Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Lun 19 Sep 2016 - 21:35
Laissez-moi croire que l'amour existe encore
feat. Lewis Rixton
Une réponse donnée, une hypothèse confirmée. Je pourrais abuser de lui un peu plus, mais malgré le côté connard que je peux dégager, je sais aussi parfois être humain. Ce jeune homme ne serait qu'un coup d'un soir, du moins dans mes projets, ça n'ira pas plus loin mais ses faits et dires resteront bien secrets, étant muet comme une tombe. Je ne réponds rien à son histoire, si ce n'est pas de simples caresses comme pour le rassurer et lui faire comprendre que tout va bien maintenant et que par la suite tout ira aussi. "Et je suis navré que cette première fois ce soit passé de la sorte. Si j'avais su..." lui dis-je en baissant la tête. Signe de compassion, de regret et peut-être d'une certaine honte. Est-ce que je pourrais vraiment ressentir tout ça? Telle est la question.
J'écoute attentivement ses réponses, un petit sourire aux lèvres sont vraiment savoir pourquoi. "Tu as toujours l'opportunité de voyager. As-tu déjà pensé au bag packing? Où tu te prépares un sac et tu voyages où tu veux grâce aux gens qui te prennent en stop et qui te logent chez eux jusqu'à que tu arrives à destination si tu en as vraiment une?" lui dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Probablement pas le genre de voyage que je ferais, aimant beaucoup trop le confort des avions en première classe ainsi que des jets et de tout ce qui peut être un luxe pour les gens mais si j'étais dans la même situation que lui, c'est ce que je ferais. "Mes origines? Anglais avec du sang français qui coulent dans mes veines." lui répondis-je simplement sur un ton doux.
Ce qu'il peut en dire de plus m'attriste un peu au fond. Impossible n'est pas français. Il faut saisir les opportunités. Lorsqu'il trouvera la personne adéquate, il pourra avoir cette famille qu'il désire même s'il doit... "Adopter peut-être une solution, ou en ayant une mère porteuse, une femme que tu choisiras avec ton partenaire. Et dis toi que les rêves ne sont jamais stupides. Tout le monde à le droit de s'évader de temps en temps." lui dis-je en pénétrant bien mon regard dans le sien pour lui faire comprendre que je suis sérieux. Personne n'a le droit de penser cela, ces instants de bonheur qu'on s'afflige en espérant être ailleurs. Au diable ce qui essaie de nous les retirer. Cependant ses peurs sont tout à fait normales et j'aurais pu les deviner dès le début bien que j'y pensais. Retourner la chose sur moi? Dois-je reprendre chacune des questions posées? Je ne dis rien sur moi, ce n'est pas pour rien très cher. Je n'ai rien à cacher mais je n'ai rien à montrer non plus mais s'il le faut bien. "Une réponse pour chacune des questions? J'ai beaucoup voyagé, un peu partout dans le monde donc pour ce qui est d'aller quelque part en particulier, le choix reste maintenant ridicule voire nul." Je prends une pause avant de continuer. "Mes rêves? Je n'ai jamais vraiment pensé à ceci. Peut-être trouver une personne que je pourrais combler durant une vie entière, jusqu'à que la mort nous sépare et tout le bla bla qui pourrait aller avec." dis-je sans vraiment savoir pourquoi. C'est l'un des rêves que beaucoup de gens ont, comme le "je veux être heureux". Ca sert d'écouter les gens parfois. "En peur, peut-être de tout perdre ce que j'ai pu construire." ajoutais-je. Une réponse sincère mais vague en même temps et qui ne demande pas de question particulière.
Je tire le finlandais vers moi pour qu'il s'allonge sur mon torse. Je regarde au dessus de ma tête, ne voyant rien de particulier si ce n'est le bois noir par cette obscurité. Pourquoi est-ce que j'agis de la sorte avec ce dernier? J'ai finalement eu ce que je voulais bien que je n'ai pas pu terminer. Serais-je en train de m'attacher? Je ne pense pas. De m'occuper? Cela semblerait la réponse la plus adéquate. Que vais-je faire de lui? Devrais-je lui donner de quoi garder contact? Je respire doucement avant de fermer les yeux, tout en tenant l'une de ses mains dans une des miennes, l'autre la passant dans son dos. "Et demain, lorsque tu te lèveras, que feras tu? Travailler? Ne voudrais-tu pas changer cette routine qui peut-être te tue?" lui demandais-je. "Que penses-tu de nous? Comment serons nous dans plusieurs semaines? Plusieurs mois?" ajoutais-je pour voir ce qu'il en pense, étant prêt à retenir chaque mot et inspiration qu'il utilise pour répondre à ceci.
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Mar 20 Sep 2016 - 11:23
Lewis venait de se confier à Edward, d'un côté il avait peur de son jugement et d'un autre, il savait que désormais son aveu allait changer les choses mais si ce n'était pas flagrant. Il attendait une réponse, un mot, mais son interlocuteur n'en fit rien, en guise de réponse, il continua ses caresses comme pour le rassurer, mais au fond, le brun avait besoin de plus que ses caresses, mais il ne lui dira probablement jamais pour éviter de s'enfoncer encore un peu dans un vice où il sait pertinemment qu'il n'obtient rien de plus de la part de l'homme d'affaire. Il portait désormais l'étiquette de son coup d'un soir. Un de plus.
" - Si t'avais su tu ne m'aurais même pas approché.." balança-t-il au brun sans aucune gêne.
Et il savait qu'au fond c'était vrai. Edward recherchait des conquêtes, mais des jeunes puceaux ne l'intéressaient certainement pas. Il voulait simplement tirer son coup et puis, se barrer comme un voleur après avoir obtenu ce qu'il désirait. Cependant, le brun continua d'écouter avec attention ce que son partenaire lui disait. Voyager ? Oui bien sûr que le jeune homme en rêvait mais seulement, l'argent dont il disposait passait avant tout dsns la boulangerie que dans des plaisirs personnels. En guise de réponse il se contenta alors de secouer la tête de manière négative. La solution pouvait être pas mal, seulement voyager avec des inconnus terrorisait plus le jeune boulanger qu'autre chose.
En entendant la réponse de son partenaire, le finlandais lui adressa un fin sourire. Anglais. Il n'avait jamais été en Angleterre, ni même en France d'ailleurs. Mais il avait entendu dire que c'était beau, il pourrait peut-être demander à Edward de lui montrer certaines choses si un jour il y allait.
" - C'est beau la France ? J'en ai souvent entendu parler mais je n'ai jamais eu l'occasion d'y aller.." fit-il d'un ton un peu déçu.
Il venait enfin de lui demander ses rêves, le seul vrai rêve qu'il avait de fonder une famille, mais étant homosexuel, il savait parfaitement que c'était impossible à réaliser, sauf bien sur avec la solution que lui proposa Edward, l'adoption. Mais pour le moment il n'en était pas encore à ce stade. Il n'était même pas fichu de trouver quelqu'un qui ressentait quelque chose de réel pour lui, et non pas des sentiments factices comme Edward, alors l'adoption n'était pas pour tout de suite. Au final, malgré la fortune de l'un, Lewis et son interlocuteur n'étaient pas si différents l'un de l'autre. Ils avaient tous les deux cette peur de l'abandon et de perdre tout ce qu'ils avaient bâti dans leur vie. En soi, Lewis avait déjà perdu énormément de choses, mais il avait toujours su se relever en allant de l'avant. Même si cette soirée avait été un nouveau tournant dans sa vie. Avant que l'homme reprenne la parole, Lewis se tourna vers lui, planta son regard enfantin dans le sien.
" - Pourquoi tu fais tout ça alors que tu as eu ce que tu voulais ? Pourquoi ne pas me laisser en plan comme certainement tout tes autres plans cul.. ?"
Lewis se demandait pourquoi Edward continuait d'agir ainsi avec lui alors qu'il avait eu ce qu'il voulait enfin, en vérité pas tout à fait. Mais rester là avec lui, dans cet endroit faisait encore plus mal au jeune homme, sachant qu'après il n'aurait plus aucun contact avec lui.
" - Ma routine comme tu dis, ne me tuera jamais, c'est la seule chose au contraire qui me fait encore tenir ici. Mon boulot c'est tout ce que j'ai et pour rien au monde je ne le lâcherai."
Lorsque le jeune boulanger parlait de son métier, il avait les yeux qui pétillaient. C'était grâce à tout cela qu'il avait réussi à rester dans le droit chemin et ne pas faire des choses stupides malgré sa souffrance intérieure. Il était passionné et jamais il ne se verait faire un autre métier dans sa vie.
" - Pourquoi nous ? Je ne sais déjà pas pour moi alors je ne peux pas imaginer l'avenir de quelqu'un que je connais à peine. Puis, pour dire vrai, le nous n'a pas vraiment lieu d'être tu me l'as bien fait comprendre qu'après ce soir il n'y aura plus jamais d'Edward.."
Lewis avait peut-être une idée pour le garder auprès de lui, mais il doutait que celle-ci n'était vraiment pas une bonne solution. Il pourrait lui proposer de le voir plus régulièrement tout simplement parce qu'il tient à lui et il serait prêt à faire ce sacrifice rien que pour le voir une heure ou deux. Mais ça sera uniquement quand Edward n'aura trouvé personne pour soulager ses besoins d'homme, le boulanger deviendra donc vulgairement son vide couilles.
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood] Jeu 22 Sep 2016 - 20:59
Laissez-moi croire que l'amour existe encore
feat. Lewis Rixton
"Tu sais petit, peu importe ton histoire je t'aurais tout de même approché." répondis-je au tac au tac à sa remarque. Oui. Nous avons tous une histoire plus ou moins difficile mais cela ne veut pas dire que nous devons nous éloigner de ces personnes au risque de passer à côté de quelqu'un ou de quelque chose. Chaque expérience, chaque rencontre, tout est bon à prendre. Je laisse défiler la conversation, la France. Qu'en dire? La majorité des personnes veulent y aller, je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi. Peut-être pour l'histoire que ce pays dégage, du moins, d'un point de vue culturel si ces personnes sont plus bercés par ce genre de chose mais il est vrai que les paysages peuvent parfois être splendide. "Tu auras l'occasion un jour d'y aller." lui dis-je dans un premier temps, comme si je lui faisais espérer un tel voyage. "Et oui, c'est vraiment un très beau pays, peu importe les endroits où tu vas, que ce soit la capitale, tout le sud, le nord. Il y a tellement de choses à voir, tu t'en mettras pleins les yeux, tu verras." continuais-je simplement.
Mais la conversation semble se corser. Oui je ne compte pas faire ma vie avec cet individu et pourquoi lui? La question serait pourquoi pas lui? J'ai plus ou moins eu ce que je voulais mais pourquoi partir de sitôt? J'ai bien le droit de passer un peu de temps avec la personne qui a partagé ma nuit. "Que veux-tu dire par faire tout ça? Je ne fais rien de particulier mais si ma présence te dérange, je peux très bien m'en aller comme tu semblerais le suggérer dans tes paroles. Ce n'est pas comme si j'avais énormément de plans culs. Je n'ai personne que je considère de la sorte pour être honnête." lui répondis-je d'un ton sérieux en le regardant droit dans les yeux. Le boulot... Ou comment se raccrocher à quelque chose qui nous rappelle que nous sommes bien dans le réel. J'hoche la tête en l'écoutant, un petit sourire aux lèvres sans trop savoir pourquoi. "Je t'ai voulu pour ce soir mais qui dit que ça ne continuera pas plus tard?" lui demandais-je malicieusement.
Je le relève pour me lever à mon tour et me frotte l'arrière de mon pantalon avant de me faire craquer les doigts. Partir maintenant et le laisser en plan comme il aimerait que choses soient faites? C'est une solution. Je le regarde à nouveau. "Tu n'es pas du genre à t'attacher facilement dis moi?" lui demandais-je avant de m'approcher vers lui et de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. "Peut-être est-il temps que nous nous séparions." lui dis-je un regard triste plongé dans le sien. Je laisse échapper un soupir avant de baisser la tête et de passer à côté de lui, marchant lentement dans le sable en me rapprochant un peu plus du bord de mer pour continuer ma route apparemment en solitaire.
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Sujet: Re: Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood]
Laissez-moi croire que l'amour existe encore [Feat. Edward L. Lockwood]