Retrouvaille sur un fond de lingerie

Ca faisait une semaine depuis l'histoire du camps... Une longue semaine que je m'étais enfermé dans ma caravane pour travailler et pour me remettre de ma culpabilité dévorante.
Je ne sortais juste que pour sortir Leïka, pour faire mes courses et mon jogging matinale.

Je me plongeais dans mon travail à 200 % en faisant des heures supplémentaires à tels points que je commençais à manquer de demande.

J'étais allé faire mon cours de musique à Romy en évitant d'aller au repas, Charlize m'a payé mes 15 dollars que j'ai fait semblant d'accepter pour les mettre dans sa boîte au lettre.

Maintenant je devais régler une affaire que je laisse traîner depuis deux semaines, la vraie raison de ma venu à Bowen.

J'attendis de finir tout mon travail et d'être au chômage technique pour m'occuper de sa, cela m'a pris encore deux jours entiers pour terminer tout ça.
Lorsque j'envoie le dernier e-mail pour la facturation puis je prends mon téléphone, faisant dérouler mes contacts jusqu'à la lettre "M". Cela me prend bien 5 minutes avant d'avoir le courage de t'envoyer un sms pour te demander l'adresse de chez toi, tu me réponds que tu bosses ce soir mais que je n'avais qu'à passer à ton travail en me donnant l'adresse.

Je prends ma douche, je me coiffe, je me parfume je m'habille de manière décontracté, je prends mes affaires j'enfourne ma moto sans regarder ce qu'était le bâtiment de l'adresse.

Lorsque j'arrive, j'éclate de rire en garant ma moto sur le parking du strip-club. Je m'avance vers le portier, je donne les 10 dollars pour l'entrée, je rentre à l'intérieur et je te cherche du regard.

Je te vois, derrière le comptoir, en train de laver des verres et en servant une paire d'alcoolo pervers. Lorsque je te vois, je ressens une libération mentale qui me dit "C'est bon, c'est fait". Je m'accoure dans ta direction, les bras en l'air en disant joyeuse:
-Vile crapule, enfin je te trouve, je pensais plus te voir sur les barres de Pole-Dance. La dernière fois que je t'ai vu, tu avais plus tendance à vider les verres qu'à les remplir. dis-je en rigolant

"bordel de nonne, elle a pas changé" pensais je en rigolant après ta blague du strip.

J'ai des énormes cernes de fatigués et les yeux légèrement rouge. Tu le vois, je suis dans le mal, j'ai la bonne tête de la periode dans laquelle je me plonge à corps perdu dans un catharsis physique ou professionnel.

J'accepte ta bière que je bois cul-sec en frappant violemment le Verre sur le comptoir sans le briser. Juste après je te sors un billet de 50 dollars qui annonce mon budget de la soirée puis je te fais signe de m'en servir une autre pinte que je bois plus tranquillement.

Sur mon siège, je tourne sur moi-même pour inspecter ton lieu de travail : filles dénudés, pervers alcoolisés, musique saturé et éclairé laissant à désiré.

Je soupire un petit coup puis je reprend mon sourire en reprenant par :
-Ca fait combien de temps, Mila? 6-7 ans, depuis la dernière fois ? dis-je avec nostalgie. Dis-moi, vous servez des trucs à grignoter, j'ai rien mange de la journée. dis-je en rigolant à pleine dent.

Je te regarde et te répond à la question de l'âge:
-Arrête de dire des conneries, Baby doll, tu resteras toujours à ma yeux ma belle princesse à secourir et moi ton preux chevalier défiant tous les obstacles pour te sauver. Bien sûr que tu es sublime et tu le resteras toujours à mes yeux. dis-je avec un ton désabusé et charmeur dis-je en piochant dans le bol d'olive.

Je profite que tu t'assois sur le comptoir pour déposer ma tête sur tes genoux en te regardant tout en continuant ma bière. Lorsque tu m'as posé le question, j'ai arrêté de te regarder pour regarder fixement devant moi, les yeux vides, en disant:
-Je voulais tout simplement te voir, Milena... Pourquoi maintenant? Depuis quand je suis logique dans mes actions, mon sucre d'orge? J'ai choisi ce moment parce qu'il me semblait plus opportuns qu'un autre. dis-je calmement et posé. Si on réfléchis un peu, on s'est fréquenté pendant six ans et je disparais alors pendant six ans, il y a peut-être un lien mais seul un psychiatre pourrait déceler une once de logique dans cette suite d'acte. La seule chose où je suis cohérent c'est dans le travail, même dans la musique je ne le suis pas vu que je laisse juste mon être parlé au travers de l'instrument. terminais-je en baissant le ton petit à petit.

Je relève la tête, t'examinant de la tête au pied comme une oeuvre d'art qu'un maître a mis plusieurs dizaine d'année à façonné, je te regarde avec une fierté et un bonheur venant du plus profond de mon âme puis je reprend:
-Et toi, pour finir, mon petit cœur, j'arrive après 6 ans d'absence et je ne reçois pas les fleurs des retrouvailles déchirantes et émouvante digne d'un télé-film du mercredi après-midi. Même pas un petit "Oh Jack, tu m'as tellement manqué..." avec une petite voix ému et sanglotante, en m'enlaçant de tes petit bras autour de mon torse musculeux en m'embrassant ardemment. Je t'ai même pas un tout petit petit petit petit peu manqué? dis-je en faisant la mou du Chat Potté avec mes deux billes bleu étincelante en reprenant au passage une pognée d'olive et une gorgée de bière dont la mousse reste sur ma moustache toujours en étant sur tes genoux.

Fasse à ton accusation, je n'avais à déclaration, j'avais totalement merdé... Mon habitude pourrait être noté -1000 sur 20 mais je ne pouvais pas changer le passé. Ta sœur n'était pas au courant pour nous et j'aurais voulu qu'elle sache avant sa mort mais ça je n'y étais pas arrivé. Je n'avais qu'à assumé mes erreurs et, petit à petit, les réparé pour reprendre ce que nous avions commencé.

Je te laisse me caresser les cheveux, je t'observe et je sais que tu réfléchis à quelques choses mais je sais pas quoi. Je ne disais rien, je n'avais rien à dire de valable.

Tu commences à passer de l'autre côté du comptoir, tu m'amènes à l'arrière de la boutique pour fumer une cigarette. Nous sommes tous les deux là, fumant notre clope comme si n'était rien dans un long silence reposant et angoissant à la fois.

Lorsque je termine, je balance ma cigarette dans la ruelle en disant:
-Je suis désolé, Mila... Si tu m'en veux trop pour plus vouloir me voir, je repartirais et tu me verras plus jamais... Si tu veux que je reste, je resterais et pour de bon cette fois. dis-je d'un ton sombre, triste mais totalement honnête

Lorsque tu sortis la photo de porte-feuille, je la pris dans mes mains. Je la regarde avec nostalgie en souriant en disant:

-J'avoue que ça me manque, cette époque... Mais sache qu'il y a pas qui garde un souvenir près de soi. dis-je en te montrant ma hanche où tu vois tatoué "M.H.R" [Initiale de ton prénom et nom] . C'est la première chose que j'ai fait en quittant Brisbane avant de quitter la ville...

Je te rends la photo, je suis gêné à un point que je sais plus quoi faire. Je me cale contre un mur, je m'assois, je me roule une cigarette en regardant mes chaussures sales à cause de la crasse de la rue. J'allume la cigarette en gardant cette tête de chien abattu en disant:

-Je sais que j'ai merdé, Mila, mais sache que pendant toutes ses années. Je n'ai pas arrêté pas de pensé à toi et si je n'ai pas pris de tes nouvelles c'est parce que je savais pas comment faire donc je reportais toujours au lendemain et le lendemain, je le reportais une nouvelle fois et ce cycle a continué jusqu'à maintenant. Tout ça pour te dire que... que... je sais pas comment le dire... que voilà... que je t'affectionne énormément. dis-je avec une voix sombre s'éclaircissant sur la dernière déclaration.

Après cela, je lève, je me dépoussière le pantalon, j'ose même pas te regarder et je commence à faire les cents pas dans l'avenue en tournant sur moi-même.

Tu le sais que je suis un grand sentimental mais que j'ai énormément de mal à expliquer ce que je ressens mais là, c'est du jamais vu. j'ai réussi à un employer un mot, peut-être pas le bon, pour définir ce qu'il ressent. C'est exploit que est peut-être insignifiant pour la terre entière mais pour moi ce fut une épreuve de feu terrifiante et éprouvante.

Tu me plaques contre le mur, ta respiration gonfle ton torse dans un râle d'excitation effrénée, tes mains me poussent contre ce vieux mur de brique. Je sens ton parfum et l'odeur de cigarette qui m'ampli les narines.

J'ai le coeur qui bat la chamade, je sus légèrement fasse à la chaleur de l'ambiance, mon souffle est long et puissant sonnant presque comme un grognement, j'ai l'oeil droit qui sautille nerveusement fasse à ton action. Je te tente de dire quelques choses mais je suis incapable de dire quelques chose de compréhensible.

Ma tête se rapproche progressivement de la tienne, mes mains viennent se loger dans ta chevelure pour la caresser pendant qu'une descend lentement sur ta nuque puis en direction de ton dos.

Tu pensais que j'allais t'embrasser quand ma trajectoire changea pour aller près de ton oreille où je murmure de manière à peine audible, tu arrives difficilement à comprendre ma phrase:

-Milena H. Robbins, il y a que toi que je veux... dis-je en concluant cette phrase par un baiser doux

Alors que tu disais que tu reprenais ton service et que tu commenças à t'éloigner de moi.
Je te tire par la hanche pour t'embrasser, surprise, tu tombes à la renverse en m'entraînant avec toi dans ta chute. J'ai eu le réflexe d'amortir ta tombée en servant de bouclier humain...

Nous sommes tous les deux à terre, tu es plaquée contre moi, mes bras autour de ta hanche et ma retenu se transforme instinctivement en caresse lente. Ma main droite part en direction de tes fesses alors que ma main gauche remonte au niveau de ton crâne.

Je t'embrasse de nouveau de manière frénétique, plus sauvage et instinctive... Je me repositionne pour être au dessus de toi et disant:
-S'il y a que toi que je veux, c'est que je ne resterais qu'avec toi. dis-je essoufflé.