And your mind drunk, bring you in 'til my face numb ft. Jack

Je roule le plus tranquillement possible, j'apprécie ce moment sur la route où tu te colles à moi. Nous longeons la plages sous le clair de lune jusqu'à arrivée à ma caravane. Je te vois t'avancer en direction de mon domicile, tu t'adosses contre la carrosserie, ce geste si banal mais j'ai imaginé mille fois au cours de ces dernières années.

Je reste figé un instant, le sourire au coin des lèvre, je m'avance en direction de la caravane assez pressement. Je mets les clés dans la serrure dans le cylindre, je m'assois pour recevoir une charge imminente alors que tu entends des aboiement juvénile dans le camping-car, j'ouvre la porte, Leïka se jette sur moi. Je caresse ma petite chienne avant de la libérer de cette prison d'acier, elle s'enfuit ensuite pour se promener, je savais qu'elle n'irait pas loin donc je la laisse faire.

Je me relève, je te tends ma main et je t'invite à me suivre à l'intérieur. Je te fais signe de t'asseoir sur le lit pendant que je pars allumer des bougies éparpillées un peu partout dans le camping-car, je disparais un instant à l'avant pour ensuite réapparaître avec deux verres de vin.

Je m'assis à côtés de toi, je te tends le verre et je reste figé à te regarder dans le blanc des yeux en souriant bêtement alors que je pose ma main sur tes genoux.

Face à cette demande qui m'étonné presque venant de toi, je repris un peu confus en restant debout, en répondant par:
-Bien sur que je souhaite m'installer, me poser et me construire un avenir avec toi... Tu sais tous les trucs cool: maison, 1 ou 2 enfants, chien, un atelier pour nous deux et tous ça dans un coin un peu tranquille, à peine éloigné de la ville sur les bords de la plage. dis-je de manière mélancolique. Vu que nous serions isolés, on pourra organiser des concerts et des festochs dans le jardin, des soirées énormes avec 200 personnes où l'alcool coule à flot sans avoir des voisins qui gueule et faire 100 mètre pour aller nager dans l'océan... dis-je de plus en plus excité par le projet puis je redescend sur terre.

Puis je me pose à tes côtés sur le lit, je regarde le plafond où est accroché mon drapeau de l’Australie en haillon lié par les drapeaux des 7 états du pays. Ne sachant pas quoi faire dans cette situation, je me gratte les cheveux en pensant "je parle d'emménager, de faire des enfants et de construire un baraque et de un cabanon pour les amis qui viendraient en week-end pour faire un barbecue, tous les amis que je me suis fait sur la route sauf les Perkims, ils savent pas ce tenir en soirée et n'hésite pas à partir avec les draps... mais merde Jack, qu'est ce que tu fous, c'est pas le moment de penser à ça, tu viens de lui dire quasiment mot pour mot ce que tu viens de penser"

Je me mets de flanc et j'attends ta réaction fasse à ma révélation, ma final et mon étonnante envie de m'installer dans une vraie maison avec toi

Je fus étonné de ce retournement d'ambiance, même si j'avais apprécié ce bref massage et ta caresse.
Je te regardais le proposant de prendre la douche ensemble, je te réponds par :
-C'est pas possible de prendre la douche à deux ici, c'est une douche de camping-car. Vas y, je la prendrais après. dis-je gentilement alors que tu partais.

Je profite que tu prennes ta douches pour allumer la chaine audio pour diffuser du Esme Patterson et je vais nous préparer un petit en-cas rapide.

Je me prends une bonne bière brune, je sors de la caravane pour la boire tranquillement en fumant une clope tout en écoutant la musique sur ma chaise longue.
Je lâche un grand écran de fumée en faisant un soupire de joie en pensant "on est de nouveau ensemble..."


Leïka revint quelques instants après ma pensée, la petite chipie a du s'amuse comme un petit démon dans le sable. Je me lève pour récupérer une serviette qui était en train de sécher.
Je siffle pour qu'elle se mette devant moi, le jeune chiot-loup s'exécute en se plaçant fasse à moi à genou. Je la prend dans mes bras pour lui retirer toutes les saletés qu'elle avait dans son pelage.
Je la redépose puis je lui tends ma main devant elle. Leïka comprit ma logique et me tendit sa patte, puis je lui fis un signe de tête et elle me donna son autre patte. Je rigole en la félicitant et en lui donnant un morceau de saucisse sèche.

Je fis une dernière caresse à mon adorable petit chiot en souriant. Je me relève dans un petit saut agile, je m'approche de toi pour te donner un petit baiser en te disant ensuite:

- Regarde-là, je nous ai quelques crocs-dames. dis-je en te souriant satisfait en t'indiquant la table de jardin.

Je fis route en direction de la douche en me déshabillant sur la route. Avant de rentrer dans la salle de bain, je mets mon linge sale dans la panière puis je rentre dans la pièce.

Je passe le sas, sachant pertinemment que je n'aurais pas de l'eau chaude pour toute la durée de la douche. Pour éviter un tel désagrément, je me savonne avant d'allumer l'eau pour économiser le plus possible cette denrée précieuse de l'instant.
Je démarre le pommeau de douche qui crache pendant quelques minutes de l'eau chaude pour dériver progressivement vers de l'eau givré mais je subis celles-ci que quelques instant. Je sors de ma douche, j'enfile mon peignoir et ma serviette pour m'essuyer puis je mets mon sous-vêtements pour sauter de façon enfantin sur le lit .

Les choses sont arrivés en un instant aussi rapidement et de manière aussi inattendu que les dinosaures avaient prévu les météores qui les ont détruit ... Le croc-madame dans ma bouche, ta demande de vivre ensemble et de faire des enfants, ce qui ressemblait presque à mes oreilles comme une demande de mariage.
J'ai senti pendant un bref instant comme le bruit d'une porte de cellule qui se referme et qui se verrouille dans un écho terrifiant.

J'ouvrais les yeux grand ouvert ébahi montrant un sentiment apocalyptique mais celui-ci disparu aussi tôt qu'il était apparu pour laisser apparaître une expression faciale sereine et éblouissante.
Je te donne mon plus beau sourire en commençant à caresser tes cheveux en te disant :

-Mila... Ma petite Mila... Je ne souhaite que ça mais ça fait maintenant 6 ans que nous nous étions pas vu et je préfère prendre le risque d'attendre un peu que nous nous redécouvrions avant d'aller sur cette voie. dis-je  avec une voix désolé. Je ne veux pas que tu crois pas non plus que je ne veux pas vivre cette aventure, c'est faux, je veux la faire parce que je t'aime Milena... Oh oui, je t'aime comme un fou malgré toutes ses années de distance mais je veux pas tout gâcher dans la précipitation. continuais-je en concluant par un baiser sur ta joue puis je me relève hors du lit pour aller à l'avant du camion pour en revenir avec un étui à bijou, je m'assis à tes côtés, je l'ouvre où tu vois une bague en argent forgé que je pose la boîte sur la table de chevet en terminant par. Elle sera un jour à ton doigt, quand je me serais sentirai prêt mais avant de fabriquer les fondations de notre maison, je veux rebâtir les fondations de notre couple.

Tu me regardes avec un visage plein de déception fasse à ma déclaration, je savais à l'avance ce résultat mais je préférais mettre un coup de frein dans la machine avant qu'elle ne se dévie de la route pour tomber dans le bas-côté.
Ca ne m'empêchais pas d'être triste de t'avoir fait du mal, je te regarde t'endormir sans un mot, voyant le mal nécessaire que je t'ai infligé... une fois encore.

Une fois que tu te sois assoupis, je me lève le plus discrètement en prenant mon pantalon et une chemise. Je sors de la caravane, je me roule une cigarette et je pars en balade avec Leïka qui est étrangement calme, peut-être qu'elle comprend que je suis dans le mal et que son agitation normal m'énerverais rapidement mais voir mon petit chiot aussi calme me faisait également de la peine.

Pour me faire pardonner, je l'amène à la plage et je joue avec elle au bâton jusqu'à que le bout de chou s'épuise. Le temps qu'elle récupère, je m'assois sur le sable, je check mes réseaux-sociaux, mes e-mails et mes messages. J'en profite pour y répondre et pour en envoyer à des personnes que je n'ai eu l'occasion d'avoir depuis longtemps.

Je soupire un bref instant, je me lève péniblement et je reprend ma route jusqu'à ma caravane en traînant la patte mais lorsque je fus devant elle, j'hésitais à rentrer à cause du remord... J'étais pas digne de partager ma couche avec toi se soir... Je prend une couette qui séchais sur l'étendoir, je prends ma chemise pour faire office de coussin et je m'installe tout ça dans ma chaise longue.

Je me fumes une dernière cigarette en somnolant sur ma chaise en contemplant les étoiles quand j'eus finis celle-ci, je la balance dans mon cendrier, je m'installe et je commence à m'endormir avec Leïka sur mes genoux.

Je lève comme tous les matins à 6h30 pour faire mon joggins où j'en profite pour aller à la boulangerie pour nous récupérer des donuts frais, je récupère deux boissons chaudes et je passe chez le fleuriste te récupérer une rose.

Je reviens à mon domicile où je m'assois juste à tes côtés puis je te réveille doucement en te déposant un plateau petit-déjeuner, avec la fleur dans une bouteille de bière en guise de vase, au lit avec un petit mot "Je t'aime... désolé d'être qu'un idiot "