Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot. Dim 5 Mar 2017 - 10:59
2 mots. 7 lettres.
Jeremy & Lilas
Alors réfléchis bien. Interroge ton cœur, je sais que tu en as un. Et dis-moi si les sentiments que tu as pour moi sont sincères ou si tout ça n'est qu'un jeu. S'ils sont sincères, on trouvera une solution. Personne ne souffrira. Mais si ce n'est pas le cas, je t'en pris Jeremy, rends-moi ma liberté...
Ça y est, la soirée était finie. J’étais épuisée, sur les rotules et je devais rentrer chez moi. J’avais donc proposé à Jeremy que l’on ait une petite discussion sur la marche à suivre après. Et donc de venir chez moi dans mon loft. Je m’étais faite raccompagnée et il devait me rejoindre. Ma paranoïa me disait qu’il n’allait pas venir. Sans doute pas. Lorsque je rentre, les lieux sont plongés dans la pénombre et je dois réveiller la babysitter pour lui dire de rentrer chez elle. La jeune fille est gentille donc je lui donne un bon pourboire avant d’aller voir Mélodie qui est réveillée. « Alors mon cœur, tu attendais maman. » Je la sors de son berceau pour commencer à la bercer doucement lorsqu’on frappe à la porte. « Tu vas bientôt rencontrer un ami de maman. » Toujours le bébé dans les bras, j’ouvre la porte sur Jeremy. « Je ne pensais pas que tu viendrais, dis-je. » Je le laisse passer me demandant s’il a remarqué la petite chose qu’il y avait dans mes bras. McFly mon carlin arrive sur Jeremy pour lui aboyer dessus comme pour réclamer sa dose de caresses mais ça m’étonnerait qu’il en ait. Je passe donc devant lui pour aller dans le salon et déposer Mélodie dans son siège qui bascule. « Là, tu vas être bien sage pendant que maman discute. » Je l’embrasse sur le front avant de me retourner vers Jeremy. « Tu veux boire quelque chose ? » Je me suis plutôt radoucie. Sans doute grâce à la soirée. « Bon écoute, je vais être claire, t’as le droit de la sauter. UNE FOIS. Et après t’es à moi. C’est à prendre ou à laisser. Et pitié, tu te protèges. » Je croise les bras sur ma poitrine en attendant. Je sais qu’il la désire. Peut-être qu’il voulait plus que la sauter une fois. Mais bon, c’était la seule façon que j’avais de ne plus avoir l’ombre de Tiffany sur moi, tout le temps. Je le défie donc du regard attendant sa réponse.
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Dernière édition par A. Lilas Martin le Dim 26 Mar 2017 - 13:38, édité 1 fois
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Sujet: Re: Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot. Mar 7 Mar 2017 - 10:06
Deux mots. Sept lettres.
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J’ai encore bien du mal à comprendre ce que je fais là, chez Lilas, prêt à frapper sur sa porte d’entrée. La fête d’anniversaire de Lilas avait été bien loin de se passer comme je me l’étais imaginé. D’abord elle semble en colère que je sois, m’apprend qu’elle est mère puis on passe le reste de la fête main dans la main, ne nous lâchant pas d’une semelle, devant tout ses amis. Je suis complètement perdu, ne sachant plus ou j’en suis. La seule chose à laquelle je peux me raccrocher, c’est ce que j’ai ressentis durant toute la soirée, Lilas à mes côtés. J’ignore ce que tout ça veut dire. C’est peut-être la raison pour laquelle après avoir longtemps hésité, j’avais décidé de venir chez elle, tenté d’avoir les réponses à mes questions. Cependant je ne pouvais m’empêcher de me demander si c’était une bonne ou une mauvaise chose. On était entrain de parler de Lilas, on parlait de moi, on parlait de nous deux ensemble et dieu sait à quoi il faudrait nous attendre. Glissant une main dans mes cheveux, je prenais une inspiration avec que frapper du poing doucement sur sa porte, me reculant ensuite pour attendre qu’elle m’ouvre. Elle ouvre la porte et son image me frappe de plein fouet. Elle est là, sur la pas de sa porte, une petite chose rose dans ses bras. Sa fille. J’ai encore bien du mal à y croire. Là, devant moi, j’ai l’impression de voir une toute autre Lilas. Une Lilas bien différente de celle que j’ai l’habitude de voir, celle qui me chauffer il n’y a pas si longtemps, assise sur mon bureau, ses longues jambes tentatrices juste sous mon nez. Et même si je suis surpris, j’ai pourtant toujours l’impression de voir la Lilas que j’apprécie. Mon regard passe d’elle à sa fille. «Je ne pensais pas que tu viendrais. » Me dit-elle. Mon torse se soulève alors que je respire. Je lève les yeux vers elle, une main sur ma nuque, nerveux. « J’ai mis longtemps avant de savoir si j’allais venir ou pas. » Dis-je simplement. « Elle te ressemble. » Lâchais-je en désignant sa fille. J’entre dans son appartement, semblant marcher sur des œufs. Putain mais qu’est ce que je suis entrain de faire ? Qu’est ce qu’elle est entrain de faire de moi ? Des aboiements me distraient de mes pensées. Je suis trop sur les nerfs pour lui accorder l’attention qu’il demande. Je me contente de suivre Lilas au salon qui dépose sa fille dans sa chaise à bascule avant de se tourner vers moi après avoir embrasser le front de Mélodie. Elle me demande si je veux boire quelque chose. Je hoche la tête. « Je prendrais bien un soda s’il te plait. Si tu as. » Lui dis-je. Pas d’alcool. J’en avais assez bu à la fête et je ne voulais pas avoir l’esprit embrouillé. Elle voulait discuter, je devais être prêt. «Bon écoute, je vais être claire, t’as le droit de la sauter. UNE FOIS. Et après t’es à moi. C’est à prendre ou à laisser. Et pitié, tu te protèges. » La première réaction qui me passe par la tête est de rire puis, presque au moment je me retiens, tenant quand-même un peu à mes bijoux de famille. Elle n’avait même pas besoin de préciser de qui elle parlait. Seule une personne entraîne ce genre de vive réaction chez elle. Je glisse une main dans mes cheveux, faisant un pas vers elle. J’esquisse un sourire. « A toi hein ? Possessive comme toujours à ce que je vois. » Je l’observais, cherchant ou était le revers, le hic dans ce qu’elle venait de me dire. Après quelques secondes à réfléchir, j’en venais à me dire que pour l’une des rares fois de ma vie, je pouvais véritablement envisagé d’accepter d’être à elle et seulement à elle. J’ignorais dans quoi je mettais les pieds, tout ça étant clairement une zone d’inconfort et d’inconnue pour moi. Pour la première fois de ma vie, quelqu’un tenait à moi, malgré l’enfoiré que j’étais, le mec foutu se contentant de vivre sa vie merdique depuis le début. J’étais prêt à accepter par ce que même avec son caractère de merde, Lilas était pour moi le rayon de lumière juste assez vif pour me permettre de continuer. J’étais certain que quelques fois je la détesterais autant que l’aimerait et elle me haïrait autant qu’elle aurait envie d’être avec moi. « T’a le chic pour foutre le bordel dans ma tête. » Dis-je en passant une main sur mon visage. Je soupirais. Je baissais les yeux, jouant avec ma chevalière. « D’accord. » Dis-je avant de relever les yeux vers elle, la fixant de la ou j’étais. Je déglutis. « Je ne suis pas sur que l’occasion se présentera putain mais d’accord. J’accepte. » Dis-je, d’une traite, sans respirer.
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Sujet: Re: Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot. Mar 7 Mar 2017 - 12:54
2 mots. 7 lettres.
Jeremy & Lilas
Alors réfléchis bien. Interroge ton cœur, je sais que tu en as un. Et dis-moi si les sentiments que tu as pour moi sont sincères ou si tout ça n'est qu'un jeu. S'ils sont sincères, on trouvera une solution. Personne ne souffrira. Mais si ce n'est pas le cas, je t'en pris Jeremy, rends-moi ma liberté...
J’ai l’impression d’être revenue à l’âge de mes quinze ans. Où les autres adolescentes allaient voir les garçons en leur demandant « veux-tu sortir avec moi ? » Cette question qui m’a toujours paru ridicule. Sans doute parce que je n’ai jamais été normale. Moi Lilas, anciennement Amélia, ou nouvellement Amy. Tout dépend du point de vue. Je n’ai jamais envié ce genre de nanas qui filaient vers les mecs en se jetant à leurs pieds. Non, je les fixai au loin, ma chevelure de feu, déjà diplômée d’une grande école de Paris. Là où les autres lisaient d’Orgueil & Préjugés, du Jane Eyre, je me plongeai dans les comics, dans les trucs de geek comme on dit. Véritable garçon manqué. Je n’ai découvert ma féminité et ma sexualité que tardivement. Serait-ce cliché de dire que c’est en arrivant en Australie ? J’ai perdu ma virginité dans un coin sombre à l’âge de mes seize ans sans réel intérêt pour le sexe car ça m’ennuyait. Et d’ailleurs ça continue de m’ennuyer. La seule chose qui m’intéresse c’est la chasse, la séduction, ce jeu du chat de la souris que j’avais gagné avec Jeremy en retirant mon short la semaine dernière. J’aurai pu faire comme toutes les autres fois et me désintéresser mais je détestai être en compétition avec quelqu’un d’autre. Une blonde. Lorsque mon regard a rencontré celui de Tiffany, j’ai failli éclater de rire. Cette fille, elle est mignonne mais pas belle. On ne dit pas de sa rivale qu’elle est moche car si elle l’était la rivalité n’existerait pas. Je pense avoir attisé leur désir mutuel en allant la voir comme si j’avais enclenché l’interrupteur baisons Tiffany/Jeremy dans leur esprit. L’abandon du père de Mélodie est encore trop récent pour que je ne supporte qu’on ne me laisse de nouveau pour une blonde. J’ouvre donc la porte sur un Jérémy nerveux. Serait-ce moi qui le mettais dans cet état ? « J’ai mis longtemps avant de savoir si j’allais venir ou pas. » Eh bien ça fait plaisir. Je me contente de hausser un sourcil tandis que Mélodie a la tête reposée sur mon épaule en suçotant sa tétine My Little Pony. Je lui avais épargné le costume de dinosaure que j’avais imposé à Oscar pour les présenter. « Elle te ressemble. » Je regarde qu’il fait mention du bébé. Je lui souris alors. Timidement. « Merci, elle s’appelle Mélodie. » La gamine remue un peu et je caresse sa tête tandis que McFly fonce sur nous. Je le réprimande tandis qu’il court se coucher dans son panier en nous regardant passablement déprimé. Je l’emmènerai au parc le lendemain, il sera content. J’allume les lumières de l’imposant loft où trône pas mal de photos de Jayden et moi à toute sorte de soirées. Un vrai havre de paix. Je dépose Mélodie avant d’appuyer sur le bouton de la chose qui allait la bercer pour l’aider à s’endormir mais en le mettant sur silencieux. Si cette musique à la It’s a small world retentit une seconde de plus, je jette ce truc par la fenêtre. « Je prendrais bien un soda s’il te plait. Si tu as. » Je me tourne vers lui pour faire ma moue habituelle. « Uep. Je n’ai plus le droit qu’à ça donc forcément. » Je fixe le bébé qui s’est endormi avant de passer derrière le bar. L’avantage d’avoir une cuisine ouverte. Je fouille dans un tiroir pour en sortir un de mes dessous de verre Star Wars que je colle sur la table basse avant de retourner près de la grande baie vitrée. Tension à son comble. Je sens ce picotement qui me dit « allume-toi une clope, ça détendra l’atmosphère. » je me contente de tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de l’ouvrir. « A toi hein ? Possessive comme toujours à ce que je vois. » Je lève le regard vers lui. Je porte toujours ma robe rose pâle que j’avais lors de la soirée. La coiffure est même restée intacte. Un exploit. Je lui souris donc. Sourire en coin. Possessive, jalouse, impulsive. J’assume tout à fait. Je passe un doigt sur mes lèvres sans arrêter de le fixer. « A ton avis, pourquoi je t’ai envoyé bouler par sms ? Je n’aime pas la compétition. A vrai dire, je n’aime pas courir après un homme. Généralement ce sont eux qui me courent après. Et s’il me préféré une blonde fadasse, grand bien leur fasse. Ils ne savent pas ce qu’ils perdent. » Je jette un coup d’œil à Mélodie. Elle est profondément assoupie et ne sait pas que je viens de mentionner son géniteur. « Je parle de son père. Il m’a larguée pour une pouffe blonde minuscule et ça a déclenché l’accouchement. Tu sais ce qu’il m’a dit quand elle est née : Amélia, tu peux aller te faire foutre avec ta gamine, j’en ai rien à carrer. » Je ne remarque même pas que je viens de mentionner mon véritable prénom devant lui. Pour Jeremy, je n’étais que Lilas, pas Amy. Lilas la pétasse sans cœur, la séductrice, la fille de joie. Pas Amélia, la geek fan de Star Wars et de Deadpool dont le groupe préféré est Wham ! Et qui se balade en pyjama licorne toute la journée. Ou qui danse sur du Michael Jackson avec un bébé dans les bras. « T’a le chic pour foutre le bordel dans ma tête. » Je hausse de nouveau un sourcil. Alors, j’éclate de rire. « Et toi alors ? On en parle ? J’ai mis des années à élaborer mon statut de pétasse sans cœur et avec toi, je me sens… » Je devrais me mordre la langue. « … humaine. Je veux dire si tu savais ce que j’étais, non qui j’étais, je ne sais pas si tu serais déçu ou content. Et relax, je te demande pas d'être son père. Maman ours peut se débrouiller toute seule. » Je dodeline de la tête comme je sais si bien le faire avant d’en venir à détacher ma longue crinière rousse qui retombe négligemment sur mes épaules. Je joue alors avec mes mains, nerveuse. Consciente que je viens de dire à mon « mec » « t’as le droit de me tromper une fois. » Je le fixe jouer avec sa chevalière. « D’accord. » Euh what ? Je m’approche alors d’un pas, furtif pour baisser la tête. « Je ne suis pas sûr que l’occasion se présentera putain mais d’accord. J’accepte. » Je m’approche donc pour m’asseoir sur le canapé d’une manière gracieuse. Puis, je le regarde longuement. « Il va s’en dire M. Strauss que si tu couches avec elle une fois, j’ai le droit de coucher avec quelqu’un d’autre aussi. » Ma voix se fit plus séductrice. Et je lui souris, lui laissant imaginer à tout loisir le fait qu’un autre homme ou une autre femme puisse me toucher.
Je me relève pour l’attraper par la main, choppant le baby phone au passage l’emmenant dans le loft. On arrive dans la pièce. Je sors la clé qui pend à l’autre bout d’une chainette coincée entre mes seins. « Rassure-toi, nous ne sommes pas dans Fifty Shades. » J’ouvre la porte pour lui montrer une pièce où disposait trois ordinateurs et où des étagères remplies de comics s’élevaient jusqu’au plafond. Un coin était aménagé avec une caméra pour mes vidéos geeks et un pan de mur était garni de vinyle. « Je m’appelle Amélia. Je suis née le 03 mars dans le Nord et je suis une geek. Genre, je lis des comics tout le temps. Je vais à des conventions. J’ai une chaine youtube qui marche plutôt bien et mon groupe préféré est Wham ! » Je m’approche alors de lui pour lui sourire. Je pose délicatement mes lèvres sur les siennes. Pas comme la furie de l’autre soir. « Et si tu me brises le cœur, je te les coupe. » N’oublions pas qui je suis quand même. Humaine mais still a bitch. « Voilà, si tu veux t’enfuir tu sais où est la porte. »
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Sujet: Re: Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot. Lun 13 Mar 2017 - 6:28
Deux mots. Sept lettres.
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J’avais longtemps hésité avant de me rendre chez Lilas comme elle me l’avait demandé pendant la fête. J’étais trop incertain, trop de question polluant mon esprit. J’avais le sentiment que les choses allaient changés si je me rendais chez et je n’étais pas sur d’être prêt pour ça même si je ne pouvais nié que Lilas prenait une place toujours plus grand dans ma vie et dans mes pensées. J’étais donc plus que nerveux quand elle m’ouvrit la porte. Bien loin de l’air d’homme confiant que j’affichais constamment. Me connaissant bien, elle sembla surprise que je sois là, devant elle. Je lui disais alors mon hésitation à venir. Elle hausse un sourcil. Vexée ? Je la regarde. « Tu sais très que c’est compliqué pour moi ces choses-là … » Lui dis-je, voulant l’apaiser. Mon regard se pose alors que le nourrisson dans ses bras. Je lui dis combien elle lui ressemble. Elle me sourit timidement. «Merci, elle s’appelle Mélodie. » Me dit-elle alors. J’esquisse un sourire et viens glisser doucement mon pouce sur la petite main de la gamine. « Enchantée petite princesse. » Dis-je doucement. Probablement que ma réaction face à sa fille va la surprendre. Les enfants étaient de loin ma plus grande faiblesse. J’avais eu tellement une enfance merdique que je refusais que les enfants de mon entourage vive la même chose que moi. Voilà pourquoi mes neveux étaient capable d’obtenir de moi ce qu’ils voulaient. Je rentre alors à proprement dit dans son apparemment alors qu’elle va reposait sa fille avant de me demander ce que je veux boire. Je demande un soda, ne voulant pas avoir l’esprit embrumé pour ce qui allait suivre. «Uep. Je n’ai plus le droit qu’à ça donc forcément. » Je souris en voyant la moue sur son visage. « Cela ne doit pas être facile. Mais bon, ce n’est que pour un temps non ? » Lui dis-je. Elle fouille dans ses tiroirs et j’observais alors son appartement, la curiosité prenant le dessus. Elle dépose des dessous de verre sur la table avant de me sortir une tirade que je n’avais pas venue venir. Ainsi donc elle me proposait de pouvoir aller voir ailleurs une dernière fois avant d’être totalement à elle. Je la taquine une nouvelle sur sa possessivité, bien qu’au final j’apprécie de la savoir si possessive à mon égard. Son regard se lève vers le miens, ses lèvres s’étirent en un sourire en coin. L’un de ses doigts fins glisse sur ses lèvres et je ne le quitte pas des yeux quelques secondes avant de replonger dans son regard. «A ton avis, pourquoi je t’ai envoyé bouler par sms ? Je n’aime pas la compétition. A vrai dire, je n’aime pas courir après un homme. Généralement ce sont eux qui me courent après. Et s’il me préféré une blonde fadasse, grand bien leur fasse. Ils ne savent pas ce qu’ils perdent. » Je l’écoute religieusement, appréciant son honnêteté, le fait qu’elle soit franche, même si je peux ne pas apprécié parfois. «Je parle de son père. Il m’a larguée pour une pouffe blonde minuscule et ça a déclenché l’accouchement. Tu sais ce qu’il m’a dit quand elle est née : Amélia, tu peux aller te faire foutre avec ta gamine, j’en ai rien à carrer. » Amélia ? Sûrement son deuxième prénom. Instinctivement mon côté protecteur est dans le rouge, la colère coule dans mon sang. Je soupire, m’approchant d’elle sans la quitter du regard. « Ce genre de mec ne te mérite clairement pas. Ne les laisse pas t’atteindre. Si j’avais été là … » Je ne finis pas ma phrase, secouant la tête. Elle a comprit ou je voulais en venir. Si j’avais été présent, cet enfoiré aurait dérouillé sévère. Après une pause, je lui dis combien elle met le bordel dans ma tête. Elle m’oblige à questionner tout ce que je croyais savoir sur moi, sur ce que j’attendais. Elle hausse un sourcils avant de se mettre à rire. A mon tour d’hausser les sourcils face à sa réaction. « Et toi alors ? On en parle ? J’ai mis des années à élaborer mon statut de pétasse sans cœur et avec toi, je me sens… humaine. Je veux dire si tu savais ce que j’étais, non qui j’étais, je ne sais pas si tu serais déçu ou content. Et relax, je te demande pas d'être son père. Maman ours peut se débrouiller toute seule. » J’esquisse un sourire, amusé de voir la réaction que je provoque malgré moi chez elle. Je lui souris. « Ecoute Lilas … Je ne demande que ça moi, d’apprendre à te connaître. Je sais pas pourquoi, ni comment s’est venu mais c’est le cas. Après tout je suis bien venu ce soir non ? » Dis-je en haussant les épaules, ayant l’impression de voir nos masque, à l’un comme à l’autre, se fissuraient petit à petit. Elle détache sa crinière rousse et je finis par répondre à sa demande. Oui j’accepte sa proposition. J’ignore encore ce que ça va donné, ou cela va nous menait mais je serais bien con de refuser cette proposition alors qu’elle venait de Lilas. Nous clairement loin d’être des gens normaux mais je m’en fou. C’est nous et c’est ce qui compte. Ma réponse la surprend autant que moi. Elle va prend place sur son canapé d’où elle m’observe longtemps, comme pour évalué si j’étais sur de moi. «Il va s’en dire M. Strauss que si tu couches avec elle une fois, j’ai le droit de coucher avec quelqu’un d’autre aussi. » Je sens qu’au fond de moi cette idée me répugne mais si elle fait un effort, je ne peux qu’en faire moi aussi. Je lève les yeux vers elle, esquissant un sourire. Je m’approche d’elle en me penchant pour aller jusqu'à son oreille. «Si tu arrives à me sortir de tes pensées … » Soufflais-je, amusé. Elle se lève alors et m’entraîne avec elle. Je la suis, surpris. Elle s’arrête devant une porte fermé. Elle sort une chaînette avec en bout une clé de son décolleté. «Rassure-toi, nous ne sommes pas dans Fifty Shades. » Je fronce les sourcils pendant qu’elle ouvre la porte avant de m’attirer à l’intérieur. Je regarde alors autour de moi, la bouche légèrement ouverte face à ce que je découvre. Je me tourne alors vers elle, en quête de réponse. «Je m’appelle Amélia. Je suis née le 03 mars dans le Nord et je suis une geek. Genre, je lis des comics tout le temps. Je vais à des conventions. J’ai une chaine youtube qui marche plutôt bien et mon groupe préféré est Wham ! » Dit-elle en se rapprochant de moi, un magnifique sourire sur ses lèvres. Je la regarde, légèrement perdu mais souriant. Je ris doucement en regardant encore autour de moi. « Tu m’en diras tant. » Soufflais-je, ne sachant pas encore quoi faire des informations qu’elle vient de me donner. Quand elle dépose ses lèvres sur les mienne en douceur, j’ai l’impression d’avoir à faire à une toute nouvelle Lilas, plus humaine. La vrai Lilas si je puis dire. D’un autre côté, je sens qu’elle est toujours la même et que donc, ça ne change rien à ce que je ressens quand je suis avec elle, quoi que ce soit. Il y a deux facettes différentes chez elle et c’est quelque chose que je comprend. Mes lèvres répondent aux siennes, ma main glisse sur sa hanche. «Et si tu me brises le cœur, je te les coupe. » Là je ris franchement. Revoilà la Lilas que j’avais jusque là connu. « Je n’en attend pas moins de toi. » Dis-je, mes yeux dans les siens. «Voilà, si tu veux t’enfuir tu sais où est la porte. » Je la regarde, silencieux, mes yeux toujours plongé dans les siens, ma main sur sa hanche. Je prend une inspiration. « Ecoute moi bien d’accord, par ce que je risque de pas le redire avant longtemps. » Commençais-je en venant prendre son visage en coupe. « Il est évident qu’on a encore beaucoup de chose à apprendre l’un sur l’autre. Tu as l’air de lire en moi mieux que je ne le voudrais et je sais que je te connais, au moins une partie de toi. Tout ça, c’est nouveau pour moi. Je sais que je risque de faire des conneries, que tu risque de me détester quelques fois mais si je suis venu, si j’ai accepté tes conditions, c’est par ce que je suis prêt à le tenter et que je ne vais pas m’enfuir, ni par ce que tu es une geek, ni par ce que tu es mère. Tout ça ça ne change pas ce qu’il y a entre nous. » Continuais-je, lui ouvrant mon cœur comme elle s’était ouverte à moi en me montrant cette chambre et en se dévoilant. «Promet-moi simplement d’être patiente et compréhensive. » Je venais alors déposer mes lèvres sur les siennes, en douceur mais avec passion. Une main vient glisser dans ses cheveux alors que je la serre contre moi.
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Sujet: Re: Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot. Lun 13 Mar 2017 - 9:46
2 mots. 7 lettres.
Jeremy & Lilas
Alors réfléchis bien. Interroge ton cœur, je sais que tu en as un. Et dis-moi si les sentiments que tu as pour moi sont sincères ou si tout ça n'est qu'un jeu. S'ils sont sincères, on trouvera une solution. Personne ne souffrira. Mais si ce n'est pas le cas, je t'en pris Jeremy, rends-moi ma liberté...
Nous étions là en face, l’un de l’autre et pour une fois, je ne savais pas quoi dire. Je l’avais encore « chauffé » toute la soirée oubliant presque la raison de ma colère à son encontre. Il fallait que je me démarque avait dit mon grand frère. Mélodie avait la tête sur mon épaule et la tourna légèrement vers Jeremy en le fixant d’un regard similaire au mien. Comme si elle comprenait ce que Jeremy représentait pour moi. « Tu sais très que c’est compliqué pour moi ces choses-là … » Je lui souris timidement avant de caresser sa joue avec ma main sans trop savoir quoi lui dire d’autres. Je le savais oui. C’était compliqué pour moi aussi. Je comprenais ce qu’il ressentait au fond. Je lui présentai ma fille et la réaction du beau brun me surprit. « Enchantée petite princesse. » Il tendit sa main et Mélodie lui prit le pouce sans le lâcher du regard en suçotant sa tétine. Il avait une réaction douce, en contraste avec l’image qu’il donnait de lui au quotidien. Je penchai donc la tête sur le côté en lui souriant. « Tu ne cesseras jamais de me surprendre, Jeremy Strauss. » Je l’invitai donc à entrer dans mon appartement. Je l’avais entièrement fait refait à neuf et j’avais même fait l’acquisition du Jarvis en temps réel. Google Home. Mais je décidai de le laisser en mute pour le moment. Jayden ne l’aimait pas trop tandis que je ne pouvais pas me passer de ce gadget qui faisait quasiment tout à ma place. Je mis Mélodie dans son fauteuil pour réfléchir un moment à ce que j’allais dire à Jeremy. Je lui propose un rafraichissement en bonne hôtesse bien qu’il avait bu pour nous deux ce soir. « Cela ne doit pas être facile. Mais bon, ce n’est que pour un temps non ? » J’éclate de rire avant de revenir pour déposer les boissons sur la table. « C’est pas plus mal. Jusqu’à temps que je ne l’allaite plus. Et puis, je tiens à être sobre lorsqu’on couchera pour la première fois ensembles. » Qui allait sans doute venir ce soir. Après tout, c’est mon anniversaire. J’ai dix mois de chasteté et un homme sexy en face de moi. La résolution de cette soirée est aussi simple que deux et deux font quatre.
Je finis par me confier à lui. Sur la raison qui fait que le père de Mélodie était partie avec une fille similaire à Tiffany. Non plus belle que Tiffany. A côté, cette nana est un veau. Attendez est-ce ma jalousie qui parle ou le fait que je ne sois pas attirée par elle également. En parler était toujours aussi douloureux. Après tout, je n’ai pas l’habitude de me faire jeter, c’est moi qui les dégage pas l’inverse. Et la perspective que Jeremy ne refasse la même chose me fait tressaillir et je serre les dents. Au fond, je sais très bien que s’il va coucher avec elle, je leur pète les dents de devant. D’ailleurs mon regard est assez équivoque là-dessus. « Ce genre de mec ne te mérite clairement pas. Ne les laisse pas t’atteindre. Si j’avais été là … » Je laisse échapper un petit rire. Venant de lui, la situation est risible. Je le fixe alors. Je ne suis plus qu’une statue pendant une fraction de seconde en tentant de réfléchir à ce que j’allais dire. « Je te signale que tu en fais partie. » Aie, blessante. Mais c’est vrai qu’entre Tiffany et moi. Je ne fais pas le poids. « Pourquoi crois-tu que je me sois rétractée ? Parce que pour une fois, moi Lilas, j’ai su que je ne faisais pas le poids. » Et là, je sais que je montre ma faiblesse. La peur de n’être qu’une parmi tant d’autres. Le manque de confiance en moi. J’inspire profondément, refoulant les larmes. Je prends appui sur le dossier du siège disposé juste devant moi. Foutu Jayden et ses goûts de merde. « Je veux dire… » Ma voix n’est plus aussi assurée qu’avant. Putain, ce que je déteste être comme ça. Faible devant un homme. Mes ongles se plantent dans le cuir du meuble tandis que je revis le même sentiment que lorsqu’il m’a laissée tomber pour elle. « Dès que tu auras eu… que tu l’auras eu. Tu iras vers elle et tu me laisseras. » Je savais très bien que proposer la monogamie à ce genre de mecs le ferait fuir. Même si au fond, je sais que s’il couche avec Tiffany : je ne lui pardonnerai jamais.
. « Ecoute Lilas … Je ne demande que ça moi, d’apprendre à te connaître. Je sais pas pourquoi, ni comment s’est venu mais c’est le cas. Après tout je suis bien venu ce soir non ? » Je ne sais plus trop quoi penser. Pourquoi vouloir me connaitre ? « Je n’en vaut pas la peine, murmurai-je. » Serai-je capable de lui dire totalement ce qu’il s’est passé ? Je resserre mon étreinte autour de ce maudit fauteuil. Je détache mes cheveux car la coiffure me faisait mal au crâne. « Et si ça ne te plaisait pas ? Je… j’ai perdu tous mes repères. D’ailleurs, je suis perdue. La vie que j’ai menée pendant vingt ans n’était qu’un mensonge, j’ai tenté de me suicider, je me suis retrouvée à l’asile pendant trois mois en pleine catatonie… » TAIS TOI. TAIS-TOI LILAS. Je ferme subitement la bouche en me rendant compte de ce que je venais de dire. Statue, statue. Je rabats les manches sur mes cicatrices avant de déglutir. « Tu peux oublier la partie catatonie ? Dis-je en faisant la grimace. » Après tout, la dernière fois où nous en avions discuté, j’avais fini sur scène en faisant un strip-tease. D’ailleurs, ça on en avait pas reparlé. Je lui fais donc constaté que s’il va voir ailleurs, j’en ferai autant et je me laisse glisser jusqu’à lui. Mes doigts jouent avec sa chemise tandis que j’en viens quasiment à finir sur ses genoux. Il se met à susurrer à mon oreille. «Si tu arrives à me sortir de tes pensées … » Je passe mes bras autour de son cou avant de battre des cils. Ma main passe dans ses cheveux. J’adore ses cheveux. « Mon cœur, j’ai fait un strip-tease sur scène devant Brutus, Néron et toi-même. Alors que tu m’as quasi supplié de coucher avec toi, je suis partie en te laissant. Et qui plus est, j’ai déjà ma proie. » Un sourire carnassier se dessine sur mes lèvres tandis que ma main caresse toujours sa nuque. « Tu te souviens de mon patron, Stanislav. » Mon regard se fait brûlant. Puis, j’attrape doucement la main de mon… petit-ami ( ?) que je glisse sous ma robe pour lui faire effleurer mon bas. « Tu l’imagineras faire la même chose que toi lorsque tu seras en train de minauder devant ta pouffiasse. » J’accentue sur l’insulte. Puis, je me relève bien que j’ai envie qu’il me prenne de suite sur le canapé. Pas devant ma fille et que je devais lui montrer quelque chose.
Dans ma pièce, je constate qu’elle fait son petit effet. Je m’adosse à la porte tandis que je le fixe qui découvre la pièce. Bon, j’ai bien plus que trois ordinateurs mais ça, je lui dirai plus tard. « Tu m’en diras tant. » Je m’approche donc de lui tandis qu’il n’ajoute rien. Puis, je passe mes mains autour de son cou avant de l’embrasser. Pacte scellé. Enfin, je lui ajoute que s’il me brise le cœur, je lui coupe. « Je n’en attend pas moins de toi. » Il ne cesse de me regarder et je lui souris. « Chéri, tu as vendu ton âme au diable. Sauf ce dernier porte une paire de louboutins et peut te les foutre dans les parties. » Je sais que cette soirée a été agréable à ses côtés. Je sais juste que j’ai bien envie de recommencer mais aussi que Jeremy est comme moi. Nous sommes des électrons libres. Nous n’avons en général besoin d’aucune attache et qui aurait cru que nous formerions un couple, un jour. Personne. Sa main glisse sur ma hanche tandis que je le vois devenir plus sérieux et prendre une profonde inspiration. « Écoute-moi bien d’accord, par ce que je risque de pas le redire avant longtemps. » Je hoche donc la tête. Muette. Ça serait bien la première fois. « Il est évident qu’on a encore beaucoup de chose à apprendre l’un sur l’autre. Tu as l’air de lire en moi mieux que je ne le voudrais et je sais que je te connais, au moins une partie de toi. Tout ça, c’est nouveau pour moi. Je sais que je risque de faire des conneries, que tu risques de me détester quelques fois mais si je suis venu, si j’ai accepté tes conditions, c’est par ce que je suis prêt à le tenter et que je ne vais pas m’enfuir, ni par ce que tu es une geek, ni par ce que tu es mère. Tout ça ça ne change pas ce qu’il y a entre nous. » Je cligne des yeux en essayant de déchiffrer ce que tout ceci voulait dire en langage Straussien. Lilas, je ne veux que toi. Pour le moment. Je lui souris en penchant légèrement la tête sur le côté. Ma main continue de caresser ses cheveux tandis que je ne quittais pas son regard. Je sais bien à qui j’ai affaire. Et à vrai dire. Je le prends. Avec ses qualités –donc sa beauté- et tous ses défauts. «Promet-moi simplement d’être patiente et compréhensive. » Je ris doucement tandis que ses lèvres se posent sur les miennes. Venais-je également de vendre mon âme à Lucifer ? Je lui rends son baiser qui cette fois-ci se fait avec plus de passion. Mon corps se presse un peu plus contre le sien et je pense que je vais m’embraser. Non vraiment. Je romps le contact, à bout de souffle. « Je suis compréhensive en général. Et patiente… » Je lève les yeux au ciel en faisant la moue. « D’accord. Je suis tienne, Jeremy Strauss. » Je pense que c’est la seule chose que je serai capable d’ajouter avant de me dégager de son étreinte me sentant plus démunie que jamais. « J’ai un bébé sans surveillance dans la pièce d’à côté. Tu viens ? » Je lui tends la main, consciente que désormais je n’étais plus qu’une tigresse apprivoisée. A moitié.
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Sujet: Re: Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot. Dim 19 Mar 2017 - 4:45
Deux mots. Sept lettres.
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J’arrivais chez Lilas dans un état de stress intense, me demandant bien ce que me réservé cette soirée. Quand elle ouvrit la porte, elle portait dans ses bras sa fille, dont j’avais appris l’existence que quelques heures auparavant. La petite était magnifique, comme sa maman. Mélodie donc. Jolie prénom. Je la regardais, lui disant quelques mots avant de tendre ma main vers elle en souriant. Elle attrapa mon pouce en me regardant de ses grands yeux. Je la regardais moi aussi. «Tu ne cesseras jamais de me surprendre, Jeremy Strauss. » Je levais les yeux vers elle et la vis m’observer. Je souris en coin. « Ouais. Je suis pleins de surprise comme tu vois … » Lui dis-je, amusé. J’entrais finalement chez elle. Je découvrais son chez elle, son antre. Curieux, je laissais mes yeux se posé un peu partout. En bonne hôtesse qu’elle était, elle me proposa à boire. Je pris un soda. Je fus compatissant avec Lilas qui elle ne pouvait de toute façon boire que ça. Cela ne devait pas être simple. J’avais bien vu avec Percy combien c’était dur. Ma sœur avait été très heureuse de pouvoir enfin reboire. Lilas éclata de rire. « C’est pas plus mal. Jusqu’à temps que je ne l’allaite plus. Et puis, je tiens à être sobre lorsqu’on couchera pour la première fois ensembles. » Je la regardais, amusé. Je hochais la tête. « Je comprend, ça serait dommage que tu sois pas à cent pour cent. » Répliquais-je, taquin. Ses intentions étaient claires. J’aimais ça chez elle. Elle était franche même si ce n’était pas forcément toujours agréable à entendre. Elle se confia alors à moi. Sur sa possessivité, sur ses craintes, sur le père de la petite. Un connard qui l’avait mise enceinte avant de prendre la tangente avec une autre. Quand elle eut finit, une onde de violente rage s’empara de moi. J’avais une furieuse envie de venger Lilas et de bousiller son ex pour l’avoir blessé autant. Ravalant mon venin, je lui disais qu’elle ne devait pas se laisser atteindre par ce genre de mec. Elle valait mieux que ça. «Je te signale que tu en fais partie. » Bon et bien ça s’était dit … « T’es sérieuse ? » Dis-je, glacial, vexé dans ma fierté. «Pourquoi crois-tu que je me sois rétractée ? Parce que pour une fois, moi Lilas, j’ai su que je ne faisais pas le poids. » Je fronçais les sourcils, ne comprenant pas ou elle voulait en venir. Je la regardais et je voyais clairement l’insécurité sur son visage, les larmes au fond de ses magnifiques yeux. Elle s’appuie sur un fauteuil. «Je veux dire… » Sa voix est plus faible, moins assuré. Je sens qu’elle s’ouvre à moi en me montrant cette partie d’elle, avec ses blessures, ses failles. Ses doigts raffermissent leur prise sur le fauteuil. «[color=#cc66cc]Dès que tu auras eu… que tu l’auras eu. Tu iras vers elle et tu me laisseras. » Je soupirais. « Lilas … » Soufflais-je en m’approchant d’elle. «Tu t’embrouille l’esprit toute seule … Arrête d’imaginer le pire. » Lui dis-je en glissant ma main dans sa chevelure rousse. Lilas fut ensuite énigmatique, en m’assurant que si je savais qui elle était, si je la connaissais vraiment, elle n’était pas sur que je sois déçu ou content. Il était clair que je ne la connaissais pas par cœur. Il y avait des parties entières de sa vie que je ne connaissais pas. La preuve, elle m’avait caché sa maternité mais moi je ne demandais rien d’autre qu’à la connaître. Je ne pouvais plus nié l’attraction que je ressentais à son égard. Elle m’avait faire tellement de chose dont je me serais cru incapable. J’avais peur, c’était le bordel dans ma tête mais j’affrontais tout ça du mieux que je pouvais. «Je n’en vaut pas la peine. » Murmure t-elle. Je la regarde, agacé. « Bien sur que tu en vaux la peine ! Tu dis ça à cause de connard qui t’ont fait du mal mais je … Je ne suis pas comme eux. Même si j’en ai l’air. » Clamais-je, refusant de la voir se dévalorisé comme ça. Elle m’avait mise à ses pieds et rien que pour ça, elle était bien au dessus du lot. « Et si ça ne te plaisait pas ? Je… j’ai perdu tous mes repères. D’ailleurs, je suis perdue. La vie que j’ai menée pendant vingt ans n’était qu’un mensonge, j’ai tenté de me suicider, je me suis retrouvée à l’asile pendant trois mois en pleine catatonie… » J’écarquillais mes yeux, n’en croyant pas mes oreilles. « Quoi ? Qu’est ce que … ? » Commençais-je, «Tu peux oublier la partie catatonie ? » Enchaîna t-elle. Je la regardais, complètement sur le cul. Je faisais alors les cents devant elle. « Putain … Merde Lilas ! » M’emportais-je, passant une main sur mon visage. J’avais bien vu les cicatrices sur ses poignets. Elle avait toujours refusée de m’en parler, préférant se foutre à moitié à poils au club devant mes clients. Je pointais un doigt vers elle. « Je vais le tuer ce connard. » Clamais-je pour seule réponse, comme si ça allait tout arranger. Je m’approchais d’elle et prenais ses mains dans les miennes, me calmant à son contact. « Ne redis plus jamais que tu ne pourrais pas me plaire. Je m’en contre fou de qui tu es, de qui je suis moi. » Je glissais une de ses mains sur mon torse, sur mon cœur. « Tout ce que je sais c’est que j’ai aucune envie de te laisser, aucune envie qu’un autre mec que moi soit aussi proche de toi. » Lui dis-je, plongeant dans son regard de mes yeux rendu noirs par les différentes émotions que je ressentais. Laisser Lilas couché avec un autre mec ? Clairement pas quelque chose que j’apprécierais mais si elle me laissait ce choix, je ne pouvais que lui rendre la pareille. Evidement, je ne pu que balancer une pique pour cacher ce que je ressentais, cette jalousie dont je n’avais pas l’habitude. On est sur le canapé et elle vint presque sur mes genoux, jouant avec ma chemise. Je la regarde, la laissant faire. «Mon cœur, j’ai fait un strip-tease sur scène devant Brutus, Néron et toi-même. Alors que tu m’as quasi supplié de coucher avec toi, je suis partie en te laissant. » J’esquisse un sourire, me rappelant de cet épisode comme si c’était hier, la frustration aussi était intacte et malheureusement elle le savait. « Et qui plus est, j’ai déjà ma proie. Tu te souviens de mon patron, Stanislav. » Elle glissa ma main plus bas, toujours plus bas. Mes doigts glissent sous sa robe alors que ma respiration se hache et que mes yeux la couvent du regard. Je frôle son bas. « Tu l’imagineras faire la même chose que toi lorsque tu seras en train de minauder devant ta pouffiasse. » L’insulte me fait sourire. Ma peau s’échauffe alors que je n’ai qu’une envie, là maintenant, la possédée, qu’elle soit à moi et rien qu’à moi, qu’aucun autre homme, quel qu’il soit, ne puisse prendre ma place à ses côtés. « J’espère que tu ne seras pas déçue alors … » Soufflais-je, frôlant ses lèvres. Elle se relève du canapé et m’entraîne avec elle. Une fois la pièce ouverte, je ne peux qu’être à la fois surpris et curieux face à tout ce que je vois. Elle m’apprend alors tout ce qu’elle ne m’avait jamais dit sur elle. Les deux facettes de ma jolie rousse étaient différentes pourtant, j’avais enfin le sentiment de véritablement la connaître. Elle s’approche de moi, noue ses bras autour de mon cou et m’embrasse. Le pacte est scellé avec sa menace de me les brisés si je lui fais du mal. «Chéri, tu as vendu ton âme au diable. Sauf ce dernier porte une paire de louboutins et peut te les foutre dans les parties. » J’éclate de rire en la prenant contre moi. Je savais parfaitement dans quoi je m’embarquais mais je ne reculerais pas. J’étais aussi prêt qu’on pouvait l’être. « Un diable vachement sexy … » Je viens l’embrasser, l’envie d’être toujours plus proche d’elle se faisant presque oppressante. Je me détachais d’elle, ma main glissant sur sa hanche, sérieux tout à coup. Je parlais alors avec mon cœur. Comme elle l’avait fait. Elle hocha simplement la tête quand je lui demandais de bien m’écouter, que ce genre de chose venant de moi ne risquait pas de se reproduire de sitôt. Elle me laissa alors parler, dire tout ce que j’avais à dire. Quand j’eu finis, je restais près d’elle, attendant qu’elle assimile tout ce que je venais de lui dire d’une traite. Elle pencha sa mignonne tête sur le côté avec un sourire. Sa main glissa dans mes cheveux alors que son regard m’observe toujours. J’esquisse un sourire, lui demandant simplement d’être compréhensive et patiente avec moi. Elle rit et je viens l’embrasser à nouveau, presque comme si ma vie en dépendait et peut-être étais-ce le cas. « Je suis compréhensive en général. Et patiente… » Je ris doucement, amusé. «D’accord. Je suis tienne, Jeremy Strauss. » Le soulagement que j’éprouve est indescriptible. Je m’aventurais sur un chemin inconnu mais avec Lilas, j’étais convaincu de pouvoir y arriver sans pour autant m’oublier dans le processus. Je souris chaleureusement. « Merci. » Dis-je en français. «J’ai un bébé sans surveillance dans la pièce d’à côté. Tu viens ? » Me dit-elle en me tendant sa main, se détachant de moi. Je hoche la tête et regarde une dernière fois la pièce, me demandant pour elle en faisait tant de secret. J’attrapais alors sa main et on se sortit de la pièce, qu’elle referma à clef une fois dehors. J’étais étrangement calme, comme apaisé. Un sentiment que j’avais rarement ressenti depuis toujours, blessé encore et encore par la vie. Pour la première fois, laissé mon passé derrière moi ne me semblait plus si difficile. Moi, Jeremy Strauss, avait enfin eu la fille. Ma main toujours dans la sienne, j’allais jusqu’au salon m’asseoir sur le canapé, la prenant sur moi, refusant de la lâcher. « Qu’avez vous fait de moi Mademoiselle Martin. » Soufflais-je dans son cou, envahit par son parfum, par l’odeur de son shampoing sur ses cheveux.
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Sujet: Re: Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot. Dim 19 Mar 2017 - 8:29
2 mots. 7 lettres.
Jeremy & Lilas
Alors réfléchis bien. Interroge ton cœur, je sais que tu en as un. Et dis-moi si les sentiments que tu as pour moi sont sincères ou si tout ça n'est qu'un jeu. S'ils sont sincères, on trouvera une solution. Personne ne souffrira. Mais si ce n'est pas le cas, je t'en pris Jeremy, rends-moi ma liberté...
Adossée à la baie vitrée, je demeure quelques secondes à analyser la situation avec mon cerveau de surdoués. Je fixai Jeremy impassible pour me détacher de la colonne de marbre et me mouvoir dans mon imposant loft. Ça gagne assez bien le hacking. La faute à ma mère qui ne m’a pas inculquée. Mais elle était malade. Alors, je tiens la canette de soda dans ma main, je prends une profonde inspiration. Je ne pouvais pas laisser l’épisode Concho se reproduire. De marbre. Une statue. Pour Jeremy, je suis un être dépourvu de sentiments. Je rabaisse donc mes manches sur mes cicatrices encore visibles et je pars déposer la boisson sur la table avec un dessous de verre. « Je comprends, ça serait dommage que tu sois pas à cent pour cent. » J’éclate alors de rire avant de me tourner vers lui. Fort heureusement pour nous deux, j’ai enfanté l’être parfait qui ne pleure jamais. Elle contente d’être bercée dans son truc qui m’a coûté une fortune. Je m’approche donc de Jeremy pour poser mon pied sur l’imposante table. La robe drapée de rose tombe finement sur mes jambes, révélant ma cheville. Je sais à quel point Jeremy aime mes longues jambes. « Mon cœur, je suis toujours à cent pour cent, répondis-je dans ma langue natale » J’avais souvent tendance à jouer entre le français et l’anglais mais je savais que mon brun me comprenait.
Cependant, une ombre passe sur mon visage tandis qu’on parle du père de Mélodie. Je perds de ma superbe, de ma suffisance. Je sors donc une cigarette avec laquelle je joue nerveusement. Je ne l’allume pas, je joue juste avec. Je sais qu’il y a un chérubin d’à peine deux mois et demi à côté de moi. J’avais été trahie. Mon cœur avait été trahie. Bien que je savais que je n’avais pas ressenti l’intensité du moment avec le père de Mélodie comme je le sentais avec Jeremy. Je sers les dents pour détacher mon imposante crinière tandis que dans ma main valide, mon unique vice se tient toujours là, intacte. Quand nous nous étions rencontrés avec Jeremy, j’avais joué avec lui. Fumée dans son bureau alors que je n’avais pas le droit, limite tabasser Brutus et Néron et pourtant là, je lui montrai une nouvelle facette. « T’es sérieuse ? » Il est glacial et je sers les dents. Je me doute que j’ai été maladroite. Dans mes paroles, dans mes gestes mais rien que la seule pensée qu’il pose un doigt sur sa peau me rendait malade. D’ailleurs, je me sentis pâlir au fur et à mesure qu’on en parlait. Que j’argumentai du mieux que je pouvais. « Lilas, Tu t’embrouille l’esprit toute seule … Arrête d’imaginer le pire. » Il s’approche de moi et me rixe avant de passer une main dans mes cheveux et je déglutis. Il est plus petit que moi en taille si bien que je dois baisser la taille mais pour une fois, je me sens vulnérable. « Je n’aime pas ça. C’est ce que je disais à Conchobàhr. J’ai toujours passé pour la garce de service mais je suis un être humain, Jeremy. J’ai des sentiments. Je crois. Et je pense que je ne supporterai pas qu’on reproduise le schéma une seconde fois. » Je m’exprimai encore mal. « Ce n’est pas me mettre le pire en tête. C’est te mettre en garde disons. Ou être honnête sur mes incertitudes. » Je sens que je m’ouvre un peu plus à lui et je sens ce lien qui nous relie se raffermir. Comme s’il était désormais infranchissable. Je ne me serai jamais cru capable d’éprouver quoique ce soit pour lui. Nous sommes trop similaires, nous sommes les mêmes. Je savais qu’il raisonnait comme moi. Je savais qu’il ressentait les choses avec la même intensité car je le voyais dans son regard. Je fouillai au plus profond de son âme pour tenter de savoir si c’était une bonne chose ou non. . « Bien sur que tu en vaux la peine ! Tu dis ça à cause de connard qui t’ont fait du mal mais je … Je ne suis pas comme eux. Même si j’en ai l’air. » Je le fixe avec un air nouveau. Cette soirée était pleine de surprises. Je découvrais un nouveau Jeremy tout comme il découvrait Amélia. Lors de la soirée, il s’était montré parfait. Il aurait pu dire à Nelligan qu’on n’était pas ensembles mais il n’a rien dit. Il fut le parfait petit-ami. Ma tête réfléchit trop. Je débite des paroles et je me stoppe à l’arrêt asile. « Oups. » Son cri me fait sursauter et reculer d’un pas. « Quoi ? Qu’est ce que … ? » Je me sens pâlir de nouveau. Si je continuai comme ça, j’allais devenir transparente. Je baissais alors doucement la tête pour découvrir mes poignets. « Putain … Merde Lilas ! » Je déglutis tandis qu’il pointe un doigt vers moi. Je sens sa colère. Je la sens alors, je recule d’un pas. Je sais qu’il ne me fera pas de mal mais j’ai tellement peur qu’il… qu’il s’en aille en sachant ça. « Je vais le tuer ce connard. » Il s’approche de moi et saisit mes mains. Je mets donc les paumes vers le haut pour lui montrer mes cicatrices qui sont parfaitement visibles. Je ne m’étais pas loupée. « Ce n’est pas de sa faute Jeremy. » Je prends une profonde inspiration sentant que j’allais lui confier la plus grosse épreuve de ma vie. L’épreuve que j’avais évincé en faisant un strip-tease dans son club. Mais je ne pouvais plus me débiner. « Lorsque… » Je ferme doucement les yeux. Les souvenirs pouvaient danser sous mes paupières rendant la chose plus imposante. « Jeanne m’a appris qui j’étais. Qu’elle est morte. Je n’ai pas si bien pris la chose, j’étais avec lui mais j’avais ce manque. » J’ouvre de nouveau les yeux pour plonger dans son regard sombre. « Et en revoyant mes amis heureux, en revoyant que je ne manquerai à personne, j’ai acheté une bouteille de whisky. Je l’ai descendu et je me suis charcutée les poignets. On m’a trouvée à temps mais je n’étais plus qu’une épave. Je suis restée trois mois sans rien faire, sans bouger. Alec et une amie venaient me rendre visite mais je ne voulais pas revenir. Toute ma vie on m’a dit que j’étais Lilas la sociopathe, surdouée, hackeuse alors qu’en fait, ça n’a été qu’un mensonge. » Je sens une larme qui coule sur ma joue. Toute ma vie n’avait été qu’un mensonge. Je regarde un instant mes cicatrices. Rappel éternel de ce que j’étais, de qui j’étais maintenant. « Ne redis plus jamais que tu ne pourrais pas me plaire. Je m’en contre fou de qui tu es, de qui je suis moi. » Je le vois qui glisse une main sur son torse, à l’endroit où est posé son cœur. Alors je pose ma toute petite au-dessus de la sienne avec une certaine timidité. « Tout ce que je sais c’est que j’ai aucune envie de te laisser, aucune envie qu’un autre mec que moi soit aussi proche de toi. » Son regard avait vrillé au noir tandis que le mien était plus clair. Je ne répondis rien si ce n’est faire un petit sourire timide. Pour une fois, j’étais sans voix.
Dans mon sanctuaire, je m’ouvre davantage à Jeremy. Je fixe ses murs qui me sont familiers, je fixe mes ordinateurs qui servent comme outil de travail. Je le gardai secrète car tous mes dossiers sont disponibles dans cette pièce. Toute ma vie. Qui je suis réellement. Qui j’étais. Mais qui je serai, rien n’était encore écrit. Jeremy à mes côtés, je sentais comme un renouveau, comme si j’étais devenue Amélia. Je m’approche alors de lui, passe mes mains autour de son cou pour l’embrasser. Avec plus de douceur. Mon corps immense se colle au sien tandis que je dégage mes chaussures. Je suis trop grande. Maintenant que nous sommes quasiment à taille égale, la chose est plus agréable. « Un diable vachement sexy … » J’esquisse un sourire en coin tandis qu’il passe une main sur ma hanche, me serrant de plus près. De nouveau, on scelle ce pacte avec un baiser mais Jeremy est disons plus affamé que moi. Lorsqu’il vient à rompre le contact, il me demande de l’écouter avec attention. Ce que je fais. Je suis toujours à l’écoute des autres. Je pose une main sur son cœur pour écouter les battements. Je sens son rythme qui s’affole comme s’il paniquait à l’idée de se confier à la géante rousse que je suis. Je lui souris pour l’encourager mais je n’ouvre pas les lèvres, respectant sa minute de confidence tandis qu’il avait respecté les miennes. Je penche la tête sur le côté pour lui sourire, mon sourire franc. Je passe une main dans ses cheveux. J’adore ses cheveux. Puis mes mains encadrent son visage tandis que nos bouches se trouvent l’une l’autre à nouveau. Comme deux ados qui venaient de découvrir le contact, nous étions devenus dépendants en quelques secondes. Je lui dis alors que j’accepte d’être compréhensive et que je pouvais y travailler quand à la patience. Je ne lui parle pas de mon impulsivité. Ce n’est pas vraiment le moment.
On retourne voir Mélodie qui n’a pas bougée. Je me détache un peu de Jeremy pour aller la voir mais elle est profondément endormie. Il faudrait que je la couche pour qu’on soit plus tranquilles. Je la prends donc délicatement tandis qu’elle ne bouge pas. « Je vais la coucher. J’en ai pour dix secondes. » Je sais que ça doit lui sembler nouveau pour lui, de me voir aussi vulnérable avec un bébé dans les mains, vêtue de rose. Je lui souris tandis que je vais dans la pièce d’à côté. Je pose délicatement mon enfant qui dort. Puis dans un élan maternel, je me penche pour déposer mes lèvres sur sa petite tête. Je mets son mobile en route, pose son jouet favori près d’elle avant de fermer la porte. Je reviens auprès de Jeremy, ce dernier m’attrape pour me faire asseoir sur ses genoux. Je le regarde avant de hausser les sourcils. « Qu’avez-vous fait de moi Mademoiselle Martin. » Il pencha la tête vers mon cou tandis que je rajustai ma position. « Et encore, ce n’est que le début, monsieur Strauss. » Je me penche alors pour relever sa tête et caresser ses joues de mes longs doigts avant de l’embrasser. Mon corps se presse doucement contre le sien. Je sens la barrière de nos vêtements. Ma main glisse doucement le long de son épaule, le long de son bras pour finalement atterrir sur son torse. Ma main s’infiltre sous sa chemise tandis que mon baiser se fait plus passionné. Je n’ai pas touché de mecs depuis que je suis tombée enceinte. Même avec mon ex, nous ne le faisions maintenant la raison est évidente puisqu’il allait voir ailleurs. A bout de souffle, je me détache comme à contrecœur avant de fixer la chemise. Je commence à réfléchir. « Je pense que nos vêtements sont de trop pour la suite des opérations. » Je me lève alors tout aussi gracieuse pour lui faire un clin d’œil. Puis, je tire sur la fermeture de mon fourreau qui tombe à mes pieds. Mes dessous sont légèrement moins affriolants que la dernière fois où j’avais mis la totale. « A toi les rênes mon cœur. »
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Sujet: Re: Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot. Jeu 23 Mar 2017 - 6:10
Deux mots. Sept lettres.
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Lilas était si facile à taquiner. Son tempérament de feu faisait qu’elle réagissait souvent au quart de tours, mais c’était aussi pour ça que je l’appréciais autant. Nous avions finalement plus de point commun qu’on pouvait le pensées. Elle m’apprit vouloir rester sobre pour la première fois ou nous partagerions un lit. Je ne pouvais bien évidemment pas lasser passer ça et je la taquinais donc en insinuant qu’elle pourrait ne pas être à cent pour cent avec de l’alcool dans le sang. Je ne croyais même pas à mes paroles. Quoi qu’il arrive, je sais que lorsque j’aurais Lilas dans mon lit, dans mes draps, que je me réveillerais à côté, ce moment sera graver dans ma mémoire. Son rire cristallin retentit alors qu’elle s’approche de moi. L’air s’alourdit autour de moi. Elle pose son pied sur la table devant, sa robe glissant gracieusement sur sa jambe, ne laissant que la peau délicate de sa cheville à mon regard avide. «Mon cœur, je suis toujours à cent pour cent. » Me dit-elle en français. J’adore l’entendre dans sa langue maternelle, surtout que je le comprend et la parle plutôt bien. J’esquisse un sourire en la regardant comme je regardais l’une des plus énigmatique merveille du monde. Lilas m’en dit alors un peu plus elle. Son sentiment de trahison qu’elle ressentait après que le père de sa gamine l’ait abandonné enceinte. Instinctivement ma première réaction est violente. Quel genre de mec fait ça ? Un connard. Un lâche. Un enfoiré de première. Je comprenais mieux ma jolie rousse maintenant. C’est une Lilas blessé et vulnérable qui me fait face mais quand elle me compare à d’autre mec, ma réaction d’animal blessé ne tard pas. Etais-ce tout l’estime qu’elle avait pour moi ? Ma réponse fut glaciale. Elle s’exprima encore, m’expliquant les choses. Je lui assure qu’elle s’embrouille tout seule, qu’elle réfléchit trop. Elle pense déjà à ce qui pourrait ne pas aller. Je comprend mais j’aimerais qu’elle arrive à me faire confiance. Je m’approche d’elle et glisse une main dans ses cheveux. «Je n’aime pas ça. C’est ce que je disais à Conchobàhr. J’ai toujours passé pour la garce de service mais je suis un être humain, Jeremy. J’ai des sentiments. Je crois. Et je pense que je ne supporterai pas qu’on reproduise le schéma une seconde fois. » Dit-elle alors que je l’écoute religieusement, sans l’interrompre. «Ce n’est pas me mettre le pire en tête. C’est te mettre en garde disons. Ou être honnête sur mes incertitudes. » Termine t-elle. Je soupire. « Crois-moi, je comprend. Tu as été blessée et tu te protèges. Je comprend parfaitement. Moi aussi la façade que j’offre au monde est un bouclier, une défense. Sans ça, je ne suis qu’un mec perdu avec une mère morte à sa naissance et un père alcolo. Moi aussi ça me fait peur d’être là, avec toi, à ressentir ce que je ressens. » Je me sentais moi aussi vulnérable comme jamais en disant tout ça. Je la regarde. « A trop voir le mal partout, on finit forcément par le trouver. Je ne te demande pas d’avoir une confiance aveugle en moi, je veux simplement que tu me crois quand je te dis que je suis différent d’eux, que tu me rend différent. » Je crois que c’était bien l’une des premières fois ou je me révélais autant. L’armure que j’avais mise des années à construire, Lilas et ses jambes l’avait largement fissurait. La jeune femme devant moi était bien loin de celle qui il n’y a pas si longtemps était monté sur la scène du club pour éviter une conversation. La Lilas que j’avais devant été vulnérable et été loin d’être aussi confiante qu’à l’ordinaire. Quand je l’entendis dire qu’elle n’en valait pas la peine, je ne pu qu’être en colère et essayais de la faire changer d’avis du mieux que je pouvais. Je haïssais les hommes qui lui avait fait du mal au point qu’elle n’est aucune idée à quel point elle était incroyable à mes yeux. Elle me raconta alors ce qu’elle m’avait cachée jusque là, ce qu’il s’était passé pendant ses mois ou elle était partit. J’avais bien vu les cicatrices sur ses poignets au club mais en entendant son récit, mon sang se mit à bouillir dans mes veines. Elle avait l’air raconter ça avec tellement de légèreté. Je n’en revenais pas. «Oups. » Est sa seule réaction quand elle m’apprend qu’elle a été en catatonie pendant plusieurs mois. Je l’interroge, ne sachant vraiment plus ou j’en été. Elle relève ses manches et apparaissent ses cicatrices … Je m’emporte alors contre elle, contre ceux qui l’ont amené à faire ça. J’oublie que Mélodie n’est pas loin. Je lance des menaces claires avant de m’approcher prenant ses mains. Ses paumes vers le plafond, je baisse les yeux sur ses poignets. Je secouais la tête, le cœur serré dans ma poitrine. « C’est pas vrai … » Mes pouces glissent sur la ligne décoloré traversant ses poignets. «Ce n’est pas de sa faute Jeremy. » Je n’en crois pas un mot. Et de toute façon, il me fallait bien un responsable pour ça et il me semblait être parfait pour ça. «Lorsque… » Commence t-elle en fermant les yeux alors que j’ai toujours ses mains dans les miennes. «Jeanne m’a appris qui j’étais. Qu’elle est morte. Je n’ai pas si bien pris la chose, j’étais avec lui mais j’avais ce manque. » Ses yeux s’ouvrent, rencontre les miens mais elle semble loin dans ses souvenirs. «Et en revoyant mes amis heureux, en revoyant que je ne manquerai à personne, j’ai acheté une bouteille de whisky. Je l’ai descendu et je me suis charcutée les poignets. On m’a trouvée à temps mais je n’étais plus qu’une épave. Je suis restée trois mois sans rien faire, sans bouger. Alec et une amie venaient me rendre visite mais je ne voulais pas revenir. Toute ma vie on m’a dit que j’étais Lilas la sociopathe, surdouée, hackeuse alors qu’en fait, ça n’a été qu’un mensonge. » Ses yeux s’embuent de larmes alors qu’elle termine de tout me raconter. Je lâche ses poignets, venant encadrer ses visages de mes mains tendrement. Mes mains sont légèrement tremblantes. Je glisse mes pouces sous ses yeux, chassant les larmes sur ses yeux. Je prend une inspiration et viens la prendre dans mes bras. « C’est fini … » Soufflais-je, glissant une main dans ses cheveux. Penser que j’aurais pu la perdre sans jamais le savoir m’effraie. Elle semble tout à coup si fragile … « Je suis là. » Dis-je, simplement, comme si ça pouvait tout arrangé. Je faisais alors de mon mieux pour la rassurer, essayant par tout les moyens de lui faire comprendre que ce que je ressentais en sa présence dépassait qui j’étais et qui elle était elle. J’étais tout autant possessif et jaloux qu’elle. Je parlais avec franchise, glissant sa main sur mon torse, la posant sur mon cœur. Elle esquisse un sourire, sans voix. C’était une première ça. « J’espère que c’est rentré dans ta jolie petite tête. » Je souris en venant déposer mes lèvres sur son front. Elle me montre alors son sanctuaire. Je découvre alors Amélia. Maintenant que je connais cette facette d’elle-même, j’ai l’impression de connaître d’autant mieux Lilas/Amélia. On se ressemble beaucoup et une chose est sur, une association entre nous ne pouvait qu’être explosive mais j’étais prêt. Je sais que cela ne serait pas facile, j’abordais quelque chose de nouveau si Lilas était patiente et compréhensive sur les erreurs que je ferais forcément, cela ne pourrait que marcher. Dans cette pièce ou elle a cachée une partie d’elle-même, on se rapproche. Elle enlève ses chaussures et vient vers moi. Elle est un diable diablement sexy et je sais qu’elle me rendra coup pour coup et je n’en attend pas moins d’elle. Nos lèvres se trouvent, se découvrent. Ce baiser dissipe mes derniers doutes. Sérieux, marchant sur des œufs. Elle doit sentir mon cœur s’emballait sous ses doigt. Ses doigts glissent dans mes cheveux. Je souris, elle aime mes cheveux autant que j’aime ses jambes. Ses mains encadrent mon visage avant qu’on ne s’embrasse une nouvelle fois. Les choses sont maintenant clairs entre nous puisqu’elle accepte d’être patiente et compréhensive. Après quelques minutes, elle souhaite retournée auprès de sa fille dans la pièce à côté. La petite n’a pas bougée. Je hoche la tête alors qu’elle va la couchée. Je la regarde, sa fille endormie dans les bras. Mon sourire étire mes lèvres. Je vais prendre place sur le canapé. Elle me rejoint rapidement. Je l’attire à mon, lui faisant prendre place sur mes genoux. Je viens glisser ma tête dans son cou, légèrement étourdie par le flot d’émotion, me demandant ce qu’elle avait bien pu faire de moi, le mec normalement insensible. «Et encore, ce n’est que le début, monsieur Strauss. » Je ris dans son cou. Ouais, je veux bien le croire. Elle relève alors mon visage et je la regarde, une main sur sa cuisse. Ses doigts caresses ma joue rugueuse et ses lèvres retrouvent les miennes. Je répond à son baiser, sa main glissant sur mon torse. Sa main glisse sous ma chemise, sur ma peau de plus en plus réactive à elle. Notre baiser est maintenant passionné et j’en veux tellement plus encore. «Je pense que nos vêtements sont de trop pour la suite des opérations. » Dit-elle, à bout de souffle. Mon regard brûlant se pose sur elle et je hoche la tête. « Je suis bien d’accord … » Soufflais-je. Elle se lève, quitte mes genoux avec un clin d’œil. Je ne la quitte pas des yeux, captivé. Son fourreau finit sur le sol et mon regard devient plus brûlant encore. Je l’observe alors quelques secondes, mesurant ma chance. Le reste du monde est éclipsé, ne reste que Lilas. Je me lève, mon cœur tambourinant dans ma cage thoracique. Je marche à pas léger jusqu'à elle. Je sens tout mon corps s’électrisait. Je lui souris alors que mes doigts se pose sur sa cuisse. Mes doigts remontent doucement, touchant et découvrant ce corps pour lequel je pourrais me damner encore et encore. Je l’embrasse, glissant maintenant mes mains dans son dos. Je vrille mon regard dans le siens. « Tu es sur d’être prête ? » Le demandais-je. Ma respiration est légèrement saccadée, mon sang bat dans mes tempes mais je veux être certain qu’elle soit prêt avant d’aller plus loin.
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Sujet: Re: Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot. Jeu 23 Mar 2017 - 10:00
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Jeremy & Lilas
Alors réfléchis bien. Interroge ton cœur, je sais que tu en as un. Et dis-moi si les sentiments que tu as pour moi sont sincères ou si tout ça n'est qu'un jeu. S'ils sont sincères, on trouvera une solution. Personne ne souffrira. Mais si ce n'est pas le cas, je t'en pris Jeremy, rends-moi ma liberté...
Je me souviens encore de la première fois où j’ai réellement rencontré Jeremy. Bien entendu, nous avions échangé quelques mails via l’intermédiaire de Squirrel. Mon alter-ego sur la toile. Pourquoi avoir choisi le surnom « écureuil », en rapport avec mes cheveux bien entendu. Et cette scène entre Madame Ecureuil et Arthur dans Merlin L’Enchanteur. Après avoir manqué de flanquer une correction à ses deux gardes du corps, je me suis assise dans son bureau, une cigarette à la main. Notre premier échange fut électrique. Tantôt flirtant et des fois, je le remettais à sa place aussi. Notre relation a continué ainsi. Il me demandait d’enquêter pour son compte en me payant –bien que soyons honnête, je lui ai fait pas mal de réductions- et nous avions ce jeu du chat et de la souris. Je savais que ce jeu était fini dès l’instant où il a déposé les armes en premier la dernière fois où nous nous étions vus. Où j’étais devant lui, vêtue de mes plus beaux dessous en me déhanchant sur scène. Je n’avais aucune honte à dire que j’ai adoré ce moment. Mettre les hommes à genoux devant moi et les femmes d’ailleurs, j’adore ce sentiment de puissance que tout ceci procure. Et pourtant ce sentiment de puissance que j’ai éprouvé s’est effrité au moment où mes yeux ont rencontré ceux de la blonde. Je me suis rendue compte que je tenais plus à Strauss qu’un simple trophée. Je déteste ce sentiment d’impuissance et je ne me gêne pas à lui faire connaitre.
« Crois-moi, je comprends. Tu as été blessée et tu te protèges. Je comprends parfaitement. Moi aussi la façade que j’offre au monde est un bouclier, une défense. Sans ça, je ne suis qu’un mec perdu avec une mère morte à sa naissance et un père alcolo. Moi aussi ça me fait peur d’être là, avec toi, à ressentir ce que je ressens. » Nos regards s’accrochent tandis que j’assimile assez rapidement les informations. Ainsi, il n’avait pas connu sa mère –bon ok, je le savais déjà- mais pour l’alcoolisme de son père, j’ignorai tout. Je mourrais d’envie de lui demander s’il lui avait du mal mais à la place, je restai muette. Mon regard en dit long sur ma pensée. Je compatis mais je ne prends pas en pitié pour autant. Chacun sa croix à porter et je ne sous-entendais pas que la sienne était plus légère que la mienne. Elle était juste différente. « A trop voir le mal partout, on finit forcément par le trouver. Je ne te demande pas d’avoir une confiance aveugle en moi, je veux simplement que tu me crois quand je te dis que je suis différent d’eux, que tu me rends différent. » Je souris lorsqu’il dit ses dernières paroles. Tu me rends différent. J’aime ressentir ce sentiment d’exclusivité. Je pose alors ma toute main sur son bras. Je n’ai jamais été douée pour ce genre de choses. Le contact humain m’est complètement étranger. Alors, je me penche pour déposer un baiser sur sa joue. « Je le croirai que lorsque je le verrai. » Je ne suis pas apte à croire tout ce qu’on me dit. Après tout, je n’ai jamais cru au Père Noël. Une enfant à part, une femme de la même trempe. « Je ne crois pas au conte de fées, au prince charmant ou même à l’amour. » Je détourne le regard de lui un instant passant une main dans ma nuque. « On ne peut pas croire en quelque chose qu’on n’a jamais expérimenté, pas vrai ? Je n’ai jamais aimé et je n’ai jamais été aimé en retour. Mais je veux bien croire que je te rends différent car je me sens… » J’éclate de rire avant de secouer la tête. « Vulnérable, fragile quand je suis à tes côtés. » Ce sentiment qui s’est instauré au fur et à mesure du temps. Nous n’avions pas eu un coup de foudre. Nous avions juste joué à un jeu dangereux. Et nous y avions chacun laissé des plumes mais j’avais gagné. Et je savourai encore plus ma victoire maintenant qu’il était mien.
Cependant mon humeur taquine disparait au fur et à mesure où je me confie. J’ai l’impression qu’on rouvre mes blessures et je déglutis. Jeremy s’emporte. Impulsif. Comme moi. Je fuis alors son regard pour lui affirmer que mon ex n’est en rien dans ma chute. Je suis tombée toute seule dans le vide. Pendant des années, j’ai joué la funambule en faisant la maligne et j’en ai payé le prix. « C’est pas vrai … » Ses pouces glissent sur mes poignets, sur mes cicatrices et je me sens de plus en plus vulnérable. Le colosse d’1m80 rapetisse au fur et à mesure. Je n’ose le regarder tandis que je lui conte mon récit. La partie la plus sombre de mon histoire. Celle qui démontrait clairement ce que j’étais. Qui j’étais au fond. Une faible. Je pouvais encore sentir le whisky brûler ma gorge. Je pouvais encore ressentir la douleur que m’a procurée la première entaille. Ma tête posée dans cette ruelle, je me suis sentie partir. Je lui avais dit plus tôt que je n’avais jamais aimé et que je n’ai jamais été aimé en retour. Mes sentiments, mes émotions m’ont rattrapée avec vingt ans de retard causant un véritable cataclysme en moi. Je ne suis plus Lilas. Je ne suis pas encore Amélia. J’ignore totalement qui je suis, ce que je serai. J’étais enceinte, j’aurai pu tuer Mélodie. Mon regard se hasarde à regarder le petit être qui dort à nos côtés. « Elle est mon monde, dis-je tout simplement. Je t’ai dit que je n’avais jamais aimé. C’est faux. Je l’aime. » Je parlais bien sûr de ma fille. Moi, mère ? C’était surréaliste et pourtant. J’avais pleuré en pensant la perdre. J’étais restée à son chevet tandis qu’elle luttait pour sa survie. Elle était venue beaucoup trop tôt. Mes yeux s’embuent de larmes et Jeremy fait quelque chose qui me surprend. Il chasse mes larmes. Il me prend doucement dans ses bras et contre toute attente, je lui rends son étreinte, posant ma tête sur son épaule. « C’est fini … » Une main glisse dans mes cheveux tandis que mon cœur accélère un peu plus. Une étrange chaleur se répand en moi sans que j’en comprenne le sens et je n’ai pas envie. Je ne veux pas la comprendre, la décortiquer comme je le faisais toujours. « Je suis là. » Nos mains s’entremêlent tandis qu’elles glissent sur son torse et sur son cœur. Je le sens qui bat en unisson avec le mien. Alors, je relève le regard pour plonger dans celui d’encre de mon petit-ami. « J’espère que c’est rentré dans ta jolie petite tête. » Il me sourit avant de déposer ses lèvres sur mon front. « Oui, soufflai-je en souriant. » Je fixe tour à tour Jeremy et Mélodie. « Bienvenue dans mon monde. » Je l’invitai à entrer comme si je lui donnai cette clé qui pendait à mon cou, douloureuse et qui refermait pas mal de mes secrets, un symbole. Mais je ne le fais pas. C’est trop tôt. Je contente juste de la prendre par la main, remplie de cette nouvelle chaleur sans parvenir à mettre le doigt sur la signification de cette nouvelle sensation.
Après un bref détour dans mon sanctuaire et d’avoir couchée le bébé, nous voici dans le salon à nouveau. La lumière tamisée rend l’atmosphère encore plus électrique. Lorsque je reviens, Jeremy m’attire vers lui et je me laisse faire. Sur ses genoux, je le regarde avec intensité. Capturant ce moment à l’aide de ma mémoire photographique. Je sens mon souffle devenir plus court, mon cœur palpite un peu plus fort. Cette adrénaline qui précède le moment. Ce moment qu’il a attendu depuis suffisamment longtemps. Sa tête trouve mon cou, ce qui me fait feuler. Comme un chat. Le cou étant une base assez sensible chez moi. Sachant que je suis chaste depuis très longtemps. Mon corps s’embrase tout entier tandis que ma main caresse doucement sa joue. « Ne rase jamais ta barbe, dis-je d’une voix plus séductrice, plus chaude. » Je l’embrasse alors. D’un baiser franc, passionné, rempli de désir. Je me sens devenir brûlante. Ma main caresse doucement sa mâchoire avant de descendre doucement sur son torse pour se faufiler en dessous de son vêtement. Au contact de sa peau, je me presse un peu plus contre lui, intensifiant le baiser. Cependant, je dois me détacher. Un truc d’humain. Il faut qu’on respire. Je lui signifie avec un sourire en coin que nos vêtements sont de trop. Là-dessus, mon amant me rejoint tandis que je me mords la lèvre inférieure avant de me redresser sans lui laisser le temps d’argumenter plus. J’attrape le fil qui me permet de détacher ma robe rapidement et cette dernière tombe à mes pieds. Je la chasse d’un coup de pied avant de lui laisser les rênes. Il se lève pour se mettre en face de moi. On pourrait quasiment croire que nous étions à taille égale mais je reste plus imposante. Ses mains se posent sur ma cuisse et je ferme doucement les yeux avant de lui sourire. Il m’embrasse et je le sens devenir aussi fiévreux que moi. J’adore ce moment. La découverte de l’autre, la passion qui atteint son apogée. « Tu es sur d’être prête ? » Je me rapproche alors plus de lui tandis que mes mains caressent ses avant-bras musclés, remontant lentement. Avec des gestes précis, ni trop rapides, ni trop lents, je défais un à un les boutons de sa chemise sans le regarder. Puis, je l’attrape par les épaules pour faire glisser l’étoffe qui ne tarde pas à rejoindre ma robe. « Certaine. » Je découvre ainsi sa musculature dans toute sa splendeur. Mon cœur pourrait limite faire des loopings tant cet homme est désirable. Pas trop musclé, le teint hâlé. Je me mords alors la lèvre inférieure tandis que mes mains trouvent sa ceinture, glissant mes doigts dedans sans pour autant la défaire. J’approche mon visage de son cou pour déposer des petits baisers en remontant le long de sa mâchoire. « En plus c’est mon anniversaire, tu ne peux donc rien me refuser. Sauf si c’est toi qui as peur, murmurai-je d’une voix séductrice. » Histoire d’achever une bonne fois pour toute cette barrière entre nous et mon nouvel amant par la même occasion.
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Sujet: Re: Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot. Dim 26 Mar 2017 - 8:30
Deux mots. Sept lettres.
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Il semblait plus qu’évident, en écoutant Lilas parlait qu’elle avait été blessée encore et encore et que maintenant, elle se protégeait. Je comprenais ça. Bien plus qu’elle n’aurait pu le savoir. Je faisais pareil, jour après jour : offrir au monde un autre Jeremy pour ne plus risque de souffrir. Pourtant, au final ce n’est qu’une façade. Façade qu’elle a su entailler assez profondément pour atteindre le plus profond de mon âme et de mon cœur. Finalement, elle et moi avions de gros point communs. La vie n’avait pas été tendre avec nous mais je voulais croire qu’on s’en sortait plutôt bien malgré tout, même si c’était dur, effrayant et douloureux parfois. Je lui parle pour la première fois de mon père, que je tenais responsable de tout mes maux. Je sens qu’elle est curieuse mais ne cherche pas à en savoir plus. Dans son regard, aucune pitié et c’est tant mieux. J’aurais eu du mal à l’accepter. Je tente ensuite de la convaincre que je ne suis pas comme son ex, même si j’en ai peut-être l’ai, qu’à trop se protéger, elle risque de passer à côté de beaucoup de chose. Ce que je ressens pour elle fait de moi un homme différent, voir même un homme nouveau. Un homme qui s’incruste à sa fête d’anniversaire, un homme venu chez elle ce soir, un homme qui entrevoit un futur avec cette femme qui lui fait tourner la tête. Toute ses choses que je fais ou ressens pour la première fois depuis très longtemps. «Je le croirai que lorsque je le verrai. » Me dit-elle ne glissant ses lèvres sur ma joue. Je soupire, déçu même si je comprend et accepte ses réserves. « Je comprend. » Lui dis-je. Elle voulait être sur d’elle, sur que je vaille la peine qu’elle fasse tombé ses barrières. Je ne pouvais qu’essayer de tout faire pour lui prouver qu’elle pouvait me croire, me faire confiance. « Je ne crois pas au conte de fées, au prince charmant ou même à l’amour. On ne peut pas croire en quelque chose qu’on n’a jamais expérimenté, pas vrai ? Je n’ai jamais aimé et je n’ai jamais été aimé en retour. Mais je veux bien croire que je te rends différent car je me sens… » Commence t-elle avec de s’interrompre et d’éclater de rire. Je la regarde, attendant sa réponse. «Vulnérable, fragile quand je suis à tes côtés. » J’esquisse un sourire. « Je ne suis pas et ne serais jamais un prince charmant. Quand à l’amour, je ne suis même pas sur de savoir véritablement ce que c’est. J’ai jamais pensé être digne d’en recevoir comme d’en donner. J’ai bien trop de bagage pour ça ... Mon père à bien fait son boulot. » Je ris mais d’un rire sans joie. « Tout ça, ce qui se passe, c’est autant flippant pour toi que pour moi. Je t’assure. J’ai pas la moindre idée de la moitié de ce que je fais ce soir. » Je secouais la tête, glissant une main dans mes cheveux, nerveux. Je ne sais pas ce que j’ai dis, ou fais, mais finalement, je sens ses barrières se fissuraient petit à petit, sous mes yeux. Elle se confit à moi sur son absence, sur ce qu’il s’est passé. Plus elle en dit et plus mon cœur se serre. Je lui en veut aussi un peu. Nous étions heureux ? Je ne l’étais pas. J’étais heureux depuis qu’elle était revenue dans ma vie mais avant ça je me contentais simplement de vivre. «Elle est mon monde. Je t’ai dit que je n’avais jamais aimé. C’est faux. Je l’aime. » Dit-elle alors que ses yeux se pose sur sa fille. Je parviens à sourire. « Evidement. C’est ta fille, ton monde. Tu l’aimes et ça ne changera jamais. C’est elle qui t’aidera à surmonter tout ça pour de bon. » Ses yeux s’embuent de larmes et je viens les chasser d’une caresse du pouce sous ses yeux. Je la prend contre moi, voulant l’apaiser, la soutenir, à défaut de pouvoir changer le passé et effacé toutes ses épreuves qu’elle avait vécue. Elle me rend mon étreinte et je lui souffle des mot rassurant, que c’était terminée, que j’étais maintenant là, à ses côtés et qu’elle ne devait pas l’oublier, que cela soit graver dans sa tête. Je venais embrasser son front. Même si la voir dans un tel état était douloureux, j’étais malgré tout content qu’elle se soit confiée. «Oui. » Me dit-elle en souriant. Je lui souris aussi, soulagé. « Tant mieux. » Son regard passe de Mélodie à moi, tour à tour. «Bienvenue dans mon monde. » Je ne peux véritablement décrire avec des mots ce que je ressens en l’entendant me dire ça. Cela peut paraître con mais pour moi cela veut dire beaucoup. Cela me rend heureux, presque euphorique mais cela me fou une pression monstre. C’est tellement inconnu pour moi tout ça que je suis à cent pour cent certain que je risque à moment ou à un autre de tout faire foiré. Vous me prenez pour un pessimiste ? Je suis simplement pragmatique. J’ai jamais eu beaucoup de chance dans la vie et ce qui arrive avec Lilas, c’est presque trop beau pour être vrai. «Et bienvenue dans le miens. » Clamais-je, avec un ton qui lui faisait bien comprendre que la plupart du temps ma vie n’avait rien de belle, de joyeuse mais que, grâce à elle, à ce qu’elle m’offrait en me laissant entrer dans sa vie et dans son coeur, ces moments là étaient de véritable bouffée d’air frais. Après un moment dans sa chambre secrète ou elle me montre un peu plus qui elle est véritablement, nous nous retrouvons dans le salon. Lilas me rend fou. littéralement. Elle m’oblige à revoir tout ce que je pensais savoir de la vie, à revoir mes attentes à la hausse. Elle s’éclipse quelques secondes pour aller coucher sa fille. Sa fille. J’ai encore du mal à y croire La plupart des mecs auraient été refroidit, comme l’avait pensée d’ailleurs Lilas au début, mais pas moi. J’acceptais Lilas comme elle était, avec sa fille, ses blessures, ses qualités et ses défauts. J’étais convaincue que Mélodie serait une petite fille que j’apprendrais à aimer. Quand elle revient, j’attire Lilas sur le canapé et me réfugie dans son cou, soudain rattrapé par la tournure de cette soirée, par ce que je ressens pour elle et ce qu’elle fait naître chez moi. . «Ne rase jamais ta barbe. » M’implore presque la voix chaude de Lilas. Je souris, faisant glisser ma barbe sur la peau délicate de son cou. « Jamais. » Soufflais-je. Mon cœur tambourine violemment dans mon torse. Elle m’embrasse, glisse sa main sur mon torse, sous ma chemise ensuite et je suis perdu. L’air s’alourdit autour de nous, entre nous. Nos baisers deviennent toujours plus passionnés. Lilas trouve nos vêtements de trop et je ne peux qu’être d’accord avec elle. Alors qu’elle se lève, je ne quitte pas des yeux, ne voulant rien perdre du spectacle qu’elle m’offre. Mes yeux avides se colorent de noirs quand sa robe glisse sur son corps parfait. Enfin. La soulagement que je ressens à l’idée qu’enfin ce dont elle et moi avions rêver depuis un moment aller se concrétiser. Je suis presque fébrile à cette idée mais cette fébrilité est rapidement remplacé par le désir, l’envie et tout ses autres choses que je sens en moi à la vu de ma rousse, à demi nue devant moi. Je me lève et la rejoins. Mes mains, comme lasse d’attendre, se glisse sur sa cuisse que je caresse doucement. Je l’embrasse et mes mains glissent dans son dos. Luttant contre moi-même, je calme un peu les choses, lui demandant si elle est vraiment prête à le faire. Je sais que ça fait longtemps, qu’elle a accouchée, que les choses peuvent être différentes. Je veux m’assurer qu’elle est prête que c’est ce qu’elle veut avant qu’on ne perd trop le contrôle de nous même. Je la fixe alors qu’elle se rapproche à nouveau de moi, glissant ses mains sur mes avant-bras. Ses mains remontent mes bras et elle commence à défaire, méticuleusement, un à un les boutons de ma chemise. Bientôt, ma chemise glisse de mes bras et finit sur le sol. «Certaine. » Me dit-elle enfin, libérant une vague de soulagement. Je souris, hochant la tête. Elle vient mordre doucement sa lèvre et je ne la quitte toujours pas des yeux. Ses mains glissent à ma ceinture et ma respiration devient plus haletante. Ses lèvres glissent dans mon cou, sur lequel elle dépose une myriade de petit baiser qui me font frissonné. Elle remonte ses lèvres sur mon visage, sur ma mâchoire en y déposant toujours de petit baiser alors que je suis toujours presque figé devant elle. «En plus c’est mon anniversaire, tu ne peux donc rien me refuser. Sauf si c’est toi qui as peur. » Je souris alors que je plonge mon regard dans le siens. « C’est vrai. C’est toi la reine de la journée et non, je n’ai pas peur. Je voulais juste m’assurer que tu étais bien sur de toi …» Soufflais-je avant de venir l’embrasser, fiévreux, impatient. Mes lèvres glissèrent de ses lèvres pleines à son cou. Je n’avais qu’une envie, découvrir son corps, faire de ce moment un moment qu’aucun de nous n’oubliera pas de sitôt. Mes lèvres glissent toujours plus bas. Je m’accroupis même devant elle pour couvrir son ventre de baiser. Mes main glissent sur ses jambes alors que je me redresse pour reprendre possession de ses lèvres. « Ta chambre ? » Lui demandais-je, le souffle court, mon sang en ébullition. Ma main glisse dans ses cheveux alors que mes lèvres reprennent leurs places sur les siennes. J’ai de plus en plus l’impression de perdre tout sens commun et cette sensation est excise. Elle me l’indique et je l’entraîne avec moi dans sa chambre. Je la pousse légèrement sur le lit. En quelques gestes, je défais ma ceinture et me débarrasse de mon pantalon. Je la rejoins sur le lit, glissant sur elle avant de tracer une ligne d de baiser de son nombre à sa mâchoire. Je la regarde dans les yeux. « Joyeux anniversaire. » J’esquisse un sourire en coin.
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Sujet: Re: Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot. Dim 26 Mar 2017 - 13:51
2 mots. 7 lettres.
Jeremy & Lilas
Alors réfléchis bien. Interroge ton cœur, je sais que tu en as un. Et dis-moi si les sentiments que tu as pour moi sont sincères ou si tout ça n'est qu'un jeu. S'ils sont sincères, on trouvera une solution. Personne ne souffrira. Mais si ce n'est pas le cas, je t'en pris Jeremy, rends-moi ma liberté...
La discussion avec Jeremy est lourde de révélations. Comme si le fossé qui nous séparait était en train d’être comblé, comme si nous ne tenions plus sur ce fil et qu’on avait enfin trouvé la terre ferme. Je l’écoute me parler de son père. Un alcoolique. La pire espèce et je me demandai ce qu’il avait pu faire à Jeremy. L’avait-il battu ? Pourquoi cet homme si beau, si dangereux était-il devenu ce qu’il était ? A vrai dire, je me dis que notre passé contribue pas mal à la personne que nous sommes devenus lui et moi. Nous avions tous les deux notre croix à porter. Je n’ose cependant pas poser cette question qui me brûle les lèvres. Je me contente de me mordre l’intérieur de ma joue tandis que mes serres se referment un peu plus sur mes avant-bras. Lorsqu’il essaie de me clamer qu’il n’est pas comme tous les autres abrutis donc j’ai croisé la route, j’ai envie de le croire. J’ai désespérément envie de le croire. Mais je n’y arrive pas. Je n’accorde pas ma confiance facilement. Ou mon cœur qui reste de glace en toute circonstance. Reine des biatchs. « Je comprends. » Je souris comme soulagée qu’il soit si compatissant bien qu’au fond, ça ne lui ressemble pas. Au fond, je sais que je serai capable de faire des conneries pour ce mec. Comme aller voir ma rivale pour lui dire de rester éloignée de mon mec. Comme de le repousser car il pouvait percer ma carapace d’un seul regard. Je ne tarde pas d’ailleurs à lui faire comprendre que je ne suis pas douée pour ce genre de choses. Les couples, le sentiment amoureux. Je n’ai jamais aimé et n’ai jamais été aimée en retour. Bien au contraire. Je fus détestée, haï, rejetée bon nombre de fois mais j’en suis toujours ressortie la tête haute. Comme si au fond tout le venin ne m’atteignait pas. Rien à foutre. « Je ne suis pas et ne serais jamais un prince charmant. Quant à l’amour, je ne suis même pas sur de savoir véritablement ce que c’est. J’ai jamais pensé être digne d’en recevoir comme d’en donner. J’ai bien trop de bagage pour ça ... Mon père à bien fait son boulot. » Ainsi, il confirme mes dires. Son père l’avait battu, détruit. Je continue de me mordre la joue tandis que je réduis un peu plus la distance entre nous. Toute proche de lui, je laisse mes mains vagabonder sur son torse tandis que Jeremy continue son discours. « Tout ça, ce qui se passe, c’est autant flippant pour toi que pour moi. Je t’assure. J’ai pas la moindre idée de la moitié de ce que je fais ce soir. » Je le vois qui passe une main dans ses cheveux, nerveux. Je l’attrape donc pour nouer nos doigts. « Si tu répètes, ce que je vais te dire, je te brise en deux, menaçai-je. » Je déglutis donc pour capturer son regard, pour capter toute son attention. « Ton père est un sale con et il peut aller brûler en enfer. Je ne veux jamais apprendre ce qu’il t’a fait. Jamais. Rien qu’à la pensée qu’on t’ait fait… » Un grognement sourd monte dans ma gorge m’empêchant d’articuler convenablement. De finir ma phrase. « Tu es digne d’en recevoir. » Mon ton se fait dur, cassant. Comme si je tentais de lui faire passer un message. Je pourrais t’en donner si je te laissais faire, si je me laissais faire. « Quant au fait que tu n’es pas un prince charmant. J’en doute. Tu t’es incrusté à une fête d’anniversaire de la fille qui t’a repoussé, tu lui as fait un cadeau alors qu’elle ne voulait plus de toi, tu lui as tenu la main. » Je détourne le regard pour fixer nos doigts entremêlés. Ma main valide passe derrière sa nuque tandis que je baisse un peu la tête, nos regards à égale hauteur. « Je ne contrefous de tes bagages. Après tout, j’en ai un gros qui dort à nos côtés. Et tu es quand même là. Mets-toi en tête que t’es digne de recevoir de l’affection. Et que… » Je savais que si je disais les mots, ça changerait la donne. « Que je vais t’en donner. Soyons réaliste deux secondes. Je ne serai pas aller voir ta pouffiasse si je ne tenais pas un minimum à toi, si je ne me souciais pas un peu de toi, Jeremy Strauss. »
Et vlan, mes barrières volent en éclat d’un seul coup si bien que je sens ma main trembler dans la sienne. Je déglutis avant de me reculer. Je ne voulais pas qu’il répète ce que je venais de lui dire. Je passe une main dans ma nuque, la faisant craquer d’un coup sec. Signe que ma nervosité a atteint des sommets. Je déteste ça. Etre fragile, être aussi proche d’un autre être humain que Mélodie. Je jette un coup d’œil à mon enfant assoupi. Elle est si calme. Je dis alors à Jeremy que je l’aime. Que j’aime ce petit être. Depuis qu’elle est née, j’ai conscience d’avoir changée. Je suis maman ours. Personne n’a le droit de la toucher, de l’approcher sans mon consentement. Sinon, je pense que je pourrais en casser des nez. Pour elle. « Evidement. C’est ta fille, ton monde. Tu l’aimes et ça ne changera jamais. C’est elle qui t’aidera à surmonter tout ça pour de bon. » Je sens que je vais me mettre à pleurer. Foutus hormones. Le contact de la main de Jeremy sur mon visage me fait frissonner et je ferme un moment les yeux. Il m’attire contre lui tandis que dans toute mon immensité, je laisse ma tête reposée sur son épaule. Ses mains autour de moi, comme une poupée ayant perdue une partie d’elle-même. Il fallait que je me dise que désormais, il allait faire partie intégrante de ma vie. Nous avions passé le simple stade du jeu à ce niveau. « Tant mieux. » Je fais la navette avant de l’inviter à entrer dans mon monde. Officiellement. Je cherche une hésitation dans son regard, le sondant intensément. J’ai toujours eu la capacité de comprendre un homme grâce à ses émotions. Ce que je vois dans son regard me désarçonne. Il est… content ? Je le fixe, perplexe. «Et bienvenue dans le mien. » Je lui fais alors mon sourire le plus irrésistible comme pour dire que j’étais prête. « Je n’ai peur de rien. » Je croise les bras sur ma poitrine, faisant ma moue la plus séductrice, la plus carnassière. Il ne savait pas où il était tombé.
Je ne sais plus trop où j’en suis tandis que je regarde Jeremy un instant, assise sur ses genoux. Je me sens comme Harley Quinn lorsqu’elle tombe amoureuse du Joker. Comme si je me tenais au bord d’un immense précipice et que j’allais tomber pour ne plus me relever. Ma voix se fait plus chaude. Game on, Jeremy. Il était temps de passer à l’étape supérieur. Après tout, je m’étais donnée de manière intellectuelle à Jeremy, il était temps que je me donne aussi niveau physique. Je n’ai pas été touchée par un homme ou une femme depuis dix mois. Onze même. Autant dire une éternité. Quasiment un an de chasteté. Tandis que sa barbe effleure mon cou, je penche doucement la tête sur le côté en fermant les yeux. Je me fais l’effet d’une tigresse en prise avec son dompteur. Tous les deux des dominants. D’ailleurs, je n’aime pas trop me laisser faire au niveau charnel. Fougueuse, passionnée, entière. Je l’embrasse avec chaleur. Pas d’un baiser dont les australiens ont l’habitude, un baiser bien français. Je le domine un peu plus tandis que mes longs cheveux roux caressent son visage, nos souffles se mêlant comme des animaux. Un grondement sourd monte dans ma gorge tandis que ma main se perd sous sa chemise. Bien musclé, le jeune homme. Mon regard le fixe, plus étincelant, plus brulant. L’atmosphère s’appesantit devenant aussi chaude que nos deux êtres, prêts à entrer en communion. D’ailleurs, je n’aime pas parler avant l’acte. Ni pendant. Je me fais l’effet d’un félin prêt à en finir avec sa proie tandis que je me relève. J’ai déjà fait la remarque que pour copuler, il fallait retirer ses vêtements. Assez de paroles, passons aux gestes. La pudeur ne fait pas partie de mes attributs. Sous la lumière, ma robe rose tombe lourdement sur le dos et je le fixe, un sourire carnassier sur mon visage angélique. Jeremy me fixe et je sens la caresse de son regard sur moi. Sur moi tout entier. Mon brun se lève comme pour répondre à son invitation tandis que ses doigts effleurent ma cuisse. Je l’embrasse. Sa main se relève pour passer dans mon dos. Je sens limite que mon soutien-gorge est de trop dans cette étape. Mais après, je voulais le faire attendre un peu. Seulement, il décide de casser le moment en se mettant à parler. Quelle pie bavarde. Je lui confirme donc que oui, nous allions coucher ensembles ce soir. C’est même certain. Je n’allais pas non plus lui envoyer un mémo, non ? Mes mains glissent dans sa ceinture, mes doigts pénétrant la barrière de son sous-vêtement sans pour autant le caresser directement. Je penche la tête sur le côté pour lui sourire, amusée. Jeremy aurait-il peur ? Mais de quoi ? Le tenant par la ceinture, je le colle contre moi dans un geste presque trop bestial. Ma bouche passe dans son cou pour chuchoter doucement à son oreille. « C’est vrai. C’est toi la reine de la journée et non, je n’ai pas peur. Je voulais juste m’assurer que tu étais bien sur de toi …» Mon dieu, qu’il est bavard. « Joins tes gestes à tes dires, Strauss. Tu parles trop. » Je l’embrasse de nouveau, mon corps contre le sien. Je passe une main dans mon dos pour libérer ma poitrine. Je jette le sous-vêtement au loin. Ça c’est fait ! Ses lèvres quittent les miennes pour passer dans mon cou, sa barbe effleurant ma peau. Je ferme un moment les yeux tandis que ma main plonge en contrebas. Mon souffle se fait plus court, plus rauque tandis que ma main se retrouve seule et que ses lèvres parcourent mon corps beaucoup plus dénudé que le sien. Je le regarde faire, fascinée. Je feule à nouveau tandis que je finis par le laisser faire, me livrant entièrement à mon beau brun au regard de velours. Ses mains glissent sur mes jambes, contribuant à largement les dénuder. Là, ce n’est pas du jeu, il est tout habillé et je me retrouve qu’avec un seul vêtement sur moi. Lorsque je rouvre mes yeux, les siens me fixent, brûlants, avides. « Ta chambre ? » Moi, j’étais prête à baptiser le canapé mais s’il préfère le lit. « A gauche, dis-je en lui indiquant la porte au fond. » Nous étions dans un loft après tout. Mes lèvres trouvent de nouveau dans les siennes tandis que je me laisse guider jusqu’à mon propre lit. D’un geste viril, il me pousse sur le lit et je le fixe avec un sourire amusé collé sur mes lèvres tandis qu’il défait sa ceinture, son pantalon. En sous-vêtements devant moi. Je lui fais signe avec mon index d’approcher. Il m’embrasse entièrement avant de se stopper. Merci la frustration. Il me fixe dans les yeux tandis que je me sens bouillir en-dessous. Je ne suis pas d’un naturel patient. « Joyeux anniversaire. » Il me fait son sourire le plus séducteur. Je lève donc les yeux au ciel avant de le faire rouler pour me positionner sur lui. « Merci, dis-je en capturant ses mains. » Là, je suis clairement agacée. Prenant appui sur ses mains, je me baisse pour l’embrasser. Quand je disais que j’aime dominer. Ma bouche glisse dans son cou tandis que je libère une de ses mains, la mienne se perdant sur son corps. Mes lèvres glissent sur son torse, mes cheveux suivants, contribuant à le caresser subtilement. Je le débarrasse de son dernier vêtement, sans même demander la permission. Après tout, il était à moi. Donc autant profiter de ce qui m’appartenait. Après ce qui semble une éternité, je remonte pour l’embrasser avant de le regarder dans les yeux. Une de mes mains fouille dans la table de chevet pour lui tendre le préservatif. « Maman m’a toujours dit de sortir couverte, susurrai-je d’une voix sensuelle. » Puis, je fais un petit clin d’œil, lui laissant soin de reprendre le contrôle.
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Sujet: Re: Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot. Mar 28 Mar 2017 - 8:25
Deux mots. Sept lettres.
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Lilas s’ouvre totalement à moi, d’une manière inédite. Je sais combien c’est dur pour elle et je n’en suis que plus touché de voir qu’elle me fait assez confiance pour me raconter la pire période de sa vie. C’est à mon tour de lui parler. Je le lui devais. Je fais donc de mon mieux pour lui dire ce que les sentiments et l’amour veulent dire pour moi. L’amour est quelque chose de totalement nouveau pour moi et je peux même pas expliquer combien ça me fou la trouille, d’être là, avec Lilas et de ressentir ce que je ressens. J’ai un peu, l’impression de ne pas mériter tout ça. Merci papa. Je marche sur des œufs, dans un flou totalement et je ne me suis jamais sentis aussi vulnérable, nerveux et c’était très inconfortable pour moi. Je glisse une main sur ma nuque. Lilas s’en rend compte et attrape ma main et noue mes doigts. «Si tu répètes, ce que je vais te dire, je te brise en deux. » Me menace t-elle, en douceur avant de déglutir, captant mon regard, toujours emplint d’adoration. « Promis. » Lui assurais-je avec un sourire en coin. «Ton père est un sale con et il peut aller brûler en enfer. Je ne veux jamais apprendre ce qu’il t’a fait. Jamais. Rien qu’à la pensée qu’on t’ait fait… » Elle grogne. Sa réaction me surprend. Je serre sa main dans la mienne. « Chérie, mon père ne mérite pas qu’on s’attarde sur lui. » Soufflais-je, pour la rassurer. Ouais mon père était un connard mais je faisais en sorte qu’il n’est plus aucune incidence sur ma vie. Et ceux depuis longtemps. «Tu es digne d’en recevoir. » Me dit-elle, le ton dur. Je la regarde, me plonge dans ses yeux ou je vois et comprend ce qu’elle ne me dit pas. J’esquisse un sourire, attendri et touché de la considération dont elle faisait preuve à mon égard. J’aimerais tant qu’elle est raison mais cela me reste difficile encore aujourd’hui à accepté. «Quant au fait que tu n’es pas un prince charmant. J’en doute. Tu t’es incrusté à une fête d’anniversaire de la fille qui t’a repoussé, tu lui as fait un cadeau alors qu’elle ne voulait plus de toi, tu lui as tenu la main. » Je souris franchement cette fois. Elle avait peut-être raison. Elle fixe nos doigts noués. « Je dirais plutôt que ça fait de moi un sale con borné. » Sa main glisse sur ma nuque alors que nos regard se rencontrent à nouveau. «Je ne contrefous de tes bagages. Après tout, j’en ai un gros qui dort à nos côtés. Et tu es quand même là. Mets-toi en tête que t’es digne de recevoir de l’affection. Et que… Que je vais t’en donner. Soyons réaliste deux secondes. Je ne serai pas aller voir ta pouffiasse si je ne tenais pas un minimum à toi, si je ne me souciais pas un peu de toi, Jeremy Strauss. » Je l’observe un moment, comme sous le choc, comme si tout ça n’était pas réel tout en espérant furieusement que ça le soit. Ne trouvant rien à dire, je venais l’embrasser avec passion. Que pouvais-je dire d’autre après ça de toute façon ? A part que je pensais la même chose à son égard, que je me foutais bien de son passé, que je n’avais qu’une envie : lui donner tous ce dont elle méritait. «Je n’ai peur de rien. » Me dit-elle ; bras croisé sur sa poitrine, une moue diaboliquement séductrice alors que je l’accueille dans mon monde comme elle m’a accueillis dans le siens. J’esquisse un sourire devant sa bravoure mais moi je suis effrayé même si je suis doué pour le caché. J’ai peur de ne pas être l’homme qui lui faut, peur de tout faire capoté, de la faire souffrir malgré moi. Pourtant d’un autre côté, j’étais le plus heureux des hommes à cet instant précis. Je la regarde, éblouis par elle, par le fait qu’elle était avec moi comme elle n’a jamais été avec personne. Les choses s’emballent, la chaleur monte et bientôt, je ne suis plus vraiment maître de moi-même. Nos baisers deviennent passionnés, nos caresses embrasent nos corps. Les choses évoluent rapidement, je tiens à m’assurer qu’elle est bel et bien prête. Elle semble l’être mais je marche tellement sur des œufs avec elle, plongé dans le monde inconnu des relations, que je préfère m’en assurer. «Joins tes gestes à tes dires, Strauss. Tu parles trop. » Me sermonne t-elle en m’embrassant. « Désolé. » Soufflais-je avant de faire taire mon cerveau et de me laisser aller, oubliant toutes mes craintes, redevenant celui que j’étais, ne me concentrant que sur Lilas, à moitié nue dans mes bras. Ses mains glissent dans son dos et bientôt, sa poitrine est libérée, son soutien gorge sur le sol. Avant que les choses ne dérapent trop. Je demande ou se trouve sa chambre. «A gauche. » Mes lèvres ne quittent pas son corps, tout comme mes mains ne cessent de découvrir ses formes, ses courbes. Je l’entraîne dans sa propre chambre. Je la pousse doucement sur le lit et me déshabille devant elle jusqu'à être en boxer. Je vais ensuite jusqu’elle grimpant sur le lit en déposant une ligne de baiser jusqu'à ses lèvres que j’embrassais avec avidité et passion. Je me détache alors d’elle pour lui souhaiter une nouvelle fois un joyeux anniversaire, taquin. Je joue avec elle, mettant à rude épreuve le peu de patience qu’elle a. Elle roule des yeux et je ris alors qu’elle se retrouve sur moi. «Merci. » Je souris en voyant l’air agacée qu’elle affiche. Elle attrape mes mains puis se penche pour m’embrasser. Ses lèvres glissent sur mon et je m’embrase. Elle libère une de ses mains qu’elle glisse sur ma peau brûlante. Ses cheveux glissent eux aussi, suivant le trajet de ses lèvres, rendant ma peau encore plus sensible qu’elle ne l’ait déjà. Cette femme me rend déjà fou mais là, alors qu’elle est pratiquement nue sur moi, ses lèvres et ses mains parcourant mon corps, c’est encore plus vrai. J’ai le sentiment d’être capable de faire n’importe quoi pour elle. Je ne sais trop comment, perdu dans ce moment charnel, voilà que le dernier vêtement que je porte, devenu bien trop encombrant, s’évapore. Elle soude ses lèvres aux miennes avant de plonger dans mon regard. La seule chose à laquelle je pense c’est mon envie d’elle, mon envie de parcourir son corps de déesse, d’embrasser et caresser chaque centimètre de peau qui s’offre à moi. Elle tend le bras, fouille dans sa table de nui. Je glisse presque distraitement mes doigts sur sa peau douce, irrésistible. «Maman m’a toujours dit de sortir couverte. » Je ris en attrapant le préservatif qu’elle me tend. Je l’enfile rapidement avant de retrouver ses lèvres. Son clin d’œil m’amuse et d’un geste, je reprend le contrôle, brûlant, l’excitation à son comble. Je glisse mes lèvres dans son cou, sur sa clavicule que je mordille quelques secondes avant d’aller toujours plus bas. Je m’arrête pour offrir à sa généreuse et magnifique poitrine l’attention qu’elle demande. Puis je continue ce merveilleux voyage toujours plus bas, frôlant son ventre du bout des lèvres, puis son nombril. Mains sur ses hanches, j’attrape du bout des doigts le fin tissus. Mon cœur bat à se rompre dans mon torse, impatient. Je fais alors glisser sur ses jambes le vêtement qui retrouve le sol. Je remonte jusqu'à ses lèvres avant d’unir, enfin, nos deux corps brûlant et impatient l’un comme l’autre dans un soupire. J’ai autant envie de prendre mon temps que de me lâcher, oscillant entre mon désir brûlant pour elle et l’envie de rendre se moment spécial. Mes hanches s’animent et j’oublie le reste du monde.
CODES ET AVATARS BY MAY
hj : c'est Désolée ...
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Sujet: Re: Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot. Mar 28 Mar 2017 - 15:09
2 mots. 7 lettres.
Jeremy & Lilas
Alors réfléchis bien. Interroge ton cœur, je sais que tu en as un. Et dis-moi si les sentiments que tu as pour moi sont sincères ou si tout ça n'est qu'un jeu. S'ils sont sincères, on trouvera une solution. Personne ne souffrira. Mais si ce n'est pas le cas, je t'en pris Jeremy, rends-moi ma liberté...
Je pense que je dois être maladroite dans mes gestes, dans mes paroles. Je calque mon attitude sur celle que j’ai vue dans les films, lue dans mes livres, apprise de mes amies mais dans le fond, je suis tout aussi perdue que lui. Jamais, je n’aurai cru qu’en retournant dans son bureau je ferai un strip-tease ou qu’en le voyant à mon anniversaire, je serai en train de discuter sérieusement d’avoir une relation de couple avec lui. Parce que soyons honnête deux minutes, c’est avant tout de ça qu’il s’agit parce que nous étions effrayés comme deux enfants et que l’un comme l’autre, on ne supporterait pas que l’autre aille voir ailleurs. Cependant, je me rends compte que le souci de Jeremy est plus profond que je ne l’aurai imaginé. Pour lui, il ne mérite pas d’être aimé. Ou du moins ne sait pas et ne pense pas le mériter. Sa façon de se dénigrer me donne envie de le gifler comme il a eu envie de me poursuivre avec un couteau quelques minutes auparavant lorsque je disais que n’en valais pas la peine. Je décide donc en bonne Amélia que je suis à lui montrer que moi, je tenais à lui. Pas que je l’aimais –not yet- mais je pourrais aisément développer des sentiments amoureux envers sa petite personne. « Chérie, mon père ne mérite pas qu’on s’attarde sur lui. » Il me souffle ses paroles du bout des lèvres, peu convaincu de leur teneur. Au fond, son père méritait sans doute qu’on s’attarde deux minutes sur son cas. « J’ai devant moi un mec de trente-cinq ans qui me sort qu’il ne mérite pas de l’affection ou encore qu’il ne sait pas comment s’y prendre avant de me lancer que le géniteur n’est au fond qu’un sombre connard. » Je me tourne deux secondes vers ma fille pour la regarder. « Tu penses que Mélodie pensera comme toi plus tard ? Que parce qu’elle a eu un père connard, elle ne mérite pas qu’on l’aime. Ou que moi, parce que bon, Jeanne était une connasse doublée d’une malade mental, je ne mérite pas qu’on m’aime. Arrête de dire des conneries Jeremy. Je suis certaine que tu peux me sortir un prénom d’une personne qui t’aime comme tu es. Moi, j’ai Alec et toi ? » Je me rends compte que je ne lui avais jamais parlé de mon grand frère. Je lève alors les yeux au ciel. « Mon frère. » Histoire de tarir un peu la jalousie de monsieur Strauss. On se met cependant à parler du prince charmant et je prends l’exemple de ce qu’il avait fait à mon anniversaire. Débarquer comme ça à l’anniversaire d’une femme qui l’avait rembarré, il m’impressionne. « Je dirais plutôt que ça fait de moi un sale con borné. » Je secoue la tête avant de m’approcher de lui avec une petite moue sur le visage. « Mon sale con borné alors. »
Après l’intermède, pièce de geek et couchage de bébé, nous voilà dans le salon l’un en face de l’autre. Il m’attire sur ses genoux et je passe mes mains autour de son cou tandis qu’on commence à s’embrasser. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que nous somme deux ados en train de nous découvrir. Alors que nos baisers se sont plus passionnés, les mains se font baladeuses des deux côtés. La chaleur de la pièce en est presque étouffante et je décide de me mettre à nue –de manière physique- devant Jeremy, sans le quitter des yeux. Vêtue d’un soutien-gorge rose poudré, de bas auto-fixants et mes longs cheveux roux qui tombaient de manière négligée sur mon corps d’albâtre. Je bats de mes longs cils tandis que Jeremy vient me rejoindre. Même sans talons, je reste un peu plus grande que lui, je dois donc baisser la tête pour l’embrasser tandis que mes mains recommencent à le caresser pour lui ôter sa chemise et caresser son torse du bout des doigts. Cependant, mon amant, mon petit-ami est une vraie pipelette et commence à parler. La nervosité qui émane de lui me rend d’autant plus confiante. Pourtant de nous deux, je suis celle qui n’a rien fait depuis trente-six ans. Je lui fais donc remarquer qu’il est trop bavard, ce qui a le don de m’agacer et de me rendre encore plus avide et impatiente. « Désolé. » J’entortille une mèche de cheveux autour de mon doigt en le fixant de mon sourire carnassier. « Qui aurait cru que Jeremy Strauss serait tout timide devant une femme ? T’as peur de toucher ta copine, Strauss ? » J’avais bien insisté sur le mot copine comme pour le faire rager tandis que je recommence à l’embrasser, mes mains encadrant son visage, mon corps collé contre le sien. Je passe mes mains dans mon dos pour retirer mon soutien-gorge. Enfin, je vais avec lui à reculons dans la chambre, tandis que sa bouche explore mon corps, me contentant de mes mains pour découvrir le sien. Bizarrement, je deviens tactile. La pièce est plongée dans une certaine obscurité et pour une première fois, ça me convient à merveille. Je tape dans mes mains pour qu’une lumière tamisée apparaisse tandis que je fixe Jeremy sur le lit qui se déshabille. Mes cheveux cachant ma poitrine, je me fais l’effet d’une Kate Winslet dans Titanic prête à s’envoyer en l’air avec Leonardo. Tel un prédateur, Jeremy glisse sur moi, ses lèvres effleurant ma peau pour reprendre ma bouche avant de chuchoter un joyeux anniversaire avec son sourire de séducteur. Je me perds un instant dans son regard noir, ce regard qui m’a fait fondre la première fois que je l’ai vu. Je décide de reprendre les rênes pour le remercier avant de l’embrasser tandis que mes mains emprisonnent ses poignets. Puis, ma bouche descend lentement sur son corps, suivie de mes cheveux. Mes mains ont déjà pris de l’avance et je retire le dernier vêtement qu’il a sur lui, inversant la tendance de qui était le plus dénudé deux secondes. Je suis française, les françaises sont douées en ce qui concernait les choses de l’amour. Autant mentales que physiques. Je suis plus physique personnellement. Préférant l’alchimie de deux corps en action que des mots qui deviennent alors futiles devant mes actes. Je remonte finalement jusqu’à mon amant improvisé. Mon cadeau d’anniversaire. Sans doute n’avais-je pas menti en disant que Jeremy était mon plus beau cadeau d’anniversaire. Wait ? Le sexe rendrait-il les femmes niaises ? Tandis que je l’embrasse, je fouille dans ma table de chevet pour en sortir la protection. Merci mais j’ai déjà une fille et ça me suffit. Il rit en l’attrapant tandis que je feule. Chacun ses réactions. Je suis plus passionnée, il est plus taquin. Je ne prends pas garde à ce qu’il fait. Jeremy renferme la tendance en me faisant glisser sous lui. Je le fixe, sans être surprise et sans le quitter du regard. Il glisse ses lèvres jusqu’à mon cou tandis que mes mains s’attardent dans ses cheveux pour glisser sur son dos. Enfin, il se déplace, descendant en contrebas pour couvrir chaque parcelle de ma peau de baisers. Nous étions en parfait contraste. Lui, adonis avec sa peau bronzée, brun au regard de velours. Moi, la peau blanche, rousse aux longues jambes. Mon amant défait enfin mon dernier vêtement. Je le vois qui fixe un moment mon corps. Me demandant ce qu’au fond, il en pense. Je n’ai jamais été mal à l’aise avec la nudité. Trouvant ceci parfaitement naturel. Et puis soyons honnête. Pour une jeune maman, je suis plutôt bien foutue. Enfin, il remonte jusqu’à mes lèvres tandis que je lui fais une place entre mes cuisses. C’est comme si nos corps étaient faits pour s’unir, s’emboiter. Tout ceci est parfaitement naturel. D’un coup de hanche, je remonte avant de gémir contre ses lèvres. Mes longues jambes s’enroulent autour l’enfermant dans un étau duquel il ne pouvait plus s’échapper maintenant. Mes mains prennent le contrôle tandis que mon cerveau se déconnecte. Débute alors cette danse. Mes serres s’enfoncent dans sa peau, mon corps bouge en rythme avec le sien pour ne que très peu décoller mes lèvres des siennes. N’étant pas très bruyante, je ne peux cependant m’empêcher de laisser échapper de temps à autre des petits gémissements. Comme une petite souris, prise au piège avec un grand chat. Subitement, j’ouvre alors les yeux pour le regarder. Ma main caresse doucement sa joue rugueuse, incapable de prononcer un mot, cherchant comme le signe que je pouvais entièrement me donner à lui.
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Sujet: Re: Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot. Ven 31 Mar 2017 - 9:55
Deux mots. Sept lettres.
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On parles de mon père et comme souvent, j’ai le sentiment de vrillé en un instant dès qu’on parle de lui. Mon géniteur à malheureusement cet effet là sur moi et l’auras probablement toujours, même une fois six pied sous terre. J’essaye de faire bonne figure, refusant que l’ombre de mon père plane sur l’aspect le plus positif de ma vie en ce moment : Lilas. Mais ma jolie rousse ne compte pas en rester là et je ne peux que me résigner. «J’ai devant moi un mec de trente-cinq ans qui me sort qu’il ne mérite pas de l’affection ou encore qu’il ne sait pas comment s’y prendre avant de me lancer que le géniteur n’est au fond qu’un sombre connard. » Me dit-elle, ne lâchant pas le morceau. Ca m’exaspère. Je ne voulais pas parler de mon père, tout simplement. «Tu penses que Mélodie pensera comme toi plus tard ? Que parce qu’elle a eu un père connard, elle ne mérite pas qu’on l’aime. Ou que moi, parce que bon, Jeanne était une connasse doublée d’une malade mental, je ne mérite pas qu’on m’aime. Arrête de dire des conneries Jeremy. Je suis certaine que tu peux me sortir un prénom d’une personne qui t’aime comme tu es. Moi, j’ai Alec et toi ? » Je fronce alors les sourcils à l’évocation de cet autre. Elle lève les yeux en l’air avant de poursuivre. «Mon frère. » La vague de jalousie qui monté en moi se tarit d’un seul coup. Je la regarde. Elle anticipe mes réactions, signe qu’elle me connaît bien. « Mélodie ne pensera pas comme moi par ce qu’elle t’aura toi pour empêcher ça. Moi je n’avais personne, en tous cas pendant assez longtemps pour que le mal soit fait. Ma mère était morte, je n’avais pas de frère ou de sœur. Il n’y avait que lui et moi. » Lui dis-je, décidant que si il y avait bien une personne avec qui je voulais parler de tous ça, sans avoir peur, c’était bien elle. « Ensuite mon père s’est remarié et ma sœur, Percy, est née. C’était la première personne depuis très longtemps qui fait ressortir le bon en moi, qui m’aime, c’est vrai. Et puis maintenant tu es là. Alors oui, à l’heure actuelle je ne pense pas être assez bien pour qu’on m’aime. La différence c’est que maintenant, j’ai envie de faire en sorte que ça change. » Lui dis-je, sincère, qu’elle l’accepte ou non. Elle parle de prince charmant et s’amuse quand je lui dis ne pas en être un. Mais au fond, qu’est ce que j’en sais ? J’ai plus l’impression d’être un connard borné ne désirant qu’une chose : avoir la fille qui le rend fou. Elle secoue la tête et s’approche de moi avec une moue adorable sur le visage. «Mon sale con borné alors. » Je la regarde, fixant son regard avec un énorme sourire. A cet instant j’ai bien l’intention d’un un sale con borné toute ma vie. J’avais tellement rêver de ce moment que maintenant que j’y suis, Lilas à moitié nue contre moi, je ne fais que parler, nerveux. Oui, je suis nerveux. Pas par ce que je ne suis pas sur de moi en ce qui concerne le sexe. On peut même dire que je suis plutôt confiant sur le fait que cela sera un bon moment pour elle et pour moi. Ce qui me rend nerveux c’est cette nouvelle configuration des choses, le fait que cela ne soit pas uniquement du sexe mais que les sentiments s’y mêle aussi. C’était nouveau et oui, flippant. Je m’excuse alors de trop parler, conscience que c’est vraiment pas le moment. Bon sang Strauss, t’es un homme ou merde ? Evidement, Lilas n’en perd pas une miette et va s’en servir contre moi. Elle enroule une mèche de cheveux à son doigts, un sourire équivoque sur les lèvres. «Qui aurait cru que Jeremy Strauss serait tout timide devant une femme ? T’as peur de toucher ta copine, Strauss ? » Mes yeux sont d’encre. Ma copine … C’est tellement bizarre à entendre. Je soupire, roulant des yeux. « Oh tais-toi … » Lâchais-je, amusé, avant de réussir à faire taire mon cerveau et à redevenir moi-même. J’ai aucune raison de m’en faire. Nos baisers, nos caresses nous enflamment et bientôt, je nous conduis jusqu'à sa chambre. Lilas se retrouve sur le lit et m’observe me déshabiller avant que je ne la rejoigne, comme un prédateur fondant sur sa proie. Mes mains, mes lèvres, découvrent et explorent son corps magnifique. Ce corps qui m’a tant fait rêvé est maintenant à moi. Pour de bon. J’ai l’impression que je vais explosé tant je suis aux anges. Après avoir embrasser chaque parcelle de son corps parfait, frôler de mes doigts chacune de ses courbes généreuse, je glisse son dernier vêtement le long de ses longues jambes avant de lui enlever. Voilà. On y est. Mon regard se perd malgré moi dans sa contemplation pure et simple pendant quelques secondes. Je mesure la chance que j’ai. Elle a beau avoir donner la vie, elle n’en ait que plus magnifique, ses courbes devenant plus prononcées. Je viens l’embrasser, impatient, brûlant déjà de plaisir et de désir. Nos deux corps s’unissent enfin, me faisait l’effet d’un feu d’artifice dans tous mon corps, comme si celui-ci avait attendu toute sa vie que ça arrive. Aucunement besoin de penser à ce que je fais, mon corps prend le relais. Nos deux corps s’emboîtent parfaitement, comme les deux face d’une même pièce. Ses jambes s’enroulent autour de mes hanches, m’empoisonnant contre elle, en elle. Je savoure cette sensation encore et encore. Lentement, mes hanches s’animent, tout mon corps vibrant de chaleur, d’adrénaline. Lilas glisse ses mains dans mon dos, ou ses ongles s’enfoncent dans ma peau. Cette douleur, loin d’être désagréable, décuple au contraire les sensations. Je me fou pas mal d’avoir des marques, par ce que ce seront ses marques à elle. Nos deux corps bougent ensemble, à l’unisson. Nos lèvres ne se quittent pas, comme soudées les unes aux autres. Le reste du monde à disparu. Le passé et le futur aussi. Ne reste qu’elle et moi, à ce moment précis. Lilas ouvre les yeux et nos regards se perdent l’un dans l’autre, cherchant dieu sait quoi dans les pupilles de l’autre. Je ressens tout avec une intensité incroyable et je voudrais ressentir ça pour toujours. J’observais Lilas à mon tours avant de glisser mes doigts dans ses cheveux pour l’embrasser. Mes hanches ondulent, à un rythme ni trop lent, ni trop rapide. Je veux savourer et prolonger ce moment au maximum. Je veux prendre mon temps et profiter d’elle, de cette femme qui est à la fois la femme la plus parfaite que je connaisse et une véritable emmerdeuse quand elle s’y met. Elle doit probablement pensée quelque chose du même genre à mon égard et c’est pour que cela que, elle et moi, ensemble, nus l’un contre l’autre, sonne comme une évidence. Ma bouche glisse de ses lèvres à son cou. Je viens ensuite mordiller son épaule doucement, mes hanche s’animant avec plus de vigueur. Le plaisir grimpe en moi, enivrant, entêtant. Je n'ai jamais ressentis toute les choses que je ressens quand je suis avec Lilas. Cela me donne l'impression de redécouvrir toutes ses choses que je pensais maitrisé depuis des années. Petit à petit mes muscles se tendent de plus en plus, mon corps se couvre d'une fine couche de sueur. Mes gestes, mes baisers gagnent en vigueur, en passion, emportés par le désir qui afflux de plus en plus. Je grogne alors que mes doigts viennent agrippés sa cuisse, toujours plus avide d'elle. Ma Lilas.
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Sujet: Re: Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot. Lun 3 Avr 2017 - 12:50
2 mots. 7 lettres.
Jeremy & Lilas
Alors réfléchis bien. Interroge ton cœur, je sais que tu en as un. Et dis-moi si les sentiments que tu as pour moi sont sincères ou si tout ça n'est qu'un jeu. S'ils sont sincères, on trouvera une solution. Personne ne souffrira. Mais si ce n'est pas le cas, je t'en pris Jeremy, rends-moi ma liberté...
Je vois Jeremy qui se crispe lorsqu’on parle de son géniteur. Je frotte doucement son bras comme un geste réconfortant. Mais je ne suis pas très douée. Je sais réconforter un bébé mais un homme de chair et d’os, c’est plus compliqué. Je sens de la colère dans sa voix, du mépris et un certain manque de confiance en soi. Ce qui me fit froncer les sourcils. Je soupirai tandis qu’il se braquait encore plus. « Mélodie ne pensera pas comme moi par ce qu’elle t’aura toi pour empêcher ça. Moi je n’avais personne, en tous cas pendant assez longtemps pour que le mal soit fait. Ma mère était morte, je n’avais pas de frère ou de sœur. Il n’y avait que lui et moi. » Ça il n’en savait rien. Après tout, j’étais du genre à tout foirer avec ma fille. Pour l’instant, ce n’était qu’un bébé mais après tout en grandissant, elle pourrait me détester comme j’avais haï Jeanne de m’avoir coupé du monde. Et aussi de m’avoir enlevée à ma famille. « Ensuite mon père s’est remarié et ma sœur, Percy, est née. C’était la première personne depuis très longtemps qui fait ressortir le bon en moi, qui m’aime, c’est vrai. Et puis maintenant tu es là. Alors oui, à l’heure actuelle je ne pense pas être assez bien pour qu’on m’aime. La différence c’est que maintenant, j’ai envie de faire en sorte que ça change. » Je passe mes bras autour de sa nuque pour m’approcher de lui et lui faire un petit sourire timide. Moi, timide ? Non mais j’étais assez effrayée par tout ce qui se passait. Je savais qu’il avait une sœur mais j’avais préféré occulté ce détail. Après tout, il avait son jardin secret, j’avais le mien. « Maintenant, tu es là, répétai-je le sourire aux lèvres, est-ce que ça veut dire que mon malfrat préféré aurait des sentiments pour moi ? » J’avais posé cette question en me mordant la lèvre inférieure avant d’éclater de rire comme une ado timide. Non mais il me faisait passer pour une gamine. On en vient à parler du prince charmant et il me confirme qu’il n’est qu’un sale con borné. « Je suis une pétasse narcissique, dominatrice et possessive. Je ne t’ai pas menti en disant que j’avais été voir Sawyer. On a failli en venir aux mains. » Je contracte mes poings en parlant de cette fille. Je ne la supporte pas. Elle est conne. Très conne. En même temps, elle est blonde. Discrimination. J’avais d’ailleurs fait une connerie en lui balançant le dossier que j’avais sur elle. Je m’écartai donc de Jeremy avant de passer une main dans ma nuque pour la faire craquer. Il allait me hurler dessus mais c’était un bon moyen de tester s’il tenait à moi ou non. Sans doute pas autant que je ne voudrais le croire. « Je lui ai filé le dossier, dis-je en regardant par la baie vitrée puis, je me tournai pour le fixer, un sourire aux lèvres, Histoire de ruiner tes chances et de t’avoir pour moi toute seule. Je te l’ai dit, je suis une pétasse. » Je fixai Mélodie qui dormait dans un coin et semblait se foutre du monde entier. J’étais certaine que de toute manière, il aurait fait pareil. Nous étions tellement similaires lui et moi. Je suis sûre que si un mec c’était intéressé à moi, il aurait lancé une malédiction sur moi pour que personne ne vienne me trouver et ne puisse ruiner ses chances.
Nous en venons enfin au moment fatidique. Je suis devant lui, sur le lit, accoudée sur mes avant-bras pour le fixer, le dévorer du regard. Il avait des abdos parfaitement dessinées, les bras musclés. Ça doit être un bonheur d’être dans ses bras à lui. On doit se sentir en sécurité bien que je n’ai pas besoin d’être réconfortée. Jeremy fond sur moi comme pour m’attraper en digne petite souris que je suis. Nos bouches se rencontrent à nouveau tandis que nos mains découvrent nos corps. Les miennes glissent sur son dos tandis que je le retourne profitant du blabla de mon amant pendant deux secondes. Je reprends ses lèvres comme avide de son contact tandis que mes mains emprisonnent ses poignets pour progressivement leur rendre leur liberté. Ma bouche glisse doucement sur le corps de mon amant, mes doigts le caressant à divers endroits encore inexplorés. Je suis douée pour les préliminaires, trop douée. Je remonte doucement, profitant de ce suspens pour faire en sorte que mon amant ne s’embrase. Tandis que Jeremy rit à ma remarque, mes lèvres retrouvent les siennes et il me fait glisser sous lui. Mes jambes s’enroulent autour de son corps comme si tout cela était naturel et non la première fois. Puis, je me mets à remuer des hanches, retrouvant les délices du sexe. Surtout en sa compagnie. Mes griffes glissent sur son dos tandis que Jeremy semble faire durer le plaisir. Je sens ce dernier monter en moi comme le mercure dans un thermomètre trop exposé au soleil. Mon corps se recouvre d’une fine chair de poule et je me colle un peu plus à lui, lui permettant d’approfondir ce qu’il faisait déjà. J’ouvre les yeux pour le regarder et je sens toute l’intensité du moment à travers son regard d’un noir d’encre. Nos souffles sont plus courts. Puis progressivement, mon amant accélère la cadence et je le suis du mieux que je peux. N’oublions pas que ça fait dix mois que je n’ai rien fait. De nouveau mes ongles s’enfoncent dans son dos tandis que je sens ses dents dans mon épaule. Je grogne, laissant échapper de nouveau un gémissement. Son corps se tend petit à petit tandis que dans un dernier effort mes dents se plantent dans son cou pour échapper le cri. Histoire de ne pas réveiller Mélodie. Mon corps se cambre sous Jeremy, mes ongles s’enfoncent encore plus profondément dans sa chair, le souffle plus court, le corps plus chaud. Puis, lorsque le moment, THE moment est passé, je retombe sur l’oreiller, essayant de calmer mon tout petit cœur qui bat à tout rompre n’osant pas parler pour rompre le moment. Magique.
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Sujet: Re: Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot.
Je t'ai couru après assez longtemps... à toi de courir a présent... (Jerilas) hot.