Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Like a ball on a chain that is strapped to my brain ft. Jayson
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Sujet: Like a ball on a chain that is strapped to my brain ft. Jayson Lun 2 Jan 2017 - 14:27
I'M HELD DOWN BY A FOG ON MY WAY TO THE TOP
And if I may just take your breath away, I don't mind if there's not much to say
Logan feat. Jayson
Les paysages défilaient devant son regard, les lumières de la ville à une heure avancée de la nuit se reflétant dans ses yeux bleus clair. Malgré le faible nombre d’habitants, Bowen était une ville vivante. Son ambiance était si paradisiaque que de nombreuses personnes de villes alentours venaient y passer du temps, remplissant les rues de monde à n’importe quelle heure de la journée et de la nuit. Bien qu’à presque minuit, la tête collée contre la vitre fraiche de l’arrière de la voiture de police, Logan observait la vie à l’extérieur. Les gens promenant leurs chiens en laisse après avoir oublié leur sortie du soir, les groupes de jeunes étudiants trop bien habillés pour être honnêtes, les couples au regard fatigué et aux cernes creusant leurs joues, profitant sûrement de leur première sortie depuis la naissance de leur rejeton. Logan n’en enviait aucun. Depuis très jeune, il était persuadé qu’il n’aurait jamais d’enfant. Ou du moins, aucun de reconnu. Il se sentait incapable de mener une petite vie tranquille, avec une femme aimante et un yorkshire lové au coin du feu, dans le living room d’une grande maison familiale. Il avait besoin d’action, de frisson, de coups de feu et de sang. Il préférait l’ivresse à la tendresse, la violence à la complaisance.
En s’installant à Bowen après avoir quitté l’Amérique, il s’était mis au défi de vivre une vie plus calme, mais telle des résolutions de nouvelle année, il lui avait suffi de quelques semaines pour briser un nouveau bras. Il était comme un aimant à histoires, et bien malgré lui, celles de San Diego n’avaient pas tardé à le rattraper. Après trois années à vaquer à ses occupations, il savait que ce n’était qu’une question de jours, depuis qu’une grosse berline noire se postait depuis maintenant deux semaines régulièrement de l’autre côté de la route, en face de son bar. Le conducteur, grand blond aux airs froids et aux lunettes noirs, faisait mine d’attendre quelqu’un, et restait ici plusieurs heures, à observer les activités du bar de Logan, ainsi que ses allées et venues. Pour l’instant, Logan avait opté pour la discrétion, et il se contentait de vérifier de temps à autre si l’homme faisait un mouvement, mais celui-ci ne cillait pas.
Lorsqu’il était parti de San Diego, il avait emporté avec lui l’intégralité de ce que son Drop Bar contenait sur l’instant, ce qui constituait une somme impressionnante, alors dérobée aux destinataires originaux. Dans le monde du business, rien ne s’oublie. Et il se doutait qu’un jour, quelqu’un viendrait les lui réclamer, et sans pincettes. Il se demandait à quel moment allaient-ils passer à l’action. Faire exploser son bar, brûler sa voiture de sport, ou encore l’égorger durant son sommeil. Il n’était pas très enthousiaste à l’idée. Les choses ont commencé à lui causer un réel souci lorsque la présence de la voiture noire s’était multipliée au cours des trois derniers jours. Quelque chose n’allait pas tarder à se passer, il en était certain. Il aurait bien demandé à Alejandro de l’aider à faire quelque chose, mais même s’il savait qu’il pouvait en temps normal compter sur lui, celui-ci n’aurait pas été prêt à risquer autant ses fesses pour lui.
Il avait alors directement pensé à Jayson. Durant l’été 2014, Logan était intervenu dans une affaire, pour mettre en œuvre ses connaissances en déguisement de faits – on en apprend beaucoup lorsqu’on enterre régulièrement quelques restes d’ennemis « politiques » dans l’arrière-cour de son bar -, et il avait maquillé une bavure lors d’une des interventions de Jayson, qui aurait pu lui coûter sa carrière si la vérité avait éclaté. Depuis cette date, celui-ci lui était redevable, mais Logan tenait surtout de quoi le faire chanter, et en échange de son silence, Jayson lui rendait régulièrement des … services. Un peu trop adepte de la beuverie, de la violence et des attouchements sur des personnes plus ou moins consentantes, une de ses rengaines favorites était « quelle belle époque pour vivre, que celle où le GHB existe » ; il terminait régulièrement au poste de police, en garde à vue. Il s’arrangeait toujours pour se faire interroger par Jayson, qui, comme une vieille habitude, était obligé de le relâcher.
Depuis qu’il était clairement placé sous surveillance par ses créanciers, il n’était pas certain que ceux-ci n’avaient pas posté de mouchards chez lui. Et pour demander l’avis, ainsi que l’aide ou intervention de Jayson sur ce qui allait probablement se passer très bientôt, il préférait le faire en face-à-face qu’à travers un combiné. Et ne pouvant pas lui donner simplement « rendez-vous » en terrasse d’un bar, au soleil un dimanche après-midi - d’ailleurs, il n’avait toujours pas pris son numéro de téléphone -, quel meilleur moyen que de se retrouver une nouvelle fois conduit au poste de police. Et pour ce faire, Logan ne manquait jamais de moyens. Cette fois-ci, il s’était contenté de chercher un passant dont le faciès ne lui revenait pas, et son poing avait filé dans l’air dans un sifflement, avant de venir se loger contre la joue du pauvre innocent, projeté contre le sol. Des cris, un coup de fil, une vingtaine de minutes et les sirènes résonnaient déjà au loin, se rapprochant à mesure que le sourire dément de Logan s’étirait sur ses lèvres. Ça avait été une occasion de plus de se défouler.
En quelques minutes, ils étaient arrivés au poste, et un des agents était venu ouvrir la porte devant lui, lui ordonnant de sortir tranquillement de la voiture, sans faire de mouvement brusque. Logan obéit comme un petit chiot bien sage, et entra par la porte d’entrée. La secrétaire leva les yeux au ciel à l’instant où elle posa le regard sur lui, dont les visites étaient presque devenues une vieille habitude. Elle décrocha ensuite son combiné, et annonça sa présence au lieutenant Callaway, qui ouvrit la porte de son bureau dans le couloir, lui faisant signe d’approcher.
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Sujet: Re: Like a ball on a chain that is strapped to my brain ft. Jayson Lun 2 Jan 2017 - 22:40
Like a ball on a chain that is strapped to my brain
Jayson ✧ Logan
Une intervention seul. Une victime en danger. Un coup qui part trop vite. Qui rate avec le stress. Deux morts sur les bras. Une vite qui le méritait, l'autre non. La panique. Depuis ce foutu jour où il avait déconné, ce foutu jour où il n'avait pas su contrôler ses émotions, ce foutu jour où il avait prit la vie d'un innocent, il n'était plus le même. Il avait paniqué. Il avait eu peur de perdre ce fameux job qu'il venait seulement d'atteindre. Ce job qui l'avait tant fait rêvé et qui avait faillit s'envoler à cause de quelques secondes d'inatention. Mais le plus dûr avait été après. Ca avait été d'avouer sa faiblesse. De craquer et d'appeler le mal. Tomber du côté obscur. Ca avait été si rapide. Et ça avait tout changé. Parce que certes il avait gardé son job, tout s'était bien passé rien ne s'était su, ça s'est transformé en une intervention comme une autre. En tout cas en apparence. Parce qu'un service est un service. Surtout quand on traite avec Logan. Il avait eu son numéro par Alej, au cas où comme il lui avait dit. Mais il n'aurait jamais du le garder, il n'aurait jamais du appeler. Tout ça parce qu'il n'avait pas été capable d'assumer ses actes. Et maintenant il était condamné à aider Logan et à l'aider de temps en temps. Sauf que de temps en temps s'était transformé à régulièrement. Il lui en demandait de plus en plus et cela commencait à devenir de moins en moins simple à camoufler auprès de sa hiérarchie. Surtout quand il provoquait les rencontres. Parce que celles là aussi il fallait les justifier. Et aujourd'hui il en avait à nouveau provoqué une. Il avait entendu des collègues partir en intervention sur une agression de rue. Et à peine une heure plus tard, un coup de téléphone et une porte qui s'ouvre c'était Logan qui se trouvait devant Jayson. Ca commencait à devenir une habitude. Une mauvaise habitude. Il l'attrape par le bras et le fait entrer un peu violemment dans son bureau, comme il le ferait avec n'importe quel dégénéré qu'il interrogeait dans son bureau. « Allez, entre. » Il claqua la porte de son bureau puis le relâcha mais ne désintensifia pas son regard pour autant. « Qu'est ce que tu veux cette fois ? » Il appréhendait ce qu'il allait lui dire. Qu'est ce qu'il allait devoir faire encore ? Quel mensonge allait il devoir inventer ? Mais surtout, est ce que ça en valait encore la peine ?
Sujet: Re: Like a ball on a chain that is strapped to my brain ft. Jayson Mer 4 Jan 2017 - 8:22
A peine entrés dans le bureau, Jayson paraissait déjà agacé par sa présence. Il en aurait été de même s’il avait été à sa place. Les interpellations de Logan se faisaient de plus en plus fréquentes, même s’il le faisait bien trop souvent seulement par ennui. Après tout, ça l’amusait de se retrouver face au regard désobligé de Jayson, qui était à la limite de lever les yeux au ciel à chaque fois qu’il voyait le blond débarquer dans son couloir. Cette fois-ci, il se serait bien gardé de venir, et il aurait préféré passer la soirée au creux des cuisses de la brune qui le zyeutait depuis l’ouverture du bar plutôt qu’ici. Mais les choses semblaient sur le point de basculer d’une minute à l’autre, et il lui avait fallu agir. « Qu'est-ce que tu veux cette fois ? ». Logan sourit, et tira nonchalamment la chaise en face du bureau du lieutenant, qui semblait tout sauf amusé. Il s’avachit dessus, en une posture décontractée, comme à son habitude. « Il fallait vraiment que je te vois, cette fois. ». Jayson le dévisagea, décelant certainement un brin de sérieux dans sa phrase qui ne lui ressemblait pas. L’Amérique, le drop bar, l’argent volé, la mafia. Logan lui expliqua les faits sans passer par quatre chemins, estimant qu’il avait bon compte de jouer carte sur table à l’heure actuelle des choses. « Ça fait deux semaines qu’ils traînent devant chez moi. Et je pense que sauver mon cul ne fait pas partie de tes priorités, mais je pense aussi que lorsqu’ils passeront à l’action, d’autres têtes vont tomber, et ça, ça devrait plus être dans tes priorités. » Cette fois-ci, Jayson paraissait beaucoup plus interloqué par son histoire. « Si tu ramènes toute ta brigade, ils vont se barrer, et attendre que tout se calme pour passer à l’action quand on croira qu’ils ont disparu. Il faut que ce soit invisible, un homme, voire deux. Il faut les chopper sur le fait, quand ils seront à découvert. Je sais qu’ils viendront pour ma peau, mais surtout pour leur fric, et ce fric il est planqué sous mon lit. Non pas que je rêve de dormir à tes côtés, mais ils viendront sûrement chez moi, et avec plus de chances la nuit. » Logan attendait la réponse de Jayson, qui ne le quittait pas des yeux, réfléchissant visiblement à la situation.
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Sujet: Re: Like a ball on a chain that is strapped to my brain ft. Jayson Sam 21 Jan 2017 - 20:59
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Jayson ✧ Logan
Si la raison de sa venue était si importante, c'est qu'il avait vraiment un problème. Mais ce n'était pas bon signe. « Alors t'avoues que d'habitude c'est pas nécessaire ? Parce que je m'en passerais bien de tes visites. » Il était aussi cinglant qu'il le pouvait. Parce qu'en quelque sorte il se savait piégé et détestait cette situation. Alors il écouta ce que l'homme avait à lui dire, non sans une once d'appréhension. Et bien sûr ce qu'il redoutait s'était passé. « Non mais qu'est ce que tu veux que je fasse ? T'es plus foutu d'assurer ta propre sécurité ? » Il était un peu étonné que Logan lui racontes ça comme ça. Et qu'il lui demande explicitement son aide. Parce que là, c'était vraiment sa peau qu'ils voulaient, et bien que ça n'était un secret pour personne, s'ils voulaient passer à l'action ça pourrait leur causer des soucis à tous les deux... Jayson passa sa main derrière sa nuque, n'arrivant même pas à cacher son énervement. « En gros tu veux que je vienne te protéger c'est ça ? Et puis bien sûr dans les hommes que tu veux que j'envoie je devrais en faire partie je suppose. » Parce bien sûr, il savait que si Logan avait prit la peine de se déplacer ce n'était pas seulement pour lui annoncer la nouvelle, il y avait forcément des conditions, rien ne pouvait être simple vu le pétrin dans lequel il s'était mis. « Mais il vient d'où ce fric ? Et pourquoi ils veulent venir le récupérer maintenant ? Si tu veux que j'intervienne va falloir que tu m'en dises un peu plus. »
Sujet: Re: Like a ball on a chain that is strapped to my brain ft. Jayson Mer 1 Fév 2017 - 8:43
Agacé par la première réponse de Jayson, Logan ferma les yeux et se concentra pour conserver son calme le plus plat. Il comprenait très bien sa réaction, aussi devait-il se rendre compte que sa situation représentait également une menace pour lui. Il devait déjà amèrement regretter leur "accord" passé il y a un bout de temps déjà, et d'autant plus aujourd'hui, face aux encombres toujours plus nombreuses que ça engendrait. « Crois bien que ça m'amuse pas bien plus que toi toute cette merde, et que j'aurais préféré occuper ma soirée à autre chose. », répliqua le blond sur un ton posé. « C'est pas que je fasse pas confiance à tes gars, mais ... C'est un peu ça quand même. En vérité c'est déjà énorme de faire confiance tout court, mais je t'ai déjà vu sur le terrain, et disons que c'est plus rassurant que tes sbires qui savent pas tous distinguer leur droite de leur gauche », admit-il. Il n'avait aucun problème à flatter son égo, même si c'était toujours avec la grande maladresse qui le définissait, si le but était défini et important. Et il l'était. Cependant, il ne savait pas vraiment comment répondre à sa dernière question. Mais après quelques secondes d'hésitation, il décida qu'il valait mieux pour lui de jouer carte sur table. « C'est de l'argent sale tout droit venu d'Amérique, comme je t’ai dit. J’imagine que ce qui leur a pris autant de temps c’est qu’il a surtout fallu me retrouver, Bowen c’est pas la porte à côté non plus. A croire que m’enterrer dans une aussi petite ville aura pas suffi à ce qu’ils me foutent la paix … ». Parfois, il se demandait si ça avait été une bonne chose d’emporter tout cet argent. Au moins, il aurait pu vivre tranquillement sans avoir à vérifier par deux fois à chaque fois qu’il traversait la rue. Mais son niveau de vie en aurait été nettement amoindri, et finalement les possibles représailles après trois ans n’étaient qu’un moindre mal. Un moindre mal dont il fallait néanmoins s’occuper. Au début, il avait pensé à se débrouiller seul dans cette affaire, qu’il aurait juste à dégainer son 9mm lorsque les connards viendraient le chercher. Mais ces gars-là n’étaient pas là pour perdre leur temps, et si c’était pour terminer sous les coups d’une dizaine de clébards de la mafia, il était prêt à ravaler sa fierté et à demander de l’aide.
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Sujet: Re: Like a ball on a chain that is strapped to my brain ft. Jayson
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