Bessie ○ Balthazar ♦ Being sad isn't a hobby ♦

Encore dehors. Pensera la voisine, petite femme haute comme trois pommes. Elle ira se dire ça, comme pour annoncer, encore dehors, mais pour quoi faire ? Très bonne et triste question que celle ci. Dehors, meme pendant les vacances, dehors, meme quand il vient a pleuvoir, quand le temps se couvre et que justement, plus personne n'y va, dehors. J'aime ces rues calmes, froides et sans un bruit. Ces rues aux allures de fin du monde. Ces instants suspendus ou plus aucun souffle de vie ne semble exister.

Les gens hurlent chez eux, aujourd'hui. Pleurent plus silencieusement, et rient entre quatre murs. La pluie s’abat sur le velours de ma veste, un frisson dans l'échine. Qu'importe. J'ai besoin d’être la. Seul, sous une pluie torrentielle. Elle se calmera, après tout, toutes les folies se terminent un jour ou l'autre. Qu'est ce que je fou la ? me murmure une voix. L'une de ces voix, qui ne me quitte pas. L'une de ces voix qui m’empêche de dormir la nuit. Qui me donne des envies, lâches et sordides. Ces voix qui se bousculent, s'entrechoquent et se blessent constamment les unes aux autres. Une dizaine de consciences différentes dans un seul etre. Ne fais pas ça, dit l'une, mais si fais le, rétorque une autre. Encore et encore. Rentres a la maison, vient me dire l'une d'elles. Trop tard. Je me suis deja bien trop éloigné de mon modeste appartement. Qu'importe la pluie, et le fait que demain, je risque de tomber malade a cause de ça. Qu'importe le fait que je risque d'entrer dans le premier bar qui pourrait me faire face. Qu'importe si je regrette. J'éteins tous, toutes ces petites consciences qui fourmillent dans mon crane.

Je pousse la porte du bars. La pluie se calme, lentement mais, surement. Quand je sortirai d'ici, le sol risque d’être deja bien sec. Instinctivement, je me pose au comptoir. Une bière. Une seule ! Hurle l'une des voix. Je soupir un grand coup. Attendant mon verre en espérant avoir le courage d'en faire le premier de la soirée, autant que le dernier. Mon dieu, de qui je me moque. Je vais en boire un, deux, trois, ma tete risque de tourner, pas grave, cinq, sept, je risque de tomber. Mais, s'il vous plait, si je tombe, que je m'ouvre le crane au passage.

Quand je bois, je perd ma langue. Comme coupée par un petit démon. Je bois, juste, l'air ailleurs. Partagé entres mes souvenirs enfantins, et ma nostalgie profonde de la campagne Anglaise. Partagé entres tous ces sentiments négatifs. Voila pourquoi je ne parle pas, quand je bois. L'alcool délie la langue, ne le saviez-vous dont pas ? Hors de question de raconter ma pauvre vie. Hors de question de me rabaisser a ce point la. Je me fais encore plus froid qu'a l'accoutumé. Dans ma bulle, quoi que plus dans une armure de fer blanc qu'autre chose. Le regard rivé vers mon verre. Oubliant ce qui m'entoure pendant l'espace d'un instant.

Balthazar & Bessie

Being sad isn't a hobby

J’avais envie de disparaître d’aller me promener au 4 coins du monde dans le simple but de me détendre pour quelque seconde! Certes la chaleur de l’Australie étais plus que parfaite et les paysage nous coupais souvent le souffle mais rien n’étais comparable a ma maison. Mon Italie avec c’est vaste vignoble ; les montagnes; mes parents ; ma jeunesse et mon envie d’amour. Bien des choses était en fait resté là-bas!  J’avais eu le cœur briser en mille miette par tant d’homme et cela comprenais maintenant mes frères  qui malgré tout l’amour que je portais dans mon cœur pour eux avaient réussie à s’éloigner de moi sans me laisser la moindre chance de me battre à leur côté. Des démons qu’ils semblaient bien entrain  à garder pour eux!  Je m’attache a chacun sans vraiment m’attacher; je les laisse entre percevoir une partie de mon âme sans réellement leur laisser comprendre le sens de qui je suis réellement! Fini de me plonger dans mes bouquins ou le travail ce soir je sors me vider l’esprit!


Je laisse aller mes doigt sur mon téléphone et retourne l’invitation à mes confrères de l’université qui a leur grand regret ont toujours eu le droit a mon refus de sortir. Pas par manque d’envie mais bien par manque de temps car étant quelqu’un de sociale et joyeuse personne ne voyais vraiment mon mal du pays que je m’efforçais à noyer dans le travail; les études et les conquêtes. Je suis la assise a rire de bon cœur a en oublier la douleur qui me tenaille souvent l’estomac c’est temps si que je remarque qu’une tête qui ne m’est pas totalement inconnu qui fait son entrée. Aussitôt mes collègue féminine ce font une joie de commenter son magnifique physique car oui ce cher monsieur savais faire tourner les têtes! Je buvais ma bière tranquillement et portais une attention distrait au sujet de conversation de mes  connaissances. Crois-tu qu’il est célibataire ce demandaient-elles; crois-tu que je pourrais lui plaire.. Les homme eux parlaient de droit a croire que c’était leur seul sujet de conversation leur métier ou les femmes! Quoi que je ne m’en plaignais pas en général car c’est deux chose étaient des sujet vachement important dans ma vie. Je remarqua que cela faisait un bref moment qu’il était assis seul au bar et que personne ne semblais ce joindre a lui.. Finissant ma bière et étant un peu ennuyer par  les propos tenus dans le petit groupe je me dirigeai vers ce même comptoir pour me commander une deuxième consommation ‘’ Je peux me joindre a vous M.Baker?’’ Je n’attendis  pas vraiment sa réponse et pris place sur le tabouret à côté de lui et je demandai un scotch à la barmaid et me retourna vers mon nouvel objectif de la soirée; soit en connaitre d’avantage sur ce mystérieux professeur qui fait tant parler les étudiante! ‘’Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi mais nos route ce sont croiser a quelque reprise c’est dernier temps!?’’ Je lui daignai mon plus magnifique sourire.