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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Nightcall (Stancy)

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MessageSujet: Nightcall (Stancy)    Nightcall (Stancy)  EmptyJeu 9 Mar 2017 - 20:45

Percy & Stanislav
I'm giving you a night call to tell you how I feel. I want to drive you through the night, down the hills. I'm gonna tell you something you don't want to hear. I'm gonna show you where it's dark, but have no fear. There's something inside you. It's hard to explain. They're talking about you boy. But you're still the same

La sonnette retentit tandis que je suis en train de me faire saigner les oreilles en écoutant les créations de mes élèves. J’ouvre la porte pour tomber sur un livreur qui me fixe. Quoi encore ? « Un colis pour Perséphone Strauss. » Je le fixe en haussant un sourcil avant de demander de qui il provient. Stanislav Svyatopolk. Encore lui. Je lève les yeux au ciel avant d’indiquer qu’on lui renvoie son cadeau. Je ne suis pas intéressée et je ne sais pas dans quelle langue le formuler au russe de deux mètres. C’est vrai qu’il est pas mal intimidant le garçon et plutôt séduisant. Mais justement, mon ex-mari l’était aussi. Ezekiel était très beau et ça ne l’a pas empêché de me battre et de me traiter comme une moins que rien. J’en porte encore les stigmates sur ma joue. Je n’ai même pas le temps de fermer la porte que trois de mes amies passent la porte en forçant le passage pour me dire qu’il y avait un pseudo défilé débile dans une ville non loin de Bowen et qu’on était toutes conviées. Un quoi ? Je n’y connais absolument rien en mode. Je porte des chemises à carreaux, je suis maman de jumeaux. Dans Desperate Housewives, je serai Lynette Scavo pas Gabrielle Solis. Je le fixe en jouant au ping pong avec ma tête tandis qu’elle essaie de me relooker. D’ailleurs, la plus jeune et sans doute la plus dévergondée part dans les méandres de mon placard pour en sortir une robe avec un décolleté assez échancrée. Je n’ai jamais acheté ça. J’appelle Constance, ma fille au pair qui m’affirme que c’est encore un cadeau du Russe. Je n’ai même pas le temps de protester qu’on me la passe sur le dos. Elle est vraiment très décolletée. Je n’aime pas ça. « Ah non, tu ne vas pas prendre ton châle de mémère. » Une pseudo-moumoute sur le dos, un baiser aux jumeaux et je quitte la maison perchée des talons de douze. Bien, je n’ai plus l’air d’un roquet défiguré. Maintenant, j’ai l’air d’une poule de luxe. Je profite d’un moment d’inattention pour retirer le lipstick rouge et en remettre un plus discret. On me qualifie de mémère tandis qu’on passe la sécurité qui nous installe au premier rang. Génial. Comme ça, je me sentirai encore plus grosse devant des nanas qui se nourrissent de céléri et qui portent des robes moches. Je croise les bras sans réellement me soucier du programme. La musique démarre un tube éléctro à la mode. Barbarisme. Et dire que je devrais être en train de travailler. Je fixe les nanas qui défilent devant moi. Pas de seins –oh un truc en commun- des jambes interminables –salope- et des tronches de six pieds de long. A croire qu’on fait la promo d’un style vestimentaire pour les vampires. Si j’en crois mes modèles, la chose est un peu dépassée. On préfère les zombies. Enfin, le créateur –sans doute gay- fait son apparition et je le reconnais. Je me ratatine sur mon siège tandis que mes copines bavent. « Il est quand même pas mal foutu. Je le laisserai bien rentrer avec moi ce soir. » Fais-toi plaisir, ai-je envie de lui hurler. Avec un peu de chance, il ne me verrait pas. Avec un peu de chances, il ne me verrait pas. Echec. Son regard gris rencontre le mien et je me sens devenir toute rouge. Il fallait que ça soit SON défilé. Dans SA robe. Je déglutis. La séance de torture touche à sa fin et je cherche des prétextes pour ne pas aller à la soirée mais peine perdue. Je me retrouve donc en grande discussion avec Magda être-vegan-c’est-la-vie et je-fais-trois-mètres qui sont en pleine discussion une coupe de champagne à la main. Mêlons-nous à la foule, mêlons-nous à la foule. Histoire que le russe blond aux airs anémiés ne me retrouve pas.
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MessageSujet: Re: Nightcall (Stancy)    Nightcall (Stancy)  EmptyJeu 9 Mar 2017 - 21:46


Nightcall
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En général, Stanislav n'était jamais présent pendant ces défilés, il laissait cette lourde tâche à son bras droit et amie de toujours Jezabel, elle savait faire mieux que personne pour ce montrer devant la foule et jouer la comédie devant les paparazzi. Elle aimait ça, elle était faite pour ça sinon il ne l'aurait surement pas engagé. Mais ce soir elle n'avait pas pu, un empêchement de dernière minute l'avait forcé à s'en aller et laisser le Russe s'en sortir tous seul. Un costume parfaitement taillé sur le dos, ses cheveux rabattu vers l'arrière, son teint toujours aussi cadavérique il étai là dans les coulisses ou plutot sa loge assis sur ce siège de cuire à attendre le rapport du livreur qu'il avait envoyé chez la belle Perséphone. Les mains jointes, le regard dans le vide c'était comme si il était en pleine méditation ce qui expliquait son air dans le vague et son regard fixe. Cette femme avait le mérite de l'intriguer et pourtant attirer son attention ce n'était pas donné à tous le monde mais la belle blonde avait quelques chose que convoitait Stanislav. Son physique ? Non il n'avait rien d'extraordinaire, c'était une belle femme bien trop jeune pour lui et surement un peu trop coincée à son gout, sa façon si simple de vivre ? Non ... cet aura si mystérieux qui plane au dessus d'elle constamment ? Peut être bien ! Elle avait quelques chose en elle qui l'attirait et c'était inquiétant. Pire encore, la belle c'était mise dans la tête de lui résister, depuis qu'il l'avait rencontrée il ne faisait que lui envoyer des présents, robes de hautes coutures, des fleurs, des cadeaux en tous genre, il pouvait lui offrir la lune, une voiture, une maison, mais elle ne voulait rien de tous ça ! Quelle genre de femme refuse ce genre de présent ? Surtout venant de lui ! Spécimen étonnant et intéressant !  Ce soir encore, le Russe avait tenté de lui envoyé une robe ainsi qu'une invitation à son défilé en espérant qu'elle allait saisir cette perche qu'il lui tendait. Mais en voyant son assistant/livreur arriver dans sa loge le carton toujours entre les doigts, Stan comprit sans même qu'il ouvre la bouche qu'il avait échoué encore une fois. - Monsieur ... Sans même lever les yeux vers lui, le Russe lui répondit toujours de son ton froid et distant. - Elle a refusé mon présent ... encore ... Une fois de trop ! Mais il ne voulait pas ce laisser abattre, "perdre, abandonné" ça ne faisait pas parti de son vocabulaire. - Oui monsieur, elle ne veux plus de cadeaux ! Ce n'est qu'à cet instant que Stanislav lève enfin les yeux vers lui avant de ce lever de son siège de cuire et ce rapprocher de lui. Sa taille imposante faisait de lui un homme effrayant, son teint blafard et maladif ne l'aidait pas non plus. - Contente toi de faire ce pourquoi je te paie ! Il était intimidant et pourtant sa voix elle était toujours calme malgré que son regard de faisait bien plus sombre. Mais juste avant qu'il n'est le temps de dire quoi que ce soit, la porte de sa loge s'ouvrit une seconde fois. - C'est à vous monsieur ! Sans une réponse, il dévisagea simplement le livreur avant de quitter la pièce sans un mot pour rejoindre le podium, il avait horreur de ça. De sa démarche élégante et fier, il avançait sur le podium pour saluer les gens présent aux côtés des autres mannequin qui portaient les nouvelles créations. Ils étaient tous là à s'agitait devant la scène, tous là à prendre des photos ... il déteste la foule et pourtant en balayant la salle du regard, il finit par retenir son attention sur cette blonde au premier rang. Et sans même sans rendre compte un petit rictus ce dessina sur le coin de ses lèvres, il n'était pas habitué à sourire en voyant une femme mais elle était là et en plus elle portait l'une de ces création. Belle, attirante ... mais il ce retourna avant de quitter la scène pour laisser les convives profiter de la soirée ainsi que du bar et des amuses bouches.

Pas facile de ce glisser dans la foule sans être remarqué mais elle était là et il fallait à tout prix qu'il la croise, un verre à cocktail à la main, il avançait parmi la foule, balayant avec beaucoup d'attention la salle du regard espérant tomber sur elle. Quelle plaie, elle semblait tout faire pour le fuir mais c'était mal le connaitre, il n'était pas du genre à laisser tomber. Il finit même par lui barrer le chemin, sa carrure imposante ne pouvait qu'attirer l'attention. - Tu es venue ! Dit il de sa voix suave et pourtant tellement froide alors que son regard parcourait déjà les formes de son corps recouvert par cette étoffe qu'il lui avait offert il y à quelques jours déjà. - La haute couture te va bien ! Reprit il avant de boire une gorgée de son verre.
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MessageSujet: Re: Nightcall (Stancy)    Nightcall (Stancy)  EmptyJeu 9 Mar 2017 - 22:15

Percy & Stanislav
I'm giving you a night call to tell you how I feel. I want to drive you through the night, down the hills. I'm gonna tell you something you don't want to hear. I'm gonna show you where it's dark, but have no fear. There's something inside you. It's hard to explain. They're talking about you boy. But you're still the same

Gé-nial. Tandis que mon regard s’attarde sur l’imposant russe qui traverse la scène comme s’il était Simba montant au Rocher des lions, je me sens prise de vertiges. J’ai les mains moites. Lorsque son regard rencontre le mien, je sens ce gros chat raffermir sa prise sur la petite souris que je suis. Panique à bord. Le visage d’Ezekiel s’impose à moi tandis que mes amies s’esclaffent, bavent sur l’homme qui poursuit depuis quelques semaines déjà. Une rencontre fortuite dans un bar, un verre refusé. Je n’aimais pas l’aura qu’il dégageait. Elle me faisait peur. Elle me faisait penser à lui. Ezekiel. L’ombre de mon ex-mari planait toujours sur moi malgré le fait que je l’avais quitté, que j’avais coupé les ponts avec lui. Les papiers du divorce étaient partis et j’attendais qu’il les signe avec impatience. Aucune adresse de retour. Mon avocat savait à quoi s’y tenir. Tandis que Stanislav s’avançait de sa démarche féline, je sentis toutes les nanas poser leurs regards sur lui. Moi, je me contentai de regarder mes chaussures. Elles n’étaient pas de haute couture mais pouvaient l’être. Je ne suis qu’une musicienne, un rossignol à qui on a coupé les ailes, une mutante mutilée. Lorsque je me lève de mon siège, ma voisine de défilé qui est aussi une amie de longue date me secoue comme un prunier. « T’as vu comme il est beau le créateur. Tu crois qu’il est gay ? » Je ne crois pas non. D’ailleurs les clichés sont trop forts dans le milieu de la mode. Les mannequins qui ont le cerveau d’un pois chiche. Les créateurs gays, effeminés. Non, le russe est on ne peut plus masculin, trop même. Imposant. Carnassier. Prédateur. Il me faisait peur mais comme je l’ai dit à Jax : la faiblesse ne fait pas partie de mes défauts. Je suis une Strauss et je n’ai peur de rien. Si ce n’est de mon ex-mari. Stan et Ezekiel sont totalement différents hormis leurs tailles. Tous les deux grands. L’un blond, mystérieux, acharné. L’autre, alcoolique, violent et ténébreux. Même la couleur de leurs yeux était différente je ne devais donc pas faire le rapprochement mais je me sentais comme la gazelle prise au piège et sur le point d’être dévorée. Alors que je me tenais à cette fête, faisant style de m’intéresser au débat. Je soupirai devant la stupidité de certains dires. La musique change, toujours du Kavinsky. Je n’affectionne pas particulièrement son art musical mais j’aime beaucoup sa collaboration avec The Weeknd. J’écoute donc la musique plus que la conversation. Je me retourne pour aller me chercher à boire lorsqu’on me barre le chemin. Je me retrouve de nouveau tétanisée face à l’imposant slave qui me fait face. Mon regard remonte lentement de son torse sans doute musclé pour rencontrer son regard. « Tu es venue. » Son accent russe ressort. Je fais un pas en arrière, crispant mes doigts sur mon verre. La dernière fois, le bar était plongé dans la pénombre. On ne pouvait pas voir mes balafres. On les discernait. Là, elles étaient clairement visibles. Ses trois traits qui striaient ma joue, me rendant hideuse face aux yeux du monde. « Bonsoir Stanislav, dis-je d’un ton détaché. » Ma voix tremblait cependant. La peur exultait de tous mes pores. Je déglutis. « Je… Je ne savais pas qu’il s’agissait de votre défilé. On m’a amenée de force en me disant qu’il fallait que je sorte. » Je ponctue ma phrase en levant les yeux au ciel. Il faut que je sois à sa soirée. Vêtue de sa robe. Mais sans doute qu’en voyant mon visage balafré, il se désinteressera de moi. Au fond, je l’espère car ça devient malsain. « La haute couture te va bien. » Je ne sais pas s’il s’agit d’un pic, ou d’un compliment alors je retrouve mes lèvres dans un affreux sourire forcé. « C’est la fille… Enfin la gardienne de mes fils qui a accepté le colis et comme c’est la seule robe que je possède, je n’allais pas venir en chemise de bucheron. » Rire gênée. « Votre défilé était très… Hum… pas mal. Mais les modèles auraient besoin qu’on les nourrisse. » Plaçons dans la phrase que je suis maman bien que je ne porte pas d’alliance et que mes amis me forcent à sortir. « Percyyyyyyy ! » La voix stridente de mon amie me perce les tympans tandis qu’elle agrippe mes épaules et je me tourne vers elle. Elle est magnifique. Grande, blonde. Et elle dévore Stanislav des yeux. « Tu ne me présentes pas, roucoule-t-elle. » La bonne vieille méthode introduite par Barney d’How I Met Your Mother. « Stanislav, voici mon amie Pétra. » Puis, je profite du fait que mon amie la mannequin qui ne mange que des carottes m’ait interrompue pour disparaitre dans la foule. Je sors dans l’espace fumoir pour allumer une cigarette. C’est seulement lorsque je tapote pour faire disparaitre la cendre que je remarque que mes mains tremblent. « Merde. »
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MessageSujet: Re: Nightcall (Stancy)    Nightcall (Stancy)  EmptyJeu 9 Mar 2017 - 23:00


Nightcall
Stancy

Elle était là, incontestablement cette blonde sortait du lot et parmi la foule il n'avait d'yeux que pour elle. "Pourquoi ? Pourquoi est ce qu'elle t'obsède autant ?" Il ne trouvait pas encore de réponse à cette question, il attendait surtout d'en savoir un peu plus sur elle pour parvenir à comprendre ce qui l'attire chez cette fille qui apparemment n'avait rien d'extraordinaire. Du haut du podium, son regard de prédateur la fixait lu faisant comprendre oh combien il avait envie de la rejoindre mais qu'il ne le ferait pas ! Il finit par reculer au bout de quelques instant pour regagner les coulisses signant également la fin du défilé et le début de la soirée. En règle générale, Stanislav n'aimait pas ce mêler à la foule, il avait toujours détesté ça ! Il n'aimait pas parler, il n'aimait pas ce forcer à sourire ou faire croire que les conversations l’intéressait. Encore une fois c'était le truc de Jezabel ça ! Pas le sien ! Bon sang il la maudit de ne pas être là ce soir, mais c'était également très arrangeant puisqu'il avait l'occasion d'y retrouver sa blonde. Dans un bar ! C'était dans un bar qu'il l'avait rencontrée et qu'il avait craqué sur elle ! Une femme comme elle n'avait pas sa place dans un trous bourré d’alcoolique ou de vieux pervers. Sa pureté n'avait pas sa place, Stan pouvait faire d'elle une princesse, lui donner tous ce dont elle avait envie ou même besoin sans le moindre retour qu'un peu d'affection. Du sexe ? Grand dieu non ! Quoi qu'il n'était pas contre à partager son lit avec elle ! Mais une femme d'une telle beauté ça ce savoure un peu comme un bon chocolat ou comme un verre de vin. Lui faisant finalement face, le grand blond semblait toujours aussi peu accueillant et pourtant la part d'humanité qui restait en lui le poussait à ce montrer quelques peu amical. - Un choix de sortie judicieux ! Dit il toujours aussi froidement, la conversation ce n'était pas son fort pourtant il voulait ce rapprocher d'elle. Après avoir jeté un coup d’œil rapide à sa robe, le regard du beau Russe ce releva vers son visage, avec la peine ombre du défilé il n'avait pas pu remarquer les traces qu'elle avait sur le visage et la dernière fois il n'avait rien remarqué non plus. Des marques ? Qui lui avait fait ça ! Sans même comprendre pourquoi, son être tout entier fut traversé par un frisson de colère, voyant à tout prix faire payer l'homme qui avait osé s'en prendre à un si beau minois. Levant même sa main vers son visage, il ne la touchait pas, il n'aimait pas les contacts physique, il ne faisait que frôler sa joue de son air grave mais toujours aussi dépourvue d'émotion. Mais plutot que de lui poser directement la question, il tenta juste de la complimenter, oui c'était un compliment, sincère et réel ! - Je peux y remédier ... Dit il froidement en trempant à peine ses lèvres dans son verre pour en boire une petite gorgée. - Ce sont des mannequins, elles ce doivent d'être parfaite pour la collection ! Pour lui l'être humain n'était qu'un objet rien de plus alors pas étonnant qu'il est si peu de sentiment. Mais interrompu par une voix beaucoup plus vivante et claire, Stan leva les yeux vers cette femme en question. Il n'appréciait pas du tout qu'elle vienne briser ce contact entre eux et encore mois sa façon de ce montrer intéressante. Elle n'avait donc jamais appris que c'était mal poli d'intérompre une conversation. Il n'avait pas envie de connaitre cette fille, à vrais dire il n'en n'avait que faire. - Enchanté ! Dit il froidement sans pour autant détourner son regard de la seule blonde qui l’intéressait. Non il n'était pas enchanté et il n'en n'avait même rien à faire de cette ... comment déjà ? Elle était tellement insignifiante qu'il n'avait même pas retenu son prénom. Seulement la jeune femme profita d'un moment d’inattention pour ce faire la belle parmi la foule. Mais Stanislav n'avait aucune envie de rester en compagnie de la jeune femme alors souriant simplement d'un air forcé ou ce détourna d'elle sans un mot ou juste un - Bonne soirée ! Avant de prendre le chemin du coin fumeur ce rapprochant peu à peu de sa cible. Il la suivait, il la pistait comme un chasseur traque sa proie. Ouvrant la lourde porte de sortie de secours, il finit par ce retrouver dans cette rue, le coin fumeur. Elle était là ! Une clope à la main, lui faisant dos. - La cigarette ce n'est pas bon à la santé ! Dit il d'une voix qui ce faisait plus agréable. - Vous devriez arrêter ! Ça sonnait presque comme un ordre. Puis s'avançant doucement dans la ruelle, les mains jointes dans le dos, il leva le nez vers le ciel avant de reprendre. - C'est une belle soirée, n'est ce pas ? Dit il avant de reposer son regard sur elle et remarquer ses tremblement. N'écoutant que son côté gentleman il retira sa veste de costume pour la déposer sur ces si frêles épaules. - Vous avez froid, couvrez vous ! Encore une fois il ne lui laissait pas le choix. Déposant la précieuse étoffe sur ses épaules, le simple fait de la frôler lui faisait un effet étrange, un effet qu'il tentait de maîtriser et lutter contre pour ne pas aller trop loin.



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MessageSujet: Re: Nightcall (Stancy)    Nightcall (Stancy)  EmptyJeu 9 Mar 2017 - 23:36

Percy & Stanislav
I'm giving you a night call to tell you how I feel. I want to drive you through the night, down the hills. I'm gonna tell you something you don't want to hear. I'm gonna show you where it's dark, but have no fear. There's something inside you. It's hard to explain. They're talking about you boy. But you're still the same

Je pourrais faire comme toutes les nuits. Coucher Sam et Dean dans leurs petits lits, leur dire bonne nuit pour finalement retourner à ma solitude. A mon mal être. Je me souvenais de tout. Des mots qu’il m’avait dit tandis que les coups pleuvaient. Du bruit de mes os en train de se briser. Pute. Catin. Salope. T’es moche. Tu n’auras jamais quelqu’un d’aussi beau que moi. Puis, il a cassé ce miroir, prit le morceau et m’a tailladé la joue, celle de mon fils. Nous marquant de manière irréversible. Je pourrais me faire reconstruire mais je ne voulais pas oublier. C’est ce que j’avais dit à Jeremy lorsqu’il avait débarqué à l’hopital. Je ne veux pas oublier. Je me suis faite trainer un nombre incalculable de fois par Pétra dans des endroits peu fréquentables. J’étais accoudée au bar, ennuyée à regarder mon amie faire son show comme d’habitude. Je n’étais qu’un faire-valoir. Je vous présente mon amie Perséphone, surnommée Percy, ex-chanteuse, mutilée par son connard d’ex-mari, maman de jumeaux. Ah bah, il a fui. Je pense que la seule personne à laquelle j’ai parlé depuis que je suis dans cette ville hormis mon frère n’est autre que Jax. Un drogué. Et voilà que cet archange démoniaque me poursuivait de sa soif vengeresse pour je ne sais quelle raison. Je ne suis tout bonnement pas intéressée. Je pourrais feindre le ravissement. Accepter ses cadeaux. Mais en fait, je ne voulais pas qu’il se méprenne. Mon cœur est pris par deux petits démons qui m’accaparaient tout mon temps libre. « Un choix de sortie judicieux ! » Je hausse un sourcil tandis que je porte la coupe de champagne à mes lèvres. Je n’aime pas particulièrement l’alcool mais parfois ça donnait du courage. « Pas vraiment. » Mon ton était aussi froid que celui de Stanislav. Après tout, il voulait se la jouer frigo, je pense que je pouvais rameuter le pôle Nord ici. Les Strauss ne sont pas très loquaces. Mon frère baise tout ce qui bouge grâce à son regard tandis que je me sers d’elle pour éloigner les hommes. « Je ne m’intéresse pas à la mode. Je trouve ça futile. Superficielle. Mais la musique… » Après tout, je suis professeure de musique. « On ne peut pas se cacher derrière une partition. On exprime nos sentiments grâce aux notes de musique tandis que les robes ne sont que des artifices. Du superflu. » Je pense que toutes les nanas devaient se pâmer devant de la haute couture. Pas moi. Je suis plutôt du genre à m’habiller dans les friperies. A porter le même manteau élimé depuis des années. Maman, je ne fais pas trop attention à mon apparence ainsi qu’à ma nutrition. J’en oublie de manger parfois. Lorsque son regard rencontra enfin ma balafre, je sentis son regard de pierre caresser ma joue et je serrai les dents. J’avais l’habitude qu’on me dévisage de la sorte mais ce n’est pas forcément agréable. Le revers de sa main effleura ma joue et je me reculai d’un pas, effrayée. Ça devait se lire sur mon visage tandis que ma main en oublia de tenir la coupe que j’avais auparavant qui s’écrasa sur le sol. Un serveur plus rapide que l’éclair accoura pour la ranger. « Ne. Me. Touchez. Plus. Jamais. » Mon regard se fit menaçant. Il avait beau faire quarante centimètres de plus, je ne supportai pas le contact de la gente masculine. Elle m’apeurait. Je pense d’ailleurs qu’il ne faudrait pas être mentaliste pour comprendre la raison. Cette balafre. Ma main se porte à ma joue mutilée comme si je venais de me prendre une gifle. Je déglutis. « Je peux y remédier. Ce sont des mannequins, elles se doivent d'être parfaites pour la collection ! » J’éclate de rire. Un rire mauvais dont j’ai le secret tandis que mon regard balaye la pièce à la recherche de mes amies. Mes yeux rencontrent ceux de Pétra et on se comprend en une poignée de secondes. « Je ne veux pas que vous y remédier. Cessez de me faire des cadeaux. Je ne suis pas intéressée. » J’avais dit ça sans doute un peu vivement, me rappelant qu’il avait osé me toucher. La dernière personne à m’avoir touchée de la sorte m’implorait de son pardon après m’avoir frappée. Je grimaçai tandis que ma main attrapa un nouveau verre. Je me fiche de ce qu’il y a dedans. Je veux juste m’en aller. Pétra arrive au bon moment et j’en profite pour m’éclipser. Je suis sous le coup de l’émotion et il me faut bien trente secondes pour trouver mon paquet de cigarettes. Je tire une profonde bouffée pour laisser la nicotine imprégner mon corps, m’enveloppant comme une amie réconfortante. « La cigarette, ce n’est pas bon pour la santé ! Vous devriez arrêter. » Je rigole. Outrée. « Mais mêlez-vous de vos oignons, bon sang ! » J’allais devoir le russe pour lui dire que je ne voulais pas de lui. Son regard se pose sur ma main qui tremble. Non, je n’ai pas froid. J’ai peur. Et je ne veux pas faire d’esclandre devant tout le monde. « C’est une belle soirée, n’est-ce pas ? » Je secoue la tête en levant les yeux au ciel. Pathétique. Je soupire. « Il faut que je fasse quoi pour vous ne me foutiez la paix ? Non parce que là, ça devient lassant. » Je n’aime pas être blessante mais j’en ai assez qu’on me court après. Pendant qu’il y est, il va se la jouer John Cusack et m’attendre avec une stéréo sous mes fenêtres. Je serai capable de lui lancer sa robe dans la figure. Si je n’étais pas si pudique à cause de mes nombreuses cicatrices, je pense que j’aurai ôté sur le champ pour partir comme une diva. « Vous avez froid, couvrez-vous ! » Il retire sa veste hors de prix et la dépose sur mes épaules. Cette fois-ci, je ne peux pas. Je recule vivement, tétanisée. Je lui avais dit de ne pas me toucher. Je lui avais dit. Je me souviens des deux mains d’Ezekiel posée sur mes épaules pour me contrôler. Je détourne alors le regard de Stanislav pour déglutir. Puis, j’ôte sa veste que je lui rends. « Je n’ai pas froid. » Non, j’étais complètement apeurée. « Que faut-il que je fasse pour que vous me lâchiez Stanislav ? »
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MessageSujet: Re: Nightcall (Stancy)    Nightcall (Stancy)  EmptyVen 10 Mar 2017 - 0:14


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Elle était aussi froide que lui ce n'était pas habituel, elle avait quelque chose pour lui résister autant, elle ne voulait pas ses cadeaux, elle ne voulait pas qu'il s'approche ... et il aimerait ce tenir à l'écart mais il n'y arrive pas ! Il la veut elle ! Il la veut comme un enfant capricieux voudrait un jouet et il allait réussir à l'obtenir. En temps normal les femmes voulaient de sa compagnie c'était plutot lui qui ne voulait pas de la leur mais elle ... elle il pourrait la garder tous les jours à ses côtés. Elle était ici uniquement parce qu'une bande de copine l'avait traînée de force mais sinon elle avoua détester la mode. Il avait comprit, aucunes femme qui prétendait aimer la mode ne pouvait refuser les cadeaux qu'il lui faisait ... mais dans un coin de son esprit, il prenait note. Les robes ne lui faisait pas plaisir alors que la musique semblait beaucoup plus l’intéresser. La encore il pourrait faire son bonheur en lui offrant tous ce qu'elle voulait. - La musique ... murmura t'il avant de plonger son regard dans le sien. - Je prends note ! Intéressé par ce qu'elle était en train de lui dire, un nouveau rictus ce dessina sur le coin de ses lèvres mais il baissa rapidement la tête pour éviter qu'elle ne le remarque. - C'est de l'art, autant que la musique .. au travers des robes et autres tenues, j'exprime mon ressenti, mon inspiration, peu de personne peuvent comprendre. Reprit il d'une voix grave et sérieuse. On ne critique pas la mode quand on n'en comprend pas le sens ... mais elle était toute pardonnée même si il trouvait ça un peu blésant d'avoir aussi peu d'estime pour elle. Mais son regard fut attiré par la cicatrice qu'elle avait sur la joue, une marque peu habituelle et d'ailleurs il ne tarda pas à approcher sa main sans la toucher, il n'oserait pas la toucher mais en voyant sa réaction, il ne bougea pas d'un poil. C'était comme si il tentait de décrypter cette soudaine peur dans son regard, de comprendre pourquoi soudainement elle avait peur ... peur de quoi ? De lui ? Elle était comme lui ! Elle ne supportait pas le contact physique mais surement pas pour les même raisons. Il ne s'excusa même pas, il ce contentait de la fixait de son air toujours aussi séreux, froid, presque effrayant. "Parle moi ! Dit moi quel genre d'homme à osé te faire ça !" Il il paierait cet ordure ! Mais elle retrouva son calme en enchaînant la conversation, toujours aussi méfiante, toujours aussi paniqué ... il ne comprenait pas pourquoi ! Il ne lui voulait aucun mal bien au contraire ! Mais encore une fois elle refusait les cadeaux, elle ne voulait pas de lui, pire encore elle n'était pas intéressée. "Pour l'instant ..." Pensa t'il avant qu'elle ne prenne la fuite. Elle s'éclipse mais il la rattrape et rapidement. Elle était seule, dehors dans cette rue alors que la soirée ce passait dans cette salle bondée de monde. Il avait toutes les femmes qu'ils voulaient à ses pieds seulement le problème c'est qu'il la voulait elle et pas une autre. Il était encore là oui ! Malheureusement pour elle. - Ce n'est qu'une mise en garde ! Dit il toujours avec beaucoup de calme. Mais comme si il n'avait rien entendu il avance doucement gardant une certaine distance avec elle, comme si il était en train de la jauger, l'examiner, comme si il tentait de déceler quelques choses. - Je vous ennuis ? Il répondait toujours par une autre question, il ne savait pas répondre clairement ou dire ce qu'il pensait ! Il était toujours direct, froid, distant ... mais en la voyant trembler il s'approcha pour déposer sa veste sur ses épaules mais encore une fois elle refusait ce contact en reculant rapidement passant tout de suite sur la défensive. Presque tétanisé, ce penchant légèrement vers elle il la fixait d'un air surprit mais pas tant que ça non plus. Au bout de quelques instant elle finit par lui tendre sa veste en lui disant qu'elle n'avait pas froid. Regardant la veste qu'elle lui tendait, il ne l'attrapa pas tout de suite, à la place il leva simplement les yeux vers elle avant de lui dire d'une vois calme. - Est ce que je vous fait peur ? C'était évident que oui ! Mais restant silencieux pendant quelques secondes, il finit par attraper sa veste en prenant soin de ne pas toucher ses doigts. - Rien ... il n'y à rien à faire ! Je ne vous veux aucun mal ! Passant sa veste sur ces épaules, il plongea ses mains dans ses poches avant de reprendre. - J'essaie juste de vous cerner ! Vous n'êtes pas comme tous le monde ! C'est ... intéressant ! Posant le regard sur la cigarette qu'elle tenait, il remarqua qu'elle c'était éteinte alors sortant un briquet de sa poche de pantalon il reprit. - Puis je ? Je ne compte pas vous toucher !
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MessageSujet: Re: Nightcall (Stancy)    Nightcall (Stancy)  EmptySam 11 Mar 2017 - 0:55

Percy & Stanislav
I'm giving you a night call to tell you how I feel. I want to drive you through the night, down the hills. I'm gonna tell you something you don't want to hear. I'm gonna show you where it's dark, but have no fear. There's something inside you. It's hard to explain. They're talking about you boy. But you're still the same

Je ne sais pas pourquoi je m’évertue à le repousser. Sans doute parce que depuis que je suis célibataire, je me suis faite la promesse de ne plus jamais laisser entrer un homme dans ma vie. Autre que mon frère mais c’était autre chose. Tandis que mon regard rencontra le sien, je devrais être comme toutes les autres filles, envoutée. Et pourtant, je n’ai qu’une envie : fuir. Fuir au loin et rentrer chez moi pour m’enfermer à double tour. Mais l’homme en face de moi avait le bras long puisqu’il connaissait mon adresse, me couvrait de présent. Je me souvenais du regard blasé de Pétra après que j’eusse renvoyé un énième cadeau. « Pourquoi refuses-tu de céder ? Il te lâchera. » Parce que plus jamais, je n’oserai céder à un homme. Pas après ce qu’on m’avait fait et ce que j’avais accepté par amour. L’amour. Grand mot, piètre sentiment. L’attachement, le relâchement, tout peut conduire à une mise en danger. Je serai ferme là-dessus, je ne céderai pas. « La musique, je prends note ! » Génial et pourquoi tu ne lui donnes pas ton emploi du temps pendant que tu y es Perséphone ? Lorsqu’on pense au destin de la femme qui portait mon prénom dans la Grèce antique, ça donne des frissons. Piégée par Hadès aux enfers, impératrice du monde infernal. L’homme gigantesque en face de moi avait tout de la tentation même de Satan. « C'est de l'art, autant que la musique... au travers des robes et autres tenues, j'exprime mon ressenti, mon inspiration, peu de personne peuvent comprendre. » Je comprends à son regard que je l’irrite –enfin !- et que je l’ai blessé. La mode, un art ? La photographie est un art, la peinture aussi. Le dessin mais la mode. Ce n’est qu’une industrie visant à rappeler aux femmes qu’on présente des pièces trop chères pour elles et qu’elles sont trop grosses. J’avais la langue brûlante. Comme cette envie de lui dire qu’il y a d’autres moyens d’exprimer son art que par le fait de rendre des femmes anorexiques mais après tout, si elles sont assez stupides pour avoir ce train de vie. Je ne vais pas les plaindre. « Je n’avais jamais vu les choses sous cet angle. Après, je prône la liberté d’expression que ça soit par le dessin ou par autre chose. Mais ce monde… » Je montre la salle. Strass, paillettes, faux semblant. On se serait cru dans l’une des réjouissances du Capitol dans Hunger Games. « Ce monde sonne faux. Tout sonne faux. De ce champagne hors de prix à vos chaussures prada. Vous n’êtes pas forcé de vendre des robes une fortune pour exprimer votre art ou d’employer des femmes dénuées de formes. D’ailleurs, autant qu’on se le dise, le mode filiforme ce n’est plus d’actualité, les gens préfèrent la différence. » Je pense notamment à cette femme atteinte de la maladie dalmatien –non, ce n’est pas le nom de la maladie mais j’m’en fous- ou alors de la jeune handicapée qui font un tabac sur la toile.

Dehors, je profite de l’air frais pour m’aérer la tête. Cet environnement est toxique. Je tente de déceler la musique sous les brouhahas mais je constate que tout le monde discute du prochain défilé ou de la prochaine veste Gucci. Je ronchonne en posant mon verre sur la table pour sortir ma cigarette. Je fume depuis mon adolescence. En voulant imiter mon grand frère mais jamais devant les enfants. Je fixe mon téléphone où trône la photo des jumeaux avant de culpabiliser. Je devrais être auprès d’eux et pas dans une pseudo soirée Gossip Girl. Je sentais d’ailleurs l’appel de Netflix. J’allais composer le numéro d’Uber lorsque je fus rejointe par Stanislav. Qui me juge d’ailleurs. « Ce n’est qu’une mise en garde. » Je fais claquer ma langue de manière audible avant de tirer sur ma cigarette. Ce n’est pas parce que ce mec approche de la quarantaine qu’il doit me faire la morale. « Vous savez où vous pouvez vous la mettre votre mise en garde ? » Strauss. Répartie. Génial, je me mets à parler comme Jeremy. « Je vous ennuie ? » Le mot est faible. Non, il me fait peur plutôt. Je n’aime pas les stalkers. Je préfère qu’un garçon m’aborde gentiment plutôt que de me coller comme de la glue. Ou un chewing-gum accroché à ma chaussure. « Je ne suis pas fan du mode harceleur. Plutôt que de me forcer la main, essayez de me connaitre. Ou de connaitre mes goûts. » Bon ce qui est assez difficile quand on sait que je ne parle pas. « Par exemple, je n’aime pas la haute couture. Les bijoux. Les fleurs. » Je ne lui dirai pas que le meilleur moyen de m’amadouer serait d’être gentil avec mes fils. « Et puis mon cœur est déjà pris. » Ce qui est un fait. Je me contente de lui montrer mon téléphone portable où trône la photo de deux petits bambins blonds aux yeux bleus. Dean est reconnaissable par sa cicatrice au menton. La même que maman. Cependant, il en faut plus pour décourager le blond qui frôle mes épaules. Un feulement similaire à celui d’une tigresse prise par surprise s’échappe de mes lèvres pourtant scellées. Je retire vivement la veste pour le fixer. Avec un mélange de terreur et de rage. Je lui avais dit que je n’aimais pas qu’on me touche. « Est-ce que je vous fais peur ? » Je pourrais éclater de rire mais tous les regards se tournent vers nous. Je me sens prise au piège. « Je n’aime pas qu’on me touche, grondai-je de nouveau entre mes dents en l’assassinant du regard. » Je pense que ma cicatrice parle d’elle-même. Si j’avais été seule avec lui, il se serait pris sa veste dans la figure. Je me contente de le fixer. « Et oui. Vous me faites peur. » Ma voix montait dans les aigus car j’avais du mal à la contrôler. A me contrôler. Je lui pose alors cette question : qu’est-ce que je dois faire pour qu’il dégage ? Barre-toi. « Rien… Rien, il n’y a rien à faire, je ne vous veux aucun mal. » Je secoue la tête. Je prends mon téléphone pour envoyer un sms à Pétra. SOS. En gros, il faut me sortir de cette situation inconfortable. « C’est ce qu’il disait aussi, lâchai-je plus pour moi que pour lui. » Mon regard dévia et je sentis que j’allais craquer. Ma main se resserre sur la cigarette et je sens cette dernière brûler ma peau. Fort heureusement, il ne peut rien voir car je cache mes mains derrière mon dos. Je me contente de le fixer, droite comme un –i. « J'essaie juste de vous cerner ! Vous n'êtes pas comme tout le monde ! C'est ... intéressant ! » Je te collerai une gifle sur le champ si nous n’étions pas entourés de monde. Je sais qu’il ne me veut aucun mal. Mais je pense qu’il ne se met pas à ma place. « Je fais tout depuis un an et demi pour être transparente. » Encore une fois, je me parle à moi-même. Reste éloignée de ce genre de fréquentations, Perséphone. Je mets mes mains bien en évidence. « Puis-je ? Je ne compte pas vous toucher ! » Je siffle entre mes dents. Mais putain, dégage. Alors, je pose mon sac sur la table pour en sortir un stylo. Je note l’adresse du parc de Bowen sur une serviette. Puis, je lui tends. « Dimanche. 9h au parc. » C’était le test ultime. S’il plaisait aux jumeaux, j’accepterai de dîner avec lui. Sinon, je demanderai une ordonnance restrictive au juge pour qu’il ne m’approche plus. J’ai un rottweiler de toute façon, une maison ultra sécurisée et un frère à la tête de la « mafia » de Bowen. Donc, je suis en quelque sorte surprotégé. Je lui montre la cigarette que j’ai réduite en morceaux pour jeter les parcelles sur la table. « Non, vous ne pouvez pas. » Ma voix est froide tout comme mon regard. J’attendais sa réponse. « Et jusque-là pas de présents, pas d’appels. Vous me foutez la paix. Si vous réussissez, j’irai dîner avec vous. »

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MessageSujet: Re: Nightcall (Stancy)    Nightcall (Stancy)  EmptyMer 15 Mar 2017 - 22:52


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Elle avait quelques chose de ... troublant ! Elle n'était pas comme les autres, elle lui résistait et ça Stan n'y était pas du tout habitué bien au contraire. Elle refusait les cadeaux qu'il lui offrait, les invitations ... il ce demandait surtout pourquoi elle luttait autant contre lui ! Peut être ne savait il pas s'y pendre ! Voilà qu'il doute de lui même ? C'est bien la première fois tiens ! Il n'est pas du genre à ce poser ce genre de question. L'amour ... est ce vraiment de l'amour ou une simple attirance ! Stan à toujours eu ce qu'il voulait en s'en donnant les moyens ! Peut être qu'elle en faisait partie elle aussi ! Il la voulait pour au final ... s'en lasser comme beaucoup d'autre avant elle ! Pourtant, la belle Perséphone n'avait rien d'une femme banale. Apparemment, la mode ce n'était pas son truc, donc il comprenait beaucoup mieux pourquoi les robes ne lui plaisait pas, il prenait note de l'info, maintenant qu'il savait ce qu'elle aimait il savait quoi lui offrir. Mais selon elle, la mode n'était pas de l'art, c'était juste une tendance, un mode que devait suivre les femmes, suivre les clichés des magazines, devenir un mannequin et acheter les vêtements hors de prix de la dernière collection. Laissant apparaître ce petit rictus sur le coin de ses lèvres en l'entendant, elle était mignonne à tenter de lui faire comprendre qu'elle ne respectait pas du tout son métier, mais elle ne comprenait pas ! - J'ai une certaine attirance pour la différence ! Dit il en la regardant de haut en bas comme si il la dévorait d'un seul regard.

Toujours aussi charmante, la belle avait en plus beaucoup de répondant elle était d'ailleurs la première à oser lui tenir tête. En temps normal, les gens le trouvait menaçant, son regard froid malgré cette couleur bleu faisait presque froid dans le dos, cet aspect morbide, ce teint si blanc ... sa taille et sa carrure assez impressionnante. Il donnait l'image d'un homme qui ne fallait pas mettre en colère et pourtant ce petit bout de femme n'avait pas froid aux yeux puisqu'elle lui faisait clairement comprendre d'aller ce faire voir. Mais il n'en n'avait rien à faire comme toujours puisqu'il ne comptait pas du tout s'en aller et la laisser tranquille. Ah c'était donc ça ... elle le trouvait trop collant ? Il n'avait jamais su comment s'y prendre avec les femmes, il avaient toujours cruellement manqué d'amour alors question sentiment il ne savait pas comment faire. Ce penchant légèrement vers elle, il reprit de ce ton toujours aussi froid. - Je suis tout ouïe Il ne demandait que ça ! En savoir plus sur la mystérieuse femme qu'elle était ! Il ne voulait que ça ! - Alors je trouverais autre choses pour te faire plaisir ! Si elle ne voulait pas de robes ou autres cadeaux, il pouvait parfaitement trouver, la musique par exemple ! Elle semblait aimer ça d'autant plus qu'il c'était renseigné à son sujet donc il savait ce qu'elle faisait dans la vie. Mais lorsqu'elle lui affirma que son cœur état déjà prit, le regard de Stan ce noirci en quelques secondes seulement. Mais lorsqu'elle lui montra la photo de deux bambins, son regard s'adoucie de nouveau, c'était donc eux les deux hommes de sa vie ! Elle était maman ... chose qu'il savait déjà mais il ignorait qu'elle avait des enfants aussi jeune. - Je vois ! Dit il en relevant les yeux vers elle. Ce n'était pas ce genre de détail qui lui faisait peur même si ... les enfants ce n'était pas du tout son truc. Elle n'aimait pas qu'on la touche ... il savait ce que c'était puisque lui non plus n'aimait pas ça mais ce n'était surement pas pour les même raison mais peu importe. Il ne voulait pas retenter l’expérience, ce contentant de la regarder d'un air assez interrogateur et intrigué, Stanislav tentait de lire en elle, de la comprendre ... mais elle semblait bien plus difficile à cerner qu'il ne le pensait et c'est ce qui l'attirait encore plus. Elle avait peur de lui ... et ce n'était pas du tout ce qu'il voulait d'ailleurs il n'hésita pas à lui dire qu'il ne lui voulait aucun mal ! Bien au contraire ! Il avait peu être l'esprit un peu tordu mais jamais il ne pourrait s'en prendre à une femme telle qu'elle soit. - Ce n'est pas ce que je veux ... te faire peur ! Dit il d'une voix claire, plate, comme si c'était une évidence. "Ce qu'il disait aussi ?" Celui qui lui avait fait ça ? Mais il n'était pas cet homme ! Il n'était pas stupide au point de lever la main sur une femme ! Mais les hommes dans son genre surement ... - Tu n'es pas transparente ... au contraire ! Lui elle l'attirait ! Dangereusement, bien plus qu'il ne le voulait ! D'ailleurs Jezabel lui avait bien dit qu'il devait garder ses distances mais il n'y arrivait pas. Mais contre toute attente, elle finit par lui tendre une serviette avec une adresse, celle du parc avec l'heure et le jour. Attrapant le papier avec délicatesse il le fixa pendant de longues secondes avant de relever les yeux vers elle. - C'est un test ? Apparemment ! Et la récompense à la clés c'était un dîner en tête à tête ! "Surprenante" pensa t'il en laissant apparaître de nouveau ce petit rictus sur le coin de ses lèvres. Mais prenant ces propos comme un ordre, il hocha simplement la tête avant de s’avancer vers elle, la frôlant uniquement, sans la toucher. - J'ai hâte ... Perséphone ! Très hâte ! Puis s'arrêtant à sa hauteur il ajouta - Bonne soirée ! Et c'est en tirant sa révérence qu'il s'éclipsa parmi la foule pour y disparaître sans que personne ne le remarque.
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