Mais elle ne regarde que toi + Fleurwell

Je pense à toi. Tu me manques. J’aime être avec toi. Ces phrases, elle les a répété un million de fois. Encore plus depuis que la culpabilité la rongeait. Fleur se sentait souillée, misérable.  Une boule au ventre ne la quittait plus. Elle n’a tenu que 24 heures dans cet état, à envoyer une tonne de textos à Maxwell. Il fallait qu’elle le voie, qu’elle avoue tout, qu’elle fasse tout pour se faire pardonner.

Le ciel était dégagé aujourd’hui, elle lui avait donc donné rendez-vous à la plage. Sur le chemin, son cœur ne tenait pas en place. Comme un film d’horreur, elle revivait la scène. Noah avait posé ses lèvres sur les siennes, c’était lui qui avait pris cette décision, cette initiative. Mais c’est elle qui endosserait toutes les responsabilités. Elle avait fauté, elle le sait. Maxwell ne lui pardonnera pas, et elle non plus, elle ne se le pardonnerait pas.

Au bord d’un banc, elle vit Maxwell au loin. Elle s’y approchait dangereusement, et l’émotion était tellement forte qu’elle voyait le paysage basculer. C’était l’homme de sa vie qui était assis là, et elle était sur le point de le perdre. Les larmes montaient, montaient, montaient. Maxwell l’avait remarqué, mais elle, elle ne pouvait plus s’en empêcher. Elle pleura, s’effondra dans ses bras, sans dire un mot.  

Fleur ne quitte pas ton esprit. Depuis le soir du Gala, tu es sur un petit nuage, au point que tu en as même déjà parlé à Aino. Peut-être que tu aurais dû attendre un peu plus, mais pour toi, il n'y avait aucune raison d'attendre plus. C'était une évidence. Un coup de foudre, un ange tombé du ciel. Elle était là pour toi, il n'y avait pas à en douter. Alors, lorsqu'elle te proposait de vous retrouver à la plage cette après-midi, tu avais accepté directement. Tu avais même filé rapidement, tu allais sûrement attendre un peu qu'elle arrive mais ce n'était pas un problème. Tu étais tellement impatient à l'idée de passer la journée avec elle qu'attendre un peu pourrait te remettre les idées en place. Tu ne tenais plus tellement tu étais content. Tu sautillais, tu souriais à tout va. Si tu étais dans un dessin aminé, tu serais déjà en train de chanter une jolie chanson sur l'amour. Elle arrive près de toi et ton coeur fait un bond dans ta poitrine. Elle s'approche, les larmes coulant le long de ses joues, sans plus attendre, elle se blottit dans tes bras et tu la serres de toute tes forces. Ta Fleur pleure, ta Fleur a le cœur lourd. Tu n'avais qu'une envie, lui faire retrouver le sourire. « Fleur ! Est-ce que tout va bien ? » Tu ne pouvais t'empêcher de sentir une boule grossir au creux de ton estomac. S'était-il passé quelque chose de grave ? Venait-elle d'apprendre une mauvaise nouvelle ? C'était assez perturbant de ne pas savoir ce qui se passait dans sa vie. Tu n'allais pas tarder à le savoir et ton monde à toi aussi, allait être chamboulé.

Elle pleurait, de plus belle, dans ses bras qu’elle refusait de lâcher. Son monde s’écroulait mais elle s’accrochait tant bien que mal à l’espoir. L’espoir qu’il lui pardonne. L’espoir qu’il accepte de pouvoir être encore dans ses bras, d’être dans sa vie.

- Je suis tellement désolée, j’ai fait, quelque chose d’horrible. C’est impardonnable.

Ne fais pas, ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse . Une valeur dont Fleur prônait dans chacune de ses relations. Même si ce n'était pas de sa propre initiative, elle l'avait trahi. Après s'être calmée, elle releva son visage et essuya ses larmes. Elle tenait les mains de Maxwell, presque fermement par peur qu’il la repousse.

Toi qui pensait vivre un moment du pur bonheur et magique, tu te mettais le doigt dans l'oeil. Ou alors elle pleurait de joie mais vu ses propos, tu pouvais maintenant éliminer cette idée. Tu cherchais à comprendre ce qui se passait, avais-tu fait quelque chose de mal le soir du Gala ? Avais-tu été trop loin dans ta façon de te comporter avec elle ? Est-ce que cela avait au moins quelque chose à voir avec toi ? Il y avait beaucoup de questions qui se bousculaient dans ta tête et tu essayais tant bien que mal de les chasser pour pouvoir te concentrer sur elle, sur sa peine. « Fleur, respire un grand coup d'accord ? Et expire. » Tu le faisais en même temps qu'elle, pour qu'elle te suive, qu'elle emprunte le même chemin que toi et qu'elle se calme. Tu avais l'impression d'avoir à retirer une tempête de son coeur et cela te faisait un peu peur. Tu n'avais jamais eu affaire à des larmes aussi grosses en si peu de temps après le début d'une relation, mais tu te sentais d'attaque pour les repousser parce que l'amour te faisait pousser des ailes. « Dis-moi ce qu'il se passe, je peux tout entendre. » Tu étais prêt à l'entendre, prêt à découvrir mais tu ne savais pas si cette découverte, tu pourrais l'encaisser. Tu tenais ses mains fermement, d'ailleurs non, c'est elle qui tenait les tiennes mais tu maintenais une petite pression tout aussi, pour qu'elle sache que tu es là. 

Elle l'écouta, obéissante à ses conseils. Peu à peu elle respirait plus calmement. Imitant son souffle. Pendant vingt-quatre heures elle avait réfléchit à ses mots, elle avait pesé son discours au milligrammes près, mais là, rien ne vint comme elle l'avait envisagé. Le brouillard aurait été plus limpide qu'elle.

- Hier chez les Lefebvre... J'étais invité à une inauguration... J'ai revu Noah et je m'y attendais vraiment pas, je te jure... Je te le jure... Je te jure que je ne le voulais pas... Mais, il l'a fait... Il m'a embrassé.

Pendant une fraction de seconde elle regarda Maxwell dans les yeux puis sa vue se flouta. De nouveau elle se mit à pleurer. Elle caressa ses doigts avec les siens, par peur qu'il ne lâche son étreinte.

- Max, c'est toi que je veux.

Elle avait le regard suppliant. Cela pouvait paraître dingue d'avoir une telle attitude pour une personne avec qui elle venait tout juste d'entamer une relation. Mais elle l'aimait son Maxwell. C'est lui l'homme de sa vie, elle en est persuadée. Ils sont faits l'un pour l'autre.

- Je ne veux pas te perdre, lui avoua t-elle entre deux sanglots.

« Fleur, doucement. » Ta voix était calme, tu essayais de rester l'esprit le plus clair possible. Elle s'était mise à parler et tu avais tenu le plus possible un visage lisse. Ils s'étaient embrassés, tu sentais ton cœur défaillir, te dire que c'était le début de la fin et que ta belle idylle s'arrêtait là. « Je.. Oh.. » Tu bafouillais deux syllabes sans savoir quoi répondre. Tu avais déjà vécu cette situation mais le dénouement avait été différent, puisque la dernière fois la femme n'était pas en larmes, elle n'était pas non plus désolée. Alors que Fleur semblait vraiment boulversé d'en être arrivée là. « Très bien. C'est arrivé  qu'une seule fois ? » demandais-tu sans la quitter du regard. « Je ne vais pas partir Fleur, d'accord ? » Tu esquissais un léger sourire, tu ne voulais pas la perdre et un baiser, ce n'était peut-être pas si grave que ça paraissait. « Je suis amoureux de toi ma douce Fleur et si tu me dis que c'est moi que tu veux alors j'ai confiance en toi. » En tout cas, tu étais assez confiant en ce sentiment pour penser que vous iriez à bout de tout ça. Peut-être même un peu trop pour vraiment croire. « Tu te sens mieux ?  » Tu gardais ses mains dans les tiennes, tu avais eu envie de les lâcher à plusieurs reprises pour essuyer ses larmes mais cela semblait plus important de garder ce contact.

En un regard elle comprit qu'il lui laissait une chance. Il lui demanda si ce n'était arrivé qu'une fois. Elle hocha frénétiquement de la tête, toujours accrochée à ses mains. Accrochée à son espoir.

- Oui qu'une seule fois promit-elle.

Et aussitôt qu'il avait posé ses lèvres sur les siennes, elle s'était sentit sale. Ce n'était pas un baiser qu'elle avait désiré. Noah lui avait volé ses lèvres. Rien à voir avec son premier baiser avec Maxwell, qui lui avait fait l'effet de papillons dans le ventre. Ce baiser-là, avec lui, lui avait fait comprendre qu'il était le seul homme dont elle voulait partager sa vie. Et elle avait raison. Maxwell ne partira pas.

 - Tu me pardonnes?

Elle n'en revenait pas. Ses mains tremblaient.

- C'est la plus belle chose qu'on est faite pour moi.

Ce geste était sans aucun doute le plus généreux que personne d'autre n'aurait pu lui offrir. Elle avait le coeur léger, la sensation de vivre un rêve éveillé.

- Je t'aime.

Et pour la première fois de sa vie, elle disait cela sans rougir.

C'était un instant perdu dans le temps, un instant dont elle ne semblait avoir pris plaisir à partager. Peut-être que cette idée te plaisait parce que ça apportait de la sincérité à son discours, que ce n'était pas juste trois mots aligné pour te donner l'illusion qu'elle regrette. Parce que tu pouvais voir dans son regard, qu'elle l'était. « Je te pardonne Fleur. » Tu ne voulais pas la blâmer, tu ne le pouvais pas, tu avais le cœur qui battait trop pour ressentir une quelconque haine, rancœur à son égard. « Qu'on te pardonne ? » Tu avais dis ça en rigolant parce que tu ne le pensais pas vraiment possible mais si c'était bien le cas, tu te demandais ce qu'elle avait pu connaître dans sa vie pour dire ça. Mais ce n'était pas le plus important dans tout ça. Fleur venait de l'avouer, elle t'aimait. Elle te l'avait déjà dit lors du Gala mais là c'était plus symbolique puisqu'il s'agissait des mots officiels je t'aime. Cela faisait battre ton petit cœur, tu avais l'impression d'avoir des ailes qui poussent tellement tout ça te semblait beau. Ce n'était pas parfait mais vous étiez dans la réalité et c'était déjà un moment assez incroyable. « Je t'aime. » Tu venais poser tes lèvres sur les siennes. Ses joues étaient encore humide. Mais sa peau était toujours aussi chaude, aussi douce. Un baiser qui se voulait réconfortant, qui était attendu.

- Oui, murmura t-elle.

Aussi loin qu'elle s'en souvienne, Fleur a souffert de ses relations amoureuses. Pas une seule fois elle a fait un écart, bien au contraire, elle s'y investissait corps et âme. Ce baiser avec Noah ne signifiait rien, il n'avait pas été romantique ni passionné. Néanmoins elle s'en voulait terriblement. Maxwell lui pardonnait l'impardonnable. Mais elle, elle ne se le pardonnerait jamais.

Il s'aimait. Les gens pouvaient rester dubitatifs à leur récente relation, mais Fleur le savait au fond d'elle. C'était lui le bon. Quand il l'embrassait, elle était sur une autre planète. Elle sentait son odeur au creux de son épaule. Une odeur familière, qu'elle aimait respirer et qu'elle voudrait respirer le restant de sa vie entière.

- Je ne veux pas te perdre, répétait-elle.

Elle le serra encore plus fort. Par peur qu'il change d'avis. Par peur qu'il fuit, comme tous les hommes qu'elle a aimé.

Tu n'ajoutais rien. Au fond c'était peut-être étrange mais tu ne savais que des bribes d'informations sur Fleur et inversement. Vous aviez eu un rendez-vous et une déclaration d'amour. Dans le fond vous deviez vous y prendre comme des pieds parce que ce n'était pas vraiment ainsi que devait fonctionner les relations mais ça t'était vraiment égal. Quand tu pensais à Fleur, tu pensais à quel point tu te pensais chanceux d'aimer une femme aussi douce et délicate qu'elle, à quel point tu étais chanceux d'avoir pu partager ces instants avec elle. Mais surtout chanceux qu'elle t'aime en retour. Tu n'allais pas lui faire de grandes promesses parce que ce serait sûrement précipiter les choses mais tu voulais bien lui promettre de l'aimer tant qu'il te sera possible de vivre. De ne penser qu'à elle, d'être enivré par son odeur, de sentir ton cœur défaillir à chaque fois que ton regard croisé le sien, de le sentir bondir à chaque caresse et s'apaiser à chaque baiser. « Cela n'arrivera pas. » Tu laissais un petit sourire se dessiner sur ton visage tandis que tu maintenais la pression sur ses mains. Tu venais déposer tes lèvres sur son front, comme pour la rassurer. Ça aussi c'était une promesse : tu ne partirais pas. Et s'il fallait te battre, alors tu le ferais. « Veux-tu qu'on aille manger une glace ? » C'était une proposition pour vous changer les idées, tu ne voulais pas qu'elle reste figée dans la tristesse de ses mots. Il y avait eu une erreur et ce n'était pas la fin du monde, tu avais tendance à beaucoup relativiser les choses et son honnêteté était vraiment touchante.

Ils s’enlacèrent pendant un moment, profitant du calme paisible et du bruit agréable de la mer. Maxwell avait le truc pour la réconforter. Avec tout simplement un geste. Un mot. Ou proposer une glace, c’était aussi une bonne façon de l’éveiller de sa tristesse. Gourmande comme elle est, Fleur ne pouvait refuser.

- Oui, allons-y !

Avant qu’ils ne se dirigent au marchand de glace, elle lui donna un dernier baiser sur les lèvres. A plusieurs reprises elle lui jeta des regards amoureux. Elle se disait qu’elle avait une chance unique de l’appartenir.

- Je vais en prendre une à la fraise. Et toi ? A la mangue ?

Elle avait demandé cela car elle se souvenait très bien que Maxwell avait choisi un jus à la mangue à leur premier rendez-vous. Même en se souvenant de tels petits détails, elle avait conscience qu’elle ne connaissait pas si bien son âme-sœur. Quand ils se posèrent de nouveau sur un banc, glaces à la main, Fleur retrouva son sourire malicieux.

- Et si on jouait à un jeu ? Je te pose des questions, et toi, tu dois répondre du tac au tac. Tu dis ce qu’il te vient à l’esprit. Ok ?

Attendant son top départ, elle reprit la parole qu’une fois qu’il était prêt :

- Dis-moi 5 choses que tu aimes ?

Elle t'embrassait une nouvelle fois et tu te sentais comblé. Comme si tu n'avais besoin de rien de plus que son regard sur toi. « Non, je crois que je vais opter pour la vanille. » Cette allusion à la mangue t'avait fait sourire. Elle se souvenait du jus de fruit que tu avais commandé pour votre premier rendez-vous. C'était comme un miracle mais en même temps cette rencontre n'avait pas plus d'un mois, et c'était quelque chose d'assez banal au fond mais ça te faisait plaisir. « Ok ! » Tu la regardais un peu perplexe au début mais ce n'était pas une mauvaise idée. Tu prenais une cuillère de ta glace, vachement plus pratique à savourer dans un petit pot que dans un cornet. Au moins, elle ne fonderait pas sur tes doigts. Tu écoutais sa première question en hochant la tête et lorsque tu avalais, tu pris une rapide respiration avant de lui répondre. « L'école, enseigner, les films d'espionnage, la musique et toi. » Cette réponse ne pouvait pas finir sans la mentionner. Et c'était peut-être un peu trop mielleux mais tu ne contrôlais pas le sentiment que tu ressentais, tu ne contrôlais pas non plus ton envie de le crier sur tous les toits, d'exposer à la figure de tous ton bonheur. « Encore ! » Tu en redemandais, comme un enfant, comme si c'était une façon éclair d'en apprendre plus l'un sur l'autre, même si pour l'instant, tu étais le seul à jouer puisque c'est elle qui posait les questions. Mais tu savais qu'à tout moment, tu pouvais faire comme elle, elle te répondrait sûrement comme toi. Son honnêteté n'était plus à remettre en question.

Parmi ta liste, seulement deux en ressortait, les films d'espionnage et elle. Comme si c'était une véritable surprise. Mais tu mettais simplement des mots sur ce que tu ressentais. « Et oui ! » Tu lui offrais un grand sourire, déposant un léger baiser sur sa joue. Un peu collant avec la glace mais c'était bon enfant. « Je suis un grand amateur de tous les films d'espionnage. » Tu les voyais tous, sans exception parce que c'était une passion, une vraie de vraie. Tu ne les connaissais pas par cœur mais presque et tu avais essayé tous les gadgets possibles et inimaginables en matière d'espionnage. Une belle arnaque, ça tu pouvais le dire, avec le temps tu as bien réalisé que la majorité d'entre eux étaient des jouets et donc inutilisable. « Je suis James Bond ! » Tu rangeais ton sourire pour garder l'air le plus sérieux du monde, tu aurais aimé être James Bond et tu pensais l'être dans une autre vie. Meme si tu vivais des aventures palpitantes, il te manquait plusieurs choses comme la fortune, le soutien d'une nation, et la classe même pour séduire de jolies femmes. Tu n'avais pas besoin de séduire qui que ce soit maintenant que tu avais Fleur dans ta vie. Tu devais juste continuer de te faire aimer et pour ça, tu savais y faire. « Alors je n'aime pas les brocolis, les disputes en public, et les règles un peu trop strictes de l'école. Je sais que ça fait pas 5 mais il n'y a que ça qui me vient à l'esprit. » Tu ne respectais peut-être pas la règle mais elle voulait que tu ailles vite et que tu dises les choses de façon spontané. En règle général, il y avait peu de chose que tu n'aimais pas.

Elle qui ne connaissait pas un seul film d'espionnage, c'était l'occasion de commencer à s'y intéresser. Car elle en avait vraiment vu aucun. Pas même un seul James Bond. Mais pour son Maxwell, pour lui, Fleur serait prête à tout.

- Je vais m'y mettre, se promit-elle.

Au passage Fleur savoura son baiser, qui lui laissa avec sa glace une sensation de colle sur sa joue. Ce qui ne la gênait pas, bien au contraire cela l'amusait. On pourrait traduire ce petit geste d'affection, en une aisance qui s'était installée entre eux. Le jeu continua sur les 5 choses qu'il n'aimait pas. Maxwell eut plus de difficulté à répondre à cette question. Il répondit par trois réponses, seulement, mais de façon spontanée.

- Je suis entièrement d'accord avec toi. Les brocolis, ça craint! commenta t-elle dans un sourire.

Pour les disputes en public, elle n'en pensait pas moins. Pour les règles trop strictes à l'école, elle ne saurait confirmer. Fleur a toujours été très respective du règlement, à vrai dire elle était une brillante étudiante. Elle s'imagina alors un Maxwell professeur des écoles, très compréhensif auprès de ses élèves.

Fleur essayait d'être inventive, mais elle commençait elle aussi être à cours d'imagination.

- Ta chanson, ta couleur et ton film préféré?

Elle énuméra à l'aide de ses trois doigts.