Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
I don't say what's on my mind quite as much as you'd like me to (alejandro)
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Jackson Lewis-Reyes
MESSAGE : 3107 ICI DEPUIS : 15/03/2015 COMPTES : woody & isaiah & concho & elmo & nova & reyansh CRÉDITS : littlewildling (a) & signature par bat'phanie
STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: I don't say what's on my mind quite as much as you'd like me to (alejandro) Lun 22 Juil 2019 - 3:40
T’étais à peine arrivé ici, quelques jours tout au plus, et cette ville qui avait eu l’air si petite de l’extérieur, te révélait tout d’un coup un océan de mystères. Chaque recoin des quartiers offrait quelque chose de nouveau, d’original, et tu te surprenais à te dire que cet endroit des plus banals au premier regard était au contraire bien unique en son genre. Tu ne saurais pas exactement dire pourquoi encore, tu ne pouvais tout à fait mettre le doigt dessus, mais tu savais que si Emrys et Brooke s’étaient tous les deux retrouvés ici, à Bowen, ce n’était pas pour rien. Et pour toi non plus. Cela dit, t’avais encore un peu le mal du pays, tu n’avais aucun repère et tous les noms autour de toi t’étaient si peu familiers que t’avais pas encore le courage de mettre les pieds dans l’étranger. Pour cette raison, lorsque t’avais vu l’enseigne de Starbucks en plein centre-ville pour la première fois, tu t’étais senti comme soudainement apaisé, parcouru d’une vague de réconfort. Il t’en fallait peu pour te sentir un peu plus chez toi. Depuis, jour après jour, tu y revenais à tous les matins. Tu t’étais instauré cette routine-là qui calmait un peu ton cœur naufragé, ton cœur qui n’avait jamais vraiment eu d’attache et qui trouvait pourtant toujours le moyen d’être nostalgique de ce que t’avais l’impression d’avoir déjà eu sans que ce soit pourtant le cas. Puis, ce n’était pas seulement le sentiment familier associé à cette grande chaîne de restauration rapide qui te poussait à revenir t’asseoir à tout coup sur ce tabouret, accoudé au comptoir. Y’avait un peu, beaucoup, de ça. Mais y’avait aussi le barista, avec son regard foncé, sa barbe mal rasée, son sourire à te faire tomber. Lui aussi te donnait l’impression d’être un peu plus à ta place, parce qu’il te faisait comprendre que tu pouvais te sentir comme ça, un peu niais, à peu près n’importe où. Même à Bowen t’arrivais à laisser ton cœur s’emballer pour un rien. C’était au moins signe que t’étais pas complètement à part de ce monde nouveau. Tu poussas la porte pour la cinquième journée d’affilée et alla retrouver cette place qui porterait bientôt ton nom, si tu continuais sur cette pathétique lancée. « Mornin’. Je vais te prendre un Iced Caffé Latte, pour ici, s’il-te-plaît. » C’est que t’avais aussi du mal à t’habituer aux chaudes températures australiennes. Même alors que c’était l’hiver, ton front trouvait le moyen de perler de sueur, juste un peu. Juste assez pour que tu ne sois pas complètement à l’aise. Tu souris au serveur avant de sortir ton téléphone. Il était à peu près temps que tu signifies ta présence ici, dans sa ville, à Brooke.
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Sujet: Re: I don't say what's on my mind quite as much as you'd like me to (alejandro) Lun 22 Juil 2019 - 15:30
jackson ∞ alejandro
Certaines semaines étaient ennuyantes. Interminables. Chiantes. Mais d’autres… D’autres donnaient terriblement envie de se lever le matin et d’aller bosser. Derrière le comptoir, à espérer qu’il passe la porte. A espérer qu’il daigne honorer Alejandro de sa présence encore une fois. Le type sur lequel il lorgnait depuis près d’une semaine, c’était Jackson. Un bel acrobate, qui, de par son ancienne profession, devait certainement être très souple. Une gueule d’ange, un sourire à se damner, et une certaine façon d’envoyer Alejandro sur les roses qui ne le laissait pas indifférent. Le brun aimait les défis, il aimait galérer à séduire un homme, ça rendait le jeu encore plus intéressant et palpitant. Et avec lui, oui on pouvait dire qu’il galérait un peu.
Alors qu’il s’occupait d’une énième commande, la sonnerie à la porte retentit. Il se retourna et aperçut le bel acrobate. Alejandro ne put alors retenir un sourire tandis que ce dernier approchait de sa place habituelle. « Tout de suite Monsieur ! » C’était assez calme ce matin, alors il avait pu s’occuper de sa boisson tout de suite. Et il y mit beaucoup d’amour ! Une fois qu’elle fut prête, il s’approcha de Jackson et posa la boisson devant lui. « Alors, comment va mon circassien préféré aujourd’hui ? Pas trop de mal à retrouver la vie normale ? Parce que sinon moi j’attends toujours mon show privé… » Bon, Alejandro adorait draguer, mais il n’était pas toujours très délicat ou romantique quand il le faisait. Parce qu’il faisait clairement comprendre ses intentions dès le début, il ne voulait que coucher. Alors celui qui voulait la même chose ne serait pas outré par ses propos, et celui qui voulait du sérieux savait qu’il valait mieux se tenir éloigné de lui. C’était plutôt honnête comme façon de faire, il ne promettait rien à personne.
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Sujet: Re: I don't say what's on my mind quite as much as you'd like me to (alejandro) Mer 24 Juil 2019 - 3:05
Ce rire qui s’échappa d’entre tes lèvres anima le café trop silencieux, l’espace de quelques secondes. Seule la musique d’une radio commerciale donnait un peu d’ambiance à l’endroit. Les gens bossaient, à cette heure-ci. C’était le calme. Y’avait que toi, le sans emploi, et une poignée de jeunes tout aussi paumés sans doute, assis à des tables face à leurs ordinateurs portables. « Arrête avec les monsieur, tu vas me donner l’impression d’avoir cinquante ans. » Et t’étais loin d’en être là dans ta vie, même que par moments t’avais plutôt l’impression d’y aller à reculons, de ne pas être entré dans l’âge adulte. Ou, plutôt, d’en être sorti dès que t’y avais mis les pieds. Alejandro revint rapidement vers toi avec ton café glacé qu’il posa face à toi. « Même pas l’droit à un bonus de crème chantilly. Moi qui me croyais spécial. » Tu haussas les sourcils, déposant ton téléphone portable sur le comptoir après avoir posté une photographie de Brooke sur ton Instagram, lui dévoilant mystérieusement ta présence en ville. Là, t’avais pas vraiment envie d’avoir les yeux rivés sur tes notifications. Pas quand tu pouvais avoir le regard plongé dans celui de cet hispanophone qui demandait même des nouvelles de toi. Tu esquissas un sourire à propos du show privé. « Tu sais c’est un privilège de pouvoir voir ce corps et sa force en action. C’est pas donné à n’importe qui … » Il allait donc devoir te prouver qu’il n’était pas n’importe qui, et même s’il avait déjà fait pas mal de chemin de ce côté-là depuis quelques jours, tu ne lui ferais pas le plaisir de le lui laisser savoir. « À part ça, je vais bien, je me suis même trouvé un appart’ avec des colocataires alors je peux enfin arrêter de jeter mon argent par les fenêtres du motel sur le bord de l’autoroute. Ça m’fera plus d’argent pour les cafés. » Tu lui souris, ouvrant cette parenthèse sur ta joue, celle qui creusait un fossé dans ta peau à chaque fois que le bonheur s’inscrivait sur ton visage. « Et toi, tu survis à ta semaine ? » Bosser dans un café, ça ne devait pas être des plus reposants, et t’espérais ne pas avoir à te rendre là même si pour le moment, tu n’aurais pas le choix d’accepter tout emploi qui te passerait sous le nez.
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Sujet: Re: I don't say what's on my mind quite as much as you'd like me to (alejandro) Jeu 25 Juil 2019 - 1:43
jackson ∞ alejandro
Alejandro fit une moue boudeuse. « Tu n’aimes pas que je t’appelle Monsieur ? Mh… dommage, moi ça m’excite assez. » En réalité Al allait certainement continuer à glisser un ou deux “monsieur” dans la conversation. Tout simplement parce qu’il adorait faire chier son monde et qu’il faisait en général tout l’inverse de ce qu’on lui demandait. Sa soeur en faisait d’ailleurs souvent les frais. Il retrouva bien vite le sourire quand Jackson se plaint de ne pas avoir eu de bonus sur sa boisson. Alors avant qu’il ne commence à la déguster, Al attrapa la chantilly pour en mettre sur son café glacé. « Bien sûr que tu es spécial mon chou. Tu devrais le savoir à force. Mais vous les artistes vous faites souvent attention à votre corps, non ? Je pensais te rendre service ! » Il lui fit un clin d’oeil. Avant d’ajouter, très lourdement : « On pourrait brûler toutes ces calories après mon service… Là encore, pour te rendre service hein… » Al ne connaissait pas vraiment la subtilité. Alors parfois, il se prenait des baffes. Il était un peu comme Barney Stinson dans How I Met Your Mother, la manipulation en moins. Au moins, on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas être clair dans ses intentions ! Et si Jackson ne s’était pas encore barré en courant, c’est qu’il était plutôt intéressé. Bon, il se faisait désirer, ça c’était certain. Mais Al adorait ce petit jeu. « Je ne suis pas n’importe qui… Je suis celui qui te sert ton café tous les matins, c’est pas rien quand même ! » Bon, il pouvait mieux faire. Il écouta Jackson lui raconter un peu de sa nouvelle vie et sourit à ses mots. « Il faudra que tu me donnes l’adresse, que je vienne te faire un petit coucou… » Un nouveau clin d’oeil avant de s’éclipser quelques minutes le temps de servir un autre client. Il revint très rapidement vers son acrobate préféré, déclarant à son collègue qu’il prenait sa pause. De toute façon il n’y avait personne. Bizarrement, il prenait toujours sa pause au moment où Jackson venait lui tenir compagnie… « Voilà, je suis tout à toi. Tout va bien pour moi, disons que cette semaine a été exceptionnellement bonne… je ne dirais pas grâce à qui. » Il savait aussi faire des compliments un peu moins salaces, comme quoi. « Bon, accepteras-tu de me donner ton numéro aujourd’hui ou tu vas continuer à me faire galérer ? » Ca faisait déjà trois fois qu’il demandait… Non, Alejandro ne savait pas se contenter d’un refus ! Surtout quand on lui envoyait des signes autant contradictoires.
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Sujet: Re: I don't say what's on my mind quite as much as you'd like me to (alejandro) Lun 29 Juil 2019 - 5:01
T’esquissas un sourire, tentant le plus possible de ne pas laisser tes joues s’enflammer. Mais c’est comme ça pour tout le monde : plus t’y penses, plus ça chauffe. « C’est plutôt moi qui devrais t’appeler Monsieur, tu dois avoir genre, quoi, cinq ans de plus que moi ? » T’étais totalement à côté, mais en même temps vous ne connaissiez rien l’un de l’autre. Alejandro et toi donniez l’impression de vous connaître depuis un moment mais comme t’étais arrivé à Bowen en début de semaine, la question était vite réglée. Pour ce qui est de l’âge d’Alejandro, c’était peut-être sa barbe qui te donnait l’impression qu’il avait quelques années de plus. Toi, t’étais imberbe. Un vrai gamin incapable d’avoir plus qu’un millimètre de barbe sur le visage. Et aussi un vrai gamin parce que tu te plaignis dès qu’il te donna ton café glacé, sans crème chantilly. « L’artiste est en vacances prolongées, si on veut, alors je peux bien me permettre quelques égarements. » Il était vrai que tu faisais très attention à ton corps, raison pour laquelle tu n’avais presque jamais touché à de l’alcool de ta vie. T’avais commencé à être acrobate professionnel à l’âge de quinze ans alors forcément, les fêtes et les shots, tu n’avais pas vraiment connu ça. À la remarque d’Alejandro sur la façon dont tu pourrais brûler ces calories, tu arquas un sourcil, sourire amusé aux lèvres. « Nah, j’comptais plutôt aller nager à la piscine pour me rafraîchir. C’est qu’il fait chaud dans c’pays, tu sais. » Dans ce café, aussi, d’ailleurs. Et accepter l’invitation d’Alejandro n’allait certainement pas t’aider à transpirer moins. Ce serait aussi bien moins drôle si ça se faisait aussi facilement. Il te plaisait bien trop, ce mec, pour que votre courte histoire se règle en quelques jours et que tu ne lui parles plus après. Tu voulais en profiter, le temps que ça due. Continuant sur ta lancée, donc, tu refusas aussi de lui faire un spectacle en privé, affirmant que ce n’était pas donné à quiconque en faisait la demande. « Tous les matins depuis trois-quatre jours, faut pas prendre la grosse tête pour si peu. Après j’vais penser que t’exagères sur tout ce que tu me dis … » Et alors ses prouesses, toute cette confiance qu’il avait en lui, ça te laisserait croire qu’au lit c’était tout le contraire. Bon, en vrai, à voir la gueule et le corps de ce mec t’avais franchement de la difficulté à croire que ça ne pourrait pas bien aller sous les draps mais qui sait. Tu lui parlas finalement de cette nouvelle colocation que t’avais trouvée et évidemment, il trouva encore le moyen de s’en servir comme arme de séduction, et d’insistance. Tu levas les yeux au ciel en riant. T’allais répliquer un énième truc pour le rendre impatient mais il fut interpellé par un client. Tu le regardas faire, sourire en coin, avant de rouvrir ton téléphone pour répondre à Brooke sur ton Instagram. Tu venais de poster quand t’entendis Alejandro lancer à son collègue qu’il prenait sa pause. Tu reposas donc le téléphone, écran contre le comptoir, avant de lui redonner toute ton attention. Tu souris à son compliment, touché, puis tu ris lorsqu’il te demanda ton numéro pour la troisième fois. « T’abandonnes vraiment jamais, toi, hein ? » Tu inclinas légèrement la tête. « J’ai pas l’impression que tu galères tant que ça. Alors pour le coup, et le plaisir aussi un peu, j’vais dire non encore une fois. Juste pour voir jusqu’où t’es prêt à aller. » Tu haussas les épaules. « You better work bitch. » Citer Britney Spears ? Ouais, toi, t’avais été jusque-là, avant de rire légèrement.
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Sujet: Re: I don't say what's on my mind quite as much as you'd like me to (alejandro) Jeu 1 Aoû 2019 - 1:28
jackson ∞ alejandro
Cinq ans de plus, prends ça dans ta gueule. Autant se le dire, l’immense fierté d’Alejandro était touchée. Il fit alors une grimace à cette réflexion. « T’es sérieux ou quoi ? Mais quel âge tu me donnes ?! J’ai à peine vingt-sept ans ! Si j’étais pas derrière ce comptoir je t’aurais sûrement fait un doigt d’honneur. » Al était prêt à parier qu’ils avaient à peu près le même âge. Et donc, Jackson lui donnait à peu près… Plus de trente piges. Beaucoup trop. Le pire, c’était sûrement de n’avoir aucune réplique cinglante à lui répondre. Ouais, pour le coup, il lui avait un peu fermé sa gueule. Jackson repoussa encore ses avances et parla d’aller nager, plutôt que de dépenser des calories de façon utiles à deux. Oui, belle façon détournée de dire partie de jambes en l’air. « C’est pas plutôt moi qui te donne chaud ? » dit-il en le regardant avec insistance. Aujourd’hui il les enchaînait. Il fallait admettre que, puisqu’il n’y avait personne pour épier leur conversation, il en profitait pour donner tout ce qu’il avait. A savoir un lvl 100 en beaufitude ultime. « T’abandonnes vraiment jamais toi, hein ? » Première chose à savoir sur Alejandro : non, il n’abandonnait pas. Quand un homme lui plaisait, il donnait tout tant qu’il n’avait pas eu un non ferme et définitif. Or, le Jackson, il était franchement réceptif. Il restait au comptoir tous les matins au lieu de prendre son café et de se tirer. Il répondait à ses taquineries, à ses jeux de regard, mais il résistait toujours à lui donner son numéro. Merde alors, encore un refus. « C’est bien la première fois qu’on me refuse autant un simple numéro. Ca te fait marrer je suppose ? » Il y avait de quoi en même temps ! « Et que faut-il faire pour séduire monsieur l’acrobate ? L’inviter au restaurant ? Je sais être charmant aussi. Je sais parler d’autre chose que de tes magnifiques fesses - non, je ne les ai pas du tout regardées. Alors... si je t’invitais au bateau-restaurant un de ces soirs ? Il paraît que c’est pas mal classe comme endroit. » Inviter un potentiel plan cul au restaurant, c’était très bizarre. Il n’allait jamais aussi loin. « Ne réponds pas. Prends le temps d’y réfléchir. Je vais devoir retourner bosser, mais histoire que tu me donnes ta réponse… » Il attrapa le gobelet du bel homme et y inscrivit son numéro. « Appelle-moi. »
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Sujet: Re: I don't say what's on my mind quite as much as you'd like me to (alejandro) Jeu 1 Aoû 2019 - 17:19
Oups, à voir la tête que faisait Alejandro, tu devinas que tu venais de lui donner un coup de vieux sans le vouloir. En même temps, vingt-sept ans ou trente-deux ans, rendu à cet âge-là ça ne faisait plus autant de différence, si ? Bon, ok, quand tu pensais au fait que tu étais maintenant plus proche du trente ans que du vingt ans, tu flippais, mais c’était plus parce que tu réalisais que ta vie ne menait à rien que parce que tu voyais des rides apparaître. « Oh du coup ça doit être moi qui m’prends pour un gamin parce que t’as le même âge que moi mais t’as l’air beaucoup plus … » Tu le détaillais de haut en bas. Un sourire se dessina sur tes lèvres. « … Mature. Et crois-moi ça a tout d’un compliment cette fois. » Parce que la première fois Alejandro avait plutôt semblé mal prendre l’écart d’âge que tu lui avais donné en plus. Ça ne l’empêcha toutefois pas de continuer à le draguer, celui-là, comme quoi même une insulte maladroite ne suffisait pas à calmer ses ardeurs. Tu ris quand Alejandro te demanda si ce n’était pas plutôt lui qui te donnait chaud. Touché. « Pourquoi tu crois que j’ai commandé un café glacé cette fois ? » Il fallait bien que tu lui ouvres la porte une fois de temps en temps, autrement il allait se lasser, Alejandro. Et t’avais pas vraiment envie que ça s’arrête. Mais tu faisais bien attention de ne pas trop lui laisser de corde et de tirer un peu dessus pour conserver le contrôle. Tu savais qu’autrement, tu te ferais avoir. On te piégeait parfois trop facilement à ce jeu. Pour preuve, quand Alejandro revint à l’attaque avec son invitation au bateau-restaurant, tu ne pus t’empêcher de vous imaginer et tout de suite, t’étais déjà un peu plus conquis par l’idée de baisser ta garde. T’allais répondre quand l’homme te stoppa net dans ton élan, te demandant d’y réfléchir. Il inscrivit son numéro sur ton gobelet, t’arrachant un sourire que t’essayas tant bien que mal de retenir. « N’attends pas trop, hein, je suis un homme occupé … » Pouahah, vous saviez autant l’un que l’autre que c’était faux, sinon tu ne passerais pas tous tes matins ici. Et alors qu’Alejandro avait le dos tourné pour travailler, tu allumas ton téléphone pour prendre une rapide photographie du numéro inscrit sur le gobelet. Pourquoi ? Parce que tu le terminas d’un trait et te leva de ton tabouret, te dirigeant vers la sortie où tu interpellas Alejandro : « Passe une bonne journée et courage pour le reste de ton quart de travail ! À bientôt peut-être … » et sur ce, tu laissas tomber le gobelet dans la poubelle à tes côtés, offrit un clin d’œil presque arrogant au barista, et tu quittas les lieux.
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Invité
Sujet: Re: I don't say what's on my mind quite as much as you'd like me to (alejandro) Ven 2 Aoû 2019 - 1:48
jackson ∞ alejandro
« Ouais, compliment, tu parles… » Al fit la moue, franchement vexé. Parfois, c’était un vrai gamin. A vrai dire, il se vexait facilement le petit parce qu’il avait un égo démesuré. Et de se faire entendre qu’il était vieux, ça faisait un peu mal au cul. Et pas de la façon qu’il aimerait. « C’est vrai que t’as une tête de bébé. » Oui, comme un enfant, il taclait à son tour. C’était sa façon de fonctionner ! Mais ce qui était bien avec Al, c’est qu’il n’était pas rancunier. Alors ça lui passerait. Et en fait ça lui passa même très vite car Jackson avoua que c’était de sa faute s’il avait chaud. Ok, il était tout pardonné ! Le beau brun retrouva alors son sourire. « Ouais, j’en étais sûr. »
Alejandro n’invitait jamais un éventuel plan cul au restaurant. Alors un restaurant gastronomique, en plus ! Il n’y avait même jamais emmené Aedan. Il se demanda très vaguement si ça pouvait être considéré comme une tromperie dans leur “contrat”. Parce que clairement, même s’il ne voulait pas l’admettre, s’il faisait autant pour séduire Jackson ce n’était pas totalement que pour son cul. Mais ça il aurait l’occasion de s’en rendre compte bien plus tard. Mais Jackson se faisait toujours désirer. Il ne donna même pas de vraie réponse ! A la place, il prit la fuite et… ET IL JETA LE GOBELET. LE GOBELET AVEC SON NUMERO. En le voyant faire, Al ouvrit grand les yeux. Enfoiré. C’était pire qu’un non ça. C’était une déclaration de guerre ! « C’est ça, fais le malin l’acrobate ! Tu ne sais pas à qui tu parles… » Il ne put empêcher ses yeux de regarder gentiment les fesses du bel homme alors qu’il quittait les lieux. Merde, il avait jeté son numéro quoi. Alors pas de resto ? Désillusion. Et en fait, grande déception. Peut-être une pointe de tristesse. Et ça, c’était pas normal. Heureusement un client l’empêcha d’y réfléchir trop longtemps et il se remit dans le travail pour ne plus y penser.
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Sujet: Re: I don't say what's on my mind quite as much as you'd like me to (alejandro)
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