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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 nous avons tous droit à la chute ▽ Farangis

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MessageSujet: nous avons tous droit à la chute ▽ Farangis   nous avons tous droit à la chute ▽ Farangis EmptyVen 2 Déc 2016 - 1:22

Zagid avait envie de s'en sortir bizarrement, pour aujourd'hui en tous les cas. C'tait rare comme sentiment, mais il s'était éveillé avec le coeur livré à des projets dessins, d'une nouvelle exposition qui prenait vie dans son esprit. Ouais, il avait passé les derniers jours à crouler dans son lit complétement drogué ou d'autres soirs dans le lit de femmes dont leur existence lui était égal. Ouais, il avait baisé un peu pour se libérer un peu. Des inconnues, sans importance qui, elles aussi, avaient céder à l'idée de se livrer pour oublier. Et puis, de la cocaine, et puis du pot, et puis de la speed, un peu de mescaline, beaucoup de mélanges à la fois. Il en perdait sa tête, perdait le coeur. Les matins étaient devenus pour lui des fardeaux trop grands à porter. Plusieurs fois Zad' avait levé la main à des cours, préfèrement rester cloitré dans ses draps, à subir l'inquiétude de Bessie sans s'en soucier le moins du monde. C'était un ryghtme de vie plutôt tough à supporter, mais ce n'était rien face à l'idée de sa soeur Dannie auprise avec une mourante, avec l'idée de sa famille déconstruite pour toujours. Préférait la drogue aux songes vicieux et vaporeux. Mais là, Zagid s'était offert un magnifique coup dans le derrière en ce matin de novembre plutôt gris et nuageux. Des images qui se faufilent dans sa tête, des calepins ouverts sur le coin de son lit, l'appel était trop grand. Des ébranlements trop puissants pour être ignorés. Du coup, Zad' s'était enfilé une ligne ou deux avant d'aller à ses cours ce matin (on change pas ses habitudes, bro), mais il était d'humeur plus florrisant. Ça le surprenait même d'être aussi prompt à des projets. La journée avait été prolifique; des dessins durant ses pauses, des brouillons, des brainstart d'ébauches pour une éventuelle expo, Zad' avait presque envie d'aller se saouler la gueule pour l'ocassion. Vêtu chaudement, il avait une gueule plutôt blasée quand il passa les portes de l'uni, sortant une éventuelle cig' de sa poche. Mais sa tête était éveillée, dans un tourbillon d'idées et de concepts. Les yeux rivés dans l'ombre d'une nuit approchante, Zad' fumait sa clope paisiblement tout en demeurant fixé aux dessins qu'il entreprendrait. À pas lâches, le gamin passa le long d'un mur de l'uni', le visage d'enfant, toujours aussi impassible. Un son le surpris lorsqu'il arriva à un coin de l'établissment. Une respiration dérangeante, une ombre qui s'agitait dans un horizon pas trop éloigné. Zadig aspire une longue bouffée de sa cigarette avant de promener le regard vers un point noir possédant une longue tignasse rousse. What the fuck was that? Un autre son d'une respiration qu'il connaissait franchement trop bien. Plissant les yeux, Zad' tomba sur le cul. C'tait une fille au loin, un peu penchée, qui prenait de la coke sur le terrain de l'uni. Normalement, il aurait haussé les épaules, songeant lui-même à se prendre une key, mais y'avait un truc bizarre dans le scénario. Même un peu brouillée, l'étudiante, supposons, en question dégageait une certaine beauté. Des cheveux roux à frémir, un fragile visage qui contrastait avec la poudre qu'elle s'envoyait. Sans savoir pourquoi, le gamin resta dans sa position, sa clope se consumant au bout des doigts à observer la scène. Ses yeux étaient serrés pour apercevoir plus minutieusement, sa bouche était entre-ouverte, ses bras étaient tendus. C'était choquant presque qu'une... il savait pas trop quoi en penser en fait. Sa main libre effleura son sac de poudre qui trainait dans sa poche avec une certaine distance écoeuré. Ouais, il en aurait pris juste là pour effacer cette vision résonnante. La fille au loin, le charme d'une enfant brisée par la drogue, holy crap, Zadig avait de l'empathie pour la première fois de sa vie. Il hocha la tête, surpris par son sentiment soudain et inhabituel, presque révoltant. Un autre son de narine. OK, c'était son signal. Doucement, il fit quelques pas vers elle en aspirant comme jamais sur sa cigarette. «Yo, ça va?» demanda-t-il d'une voix élevée, mais pas trop criarde. Pourquoi il faisait ça, who knows. Zad' voulait constater qu'il était peut-être encore un enfoiré au fond, pas le tout doux qui prends pitié du malheur des autres. Ouais, c'est ça, il ferait une ligne avec elle, tiens et l'enverrait balader après. Doucement, il approcha et son charme à elle quadrupla. Ça allait pas être facile.
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MessageSujet: Re: nous avons tous droit à la chute ▽ Farangis   nous avons tous droit à la chute ▽ Farangis EmptySam 3 Déc 2016 - 9:56

Laisse dont toi aller à ce jeu de séduction sensuel et à la fois intrépide.
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Nous avons tous droit à la chute


« Encore une journée sombre et nuageuse, encore une journée à s'ennuyer, encore une journée à ruminer le passé, encore une journée à étudier, encore une journée à en perdre la boule. Les journées, elles ne passent pas vite, il n'y a rien qui arrive à combler Farangis. Parce-que Farangis ne voit plus le bout du chemin, elle ne voit plus la lumière.
Farangis n'a plus d'espoir, elle n'y arrive pas, elle se cherche chaque jour à savoir qui elle est vraiment. Alors, cela fait quoi d'avoir retiré le peu d'humanité qu'il y avait en elle?
Cela vous a plu de la laisser se baigner dans sa pisse? qu'est-ce que ça peut bien vous foutre après tout?
Etre enlevée à son monde d'un seul, ce monde que l'on croyait réel, alors qu'au final il n'était qu'inexistant, idyllique?
Se faire arracher le cœur, se faire arracher son être en entier, c'était bien ce qu'il y avait de pire. Apprendre tout ça, du jour au lendemain, on se questionne pis on cherche des réponses.
Questions auxquelles Farangis n'a jamais su la vérité.
Mais Farangis, ne lâche pour autant rien, malgré son air névrosé, son sourire peu aimable, sa froideur inégalable, ses yeux tristes où on plonge facilement dedans, où on s'emballe facilement, où on tombe facilement sous le charme. Ses taches de rousseur d'un nombre incalculable sur son visage, sur ses bras, sur ses jambes, partout quoi.
Chaque jour, elle essaye de s'occuper un minimum de sa personne, même si elle est complètement névrosée, elle détache sa longue chevelure d'une couleur incomparable; roux.
Elle a des cheveux magnifiquement crépus qui parcourt tout le long de son dos, qui va jusqu'en bas de son fessier, parfois, elle les attache d'une queue de cheval, ce qui dégage son visage et lui donne un air de gamine, elle reste tout de même une personne très naturelle.

Aujourd'hui encore, une journée assez difficile pour la Demoiselle, pas la forme, envie de se foutre sur la gueule encore une fois, envie de fumer jusqu'à ne plus savoir qui elle est vraiment et ne plus savoir ce qu'elle a fait deux minutes auparavant.
Encore une journée, où personne ne lui parle parce qu'elle est extrêmement froide, introvertie et encore une journée où les gens ne cherchent pas au plus profond de sa personne, les souffrances qu'elle endure chaque jour...
Tiraillée par ses émotions, exténuer de ses sentiments.
Elle ne sait plus faire la différence, elle ne sait plus où elle en est.
Assise sur le sol encore humide et sale, dans cette rue sombre, lugubre. Elle était là, à se droguer comme une conne sans que personne ne vienne l'arrêter, parce qu'au fond, c'est ce qu'elle réclamait, de l'aide. De l'aide de ses véritables personnes qui puissent la comprendre.
Mais à la place, elle torturait cette pauvre feuille qui n'avait rien fait, en la chiffonnant et arrachant quelques morceaux les jetant par terre, dedans, il y avait écrit quelque chose, quelques petits mots dont elle ne voulait plus voir l'existence.
Elle prit plusieurs taffes de sa clope à la fois. Sans pour autant penser que quelqu'un serait là et, pourtant c'était le cas.
Des pas résonnants dans cette petite ruelle très étroite. Elle hocha la tête vers la silhouette qui s'approchait.
C'était un homme, qui n'avait pas l'air très méchant. Il était plus qu'intrigué qu'autre chose.
Un simple "Yo ça va." pouvait en dire long. Cependant, Farangis le prenait du mauvais œil, plissant alors les yeux et serrant les dents, faisant ressortir de grosses cernes en dessous ses yeux bleus océans fragilisé par la lumière du jour. Elle mordait le bout de son index en le questionnant de façon calme, mais très froidement.

- Que me veux-tu?
Dit-elle sur un timbre de voix très sec et direct.

Même pas de Bonjour, ni de question-réponse. Directement du tac au tac, parce que c'était dans son habitude, elle ne savait pas qu'il était, et valait mieux montrer dans ce genre de situation, que la faiblesse ne faisait pas partie de son être. »
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MessageSujet: Re: nous avons tous droit à la chute ▽ Farangis   nous avons tous droit à la chute ▽ Farangis EmptyMer 7 Déc 2016 - 18:27

C'était pas une habitude ou du moins à en devenir. Il n'allait jamais voir les gens, jamais les approcher sauf si la raison était excellente, nécessaire, primordial. Les gens, il les détestait intérieurement pour tout et pour rien. Son père menteur, fourbe, sa mère impassible et victime. Tout était contre lui, tout se voulait dangeureux et incertain. Il restait loin, observer la populace se divertir de rien et se soucier de tout. Il se complaisait là-dedans, justement, dans cette contemplation impassive et gonflée de jugements. Mais là, il ignorait profondément pourquoi, le gamin avait senti qu'un truc tournait pas rond. Un truc qui clochait dans cette scène. La jeune femme au loin, assis contre le sol, à déchier je-ne-sais-pas-trop et à consommer aussi librement. Autant Zagid le drogué était comblé, autant sa raison lui disait que c'tait un peu weird. En fumant sa clope pour se rassurer, les yeux percés contre ce bout de femme en un position particulière, Zagid approcha doucement, indifférent au départ. Elle était belle, mais avait un air plutôt... assomée. La drogue aidait pas, mais l'inconnue était tout de même charmante. Zagid savait pas trop quoi penser alors qu'il approchait cette scène. Une cigarette, elle aussi. Il sourit, une fois près. Le regard de la jeune femme était perçant, le sentant directement pénétrer sa peau comme une brûlure, un tison. Reste droit, Zad', faut que tu t'assures que ça va. Droit, immobile, il arqua les sourcils à ses mots si durs. C'tait vrai que son apparition durant un moment aussi..tragique et intense était plutôt étrange. Il aspira une longue bouffée de sa cigratte. Ses yeux se posèrent sur ses mains qui couvraient plusieurs petits bouts de papier volant au vent, se reposant ensuite sur le sol humide. Intrigué. Reflexion. Non, for real, elle paraissait droguée, complétement anachronique, même, ça lui faisait un pincement au coeur de la voir comme ça. Inconnue, certes, mais humaine. Zadig se pencha avant de s'assoeir à son tour, en distance à ses côtés puis il planta ses yeux dans ceux de la rousse, par exprès. Son regard était intense, mais vraiment doux. The fuck is happening to him? «Est-ce que tu te drogues toute seule souvent comme ça? J'veux savoir... parce que... » souffla-t-il dans une voix vraiment douce. Il l'admirait doucement, ses doigts lisses sur un bout de papier qui cachaient des mots. Ça l'intriguait encore plus. Zad' ignorait ce qu'il faisait, voulait lui teir compagnie. Malgré ce qu'il était capable de s'avouer, le gamin s'inquiétait pour elle, piur cette totale inconnue dans la noirceur et le froid. Dans un sourire, il posa sa clope entre ses lèvres avant de sortir un paquet de poudre à son tour. «J'peux en faire avec toi, si tu veux. J'te laisserai pas toute seule. Moi, c'est Zadig, au fait. Mais... appelle-moi Zad', c'est moins chiant.» murmura Zad dans un sourire apaisant, un sourire qu'il ne reconnaissait même pas. Pourquoi autant de gentillesse? Dans son coeur, une vague de compassion et de souci s'était ravagé contre les rochers de sa haine éternelle. Une femme aussi belle qu'elle soupudrant son nez d'un poison; ça appartenait aux connards comme Zadig, pas à elle. Doucement, il lui tendit sa main droit, doucement vers elle. Ouais, elle semblait sur une défensive, mais il respectait ça. Zad' n'allait pas tenter de briser ce mur que lui revêtait quotidiennement. Il voulait la protéger juste pour cet instant précis. Elle avait de la chance que ce soit lui et non... des gens plus tordus. Dans sa tête, une image inquiétante s'embruma. C'tait un peu bizz', c'est vrai, tout cela. Zadig toussa doucement. «J'te ferai pas de mal, t'sais. J'étudie ici, en fait, en arts. Et toi?» Son sac de poudre entre les doigs, son coeur battait la chamade. Ouais, c'était un vrai toxico. Des songes lui glaissaient entre l'esprit, mais il tenta de se concentrer sur elle, sa protection, lui faire savoir que c'était pas un trou du cul. Fuck, elle était tellement belle. Pourquoi? Là était la grande question. Un sourire, pense pas à la poudre, Zadig. Concentre-toi.
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