Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Twins' birthday (strauss family) Mar 7 Mar 2017 - 1:51
Twins' birthday
Percy & Jeremy
J’ai beau dire « je reste, je n’partirai pas. Chacun de mes gestes, chacun de mes pas. Me ramène sans cesse, malgré les promesses. Vers ce bleu lumière
Deux ans. Je n’en revenais pas. Sam et Dean avaient deux ans. Je me souvenais encore lorsque je les ai tenu dans mes bras la première fois. Maman n’était pas là, Jeremy non plus parce que mon ex m’avait brouillé avec toute ma famille. Lorsqu’il a finalement compris que les enfants n’étaient pas de lui, il nous a marqué à vie. Je me souviendrai toujours ce moment où j’étais à l’hôpital. J’avais le visage en sang et je tenais mon bébé contre moi tandis que les infirmiers essayaient de me l’arracher. Il m’avait brisé. Quasiment tous les os. Laissée pour morte et si la voisine n’était pas venue et ne l’avait pas assommée, je ne sais pas ce qu’il serait advenue de moi ou de mes fils. Une fois éveillée, j’avais pris le téléphone pour appeler la seule personne capable de me sortir de ce pétrin. Je me suis alors confessée à mon grand frère qui m’a emmenée dans sa ville. J’ai pris un travail honnête, changée ma couleur de cheveux et j’ai essayé d’oublier. Bien que la nuit, je me réveille encore par peur qu’Ezekiel ne passe la porte et ne veuille nous achever. Je me suis même achetée une arme. Dont je ne sais même pas me servir. Seulement aujourd’hui, je devais mettre mes peurs de côté et fêter dignement l’anniversaire des garçons. Fort heureusement, j’allais avoir du renfort. La nourrice. Enfin la babysitter, elle doit avoir seize ans, dix-sept qui veilleraient sur la dizaine de bambins qui viendraient chez nous pour faire la fête. J’avais bien entendu convié Jeremy en priant pour qu’il amène une bouteille d’alcool qu’on pourrait se descendre en se disant « encore une année de tenue ». Avec des montres pareils. Je sais cependant que Dean et Sam ne risquent pas de tenir de mon époux. Mon ex. Puisqu’ils ne sont pas de lui. Accoudée contre la porte-fenêtre, je regarde les enfants qui jouent dans le jardin. Dean fidèle à lui-même court dans tous les sens tandis Samuel est plus sage. Enfin, il fait des châteaux de sable avec une petite fille. J’entends qu’on sonne à la porte. « Constance, je vous laisse avec les enfants. Ça doit être mon grand frère. » Je me détourne de mes petits chéris pour passer devant le miroir et grimacer. Je mets mes cheveux mon visage afin de cacher les trois balafres qui barrent mon visage. Puis, j’ouvre à l’imposant homme qui me fait face. Je sais que Jeremy n’est pas à proprement parler quelqu’un de bien. Il gère un club de strip-tease où il emmènera sans doute les jumeaux dès la majorité sexuelle atteinte pour leur dire que les femmes ne sont pas des objets et gère un réseau de dealers. Donc les gamins ne pourront jamais toucher à la drogue sans qu’il le sache. Je me souviens encore de la rouste que je me suis prise lorsque j’ai fumé mon premier joint. Maintenant, le cannabis j’en consomme occasionnellement comme tout le monde. Quand la douleur ou le passé sont trop lourds à porter. « Enfin un peu de compagnie, dis-je en prenant mon frère dans mes bras, pitié dis-moi que t’as une dose de tequila avant que je devienne folle. » Ce qui est marrant c’est qu’on ne se ressemble pas du tout. Je mesure un mètre cinquante-cinq tandis que mon frère est proche du mètre quatre-vingt. Il a la peau bronzé tandis que la mienne est blanche. Bon, je ne suis pas une blonde naturelle mais c’est tout ce que nous avons en commun hormis le nom de famille. Je devais tenir de ma mère et lui de la sienne. D’ailleurs ma mère ne l’aimait pas beaucoup. Il n’est pas fréquentable selon elle donc elle avait mis les voiles aussi loin que possible avec son nouveau mari. « Il y a dix gamins surexcités dans le jardin qui attende le magicien. Et Constance les surveille, dieu bénisse cette fille. » Je l’escorte dans la maison où mon énorme chien l’accueille sans lui gronder dessus. Une alarme dernier cri, un rottweiler, une arme, j’étais parée même si mon frère m’avait assurée qu’Ez’ ne reviendrait pas. Je ne préférai pas poser de question. Je souris donc à mon frère en allant dans la cuisine tandis que deux tornades entrent dans la pièce en l’assaillant de toute part. Pas de doute, il est populaire auprès de mes enfants. Un vrai saint.
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Sujet: Re: Twins' birthday (strauss family) Mar 7 Mar 2017 - 10:17
Twins' birthday
Ma famille. Mon sang. Ma plus grande force comme ma plus grande faiblesse. ▬ Strauss family
« C’est l’anniv des petits. Ramène ton cul. Et une bouteille. » J’esquisse un sourire en coin, encore endormi. Ma sœur. Toujours aussi charmante. Je glisse une main dans mes cheveux avant de me sortir du lit. Si c’était quelqu’un d’autre, j’aurais probablement envoyé une réponse bien sentis mais bon, il s’agit de la famille alors je ravale mon venin. Je m’assois au bord de mon lit pour taper ma réponse. « Bonjour à toi aussi la chieuse. J’arrive asap avec la bouteille. » J’appuis sur envoyer et me redresse, prêt à débuter ma journée, sachant que je vais la passée en famille. Percy est l’un de mes points faible, tout comme ses deux bambins qui ont déjà deux ans bordel et quelques autres rares exceptions. Je me lève, glissant une main sur mon visage encore endormi. Travaillant aux club, je ne suis jamais couché avant trois heures du matin. Et c’est souvent plus aux alentours de cinq heure. Je suis un oiseau de nuit. Cela ne changera pas de sitôt. Je vais mettre la machine à café en route pendant que je vais prendre une douche pour me réveiller. Après une douche rapide, dont je ressors frais et mieux réveiller, je vais me servir une tasse de café, simplement vêtu d’une serviette autour de la taille. J’emportais la tasse dans ma chambre pour la boire tout en me préparant. Dix minutes plus tard, j’étais prêt, fidèle à moi-même. Je dépose ma tasse dans l’évier et attrape mes affaires, sans oublier une bouteille de téquila. Je quitte alors mon loft et prend la direction de la maison de ma sœur. Elle a beau me rendre dingue, il n’empêche que je suis véritablement admiratif. Elle a vécue l’enfer et elle est toujours là. Faut dire que j’imagine que c’était de famille. Vive la famille Strauss. High-five. Quand elle m’avait appeler, encore sonnée de ce que cet enculé lui avait fait, je n’avais même pas réfléchit et j’étais aller la rejoindre. Peut importe qu’elle soit que ma demi-sœur, que mon enfoiré de père n’ait même pas eu les couilles de faire mieux avec elle qu’avec moi. Elle avait besoin de moi et j’ai été heureux d’être là pour elle. Quand j’étais arrivé à l’hôpital, quand j’avais vu ma sœur, mon sang, défigurée, couverte d’ecchymose et ses enfants, la bile m’avait brûlé la gorge. Quel genre de connard pouvait faire ça ? Un connard qui ne méritait pas de vivre. J’avais alors paré au plus urgent et j’avais embarquée ma sœur et mes neveux loin de son connard de mari, convaincu que je m’occuperais de lui bien assez tôt. Cet enflure méritait le pire traitement qui existe pour avoir fait du mal à ma famille. Percy avait repris un semblant de vie à Bowen, et j’en été que plus heureux. Je prenais place dans ma voiture, calant la bouteille dans le fond du siège passagers. Je fis le chemin mécaniquement jusqu’a chez elle avant de me garer devant la maison. J’attrapais la bouteille et me dirigeais vers la porte d’entrée avant d’appuyer pour sonner. J’attend quelques secondes avant qu’elle ne vienne m’ouvrir. Je souris en l’apercevant même si mon cœur se serre quand je vois ses cheveux devant son visage, cachant ses cicatrices. Elle n’en avait pas besoin avec moi mais je sais que c’était compliqué pour elle. «Enfin un peu de compagnie. » Me dit-elle en me prenant dans ses bras. Je la presse légèrement contre moi, content de la voir, comme toujours. « Pitié dis-moi que t’as une dose de tequila avant que je devienne folle. » Je ris alors que notre étreinte s’efface. Je lui fourre alors la bouteille devant les yeux. « Tequila pour la demoiselle. » Lâchais-je, un sourire carnassier sur les lèvres. J’entre dans la maison après elle et referme derrière moi. «Il y a dix gamins surexcités dans le jardin qui attendent le magicien. Et Constance les surveille, dieu bénisse cette fille. » Me dit-elle alors qu’on se déplace dans la maison, Percy m’escortant jusqu'à la petite fête. Sérieusement, je me demande vraiment ce que je suis venue faire là, entouré de gosses. Sam et Dean s’était une chose mais je jure que si un autre mioche que mes neveux m’approchent, je ne répond plus de rien. Je grimace. « Tu seras gentille de les maintenir éloignés de moi ok ? Sauf les jumeaux, bien sûr. » Lui intimais-je, ne voulant pas être cerné de petites choses gigotant autour de moi. Sur notre trajet, son chien nous regarde tranquille. Il doit savoir qui été le mâle dominant ici. Cette pensée me fait rire. On arriva donc dans la cuisine, en sécurité. Je dépose alors la bouteille sur le comptoir. Soudain, je fus assaillis de toute part, les deux monstres essayant de capté mon attention. « Hey les petits gars ! » Lançais-je en m’accroupissant pour être à leur hauteur avant de les serrés dans mes bras avant de me défendre avec des chatouilles contre ses deux petits envahisseurs. « Happy Birthday. » Leur dis-je en souriant. Je ne donne pas cher de ma réputation si on me voyait comme ça. Un gros dur complètement sous le charme de ses neveux. J’ébouriffe leurs cheveux alors qu’ils rigolent comme les enfants qu’ils sont. Ils m’embêtent encore quelques secondes avant de retourner auprès de leurs copains. Je souris avant de me redresser et de regarder ma sœur. « Déjà deux ans. J’ai bien du mal à m’en rendre compte. Ils ne te rendent pas trop dingue ? De vrais Strauss. Des chieurs jusqu’au bout ! » J’esquisse un sourire en me rapprochant d’elle et en m'adonnant contre le plan de travail, un sourire narquois sur les lèvres.
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Sujet: Re: Twins' birthday (strauss family) Jeu 9 Mar 2017 - 19:33
Twins' birthday
Percy & Jeremy
J’ai beau dire « je reste, je n’partirai pas. Chacun de mes gestes, chacun de mes pas. Me ramène sans cesse, malgré les promesses. Vers ce bleu lumière
Après la bagarre pour savoir qui serait « Buzz » et qui serait « Woody », j’ai finalement réussi à préparer les jumeaux avec l’aide de Constance. C’était une perle. J’avais mis du temps à trouver une fille au pair qui puisse m’aider. Elle était française et venait en Australie pour voir du pays. Vous savez d’habitude, je vais dans des familles de bourges, m’avait-elle dit. Mais moi, je n’étais pas riche mais je la payais bien tout de même. Elle était arrivée en septembre et repartirait en aout pour une autre famille. Les petits l’aimaient bien et moi aussi. Lorsque je me rendais à ma soirée quotidienne chez mon frangin, je lui donnais sa soirée. Elle pouvait aller au cinéma ou draguer. Moi, la drague. No way. Je n’avais plus le temps entre mon Glee Club qui me prenait tout mon temps, ma mère qui continuait de s’incruster dès qu’elle pouvait, les gamins et Jeremy. Pas de temps pour coucher. Et je n’en avais pas envie. Aucun homme n’avait encore éveillé des sensations dans mon plancher pelvien. Donc là-dessus j’étais tranquille. Et d’ailleurs le seul qui était capable de me toucher était mon frère et je n’avais aucune envie de me la jouer Game Of Thrones. Quand on nous regardait, nous étions le jour et la nuit. Une naine blonde et son frère –pas si grand que ça- peau mate et cheveux noirs de jais. Je pense que sa mère devait être jolie car il était beau comme un paon, le frangin. Et il le savait vu toutes les conquêtes qu’il avait. Comme un avion, il était difficile à faire atterrir. Je resserre un peu mon étreinte car il est mon aura protectrice. Celui qui je sais me protégera toujours. Je ne lui parle pas de mes cauchemars, je ne lui parle pas de mes longues nuits d’insomnie suite aux douleurs à la fois physiques et mentales. Ni qu’il m’arrivait de fumer un joint de temps en temps mais pour mon excuse, j’avais une ordonnance. Je ne voulais pas de cachet. Ezekiel avait quasiment brisé tous mes os les uns derrière les autres et si je n’avais pas hurlé suffisamment fort, je ne serai sans doute plus là. Tequila pour la demoiselle. » Je lui attrape la bouteille pour lui laisser le soin de refermer la porte derrière lui. De toute façon avec toutes les sécurités que j’avais instaurées dans cette baraque, il faudrait être un membre du KGB pour y entrer. Je me tourne vers le chien qui nous fixe d’un air blasé avant d’aller dans le jardin rejoindre les enfants. Je me dirige vers la cuisine où je sors deux verres pour signaler à Jeremy la présence d’une dizaine de bambins. « Tu seras gentille de les maintenir éloignés de moi ok ? Sauf les jumeaux, bien sûr. » Je lève les yeux au ciel avant de me tourner vers lui. « T’adores les gosses, arrête. Pis va falloir penser à te reproduire mon cher, je veux une nièce. Oui, une fille à qui je pourrais offrir des belles robes. » Je le fixe de la tête aux pieds avant de soupirer. Je savais ce désir d’agrandir la famille Strauss impossible. Jeremy n’était pas du genre à avoir des gamins même s’il adorait les miens. D’ailleurs, les deux gamins arrivent dans la cuisine pour l’entourer faisant style qu’il est un indien. J’éclate de rire en nous servant un verre. Je fixe mon ainé, attendri par les dignes descendants des Strauss. « Déjà deux ans. J’ai bien du mal à m’en rendre compte. Ils ne te rendent pas trop dingue ? De vrais Strauss. Des chieurs jusqu’au bout ! » Je crois que je vais l’assommer. « C’est toi le casse-bonbons, moi je suis adorable. » Je minaude tandis que Constance passe dans la cuisine pour prendre un verre. Elle fixe Jeremy du coin d’œil et rougit. Ne me dites pas qu’il se l’est faite. Je vais devoir la virer. Elle se confond en excuses avant de sortir de la pièce en toute hâte. What the fuck ? « Ne me dis pas que t’as couché avec Constance ? » Je fais glisser un verre vers lui avant de porter le mien à mes lèvres. « Cette nana est la seule à supporter les garçons. Donc tu te retiens. Trouve-toi une copine ou fais un nœud, j’en sais rien mais ne couche pas avec celle qui borde tes neveux. » Génial, j’allais devoir faire le sermon à Constance également. Fais chier. « Et sinon ça va. Ils se sont pris de passion pour Toy Story donc je dois tout acheter mais sinon ça va. »
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Sujet: Re: Twins' birthday (strauss family) Dim 12 Mar 2017 - 21:59
Twins' birthday
Ma famille. Mon sang. Ma plus grande force comme ma plus grande faiblesse. ▬ Strauss family
Aujourd’hui, anniversaire de mes neveux, Sam et Dean. Evidement, ma sœur m’a invité. Ou plutôt elle m’a obligé à ramener mes fesses chez elle, avec une bonne bouteille. Je ne peux pas lui en vouloir, même si c’est une chieuse exigeante. Et puis je suis loin d’être contre l’idée de passé un moment avec elle et les petits. Deux ans. Ils ont deux ans. C’est dingue comme le temps passe vite. J’arrive donc chez elle, munit de ma bonne humeur légendaire et d’une bouteille de tequila. On se salut à notre manière puis elle m’entraîne jusqu'à la cuisine ou elle sort deux verres qui seront, sans aucuns doutes nous connaissant, bientôt remplis. Le jardin est remplis d’enfant et je somme ma sœur d’éviter qu’ils rôdent autour de moi. La seule exception était bien entendu mes neveux. Eux ils avaient un traitement spécial famille. Percy lève les yeux au ciel. Je ne crois pourtant pas avoir dis une connerie. Je la fusille du regard avant même qu’elle ouvre la bouche. «T’adores les gosses, arrête. Pis va falloir penser à te reproduire mon cher, je veux une nièce. Oui, une fille à qui je pourrais offrir des belles robes. » Dit-elle en me fixant, guettant ma réaction. C’est maintenant à mon tour de lever les yeux au ciel. Elle ne pouvait quand-même pas être sérieuse ? Si ? Elle était censée me connaître mieux que personne. « Ouais bah continue de rêver soeurette ! C’est pas franchement prêt d’arriver. » Lançais-je, amusé. J’avais beau apprécié les enfants, ce n’est pas pour autant que j’en voulais un. Une femme, un gosse ? J’étais bien loin de m’imaginer dans une relation comme ça même si me poser et imaginer un avenir avec une femme était tentant. En parlant de gosses, voilà les rois de la fête qui débarque dans la cuisine en tournant tout autour de moi. Je m’abaisse pour leur souhaiter un joyeux anniversaire et les prendre dans mes bras. J’étais content d’être là, avec eux. Ma famille. Je restais fidèle à moi-même mais je n’aurais raté ça pour rien au monde. Je m’amuse encore un peu avec eux avant qu’ils ne repartent comme ils étaient venus, allant rejoindre le jardin et leurs amis. Je vois que Percy nous a servit alors que je fais une remarque sur le temps qui passe et combien j’hallucine que les garçons aient déjà deux ans. Au vu de leur énergie, ma pauvre sœur doit en voir de toute les couleurs. Surtout si ils sont aussi chieurs que tout les Strauss. Je sens le regard assassin de ma sœur, maman lionne qui défend toujours ses petits. «C’est toi le casse-bonbons, moi je suis adorable. » Clame t-elle, me fusillant du regard. Je ris, amusé. « Ca va Percy. Détend-toi, je plaisante. Mais sérieusement, tu sais que si tu as besoin d’un break, je suis là. » Dis-je, en regardant ma sœur. J’étais capable de tout pour ma famille. Constance, la nourrice des garçons apparaît dans la cuisine. Elle se confond en excuse, rougit et se sert un verre. Je la salue en souriant poliment. Elle repart aussi vite. J’esquisse un sourire en coin, habitué à ce genre de réaction de la part de femme, même involontairement. «Ne me dis pas que t’as couché avec Constance ? » Me demanda t-elle en glissant un des verres qu’elle a remplit vers moi. J’éclate de rire. «Cette nana est la seule à supporter les garçons. Donc tu te retiens. Trouve-toi une copine ou fais un nœud, j’en sais rien mais ne couche pas avec celle qui borde tes neveux. » Me sermonne t-elle comme si j’étais un ado en chaleur et non pas son frère aîné. Je prend une gorgée de mon verre avant de lui répondre. « J’ai pas couchée avec elle ! J’y peux rien moi si elle réagit comme ça ! » Lâchais-je en haussant les épaules avant de reprendre une gorgée. « Et puis franchement je ne suis pas aussi mort de faim pour sauter la nourrice des mes neveux. Tu me prend pour qui ? » Lui dis-je en la regardant avant de secouer la tête. Je sais bien que j’étais loin d’être le meilleur homme sur terre mais j’avais quand-même un minimum de conscience et de respect. «Et sinon ça va. Ils se sont pris de passion pour Toy Story donc je dois tout acheter mais sinon ça va. » Je souris. L’inconvénient d’avoir des jumeaux : il fallait tout avoir en double. Pas facile. Mais c’était le prix à payé pour qu’aucun des deux ne se sentent délaissés. «Bon choix. Cela aurait pu être pire. Faudra que je les félicite. » Je joue avec mon verre, amusé. Je regarde ma sœur. «Sinon le boulot ça va ? Ca te plait toujours autant ? » Lui demandais-je, curieux d’en savoir plus sur sa vie bien que je doutais d’avoir manqué quelque chose d’important.
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Sujet: Re: Twins' birthday (strauss family) Mar 14 Mar 2017 - 15:18
Twins' birthday
Percy & Jeremy
J’ai beau dire « je reste, je n’partirai pas. Chacun de mes gestes, chacun de mes pas. Me ramène sans cesse, malgré les promesses. Vers ce bleu lumière
Vous savez ce qu’on dit : que lorsqu’on a fini d’accoucher on ne se souvient pas de la douleur qu’on a éprouvé à ce moment-là. Mensonge éhonté. Je me souvenais de chaque minute, chaque seconde de souffrance. Heureusement, ma mère était là. A défaut d’avoir mon grand frère. J’ignore pourquoi mais elle ne supporte pas Jeremy. Sans doute lui rappelle-t-il mon père ? Je n’ai pas eu beaucoup de liens avec Strauss senior. Hormis son nom de famille, un cadeau d’anniversaire à la mauvaise date, je passais plus de temps auprès de mon grand frère. Surtout vu comment se comportait notre père à son encontre. Il ne m’a frappé qu’une seule fois. Je m’étais levée pour l’empêcher de s’en prendre à mon frère. J’étais trop jeune. Et depuis, c’est comme si un lien invisible était entre nous deux. Jeremy et Perséphone. Lui au moins avait un prénom normal. Dans ma cuisine moderne, je le fixai. Il avait les traits tirés comme d’habitude puisque d’ordinaire, il dormait encore à cette heure-ci. Bon nombre de fois, je l’avais réveillé avec les jumeaux car je devais aller travailler et que Constance n’était pas là. « Ouais bah continue de rêver soeurette ! C’est pas franchement prêt d’arriver. » Je souris en entendant ça. Il adorait les gosses mais de là à en avoir un. Il avait vu ce qu’avait donné Ezekiel sur moi. La manière dont il m’avait traitée et je pense qu’il n’avait plus aucune envie de se mettre en couple ou d’essayer. « Tu sais un jour, tu rencontreras une femme et tu… Rien que l’idée qu’on puisse la toucher, ça te mettra dans une colère noire et tu comprendras que tu es amoureux. Après pour les enfants attend pas trop, tu commences à avoir des cheveux blancs. Et père serait ravi de faire un gros chèque chaque année. » Au moins, il était certes malade mais généreux avec ses petits-enfants. Il ne les voyait qu’une fois par an et c’était amplement suffisant.
Après la tornade des gamins dans la cuisine, je les entends qui se chamaillent dans le jardin avec le chien pour sourire. Lorsque mon frère me traite de chieuse, je lui lance un regard tueur. « Ca va Percy. Détend-toi, je plaisante. Mais sérieusement, tu sais que si tu as besoin d’un break, je suis là. » Je lui souris en buvant une gorgée de tequila. J’en avais besoin. Entre le mec qui me faisait des avances et qui me suivait partout, j’étais ereintée. Comment dire à mon frère que j’étais suivie par un géant de deux mètres qui me harcelait pour que je cède. J’avais la trouille. Clairement. Je déglutis avant d’avoir le gout de la tequila dans la bouche. « D’ailleurs, il fau… » Je fus interrompue en court de route par Constance qui entra dans la cuisine pour prendre à boire. Elle fixa Jeremy et son regard me gêna. Alors, je lui fis la morale comme je le faisais toujours à Jeremy. Je pense que la fille au pair devait nous écouter car je vis une ombre près de la porte. Ça m’énerve encore plus. « J’ai pas couchée avec elle ! J’y peux rien moi si elle réagit comme ça ! » Je l’imite lorsqu’il prend une gorgée avant de soupirer. « Et puis franchement je ne suis pas aussi mort de faim pour sauter la nourrice des mes neveux. Tu me prend pour qui ? » Je sens qu’il est blessé. Alors, je passe une main dans ma nuque. « Désolée. Je vois le mal partout. » Je sais que je ne suis pas très gentille avec lui. Donc, j’essaie de me radoucir et on commence par parler des garçons. Notre sujet favori. «Bon choix. Cela aurait pu être pire. Faudra que je les félicite. » Je prends son verre des mains pour lui servir un verre. « ça coute une fortune ces trucs-là. » Non mais c’est vrai que Disney ce n’est pas donné. Ça coûte une fortune ! «Sinon le boulot ça va ? Ca te plait toujours autant ? » Je m’apprête à répondre lorsqu’on sonne à la porte d’entrée. J’appelle mon chien pour aller ouvrir et voir le même coursier que je renvoie. Debussy lui grogne dessus et je me laisse tomber contre la porte avant de sortir une cigarette de ma poche que je mets dans ma bouche. « Y’a un mec qui me harcèle pour que je sorte avec lui. Stanislav machin truc. Il a un nom russe imprononçable. Il m’envoie des cadeaux, des messages mais je ne suis pas intéressée. J’hésite à aller aux flics demander une ordonnance. » Je redresse mon visage vers mon frère. « Tu le connais ? » On ne sait jamais vu qu’il connait tout le monde.
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Sujet: Re: Twins' birthday (strauss family) Mar 21 Mar 2017 - 20:55
Twins' birthday
Ma famille. Mon sang. Ma plus grande force comme ma plus grande faiblesse. ▬ Strauss family
C’était l’anniversaire de mes neveux et cela voulait donc dire une bande de gamins chez mes sœurs. En arrivant, une fois dans la cuisine, je lui assurais qu’elle ferait mieux de garder tout ce beau monde à distance. Evidement, elle ne m’écouta pas et commença à me dire qu’il était temps que je pense à faire perdurer la famille Strauss de mon côté. Elle voulait même une fille. Désolé sœurette mais c’est pas dans mes projets pour le moment. Elle sourit. «Tu sais un jour, tu rencontreras une femme et tu… Rien que l’idée qu’on puisse la toucher, ça te mettra dans une colère noire et tu comprendras que tu es amoureux. Après pour les enfants attend pas trop, tu commences à avoir des cheveux blancs. Et père serait ravi de faire un gros chèque chaque année. » Je la regardais. Au fond de moi, je savais qu’elle avait raison mais bien sûr, j’étais loin d’être prêt à l’accepter. « Ouais bah pour le moment c’est pas ma priorité. » Lui dis-je en espérant couper court à ce sujet de conversation. En l’entendant parler de notre père, l’habituelle onde de dégoût, de colère que je ressentais parcouru mon dos. Je secouais la tête. « Si le vieux m’envoie un chèque, je le déchirerais. Ou alors je te le donnerais. J’ai pas besoin de son argent. Je ne veux pas de son argent. » Clamais-je, refusant de parler de mon père. Moins je pensais à lui et mieux je me portais. Peut-être que Percy aurait aimé pouvoir m’en parler mais même si j’adorais ma sœur, c’était plus fort que moi. Les deux petits diables vinrent alors m’accueillir comme ils savaient si bien le faire. Je m’amusais quelques minutes avec lui avant qu’ils ne repartent comme ils était venus. Je taquine Percy en la traitant de chieuse et ça ne loupe pas. Je la rassurais, lui disant que je plaisantais avant de lui offrir mon aide même si elle savait déjà qu’elle pouvait compter sur moi. Elle sourit avant de boire une gorgée de tequila que j’avais apporté pour elle. «D’ailleurs, il fau… » Elle sembla sur le point de me dire un truc qui pouvait expliquer le sentiment de fatigue qui émanait d’elle et que j’avais ressentis dès que je l’avais vu. Elle fut couper par la nourrice des garçons. Une fois qu’elle fut repartit, Percy me tomba dessus, m’accusant de coucher avec elle. Je coupais court à son imagination débordante. Non je ne couchais pas avec Constance. Elle s’occupait de mes neveux bordel ! Je sais que ma réputation me précédait mais bon, j’étais quand-même pas un aussi gros connard pour pouvoir faire ça. J’étais presque vexé que ma sœur puisse le pensée. «Désolée. Je vois le mal partout. » Dit-elle en s’excusant. Je lui souris, oubliant tout ça. Je ris. « C’est surtout que tu me connais assez bien. Mais non, Constance est intouchable. Je le sais. » Je souris en coin. Le sujet part sur les garçons et sur leurs dernières lubie. Toy Story. Je souris. Ca aurait pu être pire et encore plus si cela avait été des jumelles. «ça coûte une fortune ces trucs-là. » Me dit-elle, dépitée. Je la croyais sur paroles. « Ouais, je m’en doute, surtout si dans une semaine ils auront changé d’avis. » J’esquisse un sourire. A l’innocence enfantine. Cela faisait bien longtemps que Percy et moi l’avions perdue. Moi je n’étais même pas sur d’en avoir eu une. Je lui parle de son boulot, désireux de savoir comment ça se passait et si cela lui plaisait toujours. Nous sommes une nouvelle fois interrompu, par la sonnette cette fois. Percy va ouvrir et je reste dans la cuisine à l’attendre quelques secondes. Alors qu’elle met du temps, je la rejoins et le retrouve contre sa porte, une cigarette prête à être allumer. Je m’approche d’elle, inquiet de la voir comme ça. «Y’a un mec qui me harcèle pour que je sorte avec lui. Stanislav machin truc. Il a un nom russe imprononçable. Il m’envoie des cadeaux, des messages mais je ne suis pas intéressée. J’hésite à aller aux flics demander une ordonnance. » M’apprend t-elle en redressant son joli visage vers le miens. Je fronce les sourcils, mes réflexes protecteurs de grand frère en alerte. « Pourquoi je n’apprend ça que maintenant ? Je vais le calmer vite fais moi, pas besoin des flics. » Je la rejoins, m’asseyant à côté d’elle. On n’a pas l’air con mais je m’en fou. «Tu le connais ? » Je tourne mon visage vers elle, réfléchissant. « Pas personnellement, mais me semble que j’en ai entendu parler. Tu le connais d’où ? » Lui demandais-je, n’appréciant que moyennement qu’un mec approche ma sœur de cette manière là. Qu’on soit d’accord, à la base, je suis jamais ravie qu’un mec tourne autour de ma sœur mais bon, je sais que c’est inévitable mais ce mec semble chelou et en plus ma sœur semble être flippée. « Percy … Tu veux que je m’en occupe ? Je sais que tu es indépendante et blabla mais bon, je sers à quoi si ce n’est pour te défendre n’est-ce pas ? » Je lui souris, attendant de savoir si elle voulait que je m’en mêle ou non.
J’ai beau dire « je reste, je n’partirai pas. Chacun de mes gestes, chacun de mes pas. Me ramène sans cesse, malgré les promesses. Vers ce bleu lumière
Jeremy avait été un peu mon roc après l’évènement Ezekiel. Lorsqu’il avait débarqué à l’hôpital alors que ma mère était en chemin, je m’étais sentie si bête. J’ai eu peur. Tellement peur de mourir. Et me voilà maintenant debout devant mon grand frère. Certes à moitié mais je me foutais de ce que disait ma mère sur Jeremy. Il était mon frère. La seule famille qu’il me restait du côté de mon père, ce dernier étant mort pour moi. Dès l’instant où j’ai compris qu’il battait Jeremy. Il était mort. Ironique quand on sait que je fus battue moi aussi. Les Strauss et leur histoire compliquée. A mon retour à Bowen, j’ai commencé à avoir peur. Je l’appelai à trois heures du matin et il débarquait. Je fumais devant lui sans retenue. Je savais que ça ne lui plaisait pas particulièrement mais je m’en foutais. « Ouais bah pour le moment c’est pas ma priorité. » Je lève les yeux au ciel à sa remarque. Son rapport à la paternité me fait rire car je sais qu’au fond, il a juste peur de répéter le même schéma que Papa. Mais il n’était pas comme notre vieux, comme il aimait l’appeler. Je continuai de l’appeler Papa ou le géniteur selon mes humeurs. Nous allions le voir une fois par an avec les garçons et il a toujours été gentil avec Sam et Dan bien que je ne lui avais rien dit sur leur vrai père et sur la présence d’une cicatrice sur le menton de l’un des jumeaux. « Si le vieux m’envoie un chèque, je le déchirerais. Ou alors je te le donnerais. J’ai pas besoin de son argent. Je ne veux pas de son argent. » Je soupire avant de prendre appui sur le plan de travail. Papa allait finir par mourir un jour et je ne savais pas s’il serait content ou triste que leurs rapports soient à ce point, inexistants. Ma mère avait très tôt divorcé de Strauss senior m’emmenant avec elle mais j’avais tenu à rester en ville pour Jeremy. Je n’ai déménagé qu’après mon mariage. « Et je le mettrai sur un compte pour les jumeaux. Je ne veux pas plus de son argent que toi. » Je décide de ne pas sortir le « mais » qui me brûlait les lèvres pour ne pas approfondir la discussion. Ça mettrait mon ainé en colère et je ne voulais pas d’une dispute, le jour de l’anniversaire des jumeaux. Je suis sur le point de lui parler de la terreur que m’inspirait Stanislav lorsque je vois Constance qui débarque dans la cuisine. Je sais que Jeremy est un bel homme. A croire que je n’ai pas hérité du gêne de la beauté de chez les Strauss. Mise à part notre regard qui est similaire, on se ressemblait en rien. Si, nous n’étions pas trop grands. Cette dernière le dévore du regard et j’allais devoir avoir une franche discussion avec la française qui s’occupait de mes enfants. Pas touche au frangin ou je la virerai sans hésiter. « C’est surtout que tu me connais assez bien. Mais non, Constance est intouchable. Je le sais. » Son sourire en dit long et je pâlis. Je ne voulais rien savoir des aventures sexuelles de mon frère. Je grimace. « Garde ta vie sexuelle et sentimentale pour toi, s’il te plaît. Je rencontrerai ta future femme à ton mariage. » S’il se marie un jour. Et je pense l’avoir dissuader de passer devant le curé un jour.
On commence à parler de la dernière lubie des garçons. A savoir Toy Story. Sam aimait le fait d’être un cowboy tandis que Dean se baladait en Buzz l’éclair partout. Ça me coutait cher mais j’avoue que je les gâte beaucoup trop. Sans doute des suites de la soirée où mon ex a failli tuer mon garçon. Mon tout petit garçon. « Ouais, je m’en doute, surtout si dans une semaine ils auront changé d’avis. » Je soupire avant de passer une main dans mes cheveux décolorés. Nouvelle vie, changement de couleur de cheveux. J’imite mon frère sauf que mon sourire est plus coincé qu’à l’ordinaire. « Ouais. Mais ça fait un moment qu’ils l’ont quand même. Là, Sam veut un cheval qu’on appellera Pile Poil. Je songe à prendre un énorme chien et le nommer ainsi. T’en pense quoi ? » En parlant de chien, Debussy vient nous retrouver dans la cuisine et je prends un instant pour le caresser. Jeremy m’avait accompagné le chercher car à l’époque, je n’avais pas encore de voitures. Cependant mon compagnon canin ne reste pas longtemps car la sonnette retentit et il part en courant. Je me dirige donc vers la porte d’entrée. Quelqu’un était-il en retard ? Je vois l’habituel coursier de Stanislav et je renvoie encore une fois le cadeau. Je décide donc que c’est le moment pour aborder le sujet avec mon frère. Mon inquiétant frangin. « Pourquoi je n’apprends ça que maintenant ? Je vais le calmer vite fais-moi, pas besoin des flics. » Je fais tourner la cigarette dans mes mains avant de le regarder. Il faut toujours qu’il règle les trucs par la violence. Il devait y avoir un moyen pacifiste de régler la question, non ? Un ordre d’éloignement par exemple ? Je demande à Jeremy –monsieur je connais tous les types louches- s’il connait mon harceleur. « Pas personnellement, mais me semble que j’en ai entendu parler. Tu le connais d’où ? » Je pose ma tête sur son épaule en tirant sur ma cigarette. « Il m’a vu à un concert et a décrété que j’étais la femme de sa vie. Tu vois s’il s’était pointé comme un mec normal, ça aurait pu passer. Bien que je les préfère brun en général. Mais lui, il est brut de décoffrage. » Je grince des dents tandis que Debussy vient se nicher entre mes jambes. Je caresse mon énorme bête tandis que mon frangin reprend la parole. « Percy … Tu veux que je m’en occupe ? Je sais que tu es indépendante et blabla mais bon, je sers à quoi si ce n’est pour te défendre n’est-ce pas ? » Je tourne la tête vers lui pour commencer à réfléchir. J’inspire alors. « Ok mais en douceur. Je ne veux pas de nouveau aller te chercher en taule. Doit bien y avoir un moyen pacifiste de faire passer le message. » Je songe à réfléchir. Mais je n’ai aucune solution en tête à l’heure actuelle.
Ma famille. Mon sang. Ma plus grande force comme ma plus grande faiblesse. ▬ Strauss family
J’avais tellement de ressentiment envers mon géniteur que j’avais parfois du mal à me rappeler que je n’étais pas le seul à ne pas le porter franchement dans mon cœur. Percy, fidèle à elle-même me parle du moment ou je serais casé et ou j’aurais des enfants. Ce n’était clairement pas à l’ordre du jour. Je n’étais pas assez en accord avec mon passé pour pouvoir avoir à m’occuper d’un petit être sans défense, d’autant plus que ça fera rôdé mon père dans les parages, à essayer de amande honorable en me donnant un chèque pour dieu sait quelles raisons. De toute façon, Percy était prévenue, si j’avais un chèque du vieux, je le lui donnerais. Elle en avait plus besoin que moi. De moins point de vue, l’argent de mon père était encore plus sale que le miens. «Et je le mettrai sur un compte pour les jumeaux. Je ne veux pas plus de son argent que toi. » Je la regardais avant d’hocher la tête. Je souris narquoisement. « Ok. Qu’au moins son argent serve à quelque chose de bien. » Percy pourrait s’en servir pour céder aux caprices des deux petits monstres adorables que sont mes neveux. Ma sœur sembla sur le point de me parler quand Constance, la douce et discrète nourrice de Sam et Deam entre la cuisine ou nous discutions pour prendre un verre d’eau. Sa réaction ne me faisait ni chaud ni froid mais cela ne plus apparemment pas à Percy qui me sermonna, me faisant bien comprendre que je devais rester loin de la jeune femme. Vexé mais aussi amusé, je lui assurais que j’avais compris le message alors qu’elle s’excusait d’avoir réagit vivement. Elle me connaissait décidément bien mais j’étais sincère, je ne toucherais jamais à celles qui s’occupe de mes deux neveux. . «Garde ta vie sexuelle et sentimentale pour toi, s’il te plaît. Je rencontrerai ta future femme à ton mariage. » Je pouffais de rire avant de lever les yeux au ciel. « T’es vraiment une drama queen ! Comment tu pourras me dire si je fais le bon choix si tu ne l’a rencontre qu’au moment fatidique hein ? » Lui dis-je en l’observant, amusé. On changea ensuite totalement de sujet pour parler de la nouvelle lubie des jumeaux. Toy Story. Tel que je connaissais ma sœur, elle se priverait à sang pour leur offrir tout ce qu’ils veulent. Je l’admirais tellement. C’était une maman génial malgré tout ce qu’elle avait vécue. Elle devait dépensée une petite fortune pour tout leurs trucs alors qu’ils risquaient de changer rapidement de héros et elle devrait tout recommencer. «Ouais. Mais ça fait un moment qu’ils l’ont quand même. Là, Sam veut un cheval qu’on appellera Pile Poil. Je songe à prendre un énorme chien et le nommer ainsi. T’en pense quoi ? » Je souris. Pile Poil. Ses petits m’étonneront toujours. Je venais gratter ma joue rugueuse à cause de ma barbe. « Je pense que c’est une bonne idée ! Le chien sera toujours moins encombrant que le cheval non ? Et puis quels gamins n’aime pas les chiens ? » Lui dis-je en souriant. La sonnette nous interrompu encore et Percy suivit son chien jusqu'à la porte d’entrer. Je restais dans la cuisine, observant les gamins dehors. Je vis alors Sam me fait un signe de la main avant de rejoindre son frère. Je souris en lui rendant. Percy ne revenait pas alors je la rejoignais dans l’entrée. Je la trouvais alors adossée contre la porte. Elle me parle alors du mec qui la harcèle et évidemment, ma première réaction est vive. Personne ne s’en prend aux gens que j’aime. Je viens m’asseoir à côté d’elle. Elle me demande alors si je le connais et je lui répond que je ne l’ai jamais rencontré mais que j’en ai entendu parler. Je cherche à savoir ou elle pu tombée sur un mec comme ça. Elle pose sa tête sur mon épaule avant de tirer sur sa cigarette. «Il m’a vu à un concert et a décrété que j’étais la femme de sa vie. Tu vois s’il s’était pointé comme un mec normal, ça aurait pu passer. Bien que je les préfère brun en général. Mais lui, il est brut de décoffrage. » Je soupire. Y a vraiment des dingues dans ce monde. « Brut de décoffrage ? Qu’est ce que ça veut dire encore ? Il ne s’en est pas prit à toi au moins ? » Lui demandais-je, refusant d’imaginer ce que je lui ferais si c’était le cas. Son chien prend place entre ses jambes et elle le caresse distraitement. Je lui demande alors si elle veut que j’aille le voir, que je lui fasse comprendre qu’il devait lâcher l’affaire. Elle redresse sa tête et me regarde, réfléchissant. «Ok mais en douceur. Je ne veux pas de nouveau aller te chercher en taule. Doit bien y avoir un moyen pacifiste de faire passer le message. » Je roulais des yeux. Je vrillais alors mon regard sur elle. Je hochais la tête. « Ok. C’est toi qui décide soeurette. » Je glisse un bras sur ses épaules et venais embrasser sa tempe. « J’irais simplement lui parler et lui faire comprendre qu’il faut qu’il te laisse tranquille. J’aviserais ensuite. Est ce que ça te conviens comme ça ? » Lui demandais-je en la regardant, amusé. Elle était bien la seule que j’écoutais, la seule dont l’avis m’importer. Je glissais une main dans mes cheveux. « Bon et si on rejoignait les garçons ? C’est leur anniv’ après tout, je peux faire un effort. » J’esquissais un sourire avant de me relever et de tendre la main à ma sœur.
J’ai beau dire « je reste, je n’partirai pas. Chacun de mes gestes, chacun de mes pas. Me ramène sans cesse, malgré les promesses. Vers ce bleu lumière
Les réunions familiales sont toujours un peu tendues entre mon frère et moi. Lui toujours overprotecteur et moi qui me mêle de tout. Je me demandai ce qui allait advenir de lui. Toujours aussi solitaire. Toujours aussi dans l’illégalité. Je voulais le voir heureux et je savais qu’il ne l’était pas. Que lui aussi se sentait seul. Moi, j’avais les garçons mais lui il n’avait personne. Je le regarde tandis qu’il balaie le sujet d’un revers de main et je soupire. Même le sujet de notre paternel je ne peux pas en parler. Je savais que c’était un connard mais j’aimerai que mon frère soit capable de lui pardonner. « Ok. Qu’au moins son argent serve à quelque chose de bien. » Je souris faiblement en pensant à mes garçons. Avoir des jumeaux, ça coute tellement cher et je suis toute seule à les élever. En plus, je dois payer Constance. Mais elle m’aidait énormément car je ne savais pas si je serai capable d’élever deux garçons toute seule. Lorsqu’on en vient à la vie sexuelle de mon frère, je suis comme une petite fille. Limite à me boucher les oreilles. Comme une fillette qui entend parler des ébats sexuels de ses parents. « T’es vraiment une drama queen ! Comment tu pourras me dire si je fais le bon choix si tu ne l’a rencontre qu’au moment fatidique hein ? » Je lève les yeux au ciel pour ne pas répondre à sa boutade. Il avait raison mais je pense que je rencontrerai sa fille idéale le jour où il me la présenterait officiellement. Après, je connaissais mon frère et ça n’était pas demain la veille qu’une fille réussirait à le toucher. Donc, j’avais encore du temps devant moi. « Je pense que c’est une bonne idée ! Le chien sera toujours moins encombrant que le cheval non ? Et puis quels gamins n’aime pas les chiens ? » J’avais déjà réservé le chiot sur internet, il ne me restait plus qu’à aller le chercher. J’avais demandé à Ingrid de venir avec moi lorsqu’il serait dispo. « Ils adorent Debussy donc je ne me fais pas de bile là-dessus. »
Lorsque le coursier m’amène le courrier de Stan, je me sens défaillir. J’ai tellement peur sur le coup que je me laisse tomber à terre comme une masse. Mon frère ne tarde pas à se rendre compte que quelque chose et je me confie à lui. Après tout, je lui disais tout. Quasiment tout donc comment est-ce que je serai capable de passer outre cette information ? « Brut de décoffrage ? Qu’est ce que ça veut dire encore ? Il ne s’en est pas prit à toi au moins ? » Je secoue la tête à la négative. Fort heureusement que non. « Non mais il me fait un rentre-dedans monstre. » Il passe son bras autour de mes épaules pour déposer un baiser sur ma tempe. Je me laisse aller contre lui en l’écoutant me parler. « J’irais simplement lui parler et lui faire comprendre qu’il faut qu’il te laisse tranquille. J’aviserais ensuite. Est ce que ça te conviens comme ça ? » Je me tourne vers lui pour esquisser un maigre sourire. « Oui, c’est mieux comme ça. » Enfin, il est temps de retourner à la fête des jumeaux. Il a raison. « Bon et si on rejoignait les garçons ? C’est leur anniv’ après tout, je peux faire un effort. » J’accepte la main tendue pour me remettre debout. Puis, je l’invite à me suivre tandis qu’on finit dans le jardin où plein d’enfants s’amusent sous les yeux de Constance qui veille au grain. « Bon, je pense qu’on ne va pas tarder à ouvrir les cadeaux. Deux ans ? Tu te rends compte ? J’ai l’impression que c’était hier qu’on les a posés sur mon ventre. »
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Sujet: Re: Twins' birthday (strauss family) Ven 5 Mai 2017 - 13:43
Twins' birthday
Ma famille. Mon sang. Ma plus grande force comme ma plus grande faiblesse. ▬ Strauss family
Percy me parla alors d'un mec qui lui fait apparemment assez peur. Evidement, j'aurais aimé qu'elle m'en parles plus tôt mais elle semble assez mal et effrayée pour que je ne retienne pas ça contre elle. C'est ma petite soeur. Personne n'a le droit de s'en prendre à elle. Si elle m'en parles c'est que ça lui prend vraiment la tête. Elle est pas du genre à se plaindre pour rien alors qu'elle aurait peut-être des dizaines de bonnes raisons. Je cherche à en savoir plus. J'ai entendu quelques bruits sur ce mec. Je veux en apprendre plus et m'assurer qu'il ne lui avait pas fait de mal. « Non mais il me fait un rentre-dedans monstre. » Je soupire. Ainsi monsieur ne semble pas avoir compris le message. Peut-être que si ça vient de moi ... Percy calme mes ardeurs. Je ne peux rien lui refuser. J'irais donc parle à ce type et simplement ça. Je passe un bras sur ses épaules avant de venir embrasser son front, lui promettant de ne pas faire de vague. Enfin tout déprendrait du gars. Je sens Percy se détendre, rassurée. Elle se tourna vers moi avec un sourire. Je suis rassuré de la voir comme ça plutôt que préoccupée. C'était mon job de régler ça pour elle. « Oui, c’est mieux comme ça. » Je souris en venant caresser sa joue quelques secondes. " Tiens-moi au courant si il monte d'un cran ok ? Je vais réglé ça au plus vite. " Lui promis je. Hors de question que cette histoire traine trop longtemps/ Je me redresse, lui tendant la main pour l'aider. Il est temps de rejoindre les garçons. Ce n'est pas qu'être entouré de gosses m'enchante mais Sam et Dean sont mes neveux et je peux bien faire un effort pour eux. Ma soeur attrape ma main et je la redresse d'une impulsion. Je me sens vraiment chanceux d'avoir Percy. Elle et ses fils sont la seule famille que j'ai. Je me dois de faire des efforts pour eux. On atteint le jardin ou les gosses s'amusent sous la surveillance de Constance. « Bon, je pense qu’on ne va pas tarder à ouvrir les cadeaux. Deux ans ? Tu te rends compte ? J’ai l’impression que c’était hier qu’on les a posés sur mon ventre. » Je souris en la regardant. Je hochais la tête. " C'est sur que ça passe à une vitesse incroyable. Ils grandissent tellement vite et ça n'ira malheureusement qu'en empirant. Tu peux rien faire pour empêcher ça. " Lui dis-je, en posant mon regard sur les jumeaux. " Il faut profiter de tout les moments. " Je souris un peu tristement. " Ils ont de la chance de t'avoir comme mère. " Je coulais un regard à ma soeur avant que les jumeaux ne déboulent, nous ayant vu arrivés dans le jardin. " Doucement les petits monstres ! " Dis-je alors qu'ils me prenaient d'assaut. Je ris et m'amuser à grogner et à les porter à tour de rôle sous leurs rires d'enfants innocents. " Allons ouvrir vos cadeaux ! " Lançais-je avant qu'ils ne m'entrainent vers la table ou était disposait les différents cadeaux. Je ris en me laissant faire, jetant un regard heureux à ma soeur qui nous rejoignit quelques secondes plus tard. Elle donna le top départ du déballage de cadeaux. Je revenais près d'elle, mon bras sur ses épaules. J'étais finalement très content d'être venu. Je sais que si j'avais manqué ça, d'un ma soeur m'aurait étripé et de deux, j'aurais fini par m'en vouloir.