Deux mots. Sept lettres.
some people search their whole lives to find what i've found in you.
▬ Jerilas J’en venais à parler de mon père, de mon enfance, et des blessures qui persistaient encore aujourd’hui même si il m’était difficile de l’accepter car évidemment, impossible d’accepter d’avoir des faiblesses et plus encore de les partager avec d’autres. Quand elle me demanda si je croyais que Mélodie en viendrait à penser de la même manière que moi, ma réponse était évidente. Bien sur que non. Lilas était là, elle prendrait soin d’elle en bonne maman ours qu’elle était. Et puis, moi aussi je serais là. Je ne souhaitais une enfance comme la mienne à personne. Grâce à Lilas, j’avais de plus en plus le sentiment de mériter des choses que je pensais impossible jusque là. L’amour, le bonheur entre autre chose. Lilas s’approche de moi, glisse ses bras autour de mon cou avec un sourire timide qui ne lui ressemble pas vraiment. «
Maintenant, tu es là. » Dit-elle en reprenant mes mots. Je la regarde, amusé. «
Est-ce que ça veut dire que mon malfrat préféré aurait des sentiments pour moi ? » Me demande t-elle en se mordillant la lèvre avant d’éclater de rire. L’un des plus beau son que j’ai jamais entendu. Je ris aussi avant de vriller mon regard dans le siens, un sourire en coin sur les lèvres. «
Possible en effet. » Elle me compare ensuite au prince charmant. Je me vois plutôt comme un con borné. Ce qui ne veut pas dire que je ne peux pas être attentionné envers elle comme le prouve le fait que je sois aller à sa fête sans y être inviter et que je sois venu chez elle ce soir. «
Je suis une pétasse narcissique, dominatrice et possessive. » Je ris malgré moi devant le tableau d’elle qu’elle dressait. Je savais tout ça et si elle croyait m’effrayer, c’était mal barré. Je savais dans quoi je m’embarquais et je ne reculerais pas. «
Un vrai rayon de soleil ! » La taquinais-je en venant remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille. «
Je ne t’ai pas menti en disant que j’avais été voir Sawyer. On a failli en venir aux mains. » Je la regarde, engrangeant cette information. Je soupirais. «
Lilas … » Elle finit par se détacher un peu de moi et je su que le pire de ce qu’elle avait à me dire n’était pas encore sorti. «
Je lui ai filé le dossier. » Me dit-elle en fuyant mon regard en regardant par sa baie vitrée avant de revenir vers moi. J’écarquillais les yeux, sentant la colère montait dans tout mon corps. Fais chié. «
Histoire de ruiner tes chances et de t’avoir pour moi toute seule. Je te l’ai dit, je suis une pétasse. » Je prenais une inspiration. «
Très bien. Vu que tu as décidée de ruiner mes chances, je t’interdis de voir ton espèce de guignol. Je te veux pour moi seul. » Lui dis-je, ne laissant que peu de place pour la discussion.
Lilas et moi finissons par être nus, l’un contre l’autre dans ses draps. Pour être honnête, j’ai eu pas mal de partenaires. Après tout, je ne suis qu’un homme, et un connard. Pourtant, alors que mes mains glissent sur le corps de Lilas, que mes lèvres embrassent chaque centimètre de sa peau blanche et que nos corps, unis avec toujours plus de passion et de fougue, bougent en même temps dans une danse qu’eux seuls connaissent, je ne peux m’empêcher de me dire qu’à bien des égart, cela m’avait tout l’air d’une première fois. Cette fois-ci était différente. Ce n’était pas seulement du sexe pour du sexe. Bien sûr, c’était génial, pour preuve le sentiment que le moment de grâce arrive de plus en plus. Mais il y avait autre chose. Et cette autre chose faisait toute la différence. Nous arrivons au point de rupture. Lilas étouffe un crie dans mon cou en enfonçant ses ongles dans mon dos. Moi, je grogne, laissant le plaisir me submergé en l’embrassant, encore et encore. Lila retombe sur son oreiller, essoufflée et la peau rougit. Je souris, le souffle court et le cœur battant à tout rompre. «
Ma Lilas. » Soufflais-je avant de rouler sur le côté, de me débarrasser du truc gênant sur mon anatomie. Je reviens vers Lilas, l’observant un sourire sur les lèvres. Le paradis.