Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: i'm coming home - libre Jeu 2 Fév 2017 - 13:48
i'm coming home
and i don't feel ashamed
Cette grande salle de bar tenait encore debout sans qu’on puisse savoir comment, elle en était la première étonnée. A la fois, cet endroit était comme ancré dans l’éternité. Et en même temps, il ne lui avait jamais paru plus décrépi que depuis son retour. Stella était arrivée pleine de certitudes et de scénarios en tête, pour venir finalement constater à quel point ses spéculations étaient erronées, et combien la vie ici avait changé. Cela faisait dix ans qu’elle s’en était allée. Ce départ avait signifié son ban de la communauté, en la parole de son frère ainé devenu chef de famille. Mais son cas fût réétudié plus tard par ce dernier, au vu de la réussite flambante de sa cadette ; il eut été bête de renier pareil élément familial, ne serait-ce que dans une perspective pécuniaire. Depuis trois ans, elle est tolérée, son nom est à nouveau prononcé timidement du bout des lèvres et l’expatriée peut prendre des nouvelles de sa famille régulièrement. Il n’est pas encore temps de revenir, elle n’en a pas reçu l’invitation. Mais cette occasion se présente finalement, dans les circonstances les plus détestables qui soient.
C’est Mina qui l’a appelé. La cadette de la famille a finalement plus de plomb dans le crâne que tout le reste de sa fratrie, ce dont Stella n’a jamais douté. Son frère a vendu son âme au diable, tout comme elle. Il ne reste que la pureté angélique de sa sœur, qui fait presque tâche au milieu de ce tableau familial que l’alcool et l’argent ne gâche que davantage. Pourtant, la famille est le cœur, elle ne doit jamais être sacrifiée. Ainsi, malgré des années de silence, Stella est revenue. Son abruti de frère a disparu, il faut bien que quelqu’un se retrousse les manches pour le retrouver. Et ce n’est pas la police qui peut y faire quelque chose, cela fait longtemps que Stella a compris que la justice s’exerce par soi-même et qu’il faut se débrouiller seul.
Depuis son retour, Stella a pu néanmoins constater que les raisons expliquant la disparition de son frère pullulent en ville. Ce dernier semble avoir bien des crédits auprès de commerçants irrités, sans parler des dettes qu’il tolère auprès de ses clients. A ce stade, on ne peut plus dire qu’il y a quelques trous dans la comptabilité ; la situation va mal. Sa famille va mal.
S’il avait couté à Stella de quitter ses affaires à Chicago, elle ne pouvait que déplorer l’ampleur de la tâche qui l’attendait, c’est-à-dire au fin mot prendre soin des siens ainsi que redresser un bar vieux de trois générations qu’un imbécile avait laissé mourir en dix ans à peine. Et retrouver ledit imbécile, mort ou vif. Quoique à ce sujet, Stella avait assez d’expérience en la matière pour entretenir peu d’espoir de revoir son frère en pleine santé.
Il avait fallu ôter les gants en soie pour prendre la situation à pleine main. Et après trente-deux jours de fermeture, le Brunelli’s rouvrait ses portes. Stella y avait mis du cœur, pour retrouver un tant soit peu ce qu’elle en gardait comme souvenir. Le résultat était plus ou moins à la hauteur de ses attentes, mais elle ne comptait pas en rester là. C’était au moins convenable pour accueillir à nouveau la marmaille avide d’alcool et de fric.
Il était tard, et si l’arrière-salle était pleine, le bar lui se vidait progressivement, délaissé par ses hôtes rassasiés. Stella était au comptoir, stature de reine et calme olympien. Elle avait mené la chose avec beaucoup de diligence comme à son habitude, voulant bien faire passer le message que maintenant qu’elle était en ville, les choses allaient changer ici. Que cela plaise ou non.
Pour l’heure, elle attendait patiemment l’heure décente où elle décrèterait la fermeture du lieu des vices en essuyant des verres propres avant de les ranger proprement sur un plateau. Une cigarette entre les lèvres, les yeux rivés sur sa tâche, elle était comme absente et entièrement consacrée à ce qu’elle entreprenait. Mais la garde de Stella Brunelli ne se baisse jamais, elle peut compter sur son sens de l’observation pour être constamment aux aguets. Comme remarquer une forme se dessiner sur le vase en cuivre posé à sa gauche, précisant la silhouette d’une âme qui a encore soif s’approcher du bar. « Qu’est-ce que vous voulez boire ? » Demanda-t-elle simplement dans une bouffée de nicotine ne prenant pas la peine de se retourner tandis qu’elle arrivait à bout de sa vaisselle avec minutie.
Je finissais ma journée sympathique de travail, le magasin avait plutot bien marché mais j'ai rencontré des personnes pénibles, voire emmerdantes. J'ai prévu une petite balade jusqu'au bar, puis de regarder ma série Star wars: Clone wars. Je suis donc chez moi, puis décidant de promener un peu mes deux amis et animaux: Mes 2 bébés alligators, trouvés en oeufs il y a de ca quelques mois.. Je les emmene donc avec moi, en laisse bien entendu, et me dirige vers le bar Brunelli’s. J'aime peut-etre trop etre au centre de l'attention. mais bon, il faut bien que je les promene et j'ai vraiment besoin d'une biere, il n'y en a plus a la maison... Je trouve le bar, mais il a été rénové: Il est bien mieux comme ca. A l'intérieur, il y a peu de monde, les gens repus partant peu a peu. J'observe ce mouvement, et me dirige vers la barman, ou ce qui semble l'etre fortement. Je tiens en laisse serrée mes deux betes. A cet age-la, ils ne peuvent pas bien faire de mal, mais ne sait-on jamais, un imbécile pourrait s'en approcher de trop pres. Et j'ai le droit d'avoir ces betes, j'ai fait une demande d'hébergement, alors qu'on vienne pas me faire chier. La barman jette un coup d'oeil a un vase, me remarque sans doute et me demande ce que je veux. Je réponds d'un ton un peu chantant: Une 1664 s'il vous plait m'dame Attendant ma biere, je tapote doucement la tete d'un de mes chéris.