le yémen à plume rose de l'Alaska ‹ ft alejandro (hot)

La police n'était pas forcément agréable comme à son habitude, du coup elle se fit un peu rembarrer au moment où elle déposait sa plainte. Leola était furieuse et heureusement qu'elle avait parler avec son ami policier qui enfin l'a cru. Lorsque la belle blonde sortit du commissariat, elle percuta quelqu'un. Ses affaires tombèrent par terre et apparemment quelques papiers de la personne aussi. Elle s'excusa mais rien en retour, la personne ramassa ses affaires et partit en hâte vers le commissariat. Quand elle se releva, elle pu voir que la personne qu'elle avait percuté était Alejandro. C'est un homme qu'elle a pu croiser à plusieurs reprises à l'hôtel où elle travaille. Il lui a fait un signe de tête pour la saluer et partit vers l'intérieur du bâtiment. La jeune femme se dirigea alors vers sa voiture pour retourner à l'hôtel et finir deux trois tâches administratives. Mais en cherchant ses clefs dans son sac, elle s'aperçut que le jeune homme avait fait tombé une feuille à lui dans le sac déjà bien remplie de la belle héritière. Ni une ni deux, la jeune femme repartait vers le commissariat pour rendre ses papiers à Alejandro. Une fois dedans, il attendait assis sur le banc près de l'entrée entrain de trépigner.

"Tiens, je crois que tu as oublié ça !" dit-elle en souriant et en lui rendant son papier.

Elle ne voulait pas savoir ce que c'était, elle ne savait même pas pourquoi il était là mais bon c'était surement important alors la belle blonde n'allait pas garder ça pour elle et ne pas lui rendre, aucun intérêt.

Quand elle réalisa que le jeune homme avait laissé tombé une feuille d'un rapport dans son sac, il fallait absolument qu'elle aille lui rendre car c'était surement la raison de sa venue ici au commissariat. Alors, armée d'un beau sourire elle partit lui rendre son papier. Quand elle rentra dans le bâtiment, elle l'aperçu vite. En même temps, le jeune homme était entrain de grogner tout seul et d'attendre impatiemment qu'on vienne s'occuper de lui. Alors, elle partait vers lui avec sourire et lui rendit son papier. Mais dans le seconde qui suivait, elle n'a pas compris ce qu'il s'est passé. Il l'attrapa par le bras et l'emmena dans une salle à côté avant de la fermer à clef et de lui crier dessus. La jeune femme commençait à avoir légèrement peur même si elle sait se défendre quand même faut pas exagérer. Il lui parlait, d'une façon odieuse qu'elle ne tolérait pas et en plus il l'a fixé avec un regard noir.

"Quelle blague ! Il faut faire attention aussi ! La faute n'est pas qu'à rejeter sur moi enfin !" répondit-elle en fronçant les sourcils un peu énervée.

En même temps, elle n'allait pas se laisser faire. Comment pourrait-elle savoir ce qu'est ce foutu papier qu'elle avait garder dans son sac. Elle était alors contre un mur, dans une pièce avec un homme entrain de se faire engueuler pour quelque chose de futile.

Il n'arrêtait pas de s'énerver. La jeune femme en venait à bout. Elle savait qui il était, et qu'il était venu souvent à l'hôtel qu'elle tenait. Et cet homme n'avait pas été forcément agréable avec elle. Certes là elle lui avait foncé dedans, mais en même temps, lui non plus ne regardait pas où il allait. Alejandro voulu sortir de la salle, mais il n'y arriva pas. A croire qu'on les avait enfermé dans la salle des archives... Eh bien, la soirée commençait bien pour elle, elle sentait qu'elle allait passé un sale quart d'heure en la compagnie du jeune homme.

Alors à ce moment là, Alejandro commença à s'énerver de plus en plus. La jeune femme était à bout. Elle était adossée au mur, et ils étaient assez proches. Elle sentait sa respiration s'accélérer comme quand on est énerver. Enfin pas besoin de sentir ça quand on sait que la personne en face est réellement énervé.

"Bien sûr, c'est moi qui me suis attraper par le bras dans une salle du commissariat alors que je voulais juste être gentille et vous ramenez votre foutu rapport !" annonça-t-elle totalement en colère.

Elle laissait tomber son sac par terre, agacer de se faire crier dessus pour rien. Elle croisa les bras et fronça les sourcils. Certes, elle n'était pas trop crédible quand elle était en colère mais bon.

La pièce était quand même assez étroite, et se retrouver dans une pièce comme ça à deux, ça rapproche. La jeune femme était énervé qu'on lui en veuille alors qu'elle essayait d'être gentille. Elle n'aimait pas énerver les gens, et même s'énerver tout court. Mais vu ce qui se passait en ce moment, elle ne faisait que ça s'énerver encore et toujours.

Ils se retrouvèrent très proches l'un de l'autre. Elle avait toujours les bras croisé et quant à lui, il avait une main sur le mur et dans son jean. Leurs regards étaient plongés l'un dans l'autre et aucun n'allait enlever ce regard. L'ambiance commençait à changer dans cette pièce toute petite. Elle voyait les yeux du jeune homme aussi près d'elle et sentait sa respiration. A ce moment, elle commençait à se mordiller les lèvres. Il baissa le regard et puis commença à reculer en cognant une des étagères. Il conclut alors que c'était leur faute à tous les deux.

"Là je suis d'accord" répondit-elle sur un ton encore un peu énervée. "Mais j'suis désolé quand même, ça avait l'air important" dit-elle avec une voix un peu plus douce, en même temps, elle lui avait foncé dedans. Pleine de contradiction cette fille.

La jeune femme avait commencé à se calmer. Il le fallait parce que bon ils allaient rester pour une durée indéterminée ici, coincé dans la salle des archives. Un endroit où personne ne va, et donc personne ne sait que des gens peuvent être coincés dedans. Le jeune homme s'était calmé lui aussi, et elle se sentait soulagée. Il lui dit alors que ce n'était pas grave, qu'ils auraient leur rapport demain. Tant mieux, la situation allait s'arranger entre les deux.

Elle était posée contre son mur (et de son propre gré hein ) et il s'approcha d'elle pour poser sa main contre la joue de la belle blonde. Leola ne comprenait pas tout à fait son geste mais elle laissait faire, en même temps avec la proximité de cette pièce on ne peut que penser à être proche. Elle sourit simplement. En même temps, quand elle le voyait à l'hôtel, elle ne pouvait s'empêchait de le regarder. C'était un homme très charmant, il faut avouer.

Le silence planait dans la pièce où ils étaient. Leurs regards plongés l'un dans l'autre. Elle esquissa un sourire gênée et se mit à rougir légèrement. Timidement, elle baissa la tête et commença à regarder ses chaussures. Il pouvait se passer plein de chose dans cette salle d'archive, on pourrait savoir qu'ils sont ici coincés. Du coup, elle n'osait pas. Il y avait une certaine tension dans cette pièce.

HJ:

En l'espace d'un instant, tout avait basculé. Les deux jeunes gens étaient coincés dans la salle des archives du commissariat et l'ambiance avait changé. On était passé de l'engueulade au moment un peu plus intime. La main d'Alejandro sur sa joue, Leola avait baissé la tête un peu gênée mais sa main était toujours posée au même endroit. Le jeune homme avait prit son visage entre ses mains et l'avait embrassé. Pourquoi ? Comment ? Elle ne savait pas.

C'était surement la proximité de cette petite pièce qui lui avait donné envie de faire ça, elle ne savait pas trop mais tant pis, elle ne lâcha pas les lèvres du jeune homme. Ca lui arrivait, d'embrasser des hommes comme ça. Mais le plus souvent elle avait bu beaucoup trop de martini ou de vodka et c'était dans un bar sans aucun contrôle de son corps. Leola passa une main dans son dos, et une main sur sa joue. Quant à lui, il resserra leur étreinte de manière à être vraiment collé l'un à l'autre. Il l'entraina avec elle et heurta l'étagère derrière lui. Quelques dossiers tombèrent par terre, se fut sourire la belle blonde pendant qu'ils continuaient à être collés par leurs lèvres. Elle passa sa main sous sa chemise, sur sa peau. La jeune femme sentait le coeur d'Alejandro accélérait, et le sien aussi.

Les mains d'Alejandro se baladèrent sur le corps de Leola et elle ne refusait pas ce geste. Que se passait-il ? Elle ne le savait pas et s'en fichait totalement. Le jeune homme arrêta le baiser entre eux et souleva la belle blonde pour la poser sur certaines caisse de dossier. Leur étreinte était sensuelle et elle savourait cet instant. Leola n'avait pas ressenti ça depuis un moment, elle en était déboussolée. Alejandro déboutonna sa chemise et la jeune héritière commença à passer ses mains à travers son torse. Elle ressentait des cicatrices, des hématomes qui faisaient des reliefs sur sa peau. Leola ne savait pas d'où venaient ses cicatrices mais ce n'était pas le moment de poser la question ou même d'y réfléchir par elle-même. A vrai dire, son esprit s'était totalement vidé de tous ses problèmes et elle ne pensait à rien à part à ce moment là avec lui.

Le médecin légiste replaqua ses lèvres contre celles de l'anglaise. C'était intense, et légèrement bestial. Il continua par lui embrasser le cou, un endroit sensible pour elle. Pendant ce moment là, elle commençait elle-même à débouter son chemisier et elle appréciait chaque baiser qu'il lui donnait. Les mains de la jeune femme se perdirent entre la nuque et les cheveux d'Alej, profitant pleinement. Son pour s'accélérait, de plus en plus et sa respiration aussi.