Eye of the tiger ✖ BLAKE

Eye of the tiger.

BLAKE & SYDNEY

Aujourd’hui c’est jour de paye, ou du moins jour de bénéfice. Je scrutais l’horloge un peu trop voyante à mon goût pour une pièce trop sobre d’entreprise mais qu’importe. Les minutes défilaient au rythme des secrétaires dans le bureau de mon père pendant que moi je soufflais. J’avais hâte de terminer ma journée, officiellement bien qu’aujourd’hui ne soit pas un jour réellement productif. L’heure du gong venait de sonner, je décidais donc de partir à toute vitesse direction mon pseudo petit appartement gentiment prêté par papa, et donc inutile puisque je n'y étais jamais, afin de me changer et de récupérer quelques affaires notamment mon chiffre de la semaine. Car oui cette semaine je n’avais pas chômée et qu’il était l’heure de rendre des comptes à Blake, tout en ayant donc le plaisir de le voir. Une fois dans mon appartement, je me changeais rapidement, enfilant une petite robe moulante contrairement à cette tenue de pouffe que l’on m’avait assignée en début de journée, car oui c’était ça être la représentante de l’entreprise de papa, un parfait sourire blanc, une robe qui vous empêche de respirer. J’allais chercher dans mon faux plafond de placard le fric que j’enfouissais dans mon sac et j’appelais un taxi. Une cigarette à la fenêtre pour me détendre tout en attendant qu’il se pointe juste pile poil sous mon tas de cendre qui devait se former sur le trottoir et je sautais dans celui-ci alors qu’il n’avait même pas eu le temps de remettre à jour son compteur. Quelques minutes plus tard j’étais devant la maison de Blake. Je faisais claquer mes talons contre le sol dur et je sonnais à la porte. J’attendais impatiemment qu’il ouvre et avec mon plus beau sourire, je faisais voler ma chevelure d’un haussement d’épaules. « J’ai eu l’œil du tigre cette semaine, j’ai tout cartonné. » Je sortais le fric de mon sac pour venir lui coller violemment contre le poitrail, puis j’entrais d’un pas nonchalant, et du coup peut être non invité, chez lui.

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CODES © LITTLE WOLF.

Ta vie sentimentale était quelque peu compliquée ces temps-ci, tu ne savais plus trop où donner de la tête. T'étais clairement partagé entre deux femmes, d'un côté la mystérieuse Maxine et de l'autre Sydney.. Aucunes des deux n'étaient au courant de l'existence de l'autre et à vrai dire, cela t'arrangeait plutôt bien. C'était assez le bordel comme ça dans ta tête, pas la peine d'en ajouter d'avantage. Aujourd'hui, c'était une journée plutôt banale pour toi, t'étais chez toi, assis dans ton canapé avec un joint à la main, cela ne faisait pas très longtemps que tu t'étais levé malgré l'heure tardive. C'était ça ta vie ces derniers temps, tu vivais la nuit. En même temps, la plupart de tes clients se fournissent la nuit, ce qui explique tout. Soudain t'entend la sonnette, soufflant quelque peu, tu poses ta roulée dans le cendrier et tu te diriges vers la porte d'entrée, même pas le temps de prendre une douche que tu avais déjà de la visite. En ouvrant la porte, un large sourire se dessina sur tes lèvres, Sydney. Waouh, effectivement ! Dis-tu en regardant la liasse de billets qu'elle venait de lui donner. Cette fille avait un sacré don pour la vente, c'était pour cette raison que vous bossiez ensemble et à vrai dire tu ne regrettais pas du tout de lui avoir laissé une chance. Sans elle, tu ne gagnerais pas autant, c'est certain. Tu refermes la porte derrière toi, te tournant vers elle. Ma semaine aussi a été un succès, j'pense qu'on commence vraiment à se faire un nom dans cette ville, c'est cool non ? Dis-tu tout en retournant sur ton canapé afin de reprendre l'activité que tu étais en train de faire avant que Sydney débarque. Si tu veux y a de la bière dans le frigo. Tu n'avais pas la peine de lui préciser, elle était un peu comme chez elle ici, vous étiez quasiment toujours ensemble, comme des colocataires ou même des amants.

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BLAKE & SYDNEY

J’entrais dans son appartement plus que que déterminée. C’était devenu un peu chez moi aussi… Disons que j’aimais me retrouver ici plutôt que dans l’appartement vitrine que m’avait très généreusement acheté mon père. Là-bas tout était trop… pur, trop stable, j’avais besoin de vivre dans un lieu qui bouge, un lieu où je ne me sentais pas coupable de renverser un peu de café ou de ne pas ranger une petite cuillère. « La ville tout entière portera notre nom. » La mine joueuse, je faisais alors à nouveau voler ma tignasse brune en haussant les épaules. J’étais totalement satisfaite de ma semaine, d’avoir cette adrénaline qui me parcoure le corps à chaque fois que je vendais une grosse quantité de drogue. Si le nom de Carter pouvait se répandre à travers la ville tout en ayant une consonance avec un trafic de drogue, ce serait tout bénef pour moi. Le but était de faire chier le père Carter pour tout ce qu’il m’avait volé. « Tu sais me parler toi, tu serais presque l’homme parfait. » Un sourire ravageur et je me dirigeais vers le frigo pour attraper une bière fraîche. Après cette journée interminable au boulot où des assistants me forçaient à boire des jus complètement immondes, soi-disant pour mon bien-être, je ne crachais pas le moins du monde sur une bière. Je décapsulais alors celle-ci dans la cuisine puis je la portais à mes lèvres tout en me dirigeant vers Blake qui avait pris sa place habituelle dans le canapé. J’enlevais alors mes hauts talons puis je venais m’asseoir auprès de lui. Je passais d’abord une main dans ses cheveux. Parfois court, parfois un peu plus long en bataille, j’aimais y glisser mes doigts fins. « Tu viens de te lever, pas vrai ? » Je prenais une nouvelle gorgée de ma boisson puis je délaissais sa chevelure pour venir caler mon coude contre le canapé et loger mon visage dans ma paume, le regardant intensément. Je soufflais longuement en l’observant, ses traits étaient tirés mais c’est comme ça que je le trouvais beau car je savais qu’il ne chômait pas au travail.

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Ton petit commerce commençait réellement à s'agrandir ces derniers temps et autant dire que Sydney y était grandement pour quelque chose. Sans elle tu n'en serais pas là, sans elle tu n'aurais pas autant d'argent. C'est que tu prends la grosse tête ou je rêve ? Tu te mets à rire avant de retourner sur le canapé et de rallumer le joint que t'avais laissé de côté pour aller lui ouvrir la porte. Tu te tournes vers elle lorsqu'elle ouvre la porte du frigo, écarquillant les yeux. Comment ça presque ?! T'as déjà rencontré un homme mieux que moi, peut-être ? Tu grimaces avant de tirer sur ton joint, gardant un moment la fumée dans ta bouche avant de la recracher. T'aimes vraiment passer du temps avec Sydney, cette fille qui a toujours été là pour toi malgré votre relation qui est quelque fois vraiment très ambigüe. Mais ça te plaît comme ça, pas la peine de se prendre la tête, avec elle tout paraît si simple. Tu souris lorsque cette dernière vient glisser une main dans tes cheveux, ce genre de geste que t'apprécie venant de sa part. Ça se voit tant que ça ? A vrai dire oui, ça se voyait vu la tenue que tu avais et tes cheveux qui partaient un peu dans tous les sens. Tu lui tends le joint tout en glissant un main sur sa cuisse. Désolé de t’accueillir dans cet état surtout que toi, t'es vraiment sexy dans cette tenue. Tu te mords la lèvre inférieure, caressant la cuisse de la jeune brune. Tu ne pouvais pas lui résister bien longtemps, encore moins lorsqu'elle se pointait chez toi avec une robe moulante comme celle-ci.

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« Tu rêves, assurément. » Je le pointais du doigt comme on pointe une victime ou un menteur puis je me mettais à déambuler dans sa maison comme bon me semble, oui je faisais comme chez moi ou presque. Une fois assise, je ne résistais pas à son sourire charmeur, qu’est-ce que j’aimais son côté séducteur. « Tout dépend, tu as rencontré une autre femme mieux que moi ? » ça ne me ressemblait pas forcément de faire la fille pimpante et sûre d’elle mais visiblement ça lui plaisait alors pourquoi ne pas continuer ? Lors de notre première rencontre, il avait aisément pu voir la jeune fille fragile et jolie que j’étais autrefois, celle qui ne tenait pas vraiment sur ses gambettes comme Bambi, il m’avait aidé à voir un autre monde, une autre facette de celui-ci plutôt ainsi que me créer une autre facette à moi, plus forte, plus assurée. Je me contentais de me pincer les lèvres tout en prenant une moue de gamine et en hochant la tête, oui ça se voyait qu’il venait de se lever, sa tenue, son esprit encore un peu embrumé, c’était drôle à voir. J’attrapais alors le joint qu’il me tendait et le glissait entre mes lèvres pour aspirer cette fumée destructrice. Je posais alors mon regard sur sa main posée sur ma cuisse tout en relâchant la fumée de mes poumons. « Tu aimes ? Je viens de l’acheter, je pensais qu'elle allait te faire plaisir, en plus de me faire plaisir. Et puis ça change des robes que mon géniteur m’oblige à porter, je te jure, on aurait dit un gros bonbon aujourd’hui. » Avec lui je pouvais parler de tout et de rien et en même temps je pouvais me permettre quelques excès, c’est en ça que j’adorais notre relation. Je venais alors déplier ma jambe et la poser carrément sur les siennes avant de reprendre une taff du joint et lui repasser tout en lui soufflant délicatement la fumée sur son visage.

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Lorsqu'elle te demanda si tu avais rencontré une femme mieux qu'elle, tes pensées se dirigèrent automatiquement vers Maxine. Tu ne savais pas si elle était mieux qu'elle mais une chose est sûre, cette jeune femme t'intriguait énormément, ce qui te foutait dans une merde pas possible d'ailleurs, piégé entre deux femmes. Toi qui déteste faire du mal aux autres -et encore plus lorsqu'il s'agit de filles- tu te retrouvais dans une situation que tu aurais réellement préféré éviter. Hum.. Laisse moi réfléchir. Tu fais mine de réfléchir, histoire de la taquiner un petit peu avant de te mettre à rire. Tu n'allais certainement pas lui parler de Maxine. Après tout, il n'y avait rien entre la blonde et toi, vous n'étiez que de simples amis, rien de plus. Évidement que non. Ajoute-tu tout en lui souriant. Tu ne voulais pas risquer de mettre en péril votre relation pour une fille avec qui tu n'étais même pas sûr que ça pourrait coller. Même si de toute façon, Sydney et toi n'êtes pas en couple seulement il y a toujours eu une sorte de jalousie entre vous. Tu n'aimes pas qu'un mec s'approche trop d'elle tout comme elle, elle n'aime pas qu'une fille s'approche de toi. C'est du donnant donnant. Je l'adore, elle te met vraiment bien en valeur.. Tu ne pouvais détacher ton regard de son corps, il était si parfait.. Toutes ses courbes étaient dessinées à la perfection, le genre de femme à qui tu ne peux pas dire non. Ton père est con de gâcher un corps aussi magnifique avec des tenues ridicules. Tu te mets à grimacer tout en récupérant le joint entre tes doigts. Tu n'avais jamais eu la "chance" de rencontrer son père et à vrai dire, c'était mieux comme ça. A chaque fois que Sydney te parlait de lui, t'avais envie de lui mettre ta main en pleine figure. Il ne pouvait donc pas laisser sa fille mener sa propre vie ?

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J’espérais honnêtement qu’il réponde par l’affirmative et c’est ce qu’il venait de faire, en quelque sorte. Je le savais taquin, comme moi parfois pourtant… « Tu as mis trop de temps à répondre. Ce qui fait que tu hésites ou bien tu mens et donc dans ce cas-là je devrais m’inquiéter car je pensais que j’étais la seule femme dans ta vie actuellement. » Je plissais les yeux et mon nez remontait légèrement. J’étais du genre jalouse même si je tentais de le cacher, ce qui n’était pas une chose facile, je devais l’avouer. J’observais attentivement mon visage, je n’étais pas sa petite amie, loin de là mais disons que plus les jours passaient moins je devenais tolérante avec les femmes qui pouvaient lui tourner autour. J’arquais un sourcil, prête à entendre ses explications, il est vrai que je cherchais peut-être la petite bête pour être sûre d’être la seule femme dans sa vie. Si je savais… « Oui, mon père est juste… con. » Je soufflais tout en me laissant tomber un peu plus dans le canapé. Je n’en pouvais plus de cette vie menée à la baguette, à vrai dire Blake était mon seul échappatoire. Lorsqu'il avait posé son regard sur moi la première fois, quelque chose d’intense avait traversé mon corps. Passer une nuit en sa compagnie et j’avais déjà développé un lien émotionnel pour lui, sans trop comprendre pourquoi puisque je n’étais pas du genre à m’attacher facilement. « Alors, qu’as-tu prévu pour ta … journée ? » Car oui le soleil commençait déjà à bien descendre dans le ciel et la nuit n’allait pas tarder à pointer le bout de son nez.

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Même si elle essayait de le cacher, tu savais très bien qu'elle se montrait parfois assez possessive à ton égard, ce que tu trouvais plutôt mignon d'ailleurs. Après tout, cela prouvait d'une certaine manière que tu comptais à ses yeux, ce qui ne te dérangeait pas du tout, bien au contraire. T'inquiète pas, tu sais très bien que je rigoles. Même si elle insistait, tu ne lui dirais rien à propos de Maxine, elle le saura quand tu seras prêt à lui en parler, quand tu sauras réellement ce que cette fille représente pour toi et surtout ce que tu représentes pour elle. Il faut avouer que pour le moment, tu te montres beaucoup plus entreprenant que cette dernière, ce qui te fait énormément douter de ce qu'elle peut ressentir à ton égard. Fort heureusement pour moi, tu n'as pas hérité de son intelligence. Dis-tu en plaisantant même si une part de toi était vraiment content qu'elle ne ressemblait en rien à son père. Tu n'aurais certainement pas supporté de rester même cinq petites minutes avec cette dernière si elle était du genre petite fille mal élevée et pété de thunes. Sydney était tout le contraire, elle restait naturelle et c'est ça qui te plaisait tant chez elle. A vrai dire pas grand chose mais maintenant que tu es là ça pourrait peut-être changé. Tu lui adresses un large sourire, approchant ton visage du sien. Mademoiselle serait-elle d'accord pour passer la soirée à mes côtés ? Murmure-tu avant de venir lui caresser la joue du revers de la main. Si tu acceptes et que tu me laisses juste le temps d'aller prendre une douche, on pourrait aller au restau ? Histoire de fêter tout ça. Tu parlais bien entendu de la semaine plus que satisfaisante que vous aviez faite.

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« Mouais… » Je préférais me taire mais ma mine restait tout de même dubitative. Je l’observais un instant en faisant rouler une bague sur l’un de mes doigts. Je ne supporterais pas d'apercevoir une autre nana poser ses sales pattes sur lui. Était-ce de la jalousie ? De la pure et dure et honnêtement je ne comprenais pas moi-même pourquoi je ressentais cette sensation intense. Peut-être que la petite Sydney, cette gamine au cœur d’artichaut s’était amourachée de Blake, sans pour autant que je m’en rende bien compte, que je réalise totalement la chose. « Je crois que je n’ai pas hérité grand-chose de lui. » C’était peut-être dû à l’absence totale d’homme dans ma vie, du moins de père. Il avait fricoté avec ma mère, pauvre paysanne ou presque, juste le temps d’un voyage et neuf mois après j’avais pointé le bout de mon nez, pour le plus grand bonheur de ma mère. Elle avait mis au courant mon père de ma naissance, mais rien n’y faisait, il ne s’intéressait pas à moi… Jusqu’au jour où il avait appris le décès de mon père et à quel point une image de bienfaiteur pouvait être bon pour lui. Un sourire satisfait venait alors fendre mon visage, fêter notre semaine, quelle bonne idée. Mon regard planté dans le sien, j’appréciais sa caresse sur ma joue. Me mordant la lèvre inférieure, je venais tirer son tee-shirt vers moi de mon index fin. « Très bien, je suis partante, mais qui te dit que j’ai envie de te laisser aller à la douche… seul ? » Oui la jalousie avait provoqué en moi cette envie de le posséder à nouveau rien que pour moi, d’avoir ses bras autour de mon corps et de sentir ses lèvres m’effleurer alors qu’il me dirait des mots que j’apprécierai d’entendre.

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Tu ne peux t'empêcher de rire face à la réaction de Sidney concernant la possibilité d'une autre femme dans ta vie. La jeune femme s'est toujours montré assez possessive envers toi, ce qui est loin de te déplaire. Et puis.. Vu la relation que vous entretenez, il est tout à fait compréhensible qu'elle se montre jalouse lorsqu'il est question de filles. Toi-même tu ne peux t'empêcher de voir d'un mauvais oeil les hommes qui s'approchent un peu trop d'elle à ton goût. C'est ta Sidney, à toi et à personne d'autre. C'est plutôt pas mal, non ? Réponds-tu au sujet de son père. Tu n'as jamais eu l'occasion de le rencontrer et pourtant tu ne l'avais jamais apprécié, avec tout ce qu'elle pouvait te raconter à son égard, tu ne pouvais que le détester. Un vieux type arrogant qui pense pouvoir gérer mieux que quiconque la vie de sa fille, très peu pour toi. Un peu de compagnie ne serait pas de refus, tu t'en doutes.. Tu plonges ton regard dans le sien tout en souriant bêtement. Tu aimes la franchise de cette fille, la manière qu'elle a de te faire comprendre les choses.. Tu te lèves tout en prenant la main de la jeune femme, te dirigeant vers la salle de bain. Une fois tous les deux dans la pièce, tu te tournes vers elle, venant poser tes mains sur ses hanches. Tu souris à nouveau et viens mordiller délicatement la peau de son cou, humectant en même temps son doux parfum.

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BLAKE & SYDNEY

Je savais qu’il me mentait, du moins j’en avais des doutes. Il y avait eu la visite de cette certaine… Maxine une fois ici, alors que Blake n’était pas chez lui et le regard qu’elle m’avait lancé en avait dit long, il se passait un truc entre eux. J’étais loin de tout savoir mais tout ce que je savais, c’est que ça me dérangeait… beaucoup trop… « Oui, on peut dire que ça me sauve la mise. » Je me contentais de hausser les épaules, de toute manière, comment ressembler à un homme que vous avez vu pour la première une fois que vous étiez devenu majeur ? C’est assez compliqué… Je lui proposais alors de partager une bonne douche chaude en sa compagnie. Son étreinte me manquait et même si le fait de parler d’une autre femme m’avait rendue un peu colérique, je comptais bien profiter de sa personne et… me venger aussi, peut être, d’une certaine manière. J’attrapais sa main et je me dirigeais avec lui dans la salle de bain. Je m’observais un moment dans le miroir, j’avais une mine affreuse à cause du stress de ma nouvelle vie et pourtant, lui avait l’air de me trouver à son goût. Je penchais alors ma tête pour qu’il profite de mon parfum, puis je me mettais devant lui, pointant mon index sur son poitrail pour le faire reculer. « Pas si vite jeune homme, est-ce que tu as été sage ? » Je plongeais mon regard provocateur dans le sien puis je me mettais à glousser l’instant d’après. Je lui tournais alors le dos tout en lui indiquant la longue fermeture éclair de ma robe. Il fallait bien qu’il mette un peu la main à la patte et qu’il m’aide à me dévêtir de cette robe de couture hors de prix.

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Par chance tu as réussi à éviter une dispute pourtant imminente concernant une autre femme dans ta vie. Il est bien trop tôt pour lui dévoiler quoi que ce soit au sujet de Maxine étant donner que toi-même tu ne sais pas vraiment où tu en est avec cette dernière. Tout est déjà bien trop compliqué à ton goût entre vous, pas la peine d'ajouter de l'huile sur le feu, tu n'as pas besoin de ça en ce moment. T'as juste envie de profiter du moment présent, envie de profiter de la présence de Sydney pour faire retomber toute cette pression que tu as sur les épaules ces derniers temps. Lorsque la jeune brune te propose de te suivre sous la douche, tu acceptes avec grand plaisir, comment refuser une telle compagnie ? C'est impossible. Arrivant dans la salle de bain, tu ne peux résister plus longtemps à l'appel du corps parfait de la jeune femme et commence à embrasser ton cou. Soudain, elle te pousse délicatement à l'aide de son index, tu la regardes, tout sourire. Je suis toujours sage voyons, tu me connais. Lui dis-tu, ton sourire ne quittant pas tes lèvres. Son regard provocateur ayant le don de t'exciter d'avantage, tu te mords instinctivement la lèvre inférieure. Lorsqu'elle se tourne pour te montrer sa fermeture éclair, tu n'hésites pas à une seconde à enlever cette dernière, dévoilant sa peau nue. Tu viens déposer plusieurs baisers sur ses épaules, glissant par la même occasion ta main au niveau de son soutien-gorge, dégrafant ce dernier. Tu sais que t'es vraiment magnifique ? Dis-tu tout en retournant cette dernière pour qu'elle te fasse de nouveau face. Tu viens poser tes lèvres contre les siennes tout en glissant une main dans ses cheveux.

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« Oui… bien sûr. » Je pinçais mes lèvres tout en tentant de feindre un sourire, c’était hypocrite, tout simplement parce que j’étais énervée, parce que je savais pertinemment qu’il me cachait des choses et que je ne n’aimais pas ça. Je n’étais pas dupe, voir une jolie blonde sonner à la porte de chez lui, passant d'un air enjoué à un air totalement dévasté, ça n’était pas innocent, oh que non. Malheureusement pour lui, j’avais un coup d’avance puisque j’avais rencontré Maxine et même si elle avait nié avoir une quelconque relation avec lui, je savais que ça aussi, c’était un mensonge. Mais qu’importe, la jalousie avait le don de me faire sentir vivante, de me remonter, du coup j’en profitais pour m’amuser avec lui, pour profiter de l’instant présent car quelque chose me disait que ces moments intimes n’allaient pas durer si cette blonde se rapprochait un peu trop de lui. « Tu ne me le dis pas assez souvent… » Je venais de me retourner après avoir laissé ma robe tomber sur le sol. Ses lèvres contre les miennes me procuraient une douce sensation de chaleur. Je venais passer mes bras autour de sa nuque avant de l’attirer plus vers moi, puis j’enlevais son sweat ainsi que son tee-shirt. Je me débarrassais de tout ce qui habillait mon corps puis je me dirigeais vers la douche que j’actionnais. Une fois l’eau à température idéale, je me glissais dessous en invitant Blake à me rejoindre.

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