'imaginais pas un jour sans le voir, sans l'entendre me taquiner sur le sport ou sur le fait que j'aimais mon lit plus que nos rendez vous. Imaginé de pas voir son sourire quand je jouais la mauvaise élève ou la discipliné ou bien encore ne plus voir son torse si musclé et ruisselant. A cette pensée, je secouais la tête pour me ramener à la réalité. Sautant le pas, je l'embrassais et mon baiser timide devint très vite, un baiser fougueux, je resserrais mes mains sur sa nuque, serrant mes jambes autours de sa taille, alors qu'il me pressait contre lui. Ce baiser, c'était un feux d'artifice d'émotions, tout ce que j'avais retenue, tout ce que j'avais fait pour ne pas dépasser cette ligne, tout ça ne comptait plus. Tout ceux ci semblait fou et en même temps la continuité de notre relation, pourtant doucement je me séparais de ces lèvres, le regardant dans les yeux. « Qu'importe ce que tu vas dire Tyler, je ne regrette pas ce qui vient de ce passer, bien au contraire. » Murmurais je, collant mon front contre le sien, la peur soudaine que ce baiser, ne soit pour lui, qu'une folie passagère, une erreur.

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Briséis & Tyler

Je n’avais jamais prit Briséis pour ce qu’elle était vraiment. En fait, je dois avouer que j’avais toujours fait en sorte de mettre une barrière entre elle et moi. Allez savoir pourquoi, peut-être parce que j’avais peur de me découvrir à nouveau. A l’époque, j’étais un homme qui n’avait pas de mal à trouver une fille. Cependant, je ne suis plus le même, et j’ai toujours eu peur de ce que le nouveau moi allait dire et faire dans un moment comme celui-ci. Briséis était une jolie fille, sportive, fine, avec un beau sourire et une peau bronzé. Elle était brune, et sa spontanéité faisait le reste. C’était le style de femme que j’appréciai, que j’avais toujours apprécie. Avec ce qu’il m’était arrivé, j’avais fait abstraction sur les relations humaines et amoureuses. Cependant, même si le cerveau pense à des choses, le corps n’est pas forcément d’accord. Et je dois dire que là, à ce moment-là, avoir une femme dans mes bras, c’était jouissif. Avoir les yeux de cette dernière sur moi me disant à quel point je l’attire, c’est si… bénéfique pour moi. Moi qui me suis réduit à néant depuis des mois. Peut-être n’est-ce pas vrai ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. La seule chose que je sais, c’est que nous avons nos lèvres collaient l’une à l’autre, et que j’aime cette sensation. C’est si doux, si tendre, si intense. Cela fait si longtemps que ça devait arriver, et c’est aujourd’hui. Finalement après ces quelques baisers, Briséis recule un peu, puis pose son front contre le mien. Je lui affiche un sourire un peu timide car je suis un peu gêné de la situation. Puis elle prend la parole en disant qu’elle ne regrette rien. Je regarde autour de moi, puis l’a fixe. « Moi non plus, je ne regrette rien. » dis-je en soufflant doucement et en relâchant de mes bras la jolie brune. Je fini par reculer dans ce moment très spécial. Pourquoi reculer et ne rien dire de plus ? Je ne sais pas. Peut-être faut-il du temps avant de réagir sur ce qu’il s’est passait. En la regardant s’éloigner, j’ai comme l’impression de voir une sirène dans l’eau. Ce baiser est étrange, mais agréable. Il fût intense et si spontané que finalement… Je suis obligé de regarder ailleurs qu’à travers elle, car là, je n’aurais qu’une seule envie : recommencer cet instant entre elle et moi.

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❝ Souffle comme un vent de liberté. ❞
BRISEIS & TYLER.

Le moment que nous venions de vivre était parfait en tout point, mais il l'était sans doute trop, je ne savais pas dans quoi j'avais mi les pieds. Tyler me faisait perdre la notion de réalité, oublié que je ne devais jamais m'emballer quand il s'agissait d'hommes. Après tout, il fallait que je garde la tête froide, bien que je mourrais d'envie de recommencer. Séparé de ces bras, tout d'un coup ce fut comme une claque, nous revenions à notre relation de base. Je nageais alors, reprenant mes esprits et essayant de cacher le soudain malaise qui venait de s'emparer de moi, je devais arrêté de croire qu'un homme bien pouvait vouloir de moi. Alors je le regardais en essayant de ne pas tout gâcher, même si après ce que nous venions de vivre, rien ne pouvait être comme avant, quelques chose venait de ce passer. « Alors, dis moi y a t'il quelques chose que tu n'aimes pas manger ? Que je saches pour ce soir. » Un changement de sujet me semblait approprié, ne pas s'étendre sur ce qui venait de se passer parce que tout ce que je gagnerais après ça c'est de faire fuir Tyler. Il souffrait, je m'en étais rendue compte, je l'avais vu chaque jour dans ces yeux, cette lueur de colère permanente, je voulais la lui faire oublier. Qu'il sache que j'étais là pour lui, que je voulais l'aider à avancer, l'aider à croire de nouveau en ses possibilités. Je m'en voulais un peu de mettre le bordel dans sa vie, avec ma fougue et ma spontanéité mais bon dieu qu'il en avait besoin. Ce soir, nous allions nous retrouver autours d'un dîner et je voulais que notre relation évolue, pas au sens qu'on pouvait imaginé, je voulais le connaître, creuser derrière cette carapace et ce dragon qui dormait toujours en lui. Je me force à oublier cet envie dévorante que j'ai d'être à nouveau contre lui, pour tenter de l'apprivoisé. « Dis moi la première chose à laquelle tu penses la de suite ? » J'ignorais si c'était une question piège, mais je voulais qu'il soit spontané ça lui avait réussi depuis ce matin non ?

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Briséis & Tyler

Je ne savais pas ou j’allais, mais je suivais mes envies. C’était le principal selon moi, car j’en avais marre de tout calculer, tout préparer à l’avance pour qu’au final cela se termine par un échec. Là, Briséis était la fille parfaite pour tenter l’expérience de mon choix spontané. Après ce moment surprenant bien qu’agréable, nous étions à nouveau loin l’un de l’autre. Je pouvais voir sur le visage de la jeune femme cette incertitude certaine quant à l’évènement que nous avions vécu juste avant. Je prenais un peu de recul, autant physiquement que mentalement. La seule peur que j’avais, c’était qu’avec ce baiser les choses changent. C’était malheureusement ce qui allait se passer, malgré moi. Comment faire pour ‘oublier’ l’inoubliable ? Comment revenir à une relation dite normale quand les protagonistes savent pertinemment que ce n’est pas normal ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. La seule chose que je sais faire là, c’est nagé pour revenir doucement vers le bord. Non, en fait, je constate que je pars plus vers le large que le sable. Heureusement que Briséis reprit la parole. Cela me fit revenir à elle doucement, à défaut de partir loin dans la mer. « Je ne suis pas difficile. Et puis, j’ai hâte de voir quelle cuisinière tu fais. » dis-je en souriant à la brune. Le changement de sujet était nécessaire, oui. Durant cette soirée, j’allais découvrir quelle femme pourrait être Briséis Jones. Et pour être honnête, j’avais vraiment hâte de voir ça. Avec elle, j’oubliai un peu le cauchemar dans lequel j’étais entrain d’évoluer. En fait, elle mettait un peu le brouillard dans ma vie, une vie qui n’est fait que de tempêtes depuis deux longues années. Elle était un vrai soleil pour moi, malgré tout ce qu’elle pouvait me faire ressentir. J’agissais de nouveau comme avant, et j’étais très spontané, cela faisait du bien : l’impression d’être vivant. Puis, elle revient vers moi en me demandant à quoi je pensais là, maintenant. Je rigolai doucement avant de me rapprocher d’elle un peu plus. Je regardai son visage qui était perlé de goutte d’eau, puis ses lèvres que j’avais goûter plus tôt. Je passai ma langue sur les miennes avant de me prononcé : « D’être à ce soir ? » répondis-je avec un sourire très mystérieux. En vrai, impossible pour elle, ni pour personne, de comprendre certaines expressions sur mon visage. Je soufflai doucement avant de reculer à nouveau, cette fois vers le sable. Je me retournai : « Et toi ? Tu penses à quoi là, maintenant ? » Je lui rétorquai la même question. Comme on dit, l’arroseur arrosé. Et puis jouer à un jeu, c’est toujours mieux à deux.

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❝ Souffle comme un vent de liberté. ❞
BRISEIS & TYLER.

D'accord, je l'admettais tout était incertain lorsqu'il s'agissait de cet homme, mais bon sang je ne pouvais pas rester indifférente, rester de marbre à son contact ou ne pas sourire lorsqu'il me regardait fixement. J'étais humaine et mes émotions l'emportaient toujours sur le reste, j'étais une femme pétillante, spontanée et pleine de vie. Comment pourrais je être autrement ? Je devais me faire une raison, Tyler allait devoir faire avec mais je refusais de faire comme ci ça ne comptait pas, parce que c'était tous le contraire pour moi. Il avait voulu m'aider ce jour là, sur la plage et bien à présent c'était trop tard pour faire marche arrière. Je ne faisais jamais les choses à moitié, il n'y avait pas de demi mesure et je comptais pas abandonner l'idée de le sortir de ces démons, je ne comptais pas abandonner l'idée que nous avions besoin l'un de l'autre et j'allais vivre chaque minutes comme elle venait et j'affronterais les conséquences en temps voulu. Pour le moment, je voulais le ramener vers moi, car je voyais bien qu'il s'échappait. « Disons que je me débrouille, il paraît que c'est en satisfaisant un homme avec la cuisine qu'on le conquis. » Dis je amusée, d'accord je le taquinais et je crois que c'était loin d'être fini. Ce soir, nous allions nous voir dans un tout autre contexte, une part de nous serait dévoilé, j'étais impatiente de savoir ce qui s'y passerait, bien qu'un peu nerveuse qu'il ne vienne pas au dernier moment se rendant compte que tout était n'importe quoi.. Je suis pas pessimiste mais Tyler est si fermé que je me prépare à cet éventualité, cet homme remet tout en question en moi, il me pousse à réfléchir sur les sentiments d'un homme à mon égard ce que je ne fais jamais habituellement. Pour la toute première fois dans ma vie j'ai peur de perdre un homme. Nous étions de nouveau proche et mon regard ce perdait une nouvelle fois dans ces prunelles bleu. Je souris en pensant qu'il y avait une petite part d'impatience chez lui à l'idée d'être ce soir. « Pourquoi tu t'élognes ? Aurais tu peur de moi, mr Kendal ? » Je le défiais du regard, je savais que nous étions pareils, il ne restait pas insensible à ce qu'il venait de se passer, je voulais qu'il affronte ça au lieu de me fuir, moi. Puis, il retourna la question contre moi et je le fixais, après tout il avait été sincère, je devais l'être aussi. « A l'idée que je pourrais te perdre.. » Finis je par avouer, le regardant fixement.

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Briséis & Tyler

Je pouvais voir à quel point je perturbai la belle brune de mes yeux bleu azur. C’est vrai, j’avais cette faculté d’avoir un regard perçant. Briséis me connaissait depuis un petit temps, mais elle n’avait pas encore réussi à s’y faire. Je ne savais pas ce qu’elle pensait vraiment de moi, ni ce qu’elle pensait de toute notre histoire. « Pourquoi, tu veux me conquérir ? » dis-je en la fixant à nouveau. Je ne sais ce qu’elle avait ce matin, mais Bri’ était très… directe. Je ne l’avais jamais vu comme ça, et cela me faisait bizarre. Il était clair que l’amitié qui nous lier avait évoluée. Ceci dit, sa réponse me fit sourire tout de même, car elle m’amusait au fond. Briséis avait lancé un jeu dangereux. Cela ne me faisait pas peur immédiatement, mais nul doute qu’il allait continuer jusqu’à ce soir. C’est à cette soirée que je pensais. Cependant, Jones me rattrapa de mes pensées avant de me demander pourquoi je m’éloigne, et si j’avais peur d’elle. Je rigole avant de rester face à elle, fronçant un peu les sourcils. « Je m’éloigne parce que je n’oublie pas la séance de sport que nous devons encore faire, mademoiselle Jones. » Je lui souris, puis rajoute : « Comment pourrais-je avoir peur de ce visage d’ange ? » dis-je avant de soupirer. C’était un ange oui, mais pourquoi je disais ça en fait ? Comme si ce que nous avions partagé ne suffisait pas, il faut encore que je dise ça. Peu à peu, nous revenions vers le sable, jusqu’au moment ou Briséis me dit à quoi elle pensait : à l’idée qu’elle puisse me perdre. Huh. Mon visage se figea pendant un instant. Mais… « Pourquoi penses-tu ça ? » demandai-je en me retournant vers elle. Je m’approchai d’elle doucement sans comprendre vraiment pourquoi elle disait ça. J’attendais avec impatience – non sans peur – la raison de cette réponse. Nous venions de vivre un moment important dans notre relation, et elle avait cette pensée en tête ? Laissez moi deviner, n’aurait-elle pas peur de son baiser ? Je regardais alors ailleurs avant de me dire que finalement, nous avions peut-être fait une erreur.

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❝ Souffle comme un vent de liberté. ❞
BRISEIS & TYLER.

Mes phrases avaient un double sens, je jouais sur la ligne et je m'en rendais bien compte mais ça m'amusait de le déstabilisé, en tant qu'ancien boxer Tyler avait le contrôle sur tout, alors je me devais de lui lâcher prise. « Qui sait. » Répondis je simplement à l'aide d'un clin d’œil. Effectivement, je ne savais pas dans quoi je me lançais mais je comptais pas renoncer, parfois il fallait un événement imprévu pour tout remettre en question. Depuis des mois, nous étions des amis, maintenant nous avancions et si je jouais à ce jeu c'était pour éviter de nous retrouver à nouveau au point de départ. Je hoche la tête, nageant alors vers la plage, pour me sécher pas décidé à faire mon sport mais bon, je lui devais bien. « D'ange dis tu ? Alors c'est l'image que tu as de moi ? » Demandais je une fois sur la plage, surprise de l'entendre parlé de moi ainsi?. Apparemment, je l'avais déstabilisé de la bonne manière ce matin puisqu'il se livrait petit à petit à moi, mais contre sa volonté. Je m séchais les cheveux alors qu'il voulu en savoir plus à propos de ma confidence, il s'approcha de moi et tout d'un coup, je réalisais que le jeu devenait vraiment dangereux, j'allais finir par me couper les ailes. Comment pouvais je lui expliquer ? Comment allait il interpréter mes paroles ? « Je dois être honnête Tyler. Tu comptes pour moi et d'habitude j'ai pas ce genre de relation avec les hommes, pour dire vrai ça fait longtemps que je n'ai pas été proche de quelqu'un comme de toi et j'aime ça, ça me fait beaucoup de bien et j'ai peur que ça s'arrête. » Nous étions à nouveau face à face alors que je lui confiais ce que je ressentais, jamais nous avions évoqué notre relation qu'elle soit amicale ou plus, c'était des retrouvailles quotidienne. Mais aujourd'hui, je mettais des mots sur tout ça et j'espérais qu'il comprendrait que ça comptait pour moi.

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