Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Ven 2 Sep 2016 - 19:57
Lewis ne sortait jamais, il faut dire qu'il n'avait pour ainsi dire pas d'amis, seulement quelques connaissances et encore même ce terme était un peu trop généreux pour les désigner. Il avait ses clients et c'était les seules personnes qu'il côtoyait. Il restait toujours tout seul, toujours sur ses gardes, il se méfie de tout le monde depuis le jour où il a été invité à cette soirée était plus jeune.
Aujourd'hui, son colocataire, patron et son père d'adoption lui force la main. En effet, Simon essaye de convaincre Lewis de sortir un peu pour rencontrer des personnes et peut-être même l'amour. Il sait de quel bord il est, et jamais il ne s'est permis de le juger, c'était aussi pour ça qu'ils s'entendaient si bien tous les deux, parce qu'ils se disaient tout. Il connaissait tout son passé, mais il lui avait dit qu'il serait peut-être temps de tourner la page et de vivre à nouveau. En vérité, il n'avait pas tord mais le jeune finlandais avait vraiment du mal avec les fêtes. De la drogue, de l'alcool et des jeunes complètement à l'ouest, il n'était rien de tout ça et pourtant, il s'était dit que son père avait raison.
Il s'était donc habillé de manière un peu plus classe que les habits qu'il pouvait mettre en temps normal, histoire de marquer le coup. Simon avait insisté our l'accompagner jusqu'à la fête qui regroupait pas mal de personnes, adolescents comme adultes, il le salua puis, il le laissa parmi tout ces gens. Lewis s'avança essayant de se frayer un chemin tant bien que mal jusqu'à arriver au bar pour y commander un diabolo grenadine. Sur sa gauche, un homme plus que séduisant était assit lui aussi au bar. Le beau brun ne put s'empêcher de le fixer de manière presque insolente. Il n'avait jamais vu un homme aussi séduisant que ce dernier, même si à vue d'œil il était plus âgé que lui. Il fut sortit de ses pensées par le barman qui lui apporta sa commande. Immédiatement après, le finlandais reposa son doux et timide regard sur cet homme qui l'intriguait tant. Il était bien trop réservé pour entamer une quelconque discussion avec ce dernier, il préférait se contenter de le devorer des yeux.
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Sam 3 Sep 2016 - 3:10
Laissez-moi croire que l'amour existe encore
feat. Lewis Rixton
Je ne sais pas pourquoi je vais dans ce genre de soirée. Quand je suis dans une nouvelle ville, j'ai tendance à sortir un peu plus qu'en temps normal bien que ce ne soit pas des soirées de gala ou de charités. Peut-être que j'essaie de me confondre avec la masse mais où est l'intérêt? Tous ces gens ne sont pas du même monde que moi, je n'ai aucune raison de traîner avec ces derniers et pourquoi j'en ai pris l'habitude. Il faut vraiment que je reprendre raison. Je pourrais boire chez les Lockwood, nous qui avons tout ce qu'il fait mais apparemment je préfère dépenser cet argent dans des bars. Au moins, je suis un bon client. Je fais rouler leur commerce.
Alors que j'étais tranquillement posé au comptoir en train de siroter mon cocktail, je sens comme un regard qui se pose sur moi. Je tourne la tête vers la provenance de cette attention qu'on me donne et aperçois un jeune homme. Je ne saurais dire quel âge il a, il fait très jeune quand même, beaucoup trop jeune. Devrais-je comprendre quelque chose par la façon dont il pose ce regard sur moi? Un coup d'un soir pour faire le bonheur d'un autre de ces peasants comme j'aime bien les appeler pour certains? Je peux toujours jouer avec lui et je verrai bien où cela va m'amener. Je lui adresse donc un sourire comme timide, me mordant légèrement la lèvre inférieure et baisse la tête tout en me passant une main dans la nuque pour me donner un air gêné mais désireux en même temps.
Devrais-je me décider à faire le premier pas, pour lui faire penser que je suis intéressé alors que je ne le suis pas? Je secoue doucement la tête comme signe de questions internes et retire ma main puis me dirige vers le jeune homme en lenteur, posant une main sur le comptoir et le regarde en lui adressant un sourire. Un diabolo menthe que j'aperçois là? "Tu as quel âge dis moi?" lui demandais-je d'un ton charmeur tout en m'avançant vers lui, le caressant du revers de ma main sur sa joue. "Tu t'appelles comment?" continuais-je en me rapprochant délicatement de lui en penchant la tête pour lui déposer un baiser dans le cou. "Dis m'en plus sur toi." rajoutais-je en lui murmurant avant de lui mordiller le lobe.
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Sam 3 Sep 2016 - 18:51
Lewis ne savait pas vraiment pourquoi il avait accepté de venir à cette soirée, mais au final c'était un mal pour un bien. Il ne pensait pas voir un homme aussi séduisant que ce dernier qui était assit, visiblement seul. Il n'avait jamais assumé son homosexualité et pourtant avec cet inconnu, il n'avait pas peur de le fixer de cette manière et de le dévisager, et au final ça s'était révélé payant puisqu'au bout de quelques secondes, il prit place aux côtés du finlandais qui en fut ravi.
Mais cet homme le déstabilisait sans qu'il sache réellement pourquoi et comment. Le ton charmeur qu'il venait d'employer était tout ce qui fallait pour faire succomber le beau brun, et quand il posa sa main sur sa joue, Lewis s'abandonna totalement à lui. Il en oublia presque qu'il était avec un homme, lui qui d'habitude n'assumait pas cette partie de lui, avec l'inconnu il l'avait presque oublié. Avant même qu'il est pu répondre, son interlocuteur trouva son point faible quelques secondes après avoir entamé la discussion. Les baisers dans son cou. Lewis ferma les yeux et soupira de plaisir le laissant faire sans broncher.
" - Je m'appelle Lewis et j'ai 22 ans. Que veux-tu savoir de plus sur moi.. ? fit-il en essayant de reprendre son souffle tout en ouvrant ses yeux clos sous l'effet du plaisir procuré par le jeune homme.
Il posa alors sa main sur la sienne tout en caressant sa peau douce, c'est une personne très attentionnée et douce, doublée d'un côté romantique. Lewis avait l'impression d'être en plein rêve, un homme aussi séduisant que lui était en train de s'intéresser au petit boulanger qu'il était. Et si tout cela n'était qu'un jeu ? Non c'était impossible, le finlandais ne voulait pas y croire, c'était la première fois qu'on 's'intéressait à lui de cette manière, il voulait croire en l'amour une seule fois dans sa vie.
" - Et puis-je connaître ton prénom moi aussi ? Un jeune homme comme toi doit sans doute avoir beaucoup de personnes à ses pieds.."
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Lun 5 Sep 2016 - 20:47
Laissez-moi croire que l'amour existe encore
feat. Lewis Rixton
C'est vrai que je souris sans raison sur le moment. Ce garçon a l'air timide et pas vraiment sûr de lui bien que son apparence montre qu'il a quand même un minimum d'estime pour lui. J'aime le fait de lui plaire alors qu'il ne sera qu'un coup d'un soir et rien de plus. Je ne dirais pas que je suis désespéré au point de me tourner vers les petits jeunots qui n'ont même pas l'âge de mon dernier cousin mais autant en profiter après tout. Oui, je peux être considéré comme un coureur de jupons, un homme qui chasse la gueuse mais j'ai tout de même mes standards bien que ce soir, je compte les oublier pour mon simple plaisir personnel.
Je continue mes caresses, sentant maintenant les siennes et souris comme si j'étais proche du but sans pour autant batailler. Tout le monde à mes pieds? Je peux facilement avoir les gens mais au point de dire cela... C'est exagéré. "Je m'appelle Edward mais je n'ai pas qui je veux, non. Disons que ça dépend des fois." lui dis-je dans un murmure. Ce que je veux savoir de lui à présent? S'il serait en mesure de m'offrir une nuit de détente rien de plus mais je pense que ce serait assez mal vu si j'engageais la chose de cette manière. "Je veux tout savoir sur toi honey. Des détails plus futiles les uns des autres comme tes plus sombres secrets." lui répondis-je donc après quelques instants de réflexion. J'aime en savoir sur les gens. J'ai beau enregistrer ce qu'ils me disent, mais cela ne m'importe que peu. "D'où tu viens dis moi? Tu as un certain accent dans ta voix et je trouve ça plutôt... attirant." lui dis-je en le mordillant un peu avant de passer ma main délicatement sur son pantalon, prenant la direction de ses parties.
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Mar 6 Sep 2016 - 4:48
Sur le coup, Lewis est plutôt content sue cet homme se soit dérangé pour venir auprès de lui. Étant timide, assez réservé et parfois même coincé selon certains, c'est un premier pas qui lui permet de se sentir plus ou moins à l'aise. Bien évidemment que le jeune boulanger est sous le charme de ce dénommé Edward, il a tout pour plaire, de la prestance, du charisme et surtout, il est très charmeur ce qui n'est pas pour déplaire au brun, qui se sent rassuré en entendant ses propos. Il n'avait toujours tout le monde à ses pieds, et pourtant à première vue c'est ce que le finlandais avait pensé immédiatement.
Edward voulait tout savoir de Lewis mais que pouvait-il lui dire en dehors de son train train quotidien ? Il ne pouvait pas se confier aussi facilement à un homme qu'il pourrait décrire comme un inconnu. Séduisant. Mais un inconnu tout de même. Il l'écouta attentivement, buvait presque ses paroles quand soudain les caresses de l'homme se fit plus insistantes. Tout son corps frémit et l'instant de quelques secondes il ferma les yeux avant de poser sa main sur celle de son interlocuteur comme pour le ralentir. En effet, Lewis était terrorisé mais ne le montrait pas. En dehors de cette soirée où ses soit disant camarades avaient abusés sexuellement de lui, il n'avait jamais eu de relations sexuelles consenties avec qui que ce soit, et par conséquent, encore moins avec un homme. Il ignorait comment tout cela se passait dans la normalité des choses et l'avouer à Edward serait la pire chose qu'il puisse faire. Mais il ne pouvait pas non plus le laisser croire qu'il était expert en la matière.
Le souffle court, le cœur qui palpite. Le finlandais lui adressa un sourire gêné, en espérant qu'il comprenne qu'il avait simplement besoin de prendre un peu plus son temps pour ce genre de choses.
" - Et bien.. Je suis boulanger pâtissier, je vis avec mon patron qui est aussi mon père adoptif en quelques sortes. En dehors de ça, le reste n'est pas spécialement intéressant. Et toi, que fais-tu dans la vie ? Pourquoi être ici ce soir alors que j'ai l'impression que ce n'est pas ta place.." fit-il timidement.
Il ne voulait pas le froisser mais l'homme semblait bien trop classe pour fréquenter ce genre d'endroit pour quelconque raison qu'il soit. Peut-être attendait-il quelqu'un après tout. Un ami sans doute. Ou alors il était juste venu trouver sa prochaine cible qui s'était tout naturellement dirigé vers le beau, jeune et naïf Rixton.
Un sourire se dessina sur les lèvres du boulanger.
" - Je suis d'origine finnoise d'où mon petit accent. Mais merci pour le compliment, ça fait toujours plaisir.. Surtout venant d'un homme comme toi.." finit-il presque dans un murmure.
Lewis ne savait pas vraiment comment les choses allaient tourner, enfin si au fond il le savait, il avait joué avec le feu maintenant il devait assumer. Mais tout allait beaucoup trop vite pour lui. Jamais une personne ne l'avait découvert aussi rapidement comme Edward s'apprêtait à le faire. Lewis n'était pas obligé d'accepter, il pouvait lui faire comprendre qu'il le trouvait charmant et que ça n'irait pas plus loin pour le moment car il ne se sent pas prêt ? C'était une option certes, mais, Edward savait trouver les bons mots pour faire tomber le jeune homme dans ses filets de telle sorte à ce qu'il s'y sente bien et qu'il ne se doute pas de ce qu'il va lui arriver.
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Mer 7 Sep 2016 - 13:33
Laissez-moi croire que l'amour existe encore
feat. Lewis Rixton
Mais chaque élément est important mon cher. Peut-être pas intéressant sous son point de vue mais qui dit que ça ne m'intéresserait pas, à moi? Oui je sais bien que je ne suis pas le genre de personne qui porte une grande attention, une grande affection auprès des gens mais cela ne m'empêche pas d'écouter ce qu'ils ont à dire. Bien au contraire. Je préfère entendre les gens parler, être là à les analyser à chaque mot qu'ils utilisent au lieu de débattre sur mon sujet. "Qu'y-a-t-il eu avec tes vrais parents dirons nous?" lui demandais-je tout en continuant ce que je faisais. Je suis persuadé qu'il est aussi hétéro qu'Elton John, peut-être que si sa famille biologique ont des idées bien arrêtées, cela peut être l'une des raisons pour laquelle il a maintenant un tuteur, qui sait? Ou alors, un accident tragique ou du moins quelque chose digne d'un Shakespeare ou d'un Racine. Il me retourne toujours la question, mais je n'ai pas envie de lui expliquer ce que je fais vraiment malgré que cela pourrait expliquer plus ou moins mon allure bien qu'il est vrai que je ne suis pas vraiment à ma place dans ce genre d'endroit mais "Peu importe où je me trouve. Si j'y suis, c'est que j'ai toujours ma place ou alors je peux me la faire assez facilement. J'aime juste prendre du bon temps. N'aurais-je pas le droit de vivre comme bon me semble et surtout comme les autres?" lui répondis-je. "Par ailleurs, je suis banquier si ça peut répondre à ta question. Pourquoi es-tu là toi? Tu n'as pas vraiment l'air à l'aise." enchaînais-je en finissant dans un semi-murmure.
Qu'appelle-t-il un homme "comme moi"? Est-ce que je l'intimide ou serais-je en train de me faire une idée? Ce murmure, ces airs timides... Serait-ce aussi une façon de me faire tomber dans ses bras bien que je me donne complètement à lui sans chercher à me la jouer dans le défi et l'inaccessible? Essayer de me caresser dans les sens du poil est une chose que je déteste étant du genre à le voir à des milliers de kilomètres à la ronde mais oserait-il vraiment faire cela? Mais le fait qu'il soit un personnage nordique ne peut que m'intéresser. J'ai une certaine passion pour les gens de ces pays, sans compter la Russie bien quelle soit pratiquement au même stade. "Tu as quelqu'un dans ta vie?" lui demandais-je en me collant un peu plus à lui tout en dégoupillant son pantalon pour laisser ma main se balader un peu plus facilement. Je jette des regards aux alentours. Ne sait-on jamais. Je n'aime pas les regards curieux, surtout ceux des gens qui se sentent gênés par ce qu'ils peuvent voir. Petite nature. Vous êtes tous passés par là. Je continue à l'embrasser dans le cou, descendant même jusqu'à ses épaules, mon autre main libre caressant son torse avant de faire quelques petits pas en avant pour le faire reculer en espérant trouver un endroit à l'abris de ces futurs voyeurs, longeant d'abord le long du bar.
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Mer 7 Sep 2016 - 14:48
Il est vrai que Lewis était vraiment impressionné par l'homme qui lui faisait face. Il était tout l'opposé de lui alors comment pouvait-il s'intéressé à lui ? Était-ce un jeu ? Un pari ? Ou tout simplement la réalité ? Le jeune finlandais manquait cruellement de confiance en lui et avait le don d'être naïf en plus de ça, alors il était tout simplement une proie facile pour les personnes qui savaient déceler ce genre de choses.
En entendant la question de son interlocuteur, le jeune brun soupira. Ses parents ? Pouvait-il encore les appeler ses géniteurs après ce qu'ils lui avaient fait ? Sans doute pas. Et pourtant, c'est grâce à eux qu'il fait désormais parti de cette vie et qu'il a pu faire la connaissance de Simon, celui qu'il considère comme son modèle, son vrai père. Mais comme on dit, on ne choisit pas sa famille, ce n'était pas donné que de pouvoir avoir une enfance paisible, c'est aussi grâce à toutes ces difficultés qu'on devient quelqu'un. Tous les obstacles que l'on rencontre et qui nous force pour le restant de nos jours. Lui qui n'aimait pas se confier, il était forcé de le faire et de dévoiler une partie de sa vie dont il déteste parler.
" - Ils.. Ils m'ont rejeté en sachant que je n'étais pas comme eux, que je n'aimais pas les gens du sexe opposé, mais ceux du même que moi. C'est très mal vu en Finlande, alors ils ont préféré se débarrasser de moi pour garder leur image auprès des autres personnes.." fit-il en évoquant son douloureux passé.
Il était donc banquier, voilà donc la raison pour laquelle il paraissait sûr de lui. Un homme d'une telle carrure ne pouvait qu'être dans un métier de cette tranche qui demande une certaine classe. Il se sentait minable à côté de lui. Le pauvre petit boulanger face au banquier. Il n'y avait vraiment aucune comparaison possible entre eux deux. Une nouvelle fois Lewis se mit à soupirer. Il venait de toucher une corde fragile.
" - En effet.. Tu as le droit d'être là où tu veux, c'est juste que.. Non rien oublie.. Si je suis là, c'est grâce ou à cause je ne sais pas trop de mon père adoptif.. Il veut que je m'amuse et donc il m'a forcé en quelques sortes à venir ici, alors pour ne pas le contrarier, j'y suis allé, mais disons que ce n'est pas le genre d'endroit où je me sens à l'aise, c'est même plutôt tout le contraire."
C'est vrai que le jeune homme ne se sentait pas du tout à l'aise et ce n'était pas vraiment compliqué à voir, même pour quelqu'un qui ne s'y intéressait pas. Pour une personne plutôt renfermée sur elle-même, les lieux de fête n'étaient vraiment pas sa tasse de thé, et pourtant il était bel et bien là ce soir. Le jeune boulanger sentit la main de son interlocuteur se glisser un peu plus loin sur son pantalon, il ne put s'empêcher de pousser un soupir d'aise s'abandonnant une nouvelle fois dans les bras de ce séduisant inconnu. Il recula, contraint et forcé par les pas de son partenaire mais il le laissait totalement mené la danse, ce n'était pas dans ce genre d'être entreprenant avec une personne, même s'il avait envie de l'être avec Edward. N'y connaissant rien, il ne voulait pas trop montrer son inexpérience de peur de le faire fuir tout simplement.
" - Non je n'ai personne, mais c'est pas non plus comme si tout le monde se jetait sur moi et était à mes pieds.." fit-il en plantant son regard dans celui de l'homme qui lui faisait face.
Bien évidemment, la fin de sa phrase était essentiellement dédiée à Edward. Cet homme qui incarnait la classe même, ne pouvait qu'être demandé par toutes ces jeunes femmes en manque de compagnie. C'était un séduiseur et il s'y prenait très bien parce que le jeune nordique était littéralement charmé par lui, il dirait presque amen à tout ce qu'il pourrait lui proposer sans même réfléchir. Il posa délicatement ses mains sur le torse musclé de son partenaire tout en continuant de reculer, sachant que lorsqu'il serait à l'abri des regards, Edward ne tarderait pas à se lâcher et à être encore plus entreprenant qu'il ne l'était déjà.
HRP:
Je tiens vraiment à m'excuser de la longueur, je me suis pas rendue compte que je me suis laissée porter par ma plume.. Ne te tracasse pas pour ta réponse, tu réponds la quantité que tu veux, je t'en voudrais absolument pas !
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Dim 11 Sep 2016 - 11:36
Laissez-moi croire que l'amour existe encore
feat. Lewis Rixton
Mon hypothèse est donc confirmée. Peut-être que cela l'a rendu fragile et jamais sûr de lui bien qu'en vivant dans une haine peut-être cela a pu le durcir et le faire un peu mûrir en se rendant compte qu'on ne peut compter sur personne, même pas sur sa propre famille. Très bien j'en prends note. Ce serait bête que je le détruise maintenant mais pourquoi le détruire après tout? Un coup d'un soir, comme son nom l'indique, c'est pour une nuit et après on ne le revoit pas même si on peut s'y attacher sans vraiment savoir pourquoi mais vu que je ne suis pas du genre à m'attacher... Je n'ai donc pas de problème de ce côté. "C'est juste que quoi? Explique moi. Nous avons toute la nuit darling." lui répondis-je au tac au tac avant qu'il continue. "D'un côté il n'a pas vraiment tort. Tu as toute la vie devant toi, tu es censé t'amuser et profiter de la vie. Pourquoi ne te sens tu pas à l'aise dis moi?" lui demandais-je pour en savoir plus. A-t-il vécu une sorte d'humiliation à cause des gens qui l'entourent ou juste le fait de savoir qu'il est encerclé par des personnes qu'il ne connait pas l'effraie? Pourtant ma présence ne le dérange pas bien que je ne sois pas tout le monde. Cependant je ne comprends pas pourquoi il répète sans arrêt cette expression "d'avoir tout le monde à ses pieds". Il sait tout autant que moi que je peux avoir qui je veux mais ce n'est pas la peine de me le rappeler sans arrêt. "Un jeune homme comme toi peut avoir qui il veut. Montre toi plus confiant et tu verras l'effet que tu procureras sur les hommes que tu veux. Apprends à te rendre désirable et sûr de toi, ce sont généralement des choses que les gens apprécient bien que tu peux avoir des retours négatifs sur cette façon d'être." lui dis-je comme si j'attendais qu'il prenne aussi les dessus, comme pour être à mon égal bien que je sois celui qui tire les ficelles pour le moment.
Je recule doucement passant l'une de mes mains sur celle qu'il avait posé sur mon torse et nous arrivons dans un endroit assez caché des regards bien que je laisser errer mes yeux sur le côté pour voir si nous sommes vraiment en sécurité dirons-nous avant de reporter mon attention sur le jeune homme et lui adresser un sourire malicieux. Je le dévisage de haut en bas, déboutonnant entièrement son pantalon avant de le baisser à mi-cuisse et continue de le caresser à ses parties génitales. Est-ce que je me la joue violent, sans préliminaire ou suis-je censé me la jouer doux et le mettre en confiance? Pourquoi devrais-je faire cela après tout? Je le retourne dans le coin, baissant son sous vêtement tout en me déshabillant un peu à mon tour. Je frôle sa peau à l'aide de mes lèvres, le caressant au niveau de ses bras puis de son dos, jusqu'à atteindre son joli postérieur avant de prendre la chose en main et de donner un coup de rein qui lui est franchement adressé. "Doucement ou rapidement?" lui demandais-je un accent anglais trahissant mes origines avant de le mordre dans le cou et de le tenir au niveau des hanches. "Dis moi tes souvenirs les plus douloureux. Ce que je te ferais saura égaliser cette douleur et la faire oublier pendant quelques temps." lui dis-je sur un ton presque sadique.
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Dim 11 Sep 2016 - 14:11
Lewis avait énormément souffert durant son enfance et il avait perdu toute confiance en lui le jour même où on avait abusé de lui et que la scène entière avait été filmé dans le simple but de le faire chanter s'ils trouvaient cela nécessaire.
Il n'avait donc jamais accompagné sa confiance à un autre homme que son patron et père adoptif. Même si ce dernier essayait de le faire vivre comme tous les jeunes de son âge, mais il n'était pas comme eux. Il ne pouvait pas se sentir bien en leut compagnie. Drogue, alcool. Tout ce que Lewis n'avait jamais touché et qu'il s'était juré de ne jamais faire, pour son propre corps.
" - C'est juste que tu n'es pas comme tout ceux qui viennent ici.. Tu es différent mais dans le bon sens je te rassure.."
Devait-il lui dire qu'il l'impressionnait ? Pas besoin, ça se voyait à l'autre bout de l'établissement qui se sentait minable à côté de lui. Il soupira en entendant Edward se mettre du côté de son père. Certes il avait raison, Lewis était jeune, il devait s'amuser avec des jeunes de son âge, mais ça s'était uniquement s'il avait eu une enfance normale, pas après s'être fait abuser sexuellement par une bande d'idiots. Et Simon avait pourtant connaissance de tout ça et ça ne l'empêchait pas de pousser le finlandais à y retourner. Comme si la première fois, ça ne lui avait pas fait assez mal comme ça.
" - Je profite de la vie ne t'en fait pas pour ça, je le fais juste à ma manière.. C'est-à-direloin des fêtes avec alcool et tout le reste.. Voilà pourquoi je ne m'y sens pas à l'aise. Je ne suis pas comme eux et ils le savent.. C'est pour ça qu'ils en ont profités.." fit-il en s'arrêtant brusquement.
Il venait de se rendre compte que sans vraiment le vouloir il s'était confié sur ce qui lui était arrivé dans le passé. Mais dit comme ça, il y avait très peu de chance il l'espérait pour que son partenaire sache exactement ce qui lui ai arrivé. Il n'en a jamais parlé avec qui que ce soit, et c'est sans doute pour ça qu'aujourd'hui il porte ce poids sur ses épaules.
" - Je ne peux pas avoir qui je veux.. Je suis tout l'opposé de toi Edward.. Je ne suis pas confiant, je ne suis pas attirant, je ne suis pas entreprenant et encore moins avec les hommes.. Je ne peux pas faire tout ça je n'assume même pas qui je suis comment veux-tu que je peux avoir qui je veux hein ?"
Il n'aimait pas parler de lui alors le fait qu'il continue à le faire reculer jusqu'à ce que le dos du brun heurte le mur. Il s'arrêta et sentir le désir de son partenaire, qui était partagé. Il le le laissait faire, jusqu'au moment où il le retourna et il savait qu'il ne pouvait plus reculer et pourtant.. C'est à cet instant qu'il aurait voulu lui dire que c'était la première fois qu'il allait faire l'amour de manière consentante. Mais c'était trop tard, la machine était lancée. Il en eut la confirmation quand il sentit le sexe de l'homme entrer en lui avec un coup de bassin assez violent. Il était heureux que le jeune homme lui demande ce qu'il préférait, et pour une fois, il était sincère avec Edward, mais il ignorait si celui-ci allait prendre sa réponse en considération.
" - Doucement.." articula-t-il tout en reprenant son souffle.
Les mains contre le mur, il ferma les yeux en essayant d'oublier tout ce qu'il avait pu vivre. Edward était différent et malgré leurs différences, le brun s'était déjà beaucoup attaché à lui. Il allait en souffrir il le savait. Mais il voulait y croire. Croire en l'amour.
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Mar 13 Sep 2016 - 21:33
Laissez-moi croire que l'amour existe encore
feat. Lewis Rixton
Différent dans le bon sens? Mais rapport à quoi? Ma tenue vestimentaire, l'allure que j'ai comparé à toute cette future viande saoule, ma façon de parler bien qu'il s'avère quelle soit tout à fait normale? Ne tenons pas compte de ce compliment fait par le jeune finlandais. Mais en continuant, il ne m'apprend rien sur lui réellement, ces éléments, je les avais déjà notifié mais sa dernière phrase me titille. "Comment ça tu n'es pas comme eux? A cause de de ne pas boire et ne pas fumer? Profité comment? Dis m'en plus. Qu'est-ce qui s'est passé?" lui demandais-je simplement, une voix curieuse et bienveillante à la fois. Une chose d'assez sérieuse pour lui donner ce manque de confiance en soi? De mauvaises fréquentations qui l'ont forcé à faire quelque chose car il n'est pas du genre à boire ou quoi que ce soit? En espérant avoir une réponse digne de ce nom à cette interrogation.
Mais voilà qu'il me parle encore comme s'il me mettait sur un piédestal. Son manque de confiance en soi est en train de le ronger au point de ne pas voir les atouts qu'il a. Il est plutôt mignon et il peut trouver facilement quelqu'un s'il en a vraiment envie. Pour ce qui est de la confiance, ça se fait au fur et à mesure surtout que je ne sais pas encore ce qu'il a vécu pour se mettre plus bas que terre et entreprenant, avec la confiance qu'il va acquérir, ça viendra tout seul. Qui n'ose rien à rien sinon si ce point ne vient pas si facilement. "Dis toi que tu m'as eu dans tes filets, c'est déjà un début n'est-ce pas? Je suis très difficile et pourtant, j'accepte d'être tien pour l'espace d'une nuit." lui dis-je pour essayer de lui donner confiance. Je continue mes caresses en prenant conscience de ce qu'il désire. Je prends la chose en main avec des vas-et-viens que je donne à une vitesse correcte pour ne pas qu'il se sente brusqué, passant mes mains le long de son torse, me collant un peu plus à lui avant d'accélérer légèrement la cadence. "Y'a-t-il des choses que tu aimerais expérimenter pour ce soir?" lui demandais-je avant de déposer délicatement mes lèvres sur ses épaules et de remonter l'une de mes mains en longeant ses courbes jusqu'à arriver à sa chevelure et de l'avoir en poigne pour la lui tirer en arrière et le mordre dans le cou sans trop lui faire de mal. "Dis m'en encore plus sur toi, je veux tout savoir. Ca peut aller des petits détails à des histoires plus sombres bien que j'ai une préférence pour ce dernier point." lui dis-je en lui murmurant à l'oreille avant d'accélérer une fois de plus mes vas-et-viens.
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Invité
Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Mer 14 Sep 2016 - 7:05
Oui Lewis avait l'habitude de se dénigrer comme toujours, mais il avait toujours été rabaissé alors, il s'était dit que finalement en voyant certaines personnes, il n'était rien. Et depuis son viol c'était encor pire cette estime qu'il avait de lui-même. Quand Edward lui posa la question, il doutait que lui dire la vérité était la meilleure chose à faire et pourtant, il n'avait pas envie de lui mentir mais, il s'y sentait obligé. Il ne le connaissait pas et peut-être même qu'il se servait de lui il ne pouvait pas se permettre de se dévoiler autant que ça.
" - Je suis différent parce que je ne fume pas et ne bois pas, j'aime que les hommes.. Je ne suis pas comme eux.. Je suis.. faible.. Je profite en faisant ce que j'aime, mon boulot et mes passions ça me suffit à vivre comme je l'entends. Ce qui s'est passé ? Je ne suis pas sûr que ce soit l'endroit ni le moment Edward.. Ne m'en veux pas.."
Il aurait peut-être pu lui dire, mais comment allait-Il réagir ? Il se serait sans doute arrêté et l'aurait laissé en plan, ce n'est pas ce que le boulanger désirait. Soudain, les paroles de son partenaire le fit tiquer. Le temps d'une nuit ? Mais Lewis voulait plus qu'une nuit ? Il n'était donc qu'un plan de secours ? Il se sentait vraiment mal d'avoir été aussi naïf et de croire qu'Edward pouvait être à lui.
" - Oui c'est déjà bien.." fit-il d'une voix déçue sans essayer de cacher sa déception.
Soudain tout s'écroulait. Son beau discours il avait dû le faire à plus d'un jeune homme comme Lewis avant et il marchait bien, alors il avait recommencé, et le suédois y avait cru c'était ça le pire. Il sentit l'homme dans son corps et ne put s'empêcher de pousser quelques gémissements en le sentant faire. Leurs corps l'un contre l'autre. Malgré que Lewis prenait du plaisir, il n'arrivait pas à se dire qu'il avait donné son corps à un homme qu'il ne reverra jamais. Il lui avait fait confiance et il avait été trahi. Il voulait pleurer, se rappelant son viol, mais il se retient et continua de fermer les yeux pour ne pas penser à son vécu.
" - Je ne sais pas.. Je suis pas vraiment expérimenté dans ce domaine.. Tant que ça reste tendre ça me convient.."
Malgré sa déception, Lewis laissait libre accès à son corps pour qu'Edward puisse faire ce qu'il lui plaît, même s'il en éprouvait du plaisir qu'il ne cherchait pas à dissimuler. Il ferma les yeux en soupirant en sentant les mains de son amant sur son corps, sur ses courbes. Il avait ce don de le faire frémir de tout son être.
" - Je n'ai rien de très intéressant à connaître.. Hormis le fait que tu es ma première vraie fois.. Alors disons que tu es chanceux.."
Lewis était remplit d'une contradiction, il voulait réellement que tout cela se finisse même s'il appréciait ce moment, mais il avait l'impression d'être un vulgaire objet baisé entre deux murs, il aurait espéré mieux pour une première fois. Mais d'un autre côté, il ne voulait pas laisser Edward partir.. Il s'était beaucoup trop attaché à lui, il n'aurait pas dû au final, il finira toujours déçu. Et son côté naïf ne l'aidera pas à trouver quelqu'un pour du sérieux et non pas seulement pour un coup d'un soir comme Edward le traitait.
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Sam 17 Sep 2016 - 19:55
Laissez-moi croire que l'amour existe encore
feat. Lewis Rixton
J'attendrai donc le moment venu pour qu'il me parle de ses plus sombres souvenirs, ayant l'impression d'avoir un peu touché ce qui n'allait pas bien que je ne puisse dire de vive voix ce qui a pu se passer. Cependant, au fur et à mesure que les choses prennent une autre tournure, j'ai l'impression d'entendre un ton de déception. Pensait-il faire sa vie avec moi? S'est-il attaché à moi en si peu de temps? Je comprends mieux maintenant le pourquoi du comment de ses compliments mais comment a-t-il pu être aussi naïf? Et si je m'en jouais pour le faire parler? Je ne veux pas le détruire sur place non plus, mais c'est vrai qu'après cette nuit, dans ma tête il ne sera qu'un coup d'un soir, ou alors il deviendra un plan assez régulier si je ne trouve personne pour assouvir à mes besoins d'homme. Comment pouvais-je faire pour me rattraper et continuer la partie? J'écoute ses réponses attentivement, "sa première vraie fois" qu'il me dit. Serait-ce comme le capitaine de police qui toujours d'après mes hypothèses a vécu une expérience toujours aussi barbare? Un viol aussi sur un homme? Même si ça peut paraître glauque et surtout si c'est le cas, je veux tout savoir, comment c'est arrivé et tous les détails qui vont avec.
Je continue à le pénétrer comme il se doit avant de me retirer et de le tourner vers moi pour lui prendre sa tête entre mes mains. Je lui adresse un regard frôlant celui d'un amoureux qui aurait succomber au charme de son partenaire avant de baisser la tête et de me rapprocher de lui pour l'embrasser sur le front. "Veux-tu qu'on continue ou qu'on en arrête là? Je veux seulement ton bien Lewis, je ne veux pas te faire du mal." lui dis-je sur un ton sincère en le regardant finalement droit dans les yeux. Je passe l'une de mes mains sur l'une de ses joues avant de laisser aller mon autre main dans ses cheveux, comme pour lui faire un massage crânien et le relaxer. "Si tu veux qu'on se pose ailleurs, dehors par exemple pour parler de tout et de rien tout en regardant le paysage et les constellations, cela me va parfaitement. Nous irons à ton rythme bien entendu." rajoutais-je avant de lui tenir le menton et de déposer à nouveau mes lèvres sur les siennes. Je me décolle un peu de lui avant de me rhabiller et de lui prendre la main et de partir vers le comptoir, histoire de commander un Jagermeister avec du Red Bull et un simple Coca pour le jeune homme. Je lui tends son verre, attrape le mien et dirige le finlandais jusqu'à la sortie tout en zigzagant entre les gens présents, gardant sa main dans la mienne.
Une cadence lente et délicate, je me mets à ses côtés, marchant tranquillement sur le trottoir tout en sirotant mon verre et en posant parfois mon regard sur lui avec un sourire des plus charmés. Nous restons silencieux quelques instants, ce blanc n'étant même pas pesant, du moins, de mon point de vue et je l'amène ainsi jusqu'à la plage. C'est pratique d'être dans une ville balnéaire, peu importe le temps que vous mettrez, vous arriverez toujours à un endroit reposant en bord de mer. Je descends les quelques marches avant de m'enfoncer dans le sable et nous dirige à l'abri des regards une fois de plus. Vous savez, à la plage parfois, avant de descendre il y a parfois des pontons dirons-nous, et bien juste en dessous de ses derniers. Endroits stratégiques lorsque vous voulez être en paix et que vous ne supporter pas la chaleur. Je lâche sa main, m'assois au sol les jambes allongées, faisant attention à mon mélange que je pose sur le sable tout en le faisant tenir en équilibre et tends une nouvel fois la main vers ce dernier pour le faire venir à moi et qu'il pose sa tête sur moi, de façon qu'on soit perpendiculaire l'un à l'autre. Je me retiens sur mes coudes pour m'allonger un peu plus et passe ma main dans ses cheveux tout en regardant la mer s'écraser contre ce sol refroidit. "Je pense que c'est le moment pour que tu parles cette fois honey." lui dis-je avant de me courber au maximum pour lui déposer un autre baiser sur le front, comme signe de protection puis reprends ma position initiale, tout en continuant de le caresser, finalement sur l'avant-bras délicatement.
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Dim 18 Sep 2016 - 12:35
Lewis est un jeune homme très naïf et une fois de plus, il s'était laissé prendre au piège par les belles paroles de son interlocuteur. Mais avait-il vraiment pensé qu'un homme comme Edward pouvait s'intéresser à un jeune comme lui ? Il avait simplement vu une proie facile et avait profité de l'occasion pour soulager ses besoins naturels avec le beau boulanger. Le finlandais n'était pas prêt de se livrer à quelqu'un sur son passé. Tout ces souvenirs font parti d'une période de sa vie qu'il tente d'oublier depuis de nombreuses années mais en vain. Il a bien trop souffert pour réussir à décrire ce qu'il a pu vivre avant d'arriver ici et de travailler dans la boulangerie avec son patron et père adoptif.
Quand soudain Lewis entendit la question de son partenaire il ne savait que répondre. Arrêter là pouvait s'avérer vraiment frustrant pour l'homme d'affaires, mais au final, le jeune homme ne voyait pas vraiment de mal à poursuivre, hormis celui de pas réellement prendre de plaisir, bien trop hanté par son viol. Les relations sexuelles étaient un domaine que le jeune n'avait pas pour habitude de côtoyer, les plans cul d'un soir était vraiment ce qu'il voulait éviter et pourtant, ce soir c'est ce qu'il avait été. Il s'était attaché à Edward alors qu'au fond il ne le reverrait probablement jamais, ou alors avec une autre proie agrippé dans ses filets.
Il n'eut pas vraiment le temps de répondre à la question du brun qu'il déposa ses lèvres sur les siennes, il profita de cet instant comme si c'était le dernier qu'il aurait, puis il regarda son partenaire se r'habiller avant de l'imiter. Edward l'accompagna finalement jusqu'au comptoir, commanda commanda une boisson pour lui ainsi que pour le jeune homme. Il le remercie en lui adressa un sourire gêné, n'aimant pas qu'on paye pour lui, il se sentir dépendre de quelqu'un et il détestait cette idée.
Après quelques minutes de bataille pour sortir de l'établissement, les deux hommes, main dans la main avancèrent tranquillement dans les rues désertes de la ville dans un silence des plus total. Il avait une confiance presque aveugle dans l'homme d'affaire car au final, il ignorait où est-ce qu'il allait l'emmener. Peut-être chez lui, comme dans une ruelle sombre pour être tranquille. Au lieu de ça, il découvrit petit à petit la plage avec la mer qui allait et venait au rythme du fracas des vagues sur les rochers. Depuis le temps qu'il vivait ici, Lewis n'avait encore jamais eu l'occasion de passer une journée à la plage, bien trop absorbé par son métier, et surtout, n'osant pas vraiment sortir de sa zone de confort. Une fois installé, le brun laissa faire Edward, car le suédois se sentait réellement bien en sa compagnie mais, il savait que ce moment n'était qu'éphémère. Alors, il ferma les yeux, la tête sur les jambes du bel homme puis, alors qu'il pensait profiter de l'endroit, la voix de son partenaire retentit. Le moment de parler. Ce moment qu'il redoutait tant.
" - Le moment de parler de quoi.. ?" fit-il innocemment.
Il ne voulait pas parler de lui, il avait toujours été très discret concernant sa vie, se livrer à Edward, et surtout à lui, était une occasion de lui livrer ses faiblesses et par conséquent, la manière dont il pourrait le détruire. Il resta donc silencieux malgré l'endroit qui pouvait s'avérer être romantique pour des couples.
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Lun 19 Sep 2016 - 20:43
Laissez-moi croire que l'amour existe encore
feat. Lewis Rixton
Je sais bien que ce jeune homme évitera maintenant toutes mes questions. Il attendait quelque chose de moi, malheureusement, il ne m'aura qu'à moitié, lui faisant croire qu'il ne m'a que pour lui mais malgré son apparence naïf, il a su se durcir et se servir de cet aspect pour parvenir à ses fins bien qu'il semblerait qu'il ne veuille pas jouer à cela avec moi. Il sait pertinemment de quoi je veux parler bien que je ne sache pas en détail ce qui s'est passé durant son enfance, adolescence ou peu importe quand. "Ne joue pas à l'innocent avec moi. Si tu veux te confier, je t'en prie. Je suis là pour écouter. Je ne vois pas pourquoi je te ferais du mal ou te jugerai. Nos actes ne font pas qui nous sommes. Retiens bien ça honey." lui dis-je d'une voix douce et bienveillante tout en continuant à le caresser comme deux amants en quête de liberté et de tranquillité.
Je continue de regarder en face de moi, apercevant parfois des gens y marcher, ne faisant que passer. Je baisse mes yeux vers l'homme qui est à moitié allongé sur moi et souris comme par automatisme, avant le de relever et de m'allonger entièrement à mon tour, prenant sa main dans la mienne pour le faire venir ainsi à cheval sur moi, redressant les jambes pour qu'il s'adosse à ces dernières si l'envie lui prend. Je laisse échapper un soupir tout en le dévisageant et en jouer avec ses mains. "Tu as déjà voyagé? Si oui, où? Si non, où aimerais-tu partir?" lui demandais-je pour faire la conversation. "Quels sont tes rêves darling?" continuais-je avec mes questions en essayant de repartir sur des sujets un peu plus positifs, mon regard plongé dans le sien. "Et quelles sont tes plus grandes peurs?" ajoutais-je dans une suite plus ou moins logique.
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Lun 19 Sep 2016 - 21:07
Lewis savait désormais qu'il n'y aurait rien entre l'homme d'affaire et lui-même, la déception s'était emparé de son corps et pourtant, il n'avait rien montré même si l'intonation de sa voix était la seule chose qui l'avait réellement trahit dans cela. Puis quand vient la question d'Edward, le finlandais ne savait pas trop ce qu'il devait faire, il voulait lui parler, se confier, mais il lui avait déjà donné une partie de son âme et c'était la chance pour le détruire tout en le faisant souffrir. Il avait été trop naïf sur le coup alors devait-il vraiment se livrer ouvertement à cet homme qui jouait sans avec lui ? Tant pis, il finirait par souffrir quoiqu'il arrive. Il prit donc une grande inspiration avant de se lancer.
" - Je.. Étant plus jeune.. Lors d'une soirée à laquelle j'avais été invité par une fille de ma classe que je connaissais à peine, quatre mecs bourrés ont abusés de moi.. pendant qu'un autre a filmé toute la scène qu'ils ont ensuite diffusé sur le net.. Depuis je n'ai jamais eu de relation sexuelle.. Tu étais ma première fois Edward.."
Et voilà, il venait de se livrer pour la première fois sur son passé à un homme qui le considère comme un plan cul, excellente idée vous ne trouvez pas ? Hormis Simon, personne ne le savait, maintenant Edward s'ajoutait à la liste. La seule chose qu'il espérait c'était tout simplement qu'il ne s'en serve pas pour l'anéantir entièrement. Il avait assez souffert comme ça. Voyant que le silence du lieu devait gêner son partenaire, ce dernier essaya de faire la conversation avec des questions bateaux mais qui voulait faire croire à Lewis qu'Edward s'intéressait un minimum à lui.
" - Et bien, j'ai été en Finlande là où je suis né, puis après je suis parti avec mon père aux états unis et une fois que j'ai obtenu mon concours pour être boulanger, on est venu s'installer ici. Mais, on ne roule pas sur l'or alors les voyages c'est pas vraiment possible en réalité.. Et toi quelles sont tes origines ?" demanda-t-il du tac au tac à son partenaire.
Puis il ferma les yeux tout en répondant au jeune homme. Ses rêves il n'en avait pas réellement. Il était assez simple comme garçon au fond.
" - Mes rêves ? Disons que j'en ai un mais il est impossible.. J'aimerais fonder une famille.. Oui je sais c'est complètement stupide comme rêve.. Quand à mes plus grandes craintes.. Je dirais la plus grosse c'est celle de l'abandon et ensuite, celle de me le faire humilier parce que je ne suis pas comme le monde et que ce sont les hommes qui m'intéresse.. Et toi ? Parce qu'on parle beaucoup de moi mais, tu ne me dis rien sur toi."
Et pourtant Lewis n'aimait pas parler de lui aux autres.
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood]
Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood]