Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
calisto/logan ▬ contre la vie qui va, qui vient, puis qui s'éteint
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Sujet: calisto/logan ▬ contre la vie qui va, qui vient, puis qui s'éteint Jeu 22 Déc - 21:11
marie ou marilyn
logan - calisto
Un cigarette coincée entre ses lèvres, Calisto marchait dans les rues de Bowen. Il se faisait tard et la pluie était au rendez-vous. Elle s'écrasait en écho sur les pavés et mouillait férocement sa veste. Il ne s'était pas encombré d'un parapluie, et il regrettait presque cela. Il attrapa sa clope entre ses doigts avant de la jeter par terre. Trop humide pour en tirer quoi que ce soit. Il détestait ce temps pourri, qui frappait très rarement, et jamais au bon moment. Il fourra ses mains dans ses poches alors que ses pas le menaient vers le théâtre de quartier. Ses sœurs l'avaient envoyé là-bas régler une affaire. Il n'appréciait pas qu'on le mêle de trop près aux affaires du clan Matteotti. Certes, il faisait parti des dirigeants, mais il se vantait aussi de mener désormais une vie rangée, loin des trafics. Son garage marchait du tonnerre et il n'était barman à la Licorne Hurlante que pour satisfaire les exigences du clan. A ses yeux, c'était déjà trop.
La devanture du théâtre s'affichait déjà à un bloc de là où il se trouvait. Il n'avait rien contre les pièces, mais ce n'était pas franchement son truc. Il adorait la littérature et dévorait les bouquins classiques depuis sa jeunesse. Cependant, il n'avait jamais accroché avec le genre théâtrale. La seule œuvre du genre qu'il avait apprécié était « On ne badine pas avec l'amour », et c'était déjà pas mal. Il préférait les romans, autant classiques que policiers. C'était son échappatoire, en somme. Quand il ne se perdait pas dans un moteur de voiture, Calisto s'évadait dans un bon livre. C'était une occupation saine, et probablement celle qui l'était le plus. Les voitures. Les filles. Les trafics. La Licorne Hurlante. Tout cela n'était que perversion, et il n'arrivait plus à s'en défaire. C'était inscrit dans son sang, à la manière de la violence qui l'avait toujours bercé.
Lorsque Calisto arriva devant le théâtre, on le laissa entrer sans même lui demander de billet. Ce soir-là, on jouait une pièce de théâtre amateur. Par un savant miracle, les comédiens avaient fait salle comble, mais s'il le souhaitait, il pourrait toujours trouver une place. Ce n'était pas une chose trop difficile lorsque l'on portait son nom de famille. Une odeur caractéristique de poussière et de poudre de maquillage atteignit ses narines alors qu'il pénétrait dans les coulisses. C'était l'effervescence. Les trois coups allaient retentir dans un bon quart d'heure. Tout le monde se bousculait dans tous les sens à la recherche d'un accessoire, ou d'un téléphone. C'était comme avancer dans une fourmilière. Calisto heurta une jeune fille et manqua de la faire tomber. Il la rattrapa par le poignet et l'aida à se stabiliser. Elle tourna la tête vers lui, faisant voler ses cheveux blonds. Il lui demanda si ça allait, mais elle ne répondit pas, choisissant plutôt de se dégager et de disparaître. Il fronça les sourcils, surpris, et resta quelques instants interloqué et bloqué dans sa position. Une main robuste se posa alors sur son épaule. Il se redressa et se retourna. Le directeur du théâtre regardait dans la direction où la jeune fille était partie.
« Je te prie de l'excuser, lança-t-il. Elle doit être angoissée : c'est la première et elle a le rôle féminin principal. De plus, elle ne doit pas savoir qui tu es. - C'est une qualité qui se perd, grogna Calisto. - Suis-moi, nous n'avons que quelques minutes avant que la pièce ne commence. »
Le mécanicien hocha la tête et suivit le directeur jusque dans son bureau. L'odeur du tabac froid le frappa. Même si Calisto fumait, ce n'était sûrement pas autant que l'homme. Comme pour prouver cela, il alluma un cigarillo, avant de sortir une valise de dessous le bureau. Calisto savait probablement pourquoi on l'avait envoyé ici. Il devait contrôler les ventes de drogue de ce quartier. L'italien grogna. On ne l'avait pas mis au courant. On ne lui disait rien. En général, on l'envoyait cogner sur des gars qui avaient mal bosser. C'était visiblement son cas. En tout cas, jusqu'à ce soir. L'homme ouvrit la mallette, dans laquelle s'alignaient des liasses de billets.
« Je suis réglo. Tu peux récupérer l'argent, Matteotti. - Tu sais que je ne suis pas là pour l'argent. On veut la dope que tu as volée. - Tu vois que, finalement, tu sais pourquoi on t'a envoyé. », ricana le directeur du théâtre.
Calisto s'approcha lentement de l'homme et prit son cigarillo entre ses doigts, pour le coincer entre ses lèvres. Son interlocuteur ne bougeait pas, probablement trop inquiet pour esquisser le moindre geste. Le mécanicien tourna la mallette et la ferma d'un coup sec. L'autre sembla se détendre un instant ; un instant de trop, cela était clair. Il suffit pour que Calisto l'attrape par l'oreille droite et écrase son visage contre sur bureau à trois reprises. Lorsqu'il le lâcha l'homme s'étala au sol derrière son bureau. L'italien tira une taffe sur le cigarillo avant de le lancer sur le directeur de théâtre.
« Norma te présente ses salutations. », lâcha Calisto.
Il quitta la pièce au moment où les trois coups retentissaient. Plus un bruit ne se faisait entendre en coulisses. Des voix provenaient de la scène. Lentement et discrètement, avec sa mallette sous le bras, Calisto se fraya un chemin au premier rang et, avant même de s'asseoir sur une chaise, il remarqua une sihlouette familière au fond de la salle. Se ravisant pour le rejoindre, il sortit son paquet de cigarettes et une boîte d'allumettes. Malgré l'interdiction de fumer, il s'en grilla une. Il s'appuya contre le mur, juste à côté de Logan, puis coinça sa cigarette entre ses lèvres, affichant sans s'en rendre compte sa main couverte de sang.
« Qu'est-ce que tu fais là ? Depuis quand le théâtre t'intéresse, Logan ? »
Sujet: Re: calisto/logan ▬ contre la vie qui va, qui vient, puis qui s'éteint Ven 23 Déc - 17:09
MAYBE SOMEDAY WE'LL BOTH LOOK BACK ON THIS RIDE
Feet will never touch the ground, pretty little gangster now
Logan feat. Calisto
Bang. Bang. Bang. La tête de la blonde tapait à répétition contre la portière arrière de la citadine rouge dont elle était propriétaire, valsée par les coups de reins de Logan derrière elle. Il l’avait rencontré à la salle de sport quelques jours avant sans avoir pris le temps de l’approcher, mais les deux s’étaient dit que de se croiser un samedi après-midi dans un parc était une occasion tout à fait propice au coït. Rien qu’à son visage aux traits grossiers et sa tenue vulgaire, Logan avait déduit dès le premier regard qu’elle devait être assez désespérée pour ne pas avoir à la travailler très longtemps au corps pour arriver à ses fins avec elle. Et son corps, c’était bien le seul atout qu’elle avait, son QI ne devant pas dépasser approximativement celui d’un cochon d’inde. Mais un cul pareil faisait largement le poids contre ce détail, tant qu’elle n’ouvrait pas la bouche pour autre chose que le sucer.
Presque une heure s’était déjà écoulée depuis qu’il l’avait attrapée par les cheveux, mais pour une raison mystérieuse il était persuadé qu’il n’arriverait pas à se terminer. Il finit d’ailleurs par renoncer, et se retira de la blonde, qu’il décala d’une main nonchalante en tirant une grimace. Une vraie perte de temps. Celle-ci, il ne la conseillerait pas à Alejandro. Il remballa son matériel, et sortit de la voiture sans ajouter un mot. Il se recoiffa d’un geste, et s’éloigna comme si de rien n’était. Un rapide coup d’œil à sa montre l’informa qu’il allait être en retard pour le rendez-vous qu’on lui avait donné au théâtre de la ville. Il ne lui avait pas fallu bien longtemps dans cette nouvelle ville pour y trouver des partenaires d’affaire, le chargeant volontiers de tâches plus ou moins légales, moyennant important pécule.
Ce soir, Logan était chargé de surveiller les entrées et sorties du théâtre, dans lequel un homme certainement bien placé avait peur de se faire agresser. Mais à peine sur place, il estima qu’il n’était pas d’humeur à faire du zèle, et se contenta de s’adosser au mur du fond de la salle, pour mieux scruter les environs à la recherche de décolletés intéressants dans leurs robes de trente-et-un.
La pièce était sur le point de commencer quand il aperçut avec surprise Calisto sortir par la porte des coulisses. Logan ne put s’empêcher de sourire en le voyant, comprenant la probabilité d’échec de sa mission, en remarquant presque instantanément la main de l’italien couverte de sang alors qu’il se posait à côté de lui.
« Qu'est-ce que tu fais là ? Depuis quand le théâtre t'intéresse, Logan ? »
« J’aurais pu te retourner la question, mais j’ai déjà ma petite idée sur la réponse. Tu pourras dire à Norma que je peux toujours prendre ses requêtes en échange d’un petit coup de MAIN.»
Logan sourit lui-même à son jeu de mot qu’il savait puéril. Mais il prenait toujours autant de plaisir à sous-entendre des choses à propos des sœurs de Calisto devant lui, sachant pertinemment qu’il ne lui en tiendrait pas rigueur.
« T’en as laissé des morceaux au moins ? » lui dit-il en observant sa main ensanglanté, se demandant s’il allait toujours être payé pour la soirée.
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Sujet: Re: calisto/logan ▬ contre la vie qui va, qui vient, puis qui s'éteint Dim 15 Jan - 14:02
Calisto fronça les sourcils avant de baisser les yeux vers sa main. Il soupira, puis grogna. Enfin, il se résolu à retirer sa veste d'une main. Il la fourra dans les bras de Logan, retira ensuite son tshirt et remit sa veste et la ferma. Les yeux sur la pièce de théâtre, il s'essuya la main et fourra son haut dans une des poches de sa veste. Il répondit à Logan qu'il était amoché, et qu'un tour à l'hôpital ne serait pas superflus. En gros, il avait fait son boulot. Il était sincèrement désolé que cela puisse empiéter sur le sien, mais c'était comme ça et il avait ses ordres à respecter. Calisto haussa simplement les épaules pour conclure sa réponse et jeta un très rapide coup d’œil à Logan. Il ne pensait pas que l'homme lui en veuille pour cela. Il connaissait son boulot, et ses sœurs.
L'italien allait lui demander si, justement, il ne lui en voulait pas trop lorsque deux hommes armés apparurent de chaque côté de la scène. A leurs costumes noir, bien taillés et hors de prix, il ne pouvait s'agir que des hommes de mains du directeur du théâtre. Soit il s'était réveillé, mais il en doutait ; soit quelqu'un avait pris le relais pour ce qui était de donner les ordres. Calisto optait plus pour cette seconde option. Le crâne de l'homme était en trop mauvais état pour qu'il soit déjà en état de penser. Il avait déjà désobéit à ses soeurs en le laissant respirer, il ne manquait plus qu'il soit déjà miraculeusement sur pieds. Heureusement, personne dans l'assistance ne semblait avoir remarqué les quatre hommes qui s'avançaient vers le fond de la salle.
"Je me disais que cette soirée manquait de piquant en même temps, pas toi, Logan ?", grogna Calisto en remontant les manches de sa veste.
Hélas pour lui, il ne portait jamais d'arme à feu. Il ne les supportait pas. Il les trouvait lourdes, encombrantes, et grossières. C'était impossible d'avoir un boulot propre avec elles, il fallait toujours qu'il y ait des éclaboussures de partout. Les poings restaient son option préférée. Or, à cet instant précis, il le regrettait fortement. Tout aurait pu se passer simplement et proprement, mais ce fut sans compter un des gorilles qui décida de tirer trois coups en l'air. A cet instant précis, un mouvement de panique se créa dans le public et sur scène. Les spectateurs et les acteurs s'étaient tous mis à gambader partout comme des biches apeurées. D'une certaine manière, cela arrangeait presque Calisto puisque les hommes de mains du directeur n'allaient pas prendre le risque de blesser, ou tuer, des innocents (c'était mauvais pour les affaires).
Calisto choisit le côté droit de la scène (et partit donc sur sa gauche) afin d'intercepter au moins deux des sbires, en espérant que Logan se joigne à lui plutôt qu'aux gorilles en costumes Dior. Il attrapa une chaise en bois proche de lui et l'écrasa sur un des mannequins armés jusqu'aux dents et frappa le second de son poing en pleine mâchoire. Enfin, il osa un coup d'oeil vers Logan qu'il eut du mal à localiser parmi les spectateurs qui courraient dans tous les sens en hurlant.
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Sujet: Re: calisto/logan ▬ contre la vie qui va, qui vient, puis qui s'éteint Ven 20 Jan - 17:21
Ne répondant pas vraiment à sa question, Logan se doutait qu’il pouvait d’ores et déjà dire adieu à sa rémunération pour de la soirée. Ce n’était pas si grave, après tout ce n’est pas comme s’il avait réellement besoin d’argent. Il avait pris ce job pour s’amuser un peu, n’ayant rien d’intéressant de prévu pour cette soirée. Il profitait du moment où Calisto se changeait comme si de rien n’était devant lui pour réfléchir à l’endroit où il allait pouvoir aller chercher une brune à se mettre sous la dent, quand il fût tiré de ses douces pensées. Les quatre gars qui venaient d’apparaître de chaque côté de la scène n’avaient pas l’air d’être venus pour apprécier la prestation sur les planches.
« Je me disais que cette soirée manquait de piquant en même temps, pas toi, Logan ? »
« C’est exactement ce que je me disais », répondit le blond, un sourire aux lèvres.
Alors que trois coups de feu partirent en l’air et que la totalité des civils de la pièce grouillait dans tous les sens, tentant désespérément d’atteindre la sortie le plus rapidement possible, Logan resta quelques secondes encore contre le mur. Calisto avait déjà foncé dans le tas, rejoignant deux des assaillants, visiblement décidé à faire autre chose que leur chuchoter des mots doux à l’oreille. Pourquoi pas se disait-il, après tout il n’avait pas de meilleure chose à faire ce soir. Il remonta également les manches de sa chemise hors de prix qu’il regrettait déjà d’avoir mise aujourd’hui, et se précipita vers les deux autres gars en costume. Alors qu’un des deux était submergé par la foule de spectateurs courant dans tous les sens, Logan en profita pour écraser son poing dans le visage du plus petit qui ne l’avait pas vu arriver non plus. Sous l’effet de surprise, celui-ci recula, et porta rapidement sa main à sa ceinture. Il agrippa son arme et la pointa en direction de Logan, mais celui-ci attrapa un homme qui passait à côté de lui en tentant de s’enfuir, et se cacher derrière lui alors que le coup de feu partait en sa direction. Il n’avait que faire des dégâts collatéraux, tant que lui-même n’en faisait pas partie, et il repoussa le corps de celui qu’il tenait entre ses mains, qui s’écrasa au sol à côté de lui. Dans un mouvement, il se plaça juste à côté de celui qui venait de le viser, et coinça son coude entre son propre biceps et son avant-bras, le forçant à maintenant son bras tendu ; et de l’autre main, il lui prit l’arme des mains, et visa celui qui lui tournait le dos, n’ayant visiblement pas remarqué sa présence au milieu du brouhaha présent dans la pièce. Il pressa la gâchette, et se fit un plaisir de voir que leurs costumes, aussi chers qu’ils puissent être, n’étaient pas imperméables aux balles. Tandis que celui-ci s’écrasait en avant, la tête entre les chaises des spectateurs, il replia son bras et coinça cette fois-ci la gorge de celui qu’il tenait contre lui.
Un rapide coup d’œil lui permit de localiser Calisto un peu plus loin, qui venait de mettre un coup au deuxième de ses assaillants. Alors que l’italien se jetait sur lui pour lui en donner une deuxième, le premier venait de se relever, et gueulait quelque chose dans le micro de son oreillette. Il venait très certainement d’appeler des renforts, et si d’autres connards armés jusqu’aux dents venaient à pointer leur nez d’une seconde à l’autre, il leur aurait fallu plus que leurs poings pour s’en sortir. Il fallait qu’ils foutent le camp d’ici, et rapidement.
Logan prit la tête de l’homme contre lui entre ses deux mains, et effectua une violente rotation de celle-ci, provoquant un « crac » significatif au niveau de sa nuque. Il le lâcha, le laissant s’écraser au sol sous le poids de son corps maintenant inerte, et courut en direction de Calisto qui était en train d’asséner une volée de coups à un des hommes qui était au sol, tentant de se protéger le visage avec ses bras. Il le prit par l’avant-bras, interceptant un ultime coup de poing, et le releva en tirant avec force.
« L’autre connard vient d’appeler du renfort, il faut qu’on foutre le camp d’ici »
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Sujet: Re: calisto/logan ▬ contre la vie qui va, qui vient, puis qui s'éteint
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