Rafaelle sembla elle aussi avoir oublié ce fameux café. Peut-être préférait-elle aussi un bon jus de fruit bien frais. Si elle en avait des litres et des litres comme elle le laissait entendre, elle devait apprécier. Et elle ne parlait pas la de jus de fruit commerciaux qui n'ont aucun goût. Des jus bio ! Oui … Cool … Il sourit. Tu … Presser … Fruit … Toi-même … Ou … Etre … Acheter … Magasin … Bio ? Il savait qu'il y avait un tel magasin à Bowen. Josepha et lui y allaient de temps en temps mais ce pouvait être assez cher. Mais il fallait dire qu'on y vendait des produits de qualités. La brune lui dit alors qu'il pouvait aller dans la salle de bain mais à vrai il n'y avait pas grand-chose de plus qu'il pouvait faire. Je … Te … Remercier … Mais … Je … Pense … Ca … Aller … Il tâta son pantalon. Pas terrible. Encore assez mouillé. Il allait peut-être revenir sur sa décision finalement. Il demanda si ses chiens étaient toujours comme ça. Ses chiens qui semblaient s'être légèrement calmés. Raf lui confirma qu'ils aimaient en effet bien jouer. En particulier Woody. Drôle de nom pour un chien. Woody lui faisait plus penser à un nom de cowboy. Peut-être que l'un des autres chiens s'appelait Buzz se dit-il. Une pensée qui lui arracha un sourire. Tu … Pas … Te … Ennuyer … Alors … L'absence d'animaux tout au long de sa vie ne l'avait jamais déranger. Et il ne prévoyait pas dans le futur d'adopter un chien ou un chat. Mais ne ferait aucune opposition si Josepha souhaitait avoir une petite boule de poils. Raf posa deux verres et des bouteilles sur la table. Il la regarda et décida finalement d'aller à la salle de bain. Je … Revenir … Il fit quelques pas et passa la porte bleu. Enleva son trois-quart pour simplement se sécher le caleçon comme il le pouvait. Sans doute avait-il envie également de tordre son bas pour le dégorger d'eau. Oui mais. Un chien en décida autrement, attrapa son pantalon dans sa gueule et fila vers la cuisine. Hé ! Jim eut alors le réflexe de courir après. Le chien vint se parquer derrière sa maîtresse et le beau blond se retrouva alors à trois mètres de Raf. En caleçon. Et en caleçon seulement. Il prit un air mi-surpris, mi-gêné et plaça ses mains devant son caleçon comme pour se cacher. Cela aurait pu être pire. Mais quand même. Oh pardon … Il … Prendre … Il ne termina pas sa phrase et resta planté là. Effectivement, c'était une situation gênante …