perfect strangers -r.

S'il avait acquis les parts d'un gymnase pour y offrir ses services, Asriel préférait parfois l'aspect privé que lui offrait la salle d'entraînement aménagée dans sa maison. La pièce était grande et bien aérée, des miroirs ornaient les murs, quelques exerciseurs de base y faisaient office de meubles et de nombreux poids et accessoires de sports se retrouvaient bien rangés à leur endroit. Une porte menait à son bureau, où il rencontrait ses clients et où il travaillait sur les divers programmes d'entraînement. Et le meilleur, le mur du fond complètement vitré, donnant vue sur son jardin. Son immense jardin, plutôt. Asriel était un homme qui aimait la nature et il ne voyait rien de mieux que de s'entraîner devant un paysage de Dame Nature. Son deuxième aspect préféré de son gymnase à la maison était son punching bag. À tout moment, l'entraîneur pouvait se défouler sans briser quoi que ce soit dans la maison. D'ailleurs, la vue de cet accessoire lui rappela son prochain rendez-vous de la journée, Candy. Il avait reçu son appel un peu plus tôt, cette semaine. La jeune femme disait vouloir se mettre à la boxe ou à un entraînement similaire, et c'est avec plaisir qu'Asriel avait accepté de prendre ce contrat. Sa voix sonnait douce au téléphone et il était curieux de découvrir son joli visage. La jeune femme sonna à la porte à l'heure pile à laquelle Asriel lui avait donné rendez-vous. «Bonjour, Candy, c'est cela?» prononça-t-il, un sourire aux lèvres. Elle était aussi jolie, sinon plus, qu'il ne se l'était imaginée. Un peu jeune, par contre, mais peu importe. «Enchanté. Je suis Asriel, comme vous devez vous en doutez» poursuit-il en riant doucement. L'homme lui serra la main en guise de politesse et l'invita à entrer à l'intérieur. Le hall d'entrée avait un accès rapide au gymnase, bien qu'il aurait pu faire passer la demoiselle par l'entrée extérieure, ils fûrent rapidement rendus à son bureau. «Asseyez-vous, je vous prie.» Asriel prit lui-même place derrière son bureau. «Alors, Candy, vous me parliez de boxe. Pourquoi la boxe?» Il était important de connaître les objectifs et les buts des clients avant d'entreprendre quoi que ce soit. Asriel aimait aussi apprendre à connaître ses clients afin d'évaluer lui-même leurs forces et leurs faiblesses, question de ne pas leur donner de défis trop grands.

A la thérapie où Candy doit se rendre au moins une fois par semaine, on lui a conseillé de prendre des cours de boxe ou self defense pour apprendre à se canaliser mais aussi à se défendre si jamais elle se fait attaquer sans qu'Alice n'ait besoin de prendre le contrôle pour tout défoncer autour d'elle. Seulement elle ne voulait pas prendre de cours avec plusieurs personnes car elle a peur de ce qui pourrait arriver. Déjà que les cours en général ne sont pas donnés mais là vu que c'est un cours personnel, c'est encore plus cher et c'est à ses frais. Elle prend donc sur l'argent qu'elle économise en temps que fleuriste pour payer ce premier cours. Si ses parents acceptent de lui payer l'université, tout ce qui touche à la maladie, c'est hors de question. Ils pensent qu'elle n'est pas malade et que ce ne sont que des inventions pour se dédouaner de ses actions. La demoiselle a hâte de quitter le foyer familiale car elle ne supporte plus l'ambiance qu'il y a chez elle lorsqu'elle rentre le soir.
Candy arrive don à l'adresse donnée par son futur professeur. Elle reste littéralement bouche bée devant la demeure, elle qui vit dans une ancienne petite maison de la banlieue de Bowen. Celle-ci n'a rien à voir, elle est grande, belle, ce qui suggère que l'homme qui y vit à un certain niveau de richesse. Elle avance en jetant des coups d’œils un peu partout comme on visite un musée ou un château, ce n'est pas tous les jours qu'elle a l'occasion d'aller dans des endroits pareils. Elle finit par aller sonner et c'est un jeune homme qui vint lui ouvrir. Elle eut presque la mâchoire décrochée. Tout est beau dans cette maison, même celui qui ouvre la porte. Bien sûr elle ne s'attendait pas à un vieux papy croulant pour lui donner des cours mais elle ne s'attendait pas non plus à...ça. En temps que véritable cœur d'artichaut elle ne peut s'empêcher de se mettre un peu à rêver, un peu trop d'ailleurs. Ce n'est que lorsqu'il prononça son prénom qu'elle sortit un petit peu de sa bulle. Elle fond littéralement sur place et c'en est un peu ridicule. Elle n'a que vingt ans et malgré son passé, des rêves plein les yeux. « oui..oui..c'est ça. » dit-elle en bafouillant un peu. Puis il se présenta même si elle connaissait déjà son nom avant de lui serrer la main. Il l'emmena ensuite dans son bureau, sur le chemin elle eut le temps d'observer un peu plus l'intérieur de la maison. Elle s'assit ensuite sur le fauteuil que le jeune homme lui montra tandis que lui passait derrière le bureau. Il lui demanda ensuite pourquoi elle souhaitait faire de la boxe. « euh..en fait c'est un peu compliqué. Je connais pas trop les sports de combat donc ça peut être la boxe ou autre chose en fait. Euh...on va dire que..euh...j'ai quelques problèmes avec la violence et on m'a dit que je pourrais peut-être régler ça par le sport. » dit-il un peu nerveuse. Elle ne voulait pas évoquer la situation en détail, elle n'aime pas vraiment parler de sa maladie. Si elle est assez bavarde en temps normal, lorsqu'il s'agit de sa maladie, elle est beaucoup plus renfermée.

Sa nouvelle cliente semble éblouie devant lui et Asriel ne peut s'empêcher de sourire, amusé. Il a toujours trouvé adorable lorsque les femmes perdent tous leurs moyens devant un homme. Parce qu'il l'a vécu souvent et qu'à chaque fois, c'est bien pour son égo. En même temps, l'entraîneur se demande vraiment ce qui se passe dans leur tête à ce moment. Il a déjà essayé d'aborder des femmes et de se mettre dans un tel état, mais il n'y est jamais arrivé. Ressentir cette faiblesse, cette perte de contrôle, jamais. Asriel s'assure tout de même qu'elle est bien Candy, la cliente qu'il devait rencontrer, et la blonde répond en baffouillant ces mots. Il aurait envie de lui tapper affectueusement l'épaule et de lui dire que ça ira, mais il se garde une gêne. Il ne voudrait tout de même pas la mettre mal à l'aise, un plan pour qu'elle s'enfuit en courant et qu'elle ne revienne plus jamais. Asriel l'invite plutôt à le suivre à l'intérieur, où ils prennent place dans son bureau. Dans le but d'établir un plan adapté à elle, Asriel a besoin de connaître les motivations de Candy. Comme dans tout type d'entraînement, les exercices proposés et le choix de techniques varient selon les objectifs du client. «Euh... En fait c'est un peu compliqué. Je connais pas trop les sports de combat donc ça peut être la boxe ou autre chose en fait. Euh... on va dire que... euh... j'ai quelques problèmes avec la violence et on m'a dit que je pourrais peut-être régler ça par le sport.» Pauvre petite, elle est stressée et ça se voit. Cela se verrait à des kilomètres, même. Asriel l'écoute attentivement, sérieusement. Et lorsqu'elle prononce ses derniers mots, il la regarde, avec ses joues rosées, et lui, souriant. «Écoute, Candy...» L'entraîneur fait glisser sa chaise sur le côté du bureau, se retrouvant ainsi aux côtés de la jeune femme. Il appuie ses coudes sur ses genoux et frotte ses mains ensemble. «Détends-toi. Le but de la rencontre est d'identifier l'entraînement qui sera le meilleur pour toi.» Asriel avait délaissé le vouvoiement, malgré son grand respect pour les femmes et pour ses clients, afin de baisser le mur qu'il ressentait entre Candy et lui. Il ne voyait d'ailleurs pas de raisons à ce qu'il y en ait un, mais bon. Cela devait venir de son côté à elle, de qui elle était. Il ignorait d'ailleurs pourquoi tant d'hésitation dans sa réponse, il n'était pas là pour la juger, mais bien pour la guider. Elle ne serait pas non plus la première à lui demander conseil pour évacuer sa colère au bon endroit. «Le sport est en effet un choix réaliste et bénéfique pour évacuer la colère et les pulsions plus négatives.» Asriel s'avance encore de quelques centimètres et pose sa main sur l'épaule de la jeune femme. «C'est une excellente décision, d'ailleurs. Allons, évaluons quelques questions.»  L'homme se leva et prit quelques feuilles dans une armoire, puis revint s'asseoir derrière son bureau. Il fit d'abord remplir une fiche d'identification à Candy, puis il lui posa diverses questions sur ses habitudes: fait-elle déjà de l'exercice physique? Comment décrirait-elle son alimentation? A-t-elle déjà pratiqué certains sports? Quelles sont ses forces et ses faiblesses en activité physique? Après cette paperasse, Asriel releva la tête vers la demoiselle. «Candy, je crois que j'irais davantage vers du kick-boxing, qu'en dis-tu? Cela te permetterait d'évacuer le stress et la violence que tu ressens, tout en étant concentré sur un seul objectif: la défense.» Le grec ressentait un besoin de protection en elle, de quoi il l'ignorait, mais le kick-boxing ne pouvait que lui être bénéfique.

Candy n'est pas quelqu'un de douée pour cacher ses émotions, elle n'essaie même pas de le faire car elle sait que ça ne sert à rien. Il en va de même pour le mensonge, elle ne sait pas mentir, n'aime pas mentir et essaie de le faire le moins possible. Bon, là, elle venait en quelque sorte de mentir à Asriel car elle ne lui a pas dit clairement la raison de sa venue. En même temps, elle se voyait mal lui dire : je suis atteinte de TDI et mon psy m'a dit que je pourrais taper dans des trucs pour essayer de pas taper les gens. Et même ça, ça n'aurait pas été totalement la vérité car définir sa maladie est bien plus compliquée qu'il n'y paraît. Elle pourrait se résumer par le fait que parfois, dans des situations où elle a peur, où elle se sent menacée, une autre personnalité prend possession de son corps et de son esprit sans qu'elle ne puisse rien y faire.
Son stress semble avoir attiré la sympathie d'Asriel puisqu'il se place à côté d'elle, pour se montrer plus rassurant. Il lui dit de se détendre et fait de son mieux pour qu'elle soit plus à l'aise. Ce qu'il arrive en partie à faire puisqu'elle se sent tout d'un coup mieux, elle se dit qu'il ne la jugera pas. Enfin elle espère car sinon elle se sentirait vraiment mal, mais elle préfère ne pas lui dire tout pour l'instant. Elle se dit qu'il n'a pas besoin de savoir. La demoiselle esquisse un sourire de reconnaissance et baisse les épaules pour souffler un peu. Le yoga, la méditation, l'aide aussi parfois lorsqu'elle va mal et souffler un grand l'aide toujours beaucoup lorsqu'elle est un peu stressée. Elle le trouve vraiment adorable, ce qui la fait fondre une fois de plus. Mais elle se dit que son état de quasi émerveillement doit être un peu trop voyant et se dit donc qu'elle doit se ressaisir. Et puis il doit avoir quoi, dix ans de plu qu'elle ? Quinze ans ? Seulement elle a toujours été plus ou moins attirée par des hommes plus vieux, elle les trouve plus rassurants, plus adultes et peut-être plus apte à la comprendre.
D'habitude elle est assez bavarde mais là elle se contente d'écouter ce que son futur professeur lui dit. Il approuve son choix de faire du sport pour évacuer les pensées négatives, la colère. Après il faut savoir choisir le sport car elle pratique la gymnastique mais c'est un sport de concentration, précision, pas un sport pour se défouler, donc pas l'idéal. Mais elle aime la gym et ne peut pas s'en passer alors même si ce n'est pas le sport qui faut pour la soigner, tant pis.
Lorsqu'il pose sa main sur son épaule pour la rassurer, elle ne peut s'empêcher de sourire. Non, on a dit on arrête, stop ! Il faudra qu'un jour elle arrête de craquer pour tous les hommes qu'elle rencontre mais elle se dit que ça multiplie les possibilités et comme elle finit toujours par se faire quitter au bout de peu de temps, elle peut encore craquer pour beaucoup d'hommes.
Asriel fit ensuite remplir une fiche à la demoiselle sur son activité sportive, ce qu'elle mange, etc. Là-dessus, elle est assez exemplaire, du sport plusieurs fois par semaine, ou du moins, lorsqu'elle peut parce qu'elle est assez occupée. Végétarienne et adepte des légumes, même si parfois elle mange de la viande comme pour noël ou les grandes occasions.
Finalement il lui propose le kick-boxing, ce qui lui va tout à fait. Elle finit par parler. « oui c'est une très bonne idée ! » dit-elle, heureuse car elle aimerait bien tester ce sport. Puis elle ajoute en se tortillant les mains « désolée, j'dois pas être très cool comme élève. Enfin, j'ai pas l'habitude de tout ça, un prof à moi, quelqu'un qui s'occupe de moi, tout ça quoi, donc c'est un peu bizarre. » elle se demande si au final elle a fait le bon choix de venir mais elle se dit que oui car son prof a l'air vraiment sympa et elle est sûre qu'il la mettra à l'aise. « on commence maintenant où il faut faire d'autres trucs ? » demanda-t-elle alors car elle a hâte de pouvoir commencer pour voir comment son cerveau va réagir, en espérant que ça ne sera pas mal.

Les réponses et le style de vie de la demoiselle étaient plus que satisfaisantes. Si seulement tous les clients pouvaient être comme elle. Trop souvent, certains débarquaient chez lui ou au gymnase dans le but de perdre vingt kilos, mais sans aucune motivation à modifier leur alimentation ou leur style de vie. Asriel n'était pas du genre à imposer des régimes alimentaires strictes, mais plutôt à guider ses clients vers de meilleurs choix. Il ne s'empêchait pas lui-même de se gâter de temps à autres. Sans cela, il voyait déjà l'échec. C'est sur ses réponses qu'Asriel se basa pour lui offrir le kick-boxing, une activité physique qui lui ferait probablement le plus grand bien. Du moins, il l'espérait. Le cas contraire ferait en sorte qu'elle ne reviendrait probablement pas le voir, ce qui serait bien dommage. Asriel s'attachait à d'aussi jolis sourires. Candy s'exclame alors, approuvant son idée, ce qui ne peut résister à décrocher un sourire aux lèvres de l'homme. «Je suis heureux d'entendre que cela te plaît», souffle-t-il. Asriel remarque toutefois que la jeune femme est prise d'une certaine gêne, ou de malaise, même. «Désolée, j'dois pas être très cool comme élève. Enfin, j'ai pas l'habitude de tout ça, un prof à moi, quelqu'un qui s'occupe de moi, tout ça quoi, donc c'est un peu bizarre.» Il aurait bien poser sa main sur son épaule à nouveau, mais Asriel se retient de le faire. Candy n'était déjà pas à l'aise à l'idée qu'on s'occupe d'elle, il ne souhaitait pas augmenter ce sentiment. Il avait sourit lorsqu'elle avait nommé ne pas être très cool. «Ne sois pas si dure avec toi, Candy», dit-il souriant, tout en rangeant le matériel dont il n'avait plus besoin à présent. «On commence maintenant où il faut faire d'autres trucs ?» Et en plus, elle était sincèrement motivée. Asriel avait bien fait d'accepter ce contrat, d'autant plus que la demoiselle était des plus sympathiques. «Allons-y!» L'entraîneur invita la jeune femme à le suivre dans la pièce d'à côté, soit le gymnase d'entraînement. Il sortit le matériel nécessaire au kick-boxing, soit les bandages, les gants, les boucliers plats... Voyant le regard interrogatif de Candy, Asriel ne tarda pas à l'aider à mettre chacun des accessoires en place. Il lui expliqua la base du kick-boxing, soit les types de coups et les façons d'esquiver ou d'arrêter les coups de l'adversaire. Pour certains mouvements, Asriel se retrouvait à proximité de Candy, mais celle-ci ne sembla pas broncher. L'entraîneur et son élève pratiquèrent donc différentes routines et le temps passa si rapidement qu'Asriel ne s'en rendit pas compte. Il retira ses gants et s'éclipsa l'instant de quelques secondes dans son bureau. Le brun revint finalement avec deux verres d'eau et s'asseya au sol, tendant un verre à la blonde. «Comment as-tu trouvé l'expérience Candy?» Il préférait lui demander son avis avant de lui donner le sien.

Asriel la rassura en lui disant qu'elle ne devait pas être si dure avec elle-même. Candy se dit donc qu'il devait la trouver sympa. Enfin il a du avoir des élèves bien pires qu'elle. Comme par exemple des gens qui acceptent pas quand on leur dit un truc, qui pensent mieux savoir que le prof, les gens qui critiquent tout. Elle a déjà eu des clients comme ça, dans la boutique de fleurs où elle travaille. Non ce bouquet là ne va pas, non pas celui-là non plus, celui-là est vraiment moche, vous savez donc rien faire ? Parfois elle est vraiment agacée par ces remarques et est à deux doigts de déraper mais elle respire un bon coup pour ne pas attraper le client par le cou et l'étouffer. Elle est serait capable, mais consciemment, bien sûr, elle n'est pas violente, mais si jamais son autre personnalité prend le dessus, elle ne contrôle plus ce qu'elle fait. C'est pour ça qu'elle est là aujourd'hui, apprendre à se défendre elle-même et savoir rester calme.
La demoiselle répondit par un sourire avant de suivre le jeune homme dans une pièce voisine qui est la salle d'entraînement. Il lui explique comment mettre tous les accessoires. Candy n'est pas habituée à avoir autant de choses sur elle. Lorsqu'elle fait de la gym, elle a juste à mettre une tenue et hop c'est fini, pareil lorsqu'elle va courir. Elle continua de l'écouter tandis qu'il expliquait les différents coups, esquive, etc. Ils passèrent ensuite à la pratique. La demoiselle resta calme, se concentrant sur les différents gestes, sur le souffle. Malgré tout elle ne put s'empêcher de sourire lorsqu'Asriel se retrouvait proche d'elle. Lorsqu'ils eurent fini, le jeune homme partit chercher de l'eau, ils en avaient bien besoin. Sûrement plus la jeune femme que lui, moins habituée à pratiquer ce sport. C'est très différent de ce qu'elle a l'habitude de faire mais elle aime bien quand même. Candy prit le verre qu'il lui tendit, but une gorgée puis s’assit par terre à côté de lui. « franchement c'était cool et beaucoup plus compliqué que ce que je pensais. J'ai pas été trop nulle ? » demanda-t-elle en ayant un peu peur d'avoir fait n'importe quoi. « en tout cas vous êtes un bon prof'. » ajouta-t-elle en souriant, légèrement timide. Elle but une nouvelle gorgée d'eau puis posa le verre pour commencer à faire des étirements. Elle ne veut pas avoir de courbatures et c'est comme une habitude pour elle, à chaque fois qu'elle finit une séance, de s'étirer. Elle va plus loin que la plupart des gens, étant relativement souple. Elle ne veut pas non plus perdre sa souplesse donc presque tous les jours elle fait des exercices en travaillant son grand écart par exemple. Mais là pas question de vouloir impressionner le prof, enfin pas trop, elle se contente d'étirements classiques même si elle va plus bas que la moyenne.