just chill out -r.

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Tiffany Sawyer & Heather Ludsthorp

Je sentais que mon amie n'était pas du tout rassurée concernant cette histoire de colocation. Je pouvais comprendre, j'aurai été sûrement pareille, mais j'avais eu la chance de partir de chez mes parents dés ma majorité pour vivre de suite en couple. Je n'avais donc ni connu la solitude, ni réellement la colocation comme beaucoup d'étudiants. D'adolescente, j'étais passée à adulte directement, même si la maturité n'était pas toujours aux abonnés présents.

« Je suppose oui, c'est pour ça que je pense que c'est la première chose à faire, instaurer des règles de vie, quitte à les mettre sur écrit, collées sur le frigo. Ou ailleurs, au choix. Mais le frigo est la première chose qui m'est venue en tête.

Je riais de moi-même, cette histoire de frigo illustrait bien mon amour pour la nourriture.

- Felix ou mon ex ? De toute manière, non, ni l'un ni l'autre, ils agissent tous exactement comme ils l'ont toujours fait.

C'était d'ailleurs perturbant. En Felix qui me faisait très souvent des insinuations que je prenais toujours à la rigolade, à tort ou non, et Nathanael qui me regardait et me parlait comme il le faisait quand on était ensemble... Bon, Nathanael n'avait plus ce côté tactile, mais bon, pas étonnant, je le vois mal m'enlacer ou m'embrasser, surtout en compagnie d'Ethan qui est son meilleur pote, aussi coureur de jupons qu'il est. Quant à Felix, lui si, il était très tactile, mais en même temps, Ethan n'était jamais là quand je le voyais, donc... Et puis bon, c'est toujours bon enfant, des câlins et des bisous sur les joues, rien de bien méchant.

- Tu viens quand tu veux. Tu m'envois juste un sms avant, que je prépare soit l'apéro, soit le café, en fonction de l'heure.

Lui répondis-je en souriant. L'idée qu'elle vienne habiter à la maison me plaisant. Sa compagnie me ferait du bien. Et puis bon, une compagnie féminine, ça me changerait un peu, même sir avec Ethan, je pouvais commérer comme parler maquillage. Et puis, contrairement à elle, je ne pensais même pas à l'idée de les prévenir. A quoi bon ? Je n'étais même pas sûre d'avoir une réponse de toute manière.

- Toujours pour toi. Enfin, si tu ne me fais pas le coup de payer le tout comme la dernière fois ! »

Même si la dernière fois, ça nous avait fait rêver de ces petits marsupiaux tout juste nés maintenant. Et ces petits, faut dire ce qu'il faut, ils étaient quand même franchement trop choux.