Tenue correcte exigée + Libre

« J'te retiens de me faire participer à ce genre de trucs. Tu m'en dois une, Franny » maugrée Maxim en regardant sa sœur remonter la fermeture éclair de sa robe. La famille Agostini au complet a été invitée à ce gala et les parents de Maxim ont insisté pour qu'il vienne – menacé, est le mot juste. La cadette Agostini étant de retour à Bowen pour quelques jours et ayant laissé son mari aux Etats-Unis, Maxim doit lui tenir lieu de cavalier. « Avoue, tu as hâte de me voir comme un poisson dans l'eau dans cette mare de requins » lance l'aîné à sa cadette tandis que les deux descendent à la cuisine. « T'as pas cinq ans, personne ne te force, Max » lâche Francesca en levant les yeux au ciel. « Arrête de te mentir, au fond t'aimes bien faire le beau devant toutes ces riches dindes » murmure-t-elle avant de lui faire un clin d’œil et de rejoindre le reste de la famille qui les attend pour partir.

À peine entrés dans la salle, les Agostini sont happés par leurs connaissances. Max, qui ne cultive absolument pas son appartenance innée à ce milieu, préfère rejoindre le buffet pour y récupérer un verre. Se délectant d'une gorgée de whisky, il jette un œil aux invités et remarque un chevelure blonde qu'il connaît plus que bien. Son regard suit celui de sa cousine et se porte sur son ex-mari. Max lève les yeux au ciel, avale le fond de son verre et rejoint Andeana. « Bonsoir, ma belle. Tu es absolument ravissante » la complimente-t-il en lui claquant la bise avant de serrer la main de son cavalier.

Aisling n'aurait jamais pensé un jour pouvoir aller à ce genre de gala. Elle n'était pas sûre d'en avoir particulièrement eu envie un jour non plus d'ailleurs, quoique, par curiosité... pourquoi pas. Mais ce soir elle n'avait pas eu d'autre choix que d'accompagner son patron, enfin, elle aurait pu lui dire non, mais est-ce qu'on pouvait réellement dire non à Kol ? Il était venu la chercher et son compliment lui arracha un sourire.

-Vous vous flattez vous-même.

Après tout, c'était sa robe qu'elle portait et elle ne pouvait pas nier qu'elle était magnifique. Il semblait avoir autant de goût en robe qu'en voiture d'ailleurs. La sienne était assez impressionnante. Aisling ne s'intéressait pas réellement aux voitures mais elle ne pouvait pas nier que la sienne avait un certain charme. Une fois arrivés, elle le laissa caler son bras dans son dos, amusée par sa remarque. Elle attrapa la coupe avec un sourire avant de la porter à ses lèvres.

-Je ne peux pas dire non à ça. Même si je suis plus habituée à la vodka qu'au vin.

Elle se rendit compte qu'elle devait vraiment faire tâche dans le paysage. Elle n'était qu'une gamine, une étudiante alors que toutes les personnes présentes étaient influentes et riches. Qu'est-ce qu'elle foutait là ? Momentanément mal à l'aise, elle se mordit l'intérieur de la joue. Elle acquiesça d'un signe de tête à ses directives avant de lever les yeux vers lui.

-Avec moi, vous avez plus de chance de vous retrouvez propriétaire d'un refuge pour animaux que d'un vase. Mais je ne crois pas que ça risque d'arriver ici.

Ca ne semblait pas être le genre de la maison. Finalement, elle leva les yeux vers lui avec un poil moins d'assurance que d'habitude.

-Vous n'aviez pas des gens à aller voir ? Je peux vous accompagnez, si vous n'avez pas peur qu'on pense que vous louez mes services à des tarifs concurrentiels.

Après tout, ça semblait être sa réputation du moment.

Tu avais souri à sa remarque. Prise deux, comme si vous étiez au cinéma, comme s'il était possible d'oublier. Tu aimais le croire en tout cas. Tu aurais presque eu envie de lui faire un câlin ou de lui déposer un baiser sur la joue, mais tu te retenais. Depuis que tu savais qu'il y avait Andea dans la pièce, tu étais devenu quelques peu coincé. « Vous êtes un ange Jordan ! » Tu lui affichais un grand sourire, te dirigeant vers le bar sûrement d'un pas mal assuré. On ne pouvait pas dire que tu te sentais en confiance, au contraire. Tu avais peur de déraper à chaque seconde que tu t'approchais de l'alcool. Les derniers jours avaient été difficiles, un sevrage complet, pas une goutte, pas une sortie. Tu avais essayé de trouver une substitution pour te changer les idées mais rien n'avait marché. Tu évitais juste encore Abygaël et Adilyn, pour les mêmes raisons, encore et toujours. Peut-être que tu prendrais ton courage à deux mains pour aller t'excuser. Pour le moment tu attrapais une coupe de champagne et une d'un jus de fruit quelconque, retournant rapidement vers ton amie. « D'ailleurs il faudrait que je vous présente à Kol, il m'a proposé aussi de travailler avec lui. Et puis c'est un grand nom dans la mode, il pourrait vous donner un coup de pouce pour votre collection ! » ajoutais-tu en lui tendant sa coupe avant de trinquer avec elle. C'était peut-être un peu fade et tu aurais aimé avoir un autre goût en bouche, mais ça t'irait très bien. Après tout, tu savais que les apparences étaient importantes dans ce milieu, tu devais pouvoir jouer le jeu. Bien que tu commençais à transpirer un peu trop.

Il était vrai qu'Andeana avait un soucis avec l'alcool, lequel réellement, Léo n'en savait rien, il ne comprenait pas vraiment, une histoire de régime, ou autre, peut-être plus grave, dans tous les cas il trouvait ça presque dommage, dans ce genre de soirée, plus on avalait du champagne plus c'était facile d'avaler des couleuvres avec. Espérons que tu t'ennuies alors, sinon je devrais trouver un autre compagnon de beuverie, ça serait dommage. Il avait levé son verre en direction de Lockwood presque comme un réflexe, sans trop s'en rendre compte alors la réflexion de la blonde le fit hésiter un instant, avant qu'un sourire amusé ne se dessine sur ses lèvres. Je connais tout le monde. Mais tu sais à quel point les femmes mûres m'adorent. Plus loin nous avons Lady Shelton, avec sa rivière de diamants qu'elle a fait nettoyer juste pour l'occasion et qui pèse surement plus lourd que sa pauvre carcasse, tu la vois ? Près de mon père. Un bon parti comme on dit, son mari est décédé il y a quelques années, elle a une retraite colossale. Et elle adore les petits jeunes. Il riait de sa bêtise, Andeana savait qu'il plaisantait, il n'avait surtout pas besoin d'argent, ni de s'enticher d'une vieille femme. Non, je saluais une connaissance, un homme, rien de bien excitant quoi. Ce soir il avait bien veillé à ce que les seules femmes capables de le rendre fou ne soient pas présente, histoire de souffler un peu, de pouvoir passer une bonne soirée sans conséquence, de pouvoir garder la tête haute. Tu ne pourras rien à mon désespoir ma belle. Lâcha-t-il en finissant sa coupe d'une traite. Il avait bien remarqué Xavier et, sans connaitre les détails de la vie de la blonde, ils étaient suffisamment proches pour qu'il sache que ces deux là avaient été mariés. Tu essayes de tout faire sauf de penser au fait que ton ex se balade en liberté avec une jolie blonde alors que toi tu n'as que moi à ton bras ? Souris Andé, t'as l'homme de la soirée rien que pour toi, j'peux même jouer à être ton mec si ça t'arrange. Parce que plusieurs fois, dans leur jeunesse, ils avaient pris ces rôles là histoire qu'on ne les embête pas lors de soirées mondaines.

Elle prenait une moue faussement triste en écoutant Léo.  « Tu oserais me remplacer pour la soirée ? Moi qui pensait être ta partenaire ... »  Elle tournait la tête pour montrer qu'elle boudait, mais elle ne pouvait pas cacher son rire. Quand son regard se porta une nouvelle fois sur Léo, celui-ci levait son verre, c'était l'occasion rêvée pour parler des conquêtes de Léo, s'il y en avait. Malheureusement pour elle, Léo lui racontait une histoire qui faisait plus ressortir un visage de dégoût sur la belle, plutôt que de joie d'apprendre qu'il serait enfin casé. Elle faisait un rire des plus coincées, en écoutant l'histoire de cette pauvre femme, mais franchement, elle voulait déjà passer à autre chose, parce qu'elle ne voulait pas vomir maintenant. « Merci Léo de me donner la nausée, c'est toujours un plaisir de parler femme avec toi. »  Disait-elle en buvant une gorgée de sa boisson en regardant au loin Xavier, du coin de l'œil. Comme pour le surveiller de chacun de ses faits et gestes, ce qui était complètement stupide au point de vue de leur relation aujourd'hui. « Tu sais, tu as le droit d'aimer les hommes, moi je ne juge pas. »  Elle esquissait un léger sourire en coin, regardant son ami. « J'aurais au moins essayé. »  Elle le regardait finir sa coupe, puis elle tournait la tête, il l'avait fini beaucoup trop vite à son goût, elle n'avait bu que trois petites gorgées à tout casser et elle ne voulait pas finir avec un Léo qui roule sous les tables à cause de beaucoup trop de champagne. « Merci de confirmer que cette fille est jolie. »  Lâchait-elle sèchement, ne voulant pas se montrer trop jalouse, même si c'était trop tard. « Jouer mon mec ? Je t'aime bien Léo, mais je ne voudrais pas attirer les foudres de mon vrai mec sur moi si jamais une rumeur se lance sur nous, tu vois. »  Elle riait une nouvelle fois, pensant à son copain, ne voulant pas le voir partir lui non plus même s’ils ne se voyaient pas beaucoup. Elle se tournait vers la voix familière qu’elle entendait, sourire aux lèvres en voyant son cousin. « Maxim ! » La blonde lui fit la bise avant de regarder sa tenue. « Tu es bien beau aussi. » Sourire aux lèvres, elle tournait sa tête vers Léo elle ne savait pas s'ils se connaissaient mais au cas où, elle préférait faire les présentations, à sa manière. « Léo, j’te présente Maxim, mon cousin. Puis Maxim, Léo, mon amour de la soirée. »

Aujourd'hui c'est le grand jour. C'est le moment ou je vais être en face de mon redoutable adversaire. Notre Ring ? Un fucking Gala pour je ne sais qu'elle raison. De toute façon les gala c'est tellement égoïste. C'est connerie parmi tant d'autre pour sois disant se donner bonne conscience. On peu donner des millions, le gala lui même en as coûté le double pour satisfaire ces pauvres petits bobos des beaux quartier. Regardez moi les se pavané dans leurs robes qui coûte des millier de dollars, bouffer des petit canapé qui coûte  dix vaccins chacun et tout ça pour quoi ? Pour flatter leurs ego ? Mais si tu voulais vraiment venir et donner de l'argent a une association tu te satisferais de pauvres casdale rapide et tu t’assiérais par terre au lieu de te pavaché sur ton trône connard. Tous des hypocrites de bonne famille, je les détestes tous mais encore plus un, EDWARD ! Mon sois disant cousin.

J'ai mis mon plus beau costard avec un jolie cravate rouge foncé. Mon dieu que je déteste être en pingouin. Je rentre dans la soirée sans trop de difficulté même si il avait dit « venez accompagné ». Mon cousin à probablement donner un bon petit chèques.

C'est sans trop de problème que je vois mon pire ennemie discuté avec Olivia. Je m'avance vers lui d'un pas déterminé et lui tape sur l'épaule « On peu se parler ? Je t'attend dans le jardin en bas là. Maintenant ! »

Je n'attend pas sa réponse et par dans ce petit jardin aussi vite que je suis arrivé. Je m'allume une cigarette en l'attendant.

Je sais très bien ce qu'il m'attend en voyant mon cousin débouler dans ce gala. Ce n'est pas pour les canapés et le champagne qu'ils servent mais plutôt pour l'histoire de son serpent carbonisé. Je prends une gorgée dans mon verre avant de poser la flûte sur le buffet, en posant une main sur l'épaule de ma compagne. "Excusez-moi." lui dis-je avant de suivre mon cousin sur ses talons. Je descends jusqu'au petit jardin et enlève mes mains dans mes poches. Que voulez-vous que je lui dise? Je sais très bien ce que j'ai fait et je suis complètement en tort, je le reconnais mais tout de même. "Ecoute, je sais que tu tenais à Sergie mais un serpent. Tu sais très bien que j'en ai la phobie. Oui je l'ai brûlé et j'aimerais te dire que j'en suis désolé, or ce n'est pas le cas." commençais-je à lui dire. Je sais très bien que mes paroles n'auront aucun effet mais s'il savait ce que je lui réserve. Il ne me pardonnera pas d'ici-là mais avec le temps ça passera. Je m'avance doucement vers lui, à mes risques et périls. Il a su se tenir devant les autres mais maintenant, nous sommes entre nous. Tout est possible. "Bon Elvis, on ne va pas se faire la guerre éternellement pour ça. continuais-je.

- Trinquer à nos retrouvailles me semble être une très bonne idée.
Olivia fit tinter son verre contre celui d'Edward, non sans un sourire satisfait. Il n'y avait rien, ce soir, pour lui rappeler ses malheurs du moment. Elle était entourée de gens qu'elle ne connaissait pas, des gens bien trop hauts par rapport à son statut à elle. Elle but une gorgée de son champagne, qu'elle trouva très bon. Elle n'était pas habituée à autant de luxe, mais cela ne lui déplaisait pas.
Edward finit par lui demander ce qu'elle avait fait à Brisbane, ce à quoi elle répondit en baissant sa flûte de champagne au niveau de son bas-ventre, les deux mains liées. Une posture plutôt réservée, car même si toute cette ambiance ne lui déplaisait pas, elle ne s'y sentait pas à l'aise pour autant. Peut-être que le temps lui ferait s'habituer à tout ce petit monde.
- Je suis allée chez une amie. Nous sommes sorties, nous avons visité la ville, nous avons mangé dans de très bons restaurants... Elle m'a vraiment divertie, pour que j'évite de penser à mes problèmes, même si la plupart du temps nous nous retrouvions devant la télé, et elle obligée de me consoler car je ne pouvais m'arrêter de pleurer.
Olivia esquissa un sourire triste et but une nouvelle gorgée dans sa flûte avant de la replacer entre ses deux mains jointes et baissées.
- Mais ne parlons pas de ça.
Edward lui mis sa main sur son épaule avant de s'excuser, car il devait aller faire un don. Elle l'excusa volontiers et le regarda se diriger vers l'endroit indiqué, déposer un chèque et revenir vers elle. Il ne mit pas très longtemps, heureusement pour Olivia. Avec Edward à ses côtés, elle se sentait un peu plus à sa place.
Avant qu'elle ait eu le temps de dire quoique ce soit, Edward se fit de nouveau happer par ses obligations. Il posa sa flûte sur le buffet derrière eux et s'en alla avec quelqu'un qu'Olivia ne connaissait pas. Ennuyée de déranger Edward qui avait mieux à faire, elle se mit à siffler toute sa flûte de champagne, avant de la reposer sur le buffet. Elle chercha Edward du regard, mais sans grand succès, malgré sa grande taille Olivia n'apercevait rien dans la foule. Elle soupira, et en se retournant repéra un grand escalier en marbre, qui devait certainement monter à l'étage supérieur, peut-être même aux commodités. Elle vit quelques personnes assises dessus et se dit qu'elle pourrait bien faire pareil en attendant Edward.
Avant de se diriger vers l'escalier, elle chipa une flûte pleine sur un plateau qui passait. Histoire d'avoir quelque chose à boire. Une fois devant les escaliers de marbre, elle arrangea sa robe afin qu'elle ne la gêne pas en s'asseyant, et appuya son dos contre la grande rambarde en fer forgé, le regard toujours tourné vers la foule à la recherche d'Edward. Elle espérait qu'il reviendrait bientôt.  

Un rire franc s'échappa de la gorge de Léo, pour ce qui était de ses histoires de cœur il n'était jamais sérieux, du moins il ne se confiait que très rarement, surtout pas lors d'une soirée comme celle-ci où quantité d'oreilles indiscrètes pouvaient l'entendre. Alors si Andeana voulait des détails croustillants sur sa vie sentimentale, elle n'aurait rien à se mettre sous la dent ce soir. Et en même temps elle n'avait pas à chercher bien loin, sa vie avait été partiellement étalées sur les pages virtuelles de ce blog qu'il exécrait, The Writer qu'il se faisait appeler, menaçant de tout ruiner, comme s'il n'était pas suffisamment capable de le faire tout seul... Plaisir partagé ! Sérieusement, observe-là, tu verras qu'elle repartira accompagnée ce soir. Alors qu'il finissait sa coupe, la blonde manqua de le faire s'étouffer avec sa dernière gorgée. Lui ? Avec un homme ? Ca n'était pas près d'arriver, il était joueur, Léo. Et aventurier aussi, pour bien des choses, mais concernant le cœur où le charnel il ne voyait que par la gente féminine, grande et blonde, de préférence. Il se souvenait vaguement d'avoir embrassé un garçon une fois, lors d'une soirée étudiante très alcoolisée, surement à cause d'un pari, mais ça ne lui avait visiblement pas donné l'envie de recommencer. Tant mieux, l'homophobie ne mène nulle part. Lâcha-t-il, presque amusé de laisser planer un pseudo doute sur son orientation sexuelle. Il haussa les épaules. Qu'est-ce que j'y peux si Xavier a bon goût en matière de femmes ? Il n'avait qu'à la regarder elle pour comprendre qu'il en était même exigent même si complètement stupide d'avoir laisser filer Andeana. Outch, il avait presque oublié qu'elle était en couple la belle, en effet, il avait encore une fois failli provoquer un incident diplomatique. Sans façon, j'ai déjà mon compte de rumeurs pour le moment. Ils riaient lorsqu'on vin les aborder, Léo laissa à la blonde le temps de saluer celui qui était donc son cousin et attendit qu'elle les présente, c'était le protocole dans ce genre d'événement. Il hocha la tête à l'attention de l'inconnu avant de lui serrer la main sans manquer une œillade surprise à sa cavalière lorsqu'elle le présenta comme son amour de la soirée. N'était-ce pas elle qui ne voulait pas lancer de rumeurs ? Bonsoir Maxim, Léo Emerson. Tu es le fils Agostini, je ne me trompe pas ? Nos mères sont amies depuis quelques années, mais on n'a jamais été présenté.

• Mon accompagnatrice avait un sourire attaché au lèvre et j'essayais de bien lui rendre. Bien que nous soyons là pour les affaires et pour la politesse affligeante du business, je ne voulais pas que la soirée soit totalement barbante. J’avançais dans la foule, Aisling gonflant mon égo à mes côtés  alors qu'elle marchait dans ma robe. «  Malheureusement pour vous, il semblerait que le vin soit plus aristocratique. » dis-je sur un ton faussement hautin tout en prenant soin d'appuyer mon accent britannique. Pour un peu de vodka, nous devions aller danser la Troïka avec nos voisins russes. Ma propre blague me faisait sourire, mais je n'écartais pas l'idée d'un jour apporté ma secrétaire boire un peu en Russie. « J'avais momentanément oublié vos études en zoologie. Informez-moi si vous tenez une lever de fond. » Je n'appréciais pas particulièrement les animaux dans ma maison, mais je pouvais comprendre l'affection qu'on pouvait leurs porter. Sauf pour la patate germée croisée à une carpette des années 50 que détenait Ally. Ça, je ne comprenais pas. De nouveau perdu dans mes pensées, le regard de la blonde m'avait interpellé. Je voyais une fissure dans son assurance habituellement à tout épreuve. «  Aisling, Je t'interdis de te laisser abattre par ses conneries délatté par des minables. » Dis-je un peu plus agressivement que voulu. Je refusais d'accepté qu'un journal s'acharne sur une gamine universitaire. Elle avait plusieurs amants? Et puis? Aisling était jeune et terriblement belle. La seule véritable erreur qu'elle avait fait était d'être une femme désirable dans un monde d'homme. Si l'on me féliciterait toujours de mes conquêtes, Aisling avait droit au traitement inverse.  Un grand respire avait été utile pour retrouver mon calme habituel. «  Retrouvez ce regard impavide que je vous connais.  Marchez la tête haute et droite pour envoyer chier tout ces mauvaises foies que ne vous connaisse pas. Je n'ai pas honte de vous, au contraire. Je suis fier d'être ici avec vous à mon bras. » Les affaires pouvaient bien attendre que la blonde retrouve un peu son esprit. Je m'en voulais de ne pas avoir remarqué que toutes ses conneries l'avaient atteintes.

Non mais il se prend pour qui ce petit prétentieux là ? Ce n'était qu'un simple serpent ? Je suis hors de moi, je n'ai qu'une envie, lui faire manger les pavés de pierre du sol ! Je m'approche encore plus prêt de lui en lui parlant fortement tout en agitant ma main qui possède la cigarette devant son visage. Oui oui, quand je suis énerve je prend un peu les tiques stéréotypé du ghetto.

- Non mais t'es sérieux là ? Mais t'as des sérieux problèmes mon gars. Tu aurais pus m'en parler ou le tuer au pire d'une façon plus « humaine » tu la brûlé connard. Brûlé !

Je suis tellement énervé que je ne réfléchie pas trop. Je jette ma cigarette au sol, lui met un coup de point au ventre se qui le fait pencher légèrement et lui met un coup de coude dans le dos pour le faire tombé au sol.

- Je devrais te cramé la sur place pour te faire comprendre se que sa fait de mourir brûlé fils de chien.

Ce qui devait arriva. Il fallait que je m'y attende. Cependant j'aime le fait qu'il respecte l'une de nos règles: on ne frappe pas au visage. Par automatisme je me penche et me passe l'une de mes mains sur l'endroit qu'il a frappé et tombe au sol. Oui, je l'ai peut-être mérité mais qu'est-ce qu'une façon plus humaine de tuer quelqu'un ou quelque chose? Dans tous les cas, ça ne se fait pas. Il n'y a que les bêtes que je m'autorise à blesser, du moins cela dépend desquelles. Je me redresse difficilement en me tenant le ventre bien que je me remets plus vite de ce coup que du coup de pied franchement donné par la junkie russe. Je place un main devant moi pour garder à distance mon cousin. "Ecoute. Oui j'ai brûlé ton putain de serpent mais regarde!" Je sors d'une de mes poches mon portable, cherchant une photo et la lui montrant, le bras toujours tendu en avant. "Je sais qu'il ne remplacera pas Sergie pour le moment mais je t'ai pris l'une de ces bêtes que tu apprécies tant. J'ai même réussi à faire un cliché avec. Il est dans un petit terrarium lui aussi, un peu plus complet que le tien pour qu'il s'épanouisse" lui dis-je en fronçant les sourcils sous la haine bien que je soit en tort. Il ne pouvait pas me faire sa crise à la maison non? Durant un gala c'est plus classe oui. Je range mon portable dans ma poche et à l'aide de mes deux mains, je me dépoussière.

On dis souvent que la violence ne résous rien mais oh mon dieu qu'elle soulagement j'ai eux de le voir s'écraser au sol. Si ce n'étais pas mon cousin et si je n'avais pas besoins de lui pour gérer l’hôtel je l'aurais bien défoncé a coup de pieds ! Histoire de le voir agonisé au sol comme le petit étron qu'il est ! Je le regarde se relevé et me prépare à lui donner la deuxième tourné lorsqu'il me demande d'attendre pour regardé. Je m’exécute et il me montre la photo d'un agame barbu le plus beaux du monde.

- Attend... Je comprend pas. Tu veux dire que tu ma acheté un agame barbu pour remplacé Sergie ? Genre il est déjà chez nous et tout là ? C'est pas une blague hein ? Genre pour pas que je t'éclate la gueule en pleins gala ou ?

Je respire un grand coup avant de laisser échapper un soupire. "Non ce n'est pas une blague. Il a l'air agressif mais il est assez gentil et au moins, lui si tu le nourris avec de la salade il ne va pas finir par crever." lui répondis-je. Je fais quelques pas en avant et lui tends la main en espérant qu'il me la serre par la suite. "Je veux bien faire un marché. Tu ne prends plus de serpent et je finis les olives et je n'en ramène plus à la maison. Les seuls moments où j'en mangerai, tu ne seras pas là et elles seront cachées dans ma chambre, au pire, si je devais en prendre pour la maison. Marché conclus?" lui proposais-je. Je prends à nouveau un bol d'air frais. Pourquoi faire tout une galère de ça? Risquerais-je encore de me prendre un pain quelque part soit sous l'effet de la joie, soit sous celui de la haine toujours refoulée? Telle est la question mais j'espère que ça ne prendra pas trop longtemps. On doit y retourner au plus vite et il faut que je retrouve la demoiselle qui m'a accompagné en espérant qu'elle ne soit pas partie.

Il a de la chance de me connaître. Il me prend pas les sentiments. Il sais que j'aime ces petites bêtes plus que tout au monde. Je continu de faire le mec vénère mais sont plan diabolique pour ce faire pardonner à marcher. Je tend ma main vers la sienne et la retire rapidement.

- Attend fils de pute. Sergie devais être dans MA chambre et pourtant tu la tuer. Donc tu as interdiction d'avoir des olives même dans ta chambre ! Deal ?

Je lui tend ma main à mon tour. Sois il accepte de bannir les olives de son alimentation, sois je lui en voudrais même après sa mort !