I promise to always be by your side. Or under you. Or on top. (hot)

Woody avait passé une bonne partie de son après-midi à promener son chien Edgar sur la plage. Il ne le sortait plus assez souvent, et depuis que son maître était revenu de son mois entier à participer à une téléréalité, coupé du monde extérieur, le chien ne cessait de réclamer son attention. Woody prenait donc une heure par jour pour son clébard. Ça lui faisait du bien à lui aussi, de toute façon. Sur son chemin du retour, le physiothérapeute passa à côté du bar de la plage qui commençait déjà à bien se remplir malgré qu’il était à peine passé l’heure du repas. En passant devant l’accueil, Woody comprit que c’était en raison d’une soirée organisée par un groupe qu’il ne connaissait pas, mais ça s’annonçait prometteur. Il y avait un tas de filles, une bonne musique, une bonne ambiance. Il fila donc jusqu’à sa voiture pour reconduire son chien à la maison et en profita pour se doucher et se préparer à retourner à cette soirée à la plage. Autrement, il aurait passé sa soirée chez lui, et disons qu’après avoir passé trente jours avec d’autres personnes, ça lui faisait étrange d’être seul. Dans les premiers jours, ça avait été un réel soulagement, mais maintenant que deux semaines s’étaient écoulées, il ressentait le besoin d’être entouré. Il se rendit donc au bar de la plage et se dirigea vers le bar. À peine fut-il arrivé au comptoir qu’une jolie blonde se tourna vers lui, perchée sur ses talons et dans une magnifique robe blanche moulante. Quand elle l’interpella, il la regarda de bas en haut avec un sourire. « Hey, beautiful. » Elle avait adopté cette approche, alors il ne se gênerait pas pour lui rendre la pareille. Et elle l’était, belle. Aussi bien être honnête. À son commentaire sur le cocktail qu’elle venait de recevoir, Woody esquissa un sourire. Oh, il avait bien fait de se pointer ici. « J’espère que cette soirée dont tu parles ne fait que commencer. » Oui parce que si elle était en train de lui dire qu’elle s’était déjà tapé des mecs ici ce soir, clairement Woody serait moins intéressé.

Ses paroles rassurèrent tout de suite Woody. Si elle avait un appétit sexuel aussi grand qu’elle le laissait croire, le physiothérapeute serait parfaitement capable de la satisfaire à lui seul toute la soirée, nul besoin pour aller d’aller voir ailleurs. Enfin … ça, c’était ce qu’il espérait. Woody n’avait jamais eu de problèmes au niveau de sa sexualité, mais en raison de sa maladie et de son corps qui se fatiguait plus vite, plus souvent, il avait parfois eu besoin de ralentir la cadence dans les derniers mois. Ce soir serait l’occasion de revenir à la charge contre son propre corps. « Woody. Et toi ? » Demanda le jeune homme alors qu’il prenait place sur le tabouret en face du sien, faisant exprès que ses genoux frôlent les cuisses de la jeune femme. La proximité était déjà bien établie ; il n’y avait plus vraiment de doute sur l’issue de la soirée. Tout en s’enfilant de nombreux cocktails pour elle, et bières pour lui, ils parlèrent de leurs emplois respectifs, de leurs intérêts communs ou différentes, des activités auxquelles ils s’adonnaient. Ils discutèrent pendant au moins une heure, l’alcool prenant lentement le contrôle de leurs pensées. Vers la fin de la soirée, la main d’Ingrid se perdait dans la barbe mal rasée de Woody et les mains du jeune homme se montraient bien baladeuses sur les magnifiques jambes de la blonde. « Comme je suis un parfait gentleman, je vais te raccompagner chez toi, m’assurer que tu sois bien confortable dans ton lit, pour que tu aies une bonne nuit de sommeil … » Il s’approcha lentement de son oreille. « Ou pas. » Murmura-t-il avant de se lever et d’attraper la main de la blonde afin de l’attirer vers et lui vers l’extérieur de la terrasse. « Tu habites loin d’ici ? » Demanda-t-il. Après tout, ils avaient tous les deux bien trop bu pour conduire.

Un sourire s’installa sur les lèvres de Woody face à l’assurance qui se dégageait de la blonde. Il osait espérer qu’elle était aussi bonne que ce qu’elle le laissait croire, sinon, la déception serait des plus grandes. Il s’attendait déjà à prendre son pied comme jamais. Sa réponse après que Woody lui ait parlé de son emploi était des plus clichées, mais après tout, les répliques de séduction ne l’étaient-elles pas toutes ? « Il faudra que je regarde ça, alors … J’en profiterai pour vérifier que le reste de ton corps est en bon état aussi. » Il lui fit un clin d’œil. C’était tellement facile, avec elle. Avec d’autres, Woody avait à se forcer davantage pour sortir de belles phrases qui ne les faisaient pas sentir comme un autre numéro sur la liste. Ingrid, elle, semblait s’en foutre royalement. Même qu’elle semblait chercher à l’être. « Ça va, tant que t’es majeure et vaccinée, j’risque rien. » Il haussa les épaules avec un sourire. Woody ne regardait pas tellement l’âge, en autant que ce qu’il faisait était légal, quoi. Et puis, six ans d’écart, ce n’était absolument rien, à ses yeux. À leur sortie du bar, Ingrid décida d’appeler un taxi. « Ouais c’est ça, pour dormir. » Dit Woody en reprenant ses paroles. La demoiselle se hissa sur ses orteils pour déposer un baiser sur la joue du physiothérapeute, légèrement surpris par cette marque d’affection. Une fois le taxi devant eux, ils y pénétrèrent et roulèrent jusqu’à la maison d’Ingrid en ne manquant pas de s’allumer au passage, caressant le corps de l’autre dans le noir du véhicule. La blonde s’occupa de payer le chauffeur, malgré le refus de Woody. Il la suivit jusqu’à son appartement, et le jeune homme la suivit. Jusqu’à sa chambre. Putain, ça allait plus vite que d’habitude, et ce n’était pas pour lui déplaire. « Tourne-toi. » Lui ordonna Woody après qu’elle lui ait demandé de l’aide pour se déshabiller. Il referma ses doigts sur la fermeture-éclair dorée de sa robe blanche moulante et la fit lentement glisser vers le bas, ses doigts caressant sa peau au passage. Il descendit la fermeture-éclair jusqu’au bas de la robe, voyant maintenant les sous-vêtements rouges dont il avait déjà deviné la couleur auparavant, au travers de sa robe. Il mit ses deux mains sur les épaules d’Ingrid et posa ses lèvres sur sa nuque, sur ses épaules, sur ses omoplates, tout en faisant glisser ses mains le long des bras de la jeune femme, emportant avec lui les bretelles de la robe d’Ingrid. La robe ne tarda pas à tomber au sol.

Une fois Ingrid débarrassée de sa robe blanche, cette dernière se tourna vers lui, dans ses sous-vêtements rouges qui laissaient peu de place à l’imagination de Woody et pourtant, son imagination s’emballait quand même. Les mains de la jeune femme se posèrent sur son torse et elle le poussa. Évidemment, ce n’était pas assez fort pour le bousculer, mais le physiothérapeute ne se fit pas prier pour se laisser tomber sur le lit et s’allonger au même moment où Ingrid montait sur lui, à califourchon. Il attira son corps contre le sien en posant ses mains sur ses fesses et en la pressant contre lui. La blonde, de son côté, s’attardait à son cou, mordillant sa peau. Il aurait sans doute des traces de ses ébats demain matin, mais Woody s’en contre-fichait. Ce n’était plus un secret pour personne, que Rutkowski aimait s’envoyer en l’air. C’était même la principale chose qu’on savait de lui et, généralement, les gens ne cherchaient pas à aller voir plus loin dans sa personnalité. Ce qui lui convenait, au fond. En quelque sorte. Ingrid retira alors le chandail de l’homme et Woody profita de ce pas vers l’avant pour dégrafer le soutien-gorge de la blonde, révélant sa poitrine qu’il détailla du regard, avec satisfaction. La jeune femme descendit ses baisers sur le torse et tout juste au-dessus de la ceinture de Woody, avant de remonter à ses lèvres pour un intense baiser. « Chaque parcelle de ton corps y passera … » Lui murmura-t-il avec un sourire au coin des lèvres. Il se coucha à ses côtés et commença à l’embrasser dans le cou, dans le creux de son épaule, puis sur ses seins. Il laissa ses mains découvrir tous les recoins de son corps, toute la distance de sa peau, ses lèvres suivant un parcours aléatoire allant de son ventre à sa poitrine, jusqu’à ce qu’il se décide à lui enlever ses petites culottes pour que sa bouche se perde dans son entre-jambes.

Après avoir émis de légers sons témoignant de tout son plaisir, Ingrid glissa ses doigts dans les cheveux de Woody, qui leva instinctivement la tête vers elle alors qu’elle lui ordonna de s’allonger. Il ne se fit pas prier. Le jeune homme s’étendit donc à côté d’elle alors qu’elle prit la relève, faisant monter en lui l’excitation comme il l’avait fait pour elle. Quand tous les deux ne répondirent plus de la raison et n’eurent que ce besoin d’assouvir leurs envies, Ingrid monta sur lui et se laissa aller au plaisir, qu’elle leur procurait à tous les deux. Woody posa ses mains sur les hanches de la blonde et s’abandonna à elle, à l’extase. Ils étaient en parfaite symbiose, ce qui n’arrivait pas toujours avec ses autres conquêtes, et quand ils eurent tous les deux terminés quasi au même moment, Ingrid vint s’allonger à ses côtés. Leurs respirations haletantes laissèrent peu à peu place à un silence paisible, reposant. La jeune femme se coucha à ses côtés, la tête tout près de son épaule, et passa une main sur son torse, le caressant distraitement. Un sourire se dessina sur les lèvres de l’homme, qui ne s’attendait pas à ce que sa soirée se déroule aussi bien, aussi rapidement. Ils restèrent de longues minutes collés l’un à l’autre, profitant de ce contact humain, de la fatigue qui s’emparait d’eux. « On va sous la douche ? » Proposa-t-il, espérant qu’elle vivait seule même si, au fond, ça ne changerait pas grand-chose pour lui.

Un sourire se dessina sur les lèvres de Woody quand Ingrid lui dit qu’ils iraient certainement sous la douche ensemble, pour économiser l’eau. « Je ne te savais pas aussi écolo ! » Lâcha Woody, surtout en plaisant, puisqu’après tout ils ne se connaissaient que depuis deux ou trois heures à tout casser. Il ignorait pas mal de choses sur Ingrid, leurs connaissances se résumant aux questions de base qu’on demande lors d’un premier rendez-vous. Et ce n’était même pas un rendez-vous. Ils se levèrent donc, laissant les couvertures derrière eux tout en se dirigeant vers la salle de bain. La blonde, elle, avait enfilé son peignoir, mais lui demeura flambant nu. De un il n’avait rien d’autre, de deux il n’avait rien à cacher. Une fois à l’intérieur, Ingrid verrouilla la porte de la salle de bain, ce qui laissa croire à Woody qu’elle n’habitait sans doute pas seule. « Tes colocataires n’étaient pas là ce soir ? » Demanda-t-il alors. Ça ne le dérangerait pas plus que ça qu’on les ait entendus, mais c’était surtout par curiosité. Par la suite, Ingrid détacha son peignoir et attira le physiothérapeute contre elle, puis vers la douche. Leurs corps furent rapidement mouillés par l’eau chaude qui ruisselait sur leur peau. Ingrid chuchota à l’oreille de Woody qu’elle aurait besoin d’aide pour la savonner. « Avec plaisir. » Il sourit et tendit son bras vers le savon, avant de tourner Ingrid de dos à lui pour d’aborder savonner son dos et ses fesses, avant de coller son torse contre elle et de passer ses bras autour d’elle pour la savonner à l’avant du corps pendant que ses lèvres embrassaient sa nuque et les côtés de son cou.

Woody hocha la tête à la réponse d’Ingrid quant à son amie qui avait la clé de son logement. Dommage qu’elle ne se soit pas pointée ce soir, si elle les avait trouvés dans la chambre de la blonde, c’aurait peut-être donné lieu à un scénario tout droit sorti des fantasmes de Woody. Un gars a le droit de rêver, pas vrai ! « Et elle s’est pointée, déjà, aujourd’hui ? » Demanda le jeune homme avec un sourire en coin. Si elle se pointait à chaque jour, il y avait peut-être encore de l’espoir. Bien sûr, il rigolait. La seule présence d’Ingrid était largement suffisante, à voir comment elle savait se servir de son corps. Et se servir de celui de Woody, accessoirement. Les deux amants se retrouvèrent bien rapidement sous l’eau chaude, le physiothérapeute en train de lui savonner sensuellement le dos. Il avait le don de rendre sexuels les gestes les plus banals. Quand Ingrid lui demanda ce qu’il avait mangé pour être un Dieu comme ça, il rigola. C’était très flatteur, et drôlement dit aussi. Le jeune homme approcha ses lèvres de l’oreille de la blonde et murmura : « C’est toi que j’ai mangée … » Elle tourna le visage vers lui et il en profita pour lui adresser un clin d’œil avant de rire. La jeune femme décida finalement de remettre la partie à maintenant, en descendant sa main jusqu’au sexe de l’aîné des Rutkowski, l’excitant de nouveau. Revenus face à face, le jeune homme posa ses lèvres sur celles de la blonde et n’arrêta de l’embrasser que lorsqu’il gémissait sous le contact de sa main et de l’eau. « Où étais-tu tout ce temps … » Tout ce temps où Woody cherchait une fille sans attache, une fille comme lui, une fille libre et ouverte.