Invité | Sujet: Une nuit, un lit ft. Arthur & Reda Mar 15 Nov 2016 - 0:48 | |
| Trois heures du matin. Je le laisse entrer dans la chambre d’hôtel, je ne suis pas en état de rentrer jusque chez moi. Et puis l’hôtel c’est pas mal non plus ! Y a un lit, une salle de bain… Tout ce qu’il faut pour s’amuser en somme. Je dépose ma veste sur le bureau près de la fenêtre. Qui aurait cru que je serais dans une chambre d’hôtel à cette heure-ci ? Accompagné d’un chaud lapin qui a autant bu que moi. Il est venu m’accoster, je suis rentré dans le jeu du brun avec plaisir puis un baiser s’est fait, puis un deuxième, puis un troisième… Et nous y voilà ! Je m’approche derrière le brun et caresse ses épaules tout en venant lentement embrasser son cou, laissant les traces humides du passage de ma langue. |
|
Invité | Sujet: Re: Une nuit, un lit ft. Arthur & Reda Mer 16 Nov 2016 - 10:19 | |
| Arthur partait dans une semaine pour ce voyage aux États-Unis et ce soir il avait décidé de faire ce qu'il faisait presqu'à chaque soir depuis son arrivée à Bowen, c'est à dire sortir. La journée avait été particulière, il avait finalement osé renvoyer le testament de Deborah à L.A... Il but encore plus qu'à son habitude et avant d'entrer à l'intérieur, il s'était quand même fait une bonne ligne. Ce joyeux mélange de cette envie d'oublier, de cette envie de se dissocier, de cette envie de ne pas exister dans le réel, de cette euphorie complètement éclatée et de cette confiance artificielle l'avait fait regarder plus ailleurs qu'à l'habitude. Il avait déjà ressenti ce désire par le passé...mais avec Bessie, puis ensuite Deborah, il n'avait jamais vraiment eu l'occasion d'aller assouvir sa curiosité. Il faut dire que le visage de ce gars avait aussi eu quelque chose d'attirant... La soirée se déroula plutôt naturellement, il était rapidement entré dans le jeu. Ils l'avaient passée ensemble, parlant et s'embrassant jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à dire et trop d'endroits où poser les lèvres.
Il devait être trois heures du matin quand ils entrèrent dans la chambre. Sans rien dire, ses mains se déposèrent sur ses épaules et ses lèvres sur son cou, l'humidité laissée par sa langue le faisant frissonner au contact de l'air quand sa bouche se déplaçait. Il se tourna vers lui et le regarda un moment, un sourire se glissant sur ses lèvres. Il éclata de rire.
- J’ai aaaaucune idée de ce que je fais.
Il pinça les lèvres, les yeux brillants sous l’effet de l’alcool, celui de la cocaïne s’étant déjà dissipé. Il pensa d'ailleurs à la quantité qu'il restait dans la poche de son pantalon.
- Mais quelques chose me dit que c’est que tu voulais.
|
|