| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| Come as you are, as you were / Clovis | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Come as you are, as you were / Clovis Mer 14 Sep 2016 - 6:17 | |
| Malgré qu'il résidait à Bowen depuis presque trois mois, il restait encore beaucoup de inexploré pour Oliver. Il avait entendu parlé de la falaise et de son phare, mais il avait évidemment besoin de venir le voir par lui même et d'amener sa caméra pour capturer le moment. Il devait exister des centaines de photos de ce phare prise par tout les touristes, mais il s'en fichait un peu, il voulait prendre ses propres clichés du monument. Il avait toujours aimer les phares, l'idée de cette source de lumière et, en quelque sorte, d'espoir pour les marins dans la tempête. Il avait d'abord prit quelques photos du phare à partir d'en bas, mais maintenant il voulait voir la vue d'en haut. Le sac à dos en place, il débuta son ascension vers le sommet de la falaise. Comme c'était la fin de l'après-midi, le soleil n'était pas trop insupportable mais il fût tout de même satisfait d'arrivée en haut. Un sourire se dessina immédiatement sur ses lèvres en voyant la vue. L'océan, les vagues qui frappe contre les rochers, les oiseaux et Bowen qui semble être fait en carton à cette distance, un tel spectacle lui fait du bien. Il ferme les yeux tandis que le vent se levait, le laissant vraiment le bercer. C'était thérapeutique pour lui, des moments comme ça. Il avait l'impression que le poids sur ses épaules s'envolait avec la brise, le laissant tranquille pour un moment. Quand il rouvrit les yeux, il constata qu'il n'était plus seul, un autre jeune homme était apparu de l'autre coté du phare, caméra à la main. Oliver observa son visage pendant que l'individu s'installait sur le sol un peu plus loin. Il le connaissait, il était convaincu qu'il l'avait déjà vu. C'est en voyant les tatous de l'inconnu qu'il eu un flash. Il s’appelait Clovis, il l'avait rencontré il y a de cela.... sept? huit ans? Il n'était plus certain. Il avait été son premier et seul vrai ami après que sa vie ai basculé. Il était même aller se faire tatouer avec lui. Il se dirigea vers lui d'un pas décidé, heureux de revoir ce visage familier. « Hey! » il ralentit un peu son pas quand Clovis se tourna vers lui, pourquoi ils avaient perdus contact déjà? Ah oui, il était partit sans rien dire, du jour au lendemain il avait disparu, laissant Oliver seul avec ses démons. |
| | | Invité | Sujet: Re: Come as you are, as you were / Clovis Mer 14 Sep 2016 - 18:36 | |
| COME AS YOU ARE, AS YOU WHERE«sometimes it's really though to just say good bye» ______________________________________________ Fallait bien bosser. J'avais passé trop de temps à chercher des raisons, des excuses, à fouiller dans ma tête des questions qui viendraient comme par magie résoudre tous les problèmes de ma vie. Ouais, je suis un volatile, un futile voyageur qui ne perd pas son temps. J'écoute mes instaincts, j'écoute la nature qui m'attends et qui m'appelle et je glisse comme le vent. Je n'ai jamais de mauvaises intentions, c'est pas par ennui ou déraison que je quitte, mais parce que c'est un besoin tellement grand que ça me dévore. Des conneries qu'on dit. Faut comprendre un truc, ça s'explique pas, ça se vit. Puis, je me suis déjà dit : «ouais, vas-y bats toi pour une une fois, une seule et tu verras que ça vaudra peut-être la peine». J'avais jamais eu autant mal en si peut de temps. Je me suis mangé, je me suis ingéré tellement que j'en pouvais plus. Je suis le mouvement, je suis coureur et le stabilité, c'est pas pour un coeur comme le mien.
Mais là, j'étais ici depuis plus d'un an et j'arrivais à me maitriser, à gagner du temps, à ressentir le vent et les vagues, les pulsiosn des gens et ça allait. Je me faisait encore dévorer par les démons du passé, mais l'écriture consolait, les clopes guérisais. Et ce soir, ça allait plutôt bien. Tellement que je me sentais prêt à susprendre le temps. Je me suis rendu sur un chemin nouveau, là où mes pieds m'avait trainé. Un phare dévoilant la mer, une falaise au dessus du vent. C'était de toute beauté. J'étais excité et paisible en même temps. Je prenais tout en photo, les lueurs mouvants sur l'eau, les oiseaux circulant entre les nuages dispersés, tout était digne d'une photo. Je me sentais seul et bien, perdu et fidèle à la nature. Jusqu'à ce que j'entende une voix perchée au loin, qui, vraisembablement, m'appellait moi. J'étais pas un loup si seul finalement. Je me retournais, clope au bec, devant une figure du temps passé. J'arrivais pas à y croire. Putain, je me suis dis. Merde. Un démon plus vivant que jamais me rattrapait et je pouvais pas y empêcher, tant bien tant que mal. C'était Oliver, un ami que j'avais malencontreusement laissé derrière moi. C'était une longue histoire terminée, mais je n'avais jamais su pourquoi je l'avais laissé tombé.
Entre les plis de mon visage, on pouvait lire très facile la surprise d'un mec coincé, contre le mur d'une très vivante réalité. Je laissais tomber ma caméra à mon coup, aspirant comme un secours un peu de ma fumée et je l'observais de la tête jusqu'au pied. Il avait pas changé. Enfin, il avait l'air mieux, plus vivant, plus ressemblant à un homme que la vie avait choyée. Je savais pas quoi dire honnêtement. Je cherchais les mots dans ma tête et j'avais laissé tombé la première idée conne à laquelle j'avais songée. Fallait me sauver, fallais affronter, plus question de reculer. «Oliver... t'es vivant. Wow. Ça... ça fait longtemps.»
Je savais que j'allais être pris avec un démon, tout ou tard, ça allait me rattraper. C'était de la chance tout compte fait, je pouvais peut-être lui dire à quel point j'étais un enfoiré et que malgré tout, il était resté coincé dans un coin discret de mes pensées. Si il comprend. |
| | | Invité | Sujet: Re: Come as you are, as you were / Clovis Ven 16 Sep 2016 - 3:44 | |
| Un tourbillon d'émotions s'était emparé de lui, il en voulait à Clovis d'être partit, il avait ressentit tant de tristesse et de rage quand il était partit et le même type de sentiment l'innondait présentement. En même temps, il était heureux de revoir cet ami qu'il pensait ne jamais revoir. Au bout du compte il ne savait plus si il avait envie de le prendre dans ses bras pour une accolade ou bien de lui foutre son poing en pleine gueule. Une chose est sûr, le gros sourire qu'il avait au visage quelque instant auparavant s'était estompé un peu. Il s'installa à coté de lui sur le sol, le regard toujours planté sur lui. « C'est moi qui devrait être étonné de te voir en vie, Je pensais qu'on t'avait kidnappé ou je sais pas. » Il avait toute cette colère en lui qui montait dans sa gorge, lui donnant envie d'hurler et de le pousser en bas de la falaise. Il détestait se sentir comme ça, il avait besoin de se calmer. Avec des mouvements beaucoup plus brusques qu'à son habitude, il s'alluma une cigarette. Il se sentait déjà mieux juste avec le petit cylindre de papier entre les doigts. « Alors, qu'est-ce que tu deviens? » Il évitait la question qu'il voulait vraiment savoir; pourquoi était-il partit? Mais il n'avait pas envie qu'il lui lance une excuse bidon, si il voulait s'expliquer, il avait la liberté de le faire ou bien de garder ses raisons pour lui. Et puis, il était mal placé pour parler, il avait lui même abandonné sa famille et des amis derrière lui dans des circonstances beaucoup plus graves. Il porta la cigarette à ses lèvres, laissant la fumer emplir ses poumons avant de la relâcher dans les airs. Il s'était tourné vers l'horizon, regardant d'un oeil distrait une mouette survoler la plage en faisant des cercles. |
| | | Invité | Sujet: Re: Come as you are, as you were / Clovis Dim 18 Sep 2016 - 21:21 | |
| J'ai été une merde, un véritable dégonflé. J'avais les deux mains couvertes de suies du passé, j'essayais tant bien que mal de me les laver chaque jour par tous les moyens trouvés, mais y'avait un moment où on ne pouvait pas courir éternellement. On pouvait chasser le bruit, mais la lumière allait toujours trouver son chemin entre les fissures de notre coeur démoli. J'étais parti, jeune et insouciant en croyant que c'était ce qu'il y avait de mieux à cet instant. J'avais cru pour moi, songé à mes sentiments de fuite, de départ et de routes abandonnées. Mais y'avait les remous des vagues qui revenaient à la charge, sur l'épave de ma vie ou du moins de ce que je devenais. Et là, j'aurais presque dù me préparer à revoir les fantômes d'un temps que je croyais révolu. Oliver était bien vivant et ses yeux se questionnant était une réalité souffrante qui s'avérait bien plus pesante que je nl'aurais imaginé. M'en vouloir, c'est ce que je méritais. Je le voyais dans ses yeux. Je baissais silencieusement la tête, regarder mes pieds comme défense intrinsèque. Avec tout ce temps, j'étais devenu quoi? Meilleur que dans la passé? Un homme plus grand qui se connaissait jusque dans les moindres recoins? C'était encore bien intéressant si j'arrivais encore à mettre un nom sur tous les sentiments qui me renversaient ces derniers temps. Je pris le temps de l'observer se poser contre le sol, me demandant à la même ocassion si je devais l'imiter. J'avais le corps tout brisé pour copier son mouvement. Je m'éclairci la voix. «Non, non, loin de là. J'avais besoin d'air. J'ai voyagé un peu en Europe, j'ai écrit, j'ai chassé le temps. »
Il fuma. Réaction que j'avais depuis longtemps envisagé quand je n'arrivais pas à supporter les lourdeurs du temps. J'en avais envie tout un coup, détendre l'air, changer mes idées circulant dans tous les sens. Je savais pas trop comment me penser, comment me trouver, j'étais confus et pris au même moment, complétement dépassé par les évènements, sachant plus que jamais que je portais le chapeau du fautif, de l'ami merdique qui n'avait pas songé à ce qu'il laissait derrière lui. Je passais ma main contre ma nuque, lentement comme un remède temporaire, comme un espoir de trouver les mots qu'il fallait. Les yeux d'Oliver s'étaient tournés vers l'horizon, je les avais suivi aussi, comme une espèce de communion. «J'écris quand je peux. Je sais pas si tu te souviens, je voulais...je voulais, j'sais pas écrire un roman. Je travaille là-dessus, doucement. L'inspiration vient pas souvent, mais ... je laisse les mots m'abriter. »
T'avais rien écrit de valeur depuis que t'étais ici, que des bribes de beuveries, de défonce que tu croyais inspirants. Tes rêves n'intéressent que ta propre personne, écris sur le vrai, écris sur le temps. J'aurais aimé être fier de ce que je pouvais accomplir, mais c'était une constante bataille contre moi-même. Et lui, il était devenu quoi, je me suis dit. J'avais envie de le rattraper, de me racheter, de brûler les erreurs de mon passé. «Tu fais de la photo à ce que je vois. »
Belle observation. Je gardais les yeux vers l'océan, là où je n'avais pas à avoir peur de croiser mon reflet. Lâcheté. |
| | | Invité | Sujet: Re: Come as you are, as you were / Clovis Lun 19 Sep 2016 - 6:22 | |
| Son regard toujours porté sur l'oiseau, il se disait qu'il devait être plaisant de prendre son envole où on veut et quand on veut, ne serait-ce que pour se changer les idées un moment. Il savait aussi qu'il existait une façon d'avoir une sensation similaire, mais il ne voulait plus jamais toucher à des drogues dures de toute sa vie. La rage qu'il ressentait un instant plus tôt s'était peu à peu dissipé avec l'aide de la clope qu'il s'était allumé. « C'est cool, moi aussi j'ai fini par voyager. » Pas qu'il avait nécessairement besoin de le savoir, mais il sentait le besoin de lui faire comprendre que lui aussi il avait fait des choses chouette et qu'il n'avait pas stagné pendant toute ces années. Il s'en souvenait maintenant, les deux avait parlé de leurs ambitions, lui voulait écrire et Oliver ne savait pas trop ce qu'il voulait faire, il savait simplement à l'époque qu'il adorait la photographie et que si il pouvait en faire un métier, ça serait l'idéal. Il se souvenait que lui aussi aimait bien la photo, ça expliquerait la caméra qu'il avait autour du cou. « Peut-être qu'un jour je vais avoir le plaisir de te lire. »Il s'était tourné vers lui, il le pensait vraiment, il aimait bien lire et il savait qu'ils partageaient une vision similaire du monde tout les deux, il allait forcément apprécier la lecture. Il baisse les yeux vers son équipement photo qu'il a déposa près de lui avant de se retourner vers Clovis. « Ouais, c'est devenu mon gagne pain au final. » Il pointa la caméra qu'il avait au cou. « Toi aussi apparemment. » Il n'aimait pas le malaise qui planait dans l'air, il avait l'impression que l'air était dense, il avait un peu de misère à respirer normalement. « Écoute, je t'en veux pas d'être partit sans dire au revoir, t'avais tes raisons et je respecte ça. » Il lui sourit légèrement, essayant de détendre l'atmosphère. Il coinça sa cigarette entre ses lèvres le temps de ressortir son paquet, il le tendit à Clovis, lui offrant de fumer avec lui. |
| | | Invité | Sujet: Re: Come as you are, as you were / Clovis Mar 20 Sep 2016 - 6:38 | |
| Même baigné par des sentiments aussi opposés, j'étais sincèrement reconnaissant de pouvoir être confronté à une éfigie du passé, comme une chance pour réparer des brisures, se repentir et qui sait, gagner durant cette nouvelle épreuve de la force intérieur, une remise en question du passé. Je savais qu'Oliver comprennait. Intérieurement, j'avais eu le sentiment que je n'avais pas eu à me justifier, à tout déclarer pour qu'il sache que c'était un besoin plus puissant que le simple fait de partir en courant, par ennui ou désarroi. J'avais le fureur de bouger, de survivre dans la mouvance, me déplacer pour sentir en transe. Et là, ici, j'avais le soulagement de m'expliquer plus clairement. Il avait eu l'air moin tendu tout d'un coup. Plus à l'aise de déballer sur le temps distancé. Aparemment, le voyage avait demeuré un interêt commun, je m'en rappellais de ça, il en avait parlé souvent. «C'est vrai? T'es allé où dernièrement? J'ai passé des été en Europe. L'allemagne, la pologne, l'Autriche. Ca m'a fait beaucoup écrire.» J'étais vraiment intéressé, je voulais savoir où lui avait mis les pieds, le trouver dans les points qu'on avait jadis partagés et que je savais importants et pour moi et pour lui. Avait-il complétement changé, qu'avait-il gagné, quels tourments avait-il traversé, est-ce que je pouvais panser des misères comme un très bon ami que j'avais déjà été? «Je serais plus qu'enchanté de te faire lire ce que je fais. Je dis pas que tout est de qualité, mais je suis certain que tu pourrais m'orienter, me faire avancer. » Au final, c'était devenu presque un besoin, un troisième oeil, un atre regard. Je connaissais la sagesse d'Olivier, son esprit allumé, sa grande créativité, j'appuyais la formidable idée de lui faire part de mes brouillons. Normalement, je donnais pas une ouverture aussi aisée sur mon travail, trop d'orgueil et le profond sentiment qu'y avait pas de qualité, mais je savais faire des excecptions quand je connaissais leurs valeurs. Je baissais les yeux sur sa caméra, souriant au passage de compter une passion commune. J'étais pas étonné de le voir photographier avec son oeil d'artiste toujours préparé. «Ouais, on peut dire. Mais je suis pas très avancé, je fais que de petits contrats privés. Rien de signifiant. Je suis prêt à parier que ton style est plus ajusté que le mien. J'aimerais vraiment voir ce que tu fais. » Sincérité, les yeux plongés dans l'atmosphère délirant, croisant parfois ses yeux à la dérobée, sans jamais vraiment assumer sa présence encore. Olivier. Il avait de la bonté ce mec de simplement lui adresser la parole. Puis vint finalement la brisure, fallait qu'elle se fasse, entamée par celui avait possédait invraisemblement le plus des courages parmi les deux comparses. J'aurais pas pu trouver les mots pour provoquer l'arrivée du sujet, même si j'avais vraiment désiré. La teneur des mots me fit chalereusement sourire, mon coeur, de pierre et de lourdeur, devint soudain plus léger. Putain qu'il était parfait ce mec, sans racune ou animosité. Il faisait partie de la catégorie des gens qui gagnaient mon respect et une très grande attention intéressée. J'ouvrais le regard vers lui. Sa cigarette comme le calumet de la paix, oui s'il vous plait. Je me permettais une avancée, prenant la clope doucement et me posant doucement à ses pieds, assis contre le rocher. Je soupirais doucement en allumant de la fumée. J'étais content. «Je suis.. tu sais, que je suis pas un enculé. Je te demande pardon si je t'ai laissé sans avertir. J'ai suivi ma voie sans trop regarder derrière moi. En fait, je suis un peu un enfoiré. Je te donne le droit de le dire. » laissais-je échapper dans un demi-rire, les yeux rieurs, un sourire de culpabilité plus détendu. Je pouvais pas tout expliquer par la fameuse idée du cheval sauvage, l'artiste torturé qui écoute sa destinée. C'était un peu de tout, la difficulté de supporter des peurs et des angoisses refoulées surtout. Je regardais Oli tout en soupirant, pas trop soulagé malgré tout. |
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