music to watch boys to (ciàran)

Elle ne peut pas dormir, pas déjà. Si elle ferme les yeux, ses cauchemars la réveilleront encore une fois toutes les heures et provoqueront une nouvelle crise de panique. Elle ne peut pas non plus être fatiguée, risquer de s'écrouler quelque part en ville, dans un bus ou en attendant de voir les heures passer assise sur un banc. Une petite pilule blanche est déjà occupée à se répandre dans son corps, un stimulant censé la tenir éveillé, dérivé des amphétamines beaucoup moins fort et qui ne porte heureusement pas le nom de drogue. Sauf que ce n'est pas assez. Plus le temps passe, et plus Cleo se sent suffoquer dans son appartement. Alors elle sort, elle prend la direction du elm street où elle s'est rendue pour la dernière fois avec Emrys. C'est un bar sympa, rarement trop peuplé, là où la musique qu'ils diffusent est appréciable. À peine installée au bar, elle commande déjà un premier verre et mélange l'alcool à ses médocs qui ont déjà commencé à faire effet. Elle se sent totalement éveillée, en alerte, prête à se lancer dans une interminable course poursuite si il le fallait. Cleo se fiche d'être seule pour une fois, la compagnie de ce barman qui semble veiller sur elle suffit à la rassurer. Elle boit son verre d'une traite, commande un deuxième après avoir vu l'affiche présentant le cocktail du jour. Mangue, ananas, tequila et whisky. Elle boit vite sans vraiment le faire exprès, peut-être un effet secondaire des stimulants. Alors qu'elle glisse sa paille entre ses lèvres, son attention se porte par hasard sur un homme seul accoudé au bar, à quelques chaises d'elle. Déjà maintenant, ses pensées se font plus troubles et Cleo est prise d'une folle envie d'agir sans devoir réfléchir avant. Elle bondit hors de sa chaise, laisse son verre vide sur le comptoir, puis prend place à coté de l'inconnu. « Il paraît qu'on garde toujours de meilleurs souvenirs de nos soirées quand on les passe à deux plutôt que tout seul. » Cleo n'a aucune idée de pourquoi elle vient de prononcer cette phrase, elle lui est venue tout naturellement comme si les mots se terraient entre ses lèvres en attendant d'être libérés. Elle croise ses jambes sous le bar et lui sourit, sans arrière pensée, seulement ravie d'avoir trouvé un peu de compagnie.

Est-il réellement nécessaire d'expliquer ta présence dans ce bar, Ciàran ? Pas vraiment. Néanmoins, le Elm Street ne fait pas partie de tes bars habituels, ça on peut le dire. Mais ce soir, l'affiche semblait plutôt prometteuse et c'en était assez pour te donner envie de venir. Ici, se produisent très souvent des groupes locaux et en général, ils ne se débrouillent pas trop mal. Bref, cela fait déjà une petite heure que tu es accoudé à ce bar, le regard rivé sur le groupe qui donne son concert lorsqu'une jeune femme t'interpelle. Même si ce n'est pas la première fois qu'une femme vient discuter avec toi, c'est toujours un peu flatteur. Elle aurait pu choisir n'importe quel autre homme dans la salle mais c'est tombé sur toi. Et aux vues de son joli visage, tu es plutôt chanceux. « Je ne suis pas certain que tu gardes des souvenirs positifs en ma compagnie. » Réponds-tu, un rictus au coin des lèvres. Si elle venue chercher une petite soirée peinard en ta compagnie, c'est raté. La plupart des hommes auraient utilisé cette phrase pour se donner un air mystérieux mais ce n'est pas ton cas. On ne peut pas dire que tu laisses une image très positive de toi aux gens. Du moins, pas en règle générale. « Mais on peut toujours essayer de faire de cette soirée une soirée mémorable. » Ajoutes-tu en portant ton verre de whisky à tes lèvres sans détacher ton regard de celui de la jeune femme. « Ciàran. » Dis-tu pour te présenter.

Autour d'eux, il n'y a pratiquement que des personnes déjà accompagnées. Des amis, des couples, des amants, il lui a suffi de s'attarder une seule seconde sur toutes ces personnes pour ressentir sa propre solitude lui peser. Et ce soir, elle a décidé de ne plus réfléchir. Hors de question de se poser les bonnes ou mauvaises questions avant d'agir, elle aussi a droit à ses soirées où elle peut enfin s'amuser. Ça fait trop longtemps. « Ah non ? Pourquoi, je vais finir par me retrouver à jouer du poker dans un bar rempli de mafieux ? » Elle essaie de rester sérieuse, s'accoude au bar en posant sa tête contre le plat de sa main, mais Cleo ne peut s'empêcher de sourire plus longtemps. Elle ne sait pas si ce qu'elle vient de dire est vraiment drôle, mais elle trouve ça amusant. Heureusement, il se rattrape bien rapidement. Elle se redresse, joint ses mains entre elles, et hoche la tête avant de répondre. « Qui sait, peut-être que je finirai par marquer ton esprit. » Bien sûr Cleo, dans un monde parallèle où tu ne seras pas déjà presque ivre et où ta nouvelle anxiété sociale ne t'empêchera pas d'être aussi intéressante que n'importe quelle autre fille. Depuis son mariage foireux, elle n'a pratiqué approché aucun homme et n'a aucune idée de comment faire pour leur parler sans passer pour la pire des imbéciles. Elle a toujours été maladroite, mais son exil social de plusieurs mois la rendue carrément à coté de la plaque. Heureusement que l'alcool est là pour la soutenir un minimum. « Cleo, » répond-elle pour se présenter à son tour, un sourire aux lèvres. Elle se tourne ensuite en direction du barman. « Hey boy, je pourrais ravoir le cocktail de la carte ? Celui dont j'arrive pas à retenir le nom. » Une demie-heure à peine qu'elle est là et Cleo a certainement déjà réussi à se faire passer pour une gamine qui ne tient pas l'alcool auprès du barman.

On ne peut pas dire que la solitude soit quelque chose qui te pèse, en règle générale. Toi, ça ne te dérange pas d'être accoudé à un bar et d'observer le monde qui t'entoure tout seul. Par moment, tu as besoin de cette solitude pour te retrouver et oublier la pression qui pèse sur tes épaules depuis que tu es entré dans le métier de mafieux. Mais tu dois bien l'avouer, la présence de la jeune femme à tes côtés n'est pas pour te déplaire surtout qu'elle est plutôt agréable à regarder. Lorsqu'elle fait  référence à une partie de poker entourée de mafieux, ton coeur rate un battement et tu restes de marbre, comme scotché. Un instant, tu as l'impression d'être à découvert et tu détestes ça. Du moins, jusqu'à ce que la jeune brune laisse entrevoir un sourire amusé et là, tu sais qu'elle plaisantait. Tu sens tous tes muscles se relâcher mais tu n'en montres rien. S'il y a quelque chose qui te caractérise c'est bien ta faculté à ne rien laisser paraître. « Quelque chose dans ce genre-là. » Réponds-tu sur le ton de la plaisanterie pour laisser penser que tu n'es pas sérieux, toi non plus. En tout cas, si la jeune femme désire marquer ton esprit, elle peut essayer, ce n'est pas toi qui refuserait. « Peut-être mais tout dépend de ce que tu es prête à faire pour ça. » Ton regard et ton sourire taquin en disent beaucoup sur tes intentions. Néanmoins, tu ne veux pas entrer tout de suite dans le vif de l'action, tu préfères laisser la jeune femme venir et voir ce dont elle est capable. Elle se présente finalement et tu hoches la tête lorsqu'elle nomme son prénom. Un prénom plutôt joli d'ailleurs, mais ça tu ne lui diras pas parce que tu n'es pas du genre à faire mille compliments aux femmes. Sauf quand tu désires conclure vite fait bien fait. Elle commande un autre cocktail et un rictus se dessine au coin de tes lèvres. « Tu n'as pas l'air d'être une femme raisonnable, toi. » Dis-tu, amusé. A ton tour, tu commandes un autre whisky parce que tu sais qu'il t'en faut plus qu'un pour que les effets se fassent ressentir.

Elle ne sait pas si c'est son esprit qui est déjà occupé à divaguer ou bien le fait que, simplement, elle ne supporte plus cette solitude qu'elle s'est elle-même imposée. Elle ne connait pas cet homme à ses cotés et, dans d'autres circonstances, elle aurait certainement lâché quelque chose de totalement absurde qui aurait réussi à le faire fuir. Pourtant ce soir, Cleo ressent le besoin de choisir chacun de ses mots avec minutie, comme si la moindre syllabe comptait. Elle sourit un peu plus, s'imaginant déjà tourner autour d'une table de joueurs de poker tout en faisant claquer ses talons de vingt centimètres contre le sol. Une image très, très loin de la fille qu'elle est réellement. « Parce que tu es quelqu'un d'exigeant ? » demande-t-elle en plissant légèrement les paupières, ses pupilles plantées dans celles de celui qui se fait rapidement appeler Ciàran. C'est original, quoi que pas pour elle. C'est un prénom qui lui rappelle son pays, l'Irlande. Après avoir ressenti le besoin d'un nouveau verre pour le courage, elle entoure de ses doigts celui que vient de glisser le barman dans sa direction. Son attention se reporte rapidement sur son nouveau compagnon. « D'habitude si, mais pas ce soir. » Elle hausse ensuite les épaules car elle n'a pas vraiment de raison pour l'expliquer. Un besoin d'oublier croisé à une envie de sortir de son cocon habituel. « Est-ce que c'est mal ? » lui demande-t-elle ensuite avec, cette fois, une lueur d'innocence dans les yeux. Sans se détacher de son regard, elle porte son verre jusqu'à ses lèvres et boit une longue et agréable gorgée de son cocktail. À peine a-t-elle reposé son verre, le début de Stripper des Soho Dolls se fait entendre dans le bar. Cleo rit doucement, se mord la lèvre en pensant à toutes ces fois où elle s'était trémoussée sur cette chanson, puis elle plante à nouveau rapidement son regard dans celui de Ciàran. « On va voir si Monsieur est difficile à impressionner, » dit-elle avec un haussement de sourcil avant de boire une nouvelle gorgée de son cocktail puis de le reposer sur le bois. Elle se laisse tomber sur le sol, marche d'un pas assuré jusqu'à la scène qui vient tout juste de dire au revoir au groupe amateur, puis fait face à la foule. Elle inspire, expire, repère Ciàran, et sourit. Au rythme de la musique, Cleo commence à se déhancher comme elle l'a si souvent fait dans son appartement. Elle remue son bassin, joue avec ses cheveux, laisse une mèche recouvrir partiellement son visage. Ce soir, Cleo n'a plus envie d'être une gamine attachante. Elle veut être plus, elle veut qu'on la remarque enfin.

Est-ce que tu es quelqu'un d'exigeant ? Tu ne penses pas l'être en tout cas. C'est juste que tu aimes bien te donner un genre mystérieux et inaccessible et c'est ce que tu es, un peu, dans le fond. Tu n'es pas quelqu'un qui parle de lui et qu'on impressionne facilement. C'est plutôt même tout le contraire en règle générale. Mais si Cleo est prête à tenter l'aventure, pourquoi pas, tu ne demandes qu'à voir. Et d'ailleurs, le fait qu'elle essaye de "t'impressionner" te plaît plutôt bien. « Non, c'est juste que je préfère les femmes qui sortent de l'ordinaire. » Réponds-tu, simplement. Par la suite, tu ne peux t'empêcher de lui faire remarquer qu'elle est loin d'être raisonnable, du moins pas en ta présence. Et peut-être qu'elle devrait, au fond. Mais Cleo ne te connaît pas après tout. « Je dirais que non mais je ne sais pas si je suis la personne la mieux placée pour répondre. » Et c'est vrai mais Cleo semble prête à tout ce soir, elle risque donc de bafouer tes conseils. « Mais il n'empêche que je suis heureux que tu ne sois pas raisonnable avec moi. » Ajoutes-tu en offrant un clin d'oeil à la jeune brune. Alors que vos verres arrivent, la jeune femme boit quelques gorgées rapidement avant de se lancer sur la piste de danse. Si elle espère te faire danser, elle peut rêver car tu es loin d'être un adepte du dance floor. Heureusement pour toi, ce n'est pas le cas, c'est elle que tu vas pouvoir admirer sur la piste. « J'ai hâte de voir ça. » Cries-tu alors que Cleo se dirige vers la scène. Agrippant ton verre que tu portes à tes lèvres, tu ne détaches pas ton regard de la jeune femme. Prêt à voir ce divin spectacle qu'elle a à t'offrir. Du moins tu l'espères.

Elle hoche lentement la tête, assimilant ses paroles tout en se demandant ce qu'il considère comme une femme qui sort de l'ordinaire. Cleo n'en est pas une. Elle est banale, simple, plus branchée cinéma que sorties au bar. Et pourtant là voilà, accoudée à l'un d'eux tout en faisant la conversation avec un inconnu. Elle ne connait que son prénom, mais il a un regard qui attire l'attention de Cleo et qui ne lui donne pas envie de s'en aller tout de suite. Elle se sent différente ce soir, loin de la fille réservée qu'elle a si souvent été lorsqu'elle se trouve en public. Différente, mais en mieux. Elle ne peut s'empêcher de sourire en l'entendant dire être heureux face à son coté non raisonnable, sourire qu'elle s'empresse de cacher en plongeant son nez dans son verre pour en boire une nouvelle gorgée. « Tu peux t'estimer spécial, » répond-elle finalement en reposant son verre. Elle ne sait pas pourquoi lui, elle ne sait pas si elle aurait agi pareillement avec un autre homme assis à la même place. Ses pensées sont plus confuses, sa raison semble avoir laissé place à une insouciance qu'elle ne se connaissait pas. « Évite de disparaître trop vite alors, » glisse Cleo avant de se lever. Elle marche jusqu'à la scène sans savoir ce qu'elle fait, sans prendre la peine d'y réfléchir. Pendant un moment, elle oublie totalement la présence des autres clients. Dont Ciàran. Elle vit pour elle, pour se sentir vivante pendant que les battements de son coeur se font de plus en plus rapides. Ses mains agrippent le bas de sa robe et la relèvent légèrement sans monter trop haut. Elle arrive à rester décente, même sous influence. En relevant les yeux en direction du bar, son regard croise celui de Ciàran et ses lèvres peintes en rouge s'étirent en un sourire joueur qu'elle n'a plus eu depuis trop longtemps.

Un rictus se dessine au coin de tes lèvres alors que Cleo répond que tu peux t'estimer spécial. Peut-être que ce soir tu as eu un coup de chance en tombant sur elle, oui. Sans doute même. C'est plutôt la jeune femme qui n'a pas eu beaucoup de chance en tombant sur toi. Tu n'es pas de ces personnes qu'il est bien de fréquenter. C'est même tout l'inverse. Si les gens connaissaient ton passé et même une partie de ton présent, sans doute fuiraient-ils. Peut-être pas Cleo... Tu n'es pas sûr parce que tu n'as pas encore réussi à cerner la personnalité de la jeune femme. D'un côté, elle semble innocente et sage. Et d'un autre, elle semble incroyablement séductrice et adorant dépasser les limites. Est-ce un moyen pour elle de dépasser les limites avec toi ? Tu ne sais pas mais ce petit jeu est loin de te déplaire. Toi, tu t'en fiches bien si ce n'est pas dans les habitudes de la brune, tant que tu peux en profiter. D'ailleurs, c'est ce que tu fais lorsqu'elle se dirige vers la piste et commence à danser comme si tout le reste n'existait plus. Là, sur la piste, elle semble s'en foutre totalement du monde qui l'entoure, dansant pour elle-même. Puis, vos regards se croisent à nouveau et le tien dévie sur ses lèvres qui s'agrandissent à travers un sourire amusé. Tu hausses un sourcil, amusé par l'attitude de la jeune femme. Tu profites du spectacle jusqu'à ce que Cleo revienne vers toi. Tu n'as pas été la rejoindre parce que tu n'es pas quelqu'un qui danse habituellement. Ce n'est pas que tu ne sais pas danser, c'est plutôt que tu n'aimes pas vraiment ça. « J'ai bien fait de rester là. » Dis-tu en portant ton verre de whisky à tes lèvres. « Qu'est-ce qui me rend spécial ? Pourquoi moi et pas un autre ? » Ajoutes-tu plus par curiosité qu'autre chose.

L'alcool a toujours été un bon moyen pour inhiber sa timidité. Déjà chez elle, il lui suffisait de quelques verres avant d'oser danser, s'emparer de la piste pour ne plus la quitter pendant plusieurs heures. Même juste un peu pompette et prise dans l'ambiance, Cleo n'avait peur de rien. Elle devenait invincible, un peu comme ce soir. Sur cette piste, elle a l'impression d'être seule au monde. Elle sent la bretelle de sa blouse glisser le long de son épaule mais n'y prête pas attention, trop envoûtée par les paroles de la chanson qui passe et qu'elle murmure pour elle-même. Lorsque le chanson se termine, elle redescend sur Terre et a l'impression de retourner au bar sous les acclamations des autres clients. Tout ça, c'est dans sa tête. En réalité, elle n'a droit qu'à quelques sourires en plus des regards insistants de certains hommes. Mais ce soir, il n'y en a qu'un qui l'intéresse vraiment. Installée à nouveau aux cotés de Ciàran, Cleo passe une main dans ses cheveux légèrement décoiffés avant de dégager son visage. « J'en conclus que je ne me suis pas trop mal débrouillée, » répond-elle avant un sourire amusé tout en croisant ses jambes. Alors qu'il lui demande pourquoi lui, pourquoi pas un autre, elle se contente dans un premier temps de hausser les épaules. Elle ne sait pas vraiment, à vrai dire. Parce qu'il était là, seul, et qu'elle l'était aussi. « Et pourquoi pas toi ? » demande-t-elle à son tour. « On n'a qu'à dire que ce soir, tu es un homme chanceux, » ajoute-t-elle sans perdre son sourire.

Pas trop mal débrouillée c'est plutôt ça, oui. Même si te connaissant, tu aurais sans doute employé d'autres termes. A tes yeux, Cleo a été une vraie déesse sur cette piste de danse et tu n'avais d'yeux que pour elle. Aucune autre femme n'existait à cet instant précis. Et là encore, alors qu'elle est revenue au bar, tu vois encore ses courbes bouger devant toi et pour toi. « Je pense qu'à présent, je fais beaucoup d'envieux. » Dis-tu en regardant les hommes qui vous entourent et qui n'ont d'yeux, eux aussi, que pour Cleo. Malheureusement pour eux, c'est avec toi qu'elle est ce soir. Un rictus se dessine au coin de tes lèvres alors que tu portes ton verre de whisky à tes lèvres. « Très bien. » Réponds-tu en admettant que tu es un homme chanceux ce soir. Tu ne peux pas le nier de toute façon. « Et tu serais prête à être encore moins raisonnable avec moi ce soir ? » Demandes-tu, un sourire amusé et joueur au coin des lèvres. Tu ne fais pas allusion au sexe ou à quelque chose dans ce genre. Toi, tu penses plutôt à lui lancer un gage des plus inattendus pour voir jusqu'où Cleo serait capable d'aller ce soir. « Serais-tu prête à faire un truth or dare avec un des hommes les moins raisonnables de Bowen ? » Ajoutes-tu pour la défier.