Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Merde, merde. Je me tenais au-dessus des toilettes à six heures du mat à vomir mes tripes. Putain ça n’allait pas mais pas du tout. Je pense que j’avais dû manger un truc qui n’allait pas. Ou pire, je rejetais mon traitement. Je me lève en tanguant un peu pour aller chercher mon téléphone. Shooting de prévu cette après-midi. Je pousse un râle bien sonore avant de me dire que je devais aller à me changer. J’enfilai donc un tee-shirt et un short de jogging pour aller jusqu’au lieu de rendez-vous. Je me sentais vraiment pas bien mais alors pas du tout. J’avais des vertiges, mon cœur battait trop vite. Je le savais car ma montre n’arrêtait pas de bosser. Et en plus, je devais aller chercher la nouvelle : Phoebe. Je prends donc ma Coccinelle pour aller jusqu’en centre-ville la récupérer. Une fois garée, j’envoie un texto à celui qui organisait le shooting. J’étais essoufflée et je transpirai à grosses gouttes. Je me dirige alors vers la jeune fille qui lui ressemble pour m’approcher. « Hé, Phoebe, c’est ça ? » Je la fixe un instant. Pas de doute, elle avait un physique de mannequin. « Je suis Ludmilla, on va bosser ensembles. Je dois t’emmener au lieu… » Je n’ai même pas le temps de finir ma phrase que je tombe à terre, conscience, glissant contre le mur. Ma respiration se coupe petit à petit. Putain. Pas maintenant. Traitement à la con.
Il était clairement trop tôt pour mon petit corps, mais c'était la vie de mannequin. Je devais faire un shooting photo avec une fille que je connaissais pas le nom. J'avais bien hâte de la rencontrer. J'aimais faire des nouvelles rencontres. Je me rendis en ville où elle devait me prendre. Je garas ma vieille coccinelle et sortis. Après deux minutes, je vis une jolie rouquine s'approcher. Ça devait sûrement être elle. Oui, c'est moi enchanté Je lui souris. Elle avait vraiment pas l'air dans son assiette, mais bon. Est-ce que je peux savoir ton nom? Ont me l'a pas dit! Elle se nommait Ludmilla. Jolie prénom. J'aimais les prénoms originales. Elle me dit qu'on allait bosser ensemble. Je souris. Elle na pas eu le temps de finir sa phrase, elle c'est effondrée par terre. Je fus surprise. Je me précipitas à terre. Je mis ma main à temps pour qu'elle ne se cogne pas la tête. Je téléphonas le 9-1-1. Panique pas ok? Ça va aller! Je suis là! Essaye de respirer doucement.
Depuis l’annonce de Jade, j’étais sur le cul et je savais que je devais parler à Kris. Mais nous n’étions pas revenus pour nous prendre de nouveau la tête. J’avais peur. J’avais si peur au fond. Je le sentais qui grandissait en moi, je le voulais mais si Kris lui n’en voulait pas. Il ne pouvait pas être de quelqu’un d’autre puisque je n’étais qu’avec lui. J’inspirai doucement tandis que j’étais en face de cette très jolie jeune femme. Elle devait avoir environ mon âge. Je la trouvais vraiment belle et elle avait cette fraicheur et cette jeunesse qu’on m’avait trop tôt arrachées. « Je m’appelle Ludmilla. Enfin, tu peux m’appeler Lulu ou Ludmi. » Je tente de lui sourire lorsque je me trouve mal d’un coup. Mon cœur et la grossesse, ça ne fait pas un bon ménage. Je finis alors à terre prise de vertiges. Est-ce que j’étais en plus en train de rejeter mon traitement en plus d’être enceinte ? Ce n’est pas normal. Les femmes enceintes ont l’air radieuses, sûres de soi et entourées. « T’inquiètes Phoebe, je suis juste enceinte. Et je dois… ce ne sont que des vertiges. »
J'attendais là, le dos contre ma voiture. Une très belle fille aux cheveux couleur de feu se dirigeais vers moi. Elle avait l'air sympathique. Je me présentas et elle aussi. Elle se nommait Ludmilla. Elle venait pas d'Australie, du moins, si elle était originaire d'ici, c'est parent aimait les noms originale. C'était tout de même un joli prénom. Je lui souris. Elle me rendit le sourire. Tout d'un coup, je la vis grimacé et puis elle tomba par terre. Je mis ma main en dessous de sa tête pour pas qu'elle la heurte contre l'asphalte. Je dois avouer que je paniquais. C'était la première fois que je faisais face à une situation de la sorte et je ne savais pas quoi faire d'autre à part téléphoner aux urgences. Pendant que j'étais entrain de composer le numéro, elle me dit qu'elle était enceinte et que c'était normal. Non, je dois t'emporter à l'hôpital quand même. Tu dois te faire examiner, voir si tout va bien. Là tu vas venir avec moi dans ma bagnole et on va à l'hôpital. Je l'aidas à se lever et l'emportas doucement dans ma voiture. Je pris la direction de l'hôpital.
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Sujet: Re: I'm think, i'm dying (Phoemilla) Mar 6 Juin 2017 - 21:49
Je commençai à me sentir de plus en plus mal. J’avais des étourdissements et je m’en voulais que ça tombe devant Phoebe. Après tout, elle était tellement gentille cette petite. Enfin, elle en avait l’air. Elle avait une tête trop mignonne. Je la regarde avant de m’écrouler au sol. J’essaie de la rassurer car j’allais trop souvent à l’hopital. Je pourrais limite y élire résidence secondaire. J’évitai Kris depuis notre retour d’Adélaïde pour ne pas avoir à lui dire que j’étais enceinte. La jeune demoiselle m’aide à me relever et je me sens petit à petit perdre connaissance. « Merci Ph… » Puis, c’est enfin le trou noir. Un trou infini dans lequel je plonge sans savoir si je me relèverai.
Elle c'était carrément écroulé. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Je mis ma main en dessous de sa tête pour éviter qu'elle se la frappe contre le sol. Je lui dis qu'il fallait appeler l'ambulance. Elle me disait que non, je décidas de l'aider à se lever pour la mettre dans ma voiture. On se dirigeait à l'hôpital. Elle me remercia et puis plus rien. Je la mis sur la banquette arrière. Je m'installas dans la voiture et me dirigea vers l'hôpital le plus vite que je pouvais. Une fois rendu, je la pris dans mes bras. J'étais quand même forte. Je couru vers l'hôpital. Une fois à l'intérieur on installa Ludmilla sur une civière et ont me fit signe d'attendre à la salle. J'étais mal. J'avais peur pour elle.