Une journée comme une autre? - Pv Qui veux -

Je m'étirai doucement, j'avais besoin d'un massage, j'aller, devoir, le demander à Woody de l'aide si je ne voulais pas que tout aille mal. Et surtout que je ne finisse pas, par aller au boulot en rampant bien entendu, ça ne serait juste pas mon truc... Je regardai l'heure et me fis attaquer par un chat qui voulait des câlins, je soufflai un instant avant de le repousser doucement et lui dire :

« -Aller laisse moi je dois aller bosser. Sinon Woody va me râler dessus et je n'en ai pas envie. »

Je me préparai tranquillement avant de partir pour le boulot, il faisait beau, mais je n'aller pas tenter le diable aussi, j'enfilai un pantalon, avec des ballerines et un t-shirt à manche longue. Je rajoutai une veste avant de prendre mes affaires, ainsi que mon sac avant de partir pour la ville... Je marchai jusqu'à la clinique, car c'était bon pour moi et aussi bon pour le corps et l'esprit.
J' avancer doucement et surement, avant de m'arrêter devant une affiche pour une série qui était tourné en ville, je souffla de nouveau, il n'y avait que ça dans le coin.

Tu avais pris la décision de fermer boutique aujourd'hui. De t'accorder un jour de repos. Tu avais bien le droit de faire ce que tu voulais puisque tu étais le patron et qu'il n'y avait pas d'employé dans tes pattes pour t'en empêcher. La joie d'être un travailleur libre. Tu avais envie de prendre un café noir, bien noir, corsé qui allait te décaper le palet. Et des œufs brouillés. Tu ne savais pas depuis combien de jours tu n'en avais pas mangé et soudainement ça te faisait envie. Ça prenait toute la place dans ton esprit et tu étais incapable de penser à autre chose. C'est ce que tu pensais jusqu'à ce que tu entends un bruit sourd. Tu avais tourné la tête vers le sol, pensant d'abord à une fusillade mais ce n'était pas aussi grave. Juste des clés tombées au sol. Assez lourde vu le bruit qu'il y avait eu. Tu t'étais penché en avant pour les ramasser, y jetant un coup d'oeil furtivement. Il y avait quelques clés mais rien de très précis, même pas le moindre goodies dessus. C'était assez sobre pour des clés, tu devais l'admettre, même toi il y avait quelques portes-clés. Dont un offert par Abygaël. Tu tournais la tête rapidement pour essayer de voir à qui il pouvait appartenir. Tu apercevais une jeune femme qui marchait à l'opposé de toi. Loin mais pas assez, si tu parlais assez fort, elle pourrait sûrement t'entendre. « Mademoiselle ! » hâlais-tu dans la rue, essayant de rattraper la jeune femme qui continuer d'avancer, comme si elle ne t'entendait pas. Peut-être pensait-elle que tu ne lui parlait pas, peut-être qu'elle était perdue dans ses pensées, mais tu continuais de presser le pas pour la rattraper.

Se perdre dans ses pensées, c'est un peu mon truc, même si parfois, je n'en ai pas envie, mais il suffit que je sois fatiguée ou encore que j'ai beaucoup de choses à pensée. J'ai tendance à me perdre dans un tas de choses inutiles et parfois un peu gamin...

Oui, j'ai 24 ans presque 25 ans et je suis encore très gamine, en même temps mes parents ne m'on jamais vraiment laisser le temps de jouer avec des choses de petite fille. Étant la plus jeune de la fratrie de sept enfants et que des filles, disons que je fus élevée comme un garçon et mon prénom aide pas mal, soit dit en passant, je le vis bien quand même.

Je me suis vengée sur la vie et mes parents aussi, reprenons l'histoire... J'étais toujours devant mon affiche quand une voix m'interpella, je regardai la personne qui me faisait des signes et je m'arrêtai avant de lui répondre :

« -euh oui… Monsieur ? »

Je souris pour être polie et surtout e voyant qu'il avait un trousseau de clés en main, je fis un tilt avant de reprendre :

« -Mais mais... C'est mes clés. »

Enfin, c'était les clés de boulot, pas les clés de maison les miennes avaient plus de porte-clés que de clés dessus en fait... Et pleins de goodies. Au moins, elle me servait si je me faisais attaquer.

Tu l'avais appelé et tu attendais qu'elle se retourne. Tu avais l'impression que ça n'allait pas se faire, qu'elle n'allait pas t'entendre et que tu allais devoir lui courir après jusqu'à lui attraper le bras. A ce moment vos regards pourraient enfin se croiser et ce serait le coup de foudre. Tu regardais trop de film romantique ces jours-ci, ça n'allait plus. Il fallait vraiment que tu te sortes toute cette connerie de la tête. Ce n'était pas comme ça que ça se passait dans la réalité. Tu faisais un pas de plus vers elle, t'apprêtant à l'appeler de nouveau mais pas besoin parce qu'elle se retournait vers toi. Tu te figeais sur place, comme si tu avais peur. Peur de quoi, tu ne saurais pas le dire. Tu restais bien une minute, à la fixer sans dire quoique ce soit. « Est-ce.. » Tu n'avais pas pu finir ta phrase puisqu'elle avait presque crié que c'était ses clés. Ce qui t'avait fait sourire, tu t'approchais un peu plus d'elle pour le lui rendre. Tu n'allais pas le garder dans tes mains de façon infini. « Je vous les rends donc, elles étaient juste là. » Tu désignes un endroit par terre juste à côté des roues d'une voiture. Sûrement la sienne d'ailleurs, elles avaient du lui échapper sans faire attention. Heureusement pour elle que tu avais été là. Que tu avais pensé à lui demander à elle en premier même si tu serait passé pour un homme étrange dans le cas inverse.

Je souris à la personne qui m'avait appelé avant de lui dire alors dans un sourire :

« -Oh merci c'est gentil, j'aurai était mal sans les clefs du boulot. »

Je le remerciai avant de lui dire de nouveau :

« -Merci beaucoup, j'étais vraiment sure de l'avoir mise dans mon sac. Merci encore...Je peux vous offrir un café pour vous remercier enfin juste par gentillesse. »

Je souris gentiment au charmant jeune homme et je n'avais posé la question que par politesse et surtout vraiment sans mes clefs Woody m'aurait tuer si je lui avais dit. « euh Woody, j'ai perdu les clefs... j'appelle le serruriers, tu me tue ? » Je pense qu'il se serait surtout foutu de ma gueule en fait, mais on ne sait jamais.

La jeune femme avait attrapé le trousseau que tu lui tendais en souriant. Tu restais face à elle, un léger sourire en coin. Tu ne savais pas vraiment quoi lui dire de plus mais elle s'en chargeait pour toi. « Je pense qu'on l'est tous un peu, surtout quand il s'agit des clés ! » ajoutais-tu en rigolant doucement. Tu ne sais pas ce que toi tu ferais sans tes clés. Ta première pensée serait de tout retourner et de faire chemin arrière pour essayer de retracer mentalement tous les endroits où tu étais passé pour voir si elles s'y trouvent et si tu n'arrivais à rien, tu ferais appel à un serrurier. Tu n'avais qu'une seule clé alors tu n'aurais pas le choix. « Mais je vous en prie, vraiment. » Elle semblait vraiment décidée à te remercier Elle te proposait même un café. Tu jetais un coup d'oeil à ta montre, il n'était pas très tard et ce n'était pas un problème pour toi si tu arrivais un peu plus tard au boulot parce que c'était toi le patron et que tu n'avais pas d'employé. Tu étais très bien tout seul dans ton petit atelier, et puis tu avais ton coup de main, tes habitudes, tu ne voulais pas avoir quelqu'un dans tes jambes, à attendre des ordres, à te poser des questions ou à t'embêter et te divertir. « Un café, pourquoi pas mais je ne voudrais pas vous retarder. » Après tout, elle avait parlé de son boulot et même si toi tu n'avais aucune contrainte, ce n'était pas le cas pour tout le monde.