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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 (Concholas) I just don't care. I love it!

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MessageSujet: (Concholas) I just don't care. I love it!    (Concholas) I just don't care. I love it!  EmptyMer 14 Juin 2017 - 22:34

Prends tes responsabilités, Jeremy. Quelle hypocrite, j’étais d’avoir dit ceci à mon petit ami. Je lui avais balancé ses mots alors qu’il y a quelques mois –avant de revenir à Bowen pour soutenir Conchobahr- j’avais fui la France pour ne pas avoir à faire mon retour dans le monde des vivants. Pour tout le monde, je demeurai Lilas, la fille de Jeanne alors qu’en réalité, j’étais Amélia. J’avais utilisé pour la première fois mon prénom en présence de Lily-Anaëlle dans sa librairie. Il était temps pour moi de tourner la page et d’aller sur la tombe de celle que j’avais prise pour ma mère et de l’insulter copieusement. Avant de me saouler. Dieu que l’alcool me manque ! Je me fais ce constat tandis que de la musique avait envahi mon appartement grâce à ce merveilleux objet qu’était Google Home. Des vêtements trainaient partout, comme des sacs poubelles et des cartons. Signe que je me barrai. Les révélations de la paternité de Jeremy m’avaient pas mal secouée et j’avais décidé de me tirer. En douce, sans prévenir personne. Enfin si. Oscar qui devait être le dernier ami me restant. Eibell, je l’avais clairement blacklistée. Conchobàhr ne me parlait plus et ce depuis mon retour. Vêtue d’un simple tee-shirt –appartenant à Jeremy- je courais partout dans l’appartement tandis que Mélodie était assise dans son bar avec son doudou préféré. McFly lui jacassait, heureux de la perspective d’un voyage. Mon avion décollait demain matin et j’avais encore pas mal de choses à faire. Est-ce que j’avais prévenu mon entourage de mon départ ? Non. Comme d’habitude. Enfin la dernière fois ma mère était mourante. Cette psychobitch. Et là, je devais faire face à mes responsabilités. Tandis que I Will Survive résonnait dans l’appartement, je grognai. La dernière fois que j’avais écouté cette chanson, c’était en compagnie de feu mon meilleur ami. Enfin, il était toujours en vie. Nous n’étions juste plus amis. Je décidai donc de changer pour I Love It de Icona Pop. Là, c’est beaucoup mieux. J’agite la tête tout en me baladant avec une tonne de vêtements dans mes mains. Mes cheveux beaucoup plus courts étaient attachés en deux petites couettes tandis que je balançai la tonne de fringues dans la valise. J’allais taper dessus avec mon pied lorsque j’entendis des coups à la porte. Enfin, ma pizza. « Entrez, c’est ouvert, hurlai-je en sautant à pieds joints sur le tas de vêtements, le pourboire est sur le guéridon dans l’entrée. » Je peste en français contre ce tas qui refuse de s’aplatir avant de reporter mon attention sur l’occupant de l’appartement. Je me fige, raide comme un piquet. « Je suppose que tu n’es pas ma pizza ? Demandai-je à son intention. » Merde. Je donne un coup de pied rageur dans ma valise avant de hurler de douleur. « Si t’es là pour me hurler dessus, tu peux prendre ton joli petit cul et retourner d’où tu viens. Si c’est pas le cas, tu pourrais m’aider à fermer ce truc ! »
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Conchobáhr Rosenbach
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MessageSujet: Re: (Concholas) I just don't care. I love it!    (Concholas) I just don't care. I love it!  EmptyMar 20 Juin 2017 - 22:44

C’était en faisant le ménage de l’appartement – ce qui n’arrivait que très rarement, autant s’il était fait par moi que par Freja, Perry ou Tahlia – que j’avais retrouvé un jouet qui n’appartenait ni à Penny, ni à Siobhan. Je le savais, parce qu’à force de jouer avec toutes les deux, je connaissais par cœur ceux qui leur appartenaient ainsi que tous les univers inventés qui y étaient rattachés. J’avais demandé à mes colocataires si ce jouet était à l’un ou l’une d’entre eux, mais non. Et la seule autre personne qui était venue ici avec un enfant, c’était Lilas. Et elle s’était justement assise contre le divan, à peu près à la hauteur d’où je l’avais trouvé, en dessous. J’avais donc pris soin de le laver avec un savon doux et de le faire sécher toute la journée à l’air libre, avec l’intention de le lui remettre. Lilas et moi ne nous étions pas adressés la parole depuis le Gala des Bowards, qui remontait à quelques semaines déjà maintenant. Ce n’était pas rare, au fond, qu’on prenne nos distances sans même le vouloir. Sauf que cette fois, c’était bien voulu. Sa réaction face à nos retrouvailles, son comportement quand j’avais reçu mon prix, tout ça mis ensemble m’avait quelque peu froissé et même si j’avais habituellement le pardon facile, quand on me présentait des excuses, là j’avais été incapable de passer par-dessus. Probablement parce qu’avec Lilas, il y avait tellement plus que ça en jeu. Tellement de non-dits, tellement de prises de tête sans qu’on puisse en trouver la source. Un tourbillon dans lequel on se laissait tomber à chaque fois qu’on s’impliquait un peu trop dans la vie de l’autre. Toutefois, cela ne ferait pas en sorte que je garderais le jouet de Mélodie en otage rien que pour ne pas avoir à lui parler. Au fond, ça nous permettrait de mettre les choses au clair, de ne pas laisser ce froid-là se transformer en ère glaciaire qui nous figerait sur place dans notre relation, pendant que le reste du monde continuait de tourner. Je me rendis donc chez elle, le jouet dans mes mains, et je cognai à sa porte sans plus tarder. J’avais eu le temps de prendre mon courage à deux mains déjà, pendant que je montais les nombreuses marches d’escalier. J’entendis la voix de ma meilleure amie me crier que c’était ouvert et que le pourboire était sur le guéridon. « Euh … » Dis-je avec hésitation, ignorant si elle pourrait seulement m’entendre. Elle se retourna de toute façon, et supposa que je n’étais pas sa pizza. « Et pas le livreur non plus. » J’avais une tête en pointe de tarte fromagée ? J’esquissai d’abord un sourire, jusqu’à ce qu’elle donne un coup de pied rageur dans une valise devant elle. Je fronçai les sourcils alors qu’elle hurlait et me disait que j’pouvais repartir si j’étais là pour gueuler aussi. « Je venais juste te rapporter ça. » Lâchais-je en brandissant le jouet face à moi. Je le déposai sur le guéridon, à côté du pourboire, et m’avançai jusqu’à sa valise que je réussis à fermer en poussant un peu. « Avec tout ce qu’il y a là-dedans, je me doute bien que tu pars pas pour une escapade d’un week-end. » Conclus-je.

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MessageSujet: Re: (Concholas) I just don't care. I love it!    (Concholas) I just don't care. I love it!  EmptyMer 21 Juin 2017 - 0:43

C’est bon, I’m done. Je me barre. Après un long skype avec le frangin, un rendez-vous arrangé avec les médias, je devais préparer mes affaires. Me barrer sans rien dire à personne : une spécialité. Après tout, Jeremy l’avait cherché ; Eibell peut crever et Concho me détestait. En fait, le seul qu’il me restait c’était Oscar mais je lui enverrai un message une fois que j’aurai le pied sur le sol français. J’avais relevé mes courts cheveux sur ma nuque pour commencer à ranger des trucs. Mélodie était dans son parc, se demandant sans doute si sa mère était un peu folle. Oui. Mais bon, je devais le faire. Dire à mon mec de prendre ses responsabilités alors que j’ai fui les miennes. Enterrer Lilas et réssuciter Amélia. Bon plan. Partir sans le dire à mon entourage, mauvais plan. Je commence à chanter doucement la chanson qui résonne à plein régime dans le loft avant de commencer à chopper tous mes vêtements pour les coller dans la valise. Qui ne fermait. « SALETE DE TRUC DE MERDE, hurlai-je. » J’entends qu’on toque à la porte alors je dis au livreur d’entrer et que son dû est sur la commode dans l’entrée. Puis, je fais le tour pour observer cet engin démoniaque en rageant. La valise prenait toute la colère que j’avais accumulé ses derniers temps. Mon mec avait un gamin avec l’une de mes potes. De 15 ans. Dix ans de moins que moi. Il pourrait être mon frère. Je lève la tête pour observer un regard familier. Oh putain. Je pourrais me facepalmer en voyant Concho devant moi mais je me contente de sortir une de mes énièmes remarques sarcastiques. « Dommage, j’ai la dalle, me contentai-je de répondre en haussant les épaules. » Mon chien commence à vouloir filer vers mon ami, ex-ami, meilleur ami, que sais-je ? Mais je siffle de sorte à ce que mon carlin reste dans son panier. C’est pas le moment. Mais alors pas du tout. « Ah putain, la girafe. Je la cherchai partout. Cadeau de ma mère, pas de l’autre enfin la vraie quoi. » Je lève les yeux au ciel, prenant la girafe en plastique que je donne à Mélodie qui se met à rire. Je lui caresse la joue avant de sourire tendrement. Puis, je me tourne vers l’irlandais. Allemand-irlandais. « Ah salut au fait. Je suis tellement stressée que j’en oublie mes bonnes manières. » Je dépose un bref baiser sur sa joue comme autrefois tandis qu’il ferme la valise. « Putain t’es comme Jésus ! » Je pourrais presque le prendre dans les bras tant je suis contente mais je me retiens. « Nan j’me barre. » Je vais dans la cuisine pour aller chercher deux bières. Une pour lui et une pour moi. « Disons qu’il est temps que je prenne mes responsabilités. Déclaration à la presse, revenir de manière légale à la vie. Enterrer Lilas la casse-couille et sortir Amélia la fille modèle. » Je bats exagérément des cils avant de soupirer. Je me laisse tomber sur le sofa. « Et toi quoi de neuf ? T’as encore pris du muscle ou c’est une illusion ? »
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MessageSujet: Re: (Concholas) I just don't care. I love it!    (Concholas) I just don't care. I love it!  EmptySam 12 Aoû 2017 - 2:11

Malgré cet accueil peu rassurant pour la suite de notre première rencontre depuis le Gala, je restai dans l’appartement, pris une grande inspiration interne et m’avançai légèrement dans la pièce, écoutant Lilas tout en regardant la gigantesque valise à ses pieds. Un vrai monstre refusant de gober tout ce qu’elle tentait de lui mettre dans la gueule. « Ça devrait pas tarder. » Répondis-je tout simplement, plus pour remplir la conversation, parce que de toute façon je n’étais pas un voyant alors je n’avais aucune idée d’où son livreur en était. « Tu sais il existe des applications maintenant, qui t’disent exactement où ta commande en est, et tu peux même suivre la voiture du livreur sur la carte. » Lui appris-je, d’un ton détaché, ayant moi-même découvert cette nouvelle application très récemment. Résultat : plutôt que d’attendre le livreur le nez dans la fenêtre donnant sur la rue, j’avais les yeux rivés sur la petite voiture virtuelle qui avançait tranquillement sur les rues conduisant à mon logement. Si autrefois j’aurais plutôt partagé cette nouvelle avec entrain, j’avais comme l’impression qu’une discussion plus sérieuse s’imposait avant qu’on ne retombe dans quoi que ce soit de léger. D’abord, toutefois, le but de ma visite : la petite peluche girafe. Je la brandis devant moi, la redonnant à Lilas. Elle la rendit sans plus attendre à Mélodie, qui rigola en retrouvant son amie. Un sourire se dessina sur mes lèvres. J’avais beau avoir bien de la rancune, je ne pouvais pas rester de marbre devant un si beau rire enfantin. « J’crois qu’elle s’ennuyait. » Constatais-je. Réalisant peut-être que son accueil laissait à désirer, Lilas s’approcha de moi et me salua, me déposant un baiser sur la joue. « C’est rien. » Lui assurais-je même si je ne savais pas à quel point je me croyais moi-même. Je m’affairai sans plus tarder à refermer sa valise, et avec un peu de force et de patience, j’arrivai à ramener la fermeture-éclair jusqu’au bout. « Maintenant, tu n’ajoutes plus rien, c’est fini. J’reviendrai pas à minuit pour te la refermer. » Dis-je à la blague. Et pourtant, pour Lilas, j’aurais été prêt à faire tellement. Si elle m’appelait, sans doute viendrais-je, malgré mes paroles. Malgré tout ce qui s’était passé entre nous. Même si elle prévoyait visiblement se barrer sans me le dire, encore. « Tu reviendras ? » Osais-je demander, même si avec elle, je pouvais m’attendre à tous les scénarios possibles. J’attrapai la bière qu’elle me tendit, l’ouvrit et en bu une gorgée alors qu’elle se laissait tomber sur son canapé. Je restai debout, pas trop loin, main dans une poche et l’autre autour de la bouteille brune. « T’as un peu trop l’œil pour ça, c’est flippant. J’ai pris une livre de muscle, max. » J’allai finalement me poser le derrière sur l’accoudoir du canapé, le corps légèrement tourné vers mon amie. « Mais c’est pas pour show-off mes muscles que je suis venu. Enfin, y’avait la girafe, ouais, mais … maintenant que je sais que tu te barres, j’aimerais au moins qu’on se parle avant. » Je ne voulais pas que Lilas parte encore une fois avec l’impression que je l’abandonnais, que je ne la voulais pas dans ma vie. À force de ne pas se dire les vraies choses, elle et moi, on se perdrait.

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MessageSujet: Re: (Concholas) I just don't care. I love it!    (Concholas) I just don't care. I love it!  EmptyDim 27 Aoû 2017 - 14:50

J’ai la dalle. Et tout le monde sait que lorsque j’ai faim, je peux devenir irascible. Comme un ours, un lion, une hyène. Bref, comme un animal. Alors ma joie est de courte durée lorsque je vois Concho dans mon entrée. Avec la girafe de Mélodie à la main. J’adore mon meilleur ami et j’ai cru pendant un instant que cette barrière était fine entre amour et amitié. Mais maintenant, je savais qu’il n’y avait et n’aurait que de l’amitié entre nous. Même si les autres disent le contraire. « J’espère car sinon je vais devoir te manger et je n’en ai pas envie. » Il me parle de technologie et je lui lance un regard entendu. Je suis un peu la reine en ce qui concerne ce genre de choses. Je m’approche donc de lui. « Tu sais à qui tu parles ? » J’esquisse un nouveau sourire. « Google, where’s my pizza ? » Forcément, dès qu’on a entendu parler d’intelligence artificielle, on peut parler de Lilas Martin. Google Home fut installé alors qu’il n’était qu’un simple prototype. La voix féminine de Google me répond alors qu’elle en a encore pour cinq minutes. Et je soupire. C’est trop long. Je regarde mon ami aller redonner sa girafe à Mélodie. Un bébé enjoué, toujours souriante, elle ne pleure jamais. Même maintenant alors qu’elle fait ses dents. Il faut dire que je la prends pour dormir avec moi lorsque Jeremy n’est pas là pour la réconforter dès les premiers pas. « Tu regarderas. Elle a deux petites dents en bas. Je suis trop contente. » Mélodie nous regarde tour à tour avant de mâchouiller la girafe en plastique, contente de retrouver sa copine. Je m’approche alors de l’irlandais pour déposer un baiser sur sa joue. Histoire de le saluer. Je n’ai jamais été très rancunière bien que je sois hyper volcanique. Puis, je le fixe fermer ma valise avant d’éclater de rire. « T’inquiètes, tout est dedans. » J’ai un brin de nostalgie à quitter mon ami. Nous nous étions éloignés par ma faute. J’avais cru en des choses qui n’existaient pas. Alors, je m’approche pour le prendre dans mes bras. « Bien sûr ! Et puis Jeremy ne me laisserait pas faire de toute façon. » J’ai un rire un peu gêné en parlant de mon compagnon de vie. Jeremy et moi, quelque chose de troublant. Moi qui pensais toujours que je finirai en quelque sorte par me marier avec Concho. Mais je le savais engager avec Zelda. Très bon choix d’ailleurs. « Serait-ce pour une certaine rousse que tu prendrais soin de toi ? » Je tâte ses muscles avant de sourire à nouveau en levant les yeux au ciel. « Oui, je suis au courant. Merci Ask pour ça. Et vous formez un très joli couple. » Je vais nous chercher une bière pour lui tendre avant de me coller sur le tabouret du bar. Croisant mes longues jambes. « Et tu veux parler de quoi ? Du fait que mes hormones de femme enceinte ont brouillé mes sentiments ou du fait que je me suis conduite comme une idiote jalouse par la suite ? » Je prends une gorgée de bière en jetant de temps en temps des regards à Mélodie qui envoie en l’air la girafe. « Je ne suis pas amoureuse de toi. Je ne le serai jamais et je ne l’ai jamais été. » Je laisse échapper un soupir. « J’aime Jeremy. Et même s’il a un gamin de quinze ans avec une autre femme. Je pense que c’est le bon. Donc, je suis sincèrement contente pour Zelda et toi. » Je me mordille la lèvre inférieure avant de réfléchir. « Et je voudrai savoir si ça te dérangerait d’être le parrain de Mélodie ? Je vais la faire baptiser en rentrant et j’aimerai que tu sois à mes côtés. »
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MessageSujet: Re: (Concholas) I just don't care. I love it!    (Concholas) I just don't care. I love it!  EmptyLun 28 Aoû 2017 - 19:26

Un sourire se dessina quand même sur mes lèvres, malgré cette mauvaise première impression, malgré notre dernière dispute, malgré ma rancune. Parce qu’entre Lilas et moi, c’était des hauts et des bas, et j’avais toujours eu du mal à lui en vouloir totalement. Alors même si je n’étais pas dans une humeur des plus joviales, je ne pouvais quand même pas m’empêcher de glisser dans son humour, de jouer le jeu. « Attention à ce que tu dis, ça pourrait être mal interprété. » Blaguais-je alors qu’elle parlait de devoir me manger alors qu’elle n’en avait pas envie. Des mauvaises interprétations, j’avais comme l’impression qu’il y en avait eu beaucoup, entre nous deux, depuis son retour l’année dernière. C’était un clin d’œil à cette saga dans laquelle nous nous étions nous-mêmes emportés, puis perdus. Continuant à se plaindre sur sa pizza et du fait que je n’étais pas le livreur, je lui parlai alors de cette fameuse application qui indiquait où le livreur était exactement rendu dans sa course. Ça éviterait, la prochaine fois, qu’elle me crie à la tête pour ne pas avoir un carton entre les mains. Je levai les yeux au ciel avec un sourire en apprenant qu’elle s’était offert un Google Home. « Of course. » Répondis-je avec un doux rire. Pendant ce temps-là, moi, je m’étais approché de Mélodie pour la regarder jouer avec sa petite girafe. Lilas me dit de regarder ses deux petites dents en bas, et alors que la petite souriait en retrouvant son ami en peluche, j’observai effectivement les deux bouts blancs qui sortaient à peine. « Déjà ! » M’exclamais-je avec un sourire, me reculant de la jeune fille alors qu’elle nous regardait, Lilas et moi, de ses grands yeux d’enfants en mâchouillant sa girafe. La rouquine, elle, en profita pour s’approcher de moi et déposer un baiser sur ma joue, avant de me demander un peu d’aide pour sa valise. « Et moi, tu penses que je t’aurais laissée faire ? » Demandais-je alors qu’elle parlait du fait que Jeremy l’aurait empêchée de partir sans jamais revenir. « Surtout en de tels termes. » Nous nous étions souvent quittés comme deux ouragans repartant chacun de leur côté. Peut-être était-il temps de vieillir, un peu. Lilas me regarda et remarqua mes muscles encore un peu plus définis, et passa un commentaire sur le fait que je le faisais pour une certaine rousse. Je fronçai les sourcils. Pourtant, Zelda et moi étions pas mal low-profile dans notre toute nouvelle relation. Apparemment, c’était Ask qu’on devait remercier – ou pas. Je n’étais pas au courant de ça. « Merci, c’est gentil. » Je ne savais pas quoi dire d’autre, aborder ce sujet avec Lilas me mettait bien peu à l’aise, en fait. Heureusement, elle alla nous chercher une bière et je la rejoins sur un tabouret, alors qu’elle semblait justifier ses actes, peut-être en essayant de s’excuser sans toutefois le faire. « Je suis content pour toi et Jeremy, alors. Mais c’est pas … c’est pas vraiment tes sentiments ou ta jalousie, le problème … C’est … c’est comme t’agis avec moi, Lilas. J’ai l’impression que tu me traînes d’un côté comme de l’autre, que tu m’fais vivre une montagne russe d’émotions, sans vraiment songer au fait que ça peut vraiment me blesser. Ça m’a blessé, Lilas. » Je n’étais pas fait pour vivre autant de drame, pour qu’on joue avec mes émotions de cette manière-là. J’espérais que Lilas comprendrait. Un peu plus tard, après avoir balayé ce sujet de conversation, elle me demanda si ça me dérangerait d’être le parrain de Mélodie, puisqu’elle la ferait baptiser à son retour. Encore une fois, une montagne russe d’émotions, sauf que cette fois, je ne pouvais vraiment pas me plaindre. Elle m’amenait vraiment haut. « Me déranger ? Comme si ça pouvait me déranger ! Au contraire, Lilas, je serais vraiment honoré … » Dis-je avec un sourire touché, heureux, avant de la prendre dans mes bras.

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MessageSujet: Re: (Concholas) I just don't care. I love it!    (Concholas) I just don't care. I love it!  EmptyMar 5 Sep 2017 - 20:33

Je courrais partout depuis quelques jours. Passeports, billets d’avion, voiture, téléphoné à mon frère, bref. Je n’avais pas une minute à moi et plus le temps de la conférence approchait et plus j’angoissai. J’avais peur que l’on ne me juge sachant que la dernière fois je leur ai fait faux bond. Comme Aang dans le dernier maitre de l’air quand il doit accepter que les autres s’agenouillent, renoncer à sa vie, etc. Je devais renoncer à Lilas et c’était trop gros pour moi. « Je suis une femme fidèle et prise, désolée. Ça sera uniquement ta chair que je dégusterai, dis-je avec un sourire en coin. » Puis, je lui donne un coup d’épaule avant de parcourir le loft à la recherche d’un énième truc. McFly mon carlin se lève pour aller saluer Concho avec son flegme habituel. Enfin, je me mets à lui parler de Google Home que j’avais précommandé. Il est arrivé en bon état en avance car on me l’a envoyé en phase de prétest. Et dire que je ne pouvais pas aller à Tokyo à cause de Mélodie. Oh mon dieu que le temps du célibat me manque. La voix féminine et robotique de Google nous apprend que ma pizza va arriver et je tape des mains comme une débile avant de quitter la pièce. Je regarde Concho donner sa copine à Mélodie qui ouvre la bouche. « Je pense qu’elle en a plus que deux mais elle n’est pas un cheval. Je ne vérifie pas tous les jours. » Machinalement, elle porta cette chose pleine de microbes à sa bouche pour la mâchouiller. Je lève les yeux au ciel, vaincu par une peluche. « Oh ça va. On s’est disputés, ça arrive dans toutes les amitiés. Sauf que t’as un pénis et donc on a ajouté un malaise sexuel. Rien de bien méchant. » Merci Jeanne de m’avoir rendue insensible à ce point. Je lui souris avant de remarquer sa masse musculaire et je trouve le moyen de placer Zelda dans la conversation. Après tout, elle était mon amie, il était mon ami. Elle est rousse et fan de jeux-vidéos. Hein ? Ouais, enfin elle est sans doute plus calme ou plus drôle que moi. On sait que je suis une tornade et le fait que Jeremy me supporte soit un miracle. Ou juste parce que c’est un gros con. Au choix. Je lui tends une bière en remerciant le dieu de l’alcool de venir emplir mon gosier de joie et de fraicheur. Concho me confie qu’il a été blessé. « Conchobàhr, j’ai été élevée par une psychopathe qui m’a caché les normes de la société pendant vingt ans. Je ne sais pas ce qui peut blesser ou pas les gens. Et tu le savais quand t’es devenu mon meilleur ami. Je ne pourrais jamais changer cet aspect de ma personnalité. » Je hausse les épaules. Voulant rendre ma déclaration sérieuse, je l’avais appelé par son véritable prénom. Ce que je fais rarement. « Ok, tu veux qu’on se confie, ok, allons-y. Je suis tout de suite… j’ai eu des sentiments tout de suite pour toi. Tu penses qu’une nana qui serait juste ton amie aurait pris l’avion alors qu’elle sortait d’un accouchement pour venir réconforter son ami qu’elle n’avait pas vu depuis un an. Tu m’as hantée et… » J’en perds mes mots, tiens. C’est une première. Je fais craquer ma nuque avant de jeter un coup d’œil à Mélodie qui mord toujours son truc. « Je m’y suis mal prise. Je sais pas faire la douceur, tout ce genre de trucs. Y’a deux jours, j’ai appris que mon mec avait un gamin avec ma meilleure pote et je suis allée lui casser ses dents de devant alors que c’était il y a quinze ans. » Je prends une gorgée de ma bière avant de fouiller dans mon sac pour sortir une cigarette. « Et ça m’a blessé que tu choisisses Zelda. Ou que tu ne me le dises pas. Mais j’aime Jeremy. D’un amour tordu, bizarre, destructeur. Et je sais que j’aurai jamais été assez bien pour toi. Alors reproche-moi de me barrer, d’avoir été en colère, ou même d’être une sociopathe mais c’est ce que je suis. T’es le premier mec qui m’a appris que je pouvais aimer avant d’avoir Mélodie. Et je t’aimerai toujours en quelque sorte mais tu m’as brisée le cœur. Et plutôt que de te dire « hé salut je suis amoureuse de toi, coucou. » j’ai fait ma connasse. » Et encore, je n’étais pas au bout de mes peines. Alors encore de manière impulsive je lui propose d’être le parrain. Les blessures de mon cœur se sont reouvertes malgré moi car me confier de ce genre de choses, je ne sais pas le faire. Lorsqu’il accepte d’être le parrain, bisounours qu’il est, il me prend dans ses bras et je me raidis comme un bout de bois. Je n’ai jamais aimé les câlins et la proximité. Alors, je tapote doucement son épaule avant de me dérober. « Trop tôt pour les câlins. Trop tôt. » J’allume ma cigarette en me mettant loin de ma fille. « Bon, du coup, on est toujours potes après avoir ouvert nos cœurs bien que ça soit physiquement impossible ou on prend nos distances pendant les six prochains mois après le baptême ? »
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MessageSujet: Re: (Concholas) I just don't care. I love it!    (Concholas) I just don't care. I love it!  EmptyJeu 7 Sep 2017 - 23:24

À sa réponse, je souris. Bon, au moins, nous étions sur la même longueur d’ondes. Elle était prise, j’étais pris, alors plus de sous-entendus sexuels ! « Très bien ! J’mange pas très salé, par contre. Ça se peut que je manque de goût. » Dis-je avec un rire, surtout quand elle me donna un coup d’épaule avant de repartir à la course aux objets à travers son logement. Pendant ce temps-là, moi, j’observais les petites dents de Mélodie qui sortaient fièrement de ses gencives. Je souriais comme un con, comme tout fier moi aussi. « J’serai tellement un papa poule, un papa gâteau. J’vérifierais ce genre de trucs à toutes les heures, moi. » Avouais-je. Ça ne voulait pas pour autant dire que je considérais mes futurs gamins comme des chevaux, mais passons. Elle me parla de Jeremy qui ne l’aurait pas laissée quitter Bowen trop longtemps, et tout de suite je renchéris en disant que moi non plus, surtout pas en mauvais termes. C’était la pire manière de regarder quelqu’un partir ; avec de la rancune et de la tristesse. « Rien de bien méchant, non, mais j’trouve quand même important d’en reparler avant que tu partes. Par chance, je suis passé aujourd’hui. » Relevais-je en haussant légèrement les sourcils. Elle aurait bien pu partir sans me le dire, sans venir me voir, et ça aurait laissé un goût amer pour tous les deux. Ou du moins pour moi, ça c’était certain. La rouquine revint de la cuisine avec deux bières, dont une qu’elle me tendit. Je n’hésitai pas une seule seconde avant d’en porter l’embouchure à mes lèvres. J’avais bien besoin d’un peu de courage, puisque je m’apprêtais à m’ouvrir le cœur sur mon ressenti face à cette soirée au gala. J’avais été blessé, et pour une fois, j’en faisais part à Lilas. « Je le savais, oui, et je t’ai prise comme t’es. Mais tu vois, je viens de te dire que j’avais été blessé, et tu me parles de tout ça. De ta personnalité qui le justifie, de tes sentiments pour moi, de cette fille dont t’as cassé les dents parce qu’elle a un gamin avec Jeremy – on y reviendra -, de ce que je te reproche. » Je soupirai, regardant ma bière que je faisais tourner entre mes mains. J’avais résumé bien vite son monologue. « Tout ce que je voulais, Lilas, c’était des excuses. C’est tout. Pas besoin d’avoir compris que tu m’avais blessé, je te le dis directement. Pas besoin de justifier quoi que ce soit non plus. Juste … t’excuser. C’est vraiment tout ce que je demandais. » Je relevai finalement les yeux vers elle. « Je suis désolé de t’avoir blessée, en ce qui concerne Zelda. Tu étais déjà en couple avec Jeremy depuis un certain temps, je pensais sincèrement que tu étais passée à autre chose. Et si ça peut faire une quelconque différence, Zelda et moi, on ne l’a pas dit à grand monde. On a préféré voir juste tous les deux comment ça évoluait, avant d’en faire tout un plat. » Expliquais-je. Après avoir carrément tout déballé de nos sacs, Lilas me proposa de devenir le parrain de Mélodie. Comme pour clore la boucle, tirer un trait sur le passé, aller de l’avant. Évidemment, j’acceptai, ne manquant pas de la prendre dans mes bras pour l’en remercier.  « Trop tôt dans la journée, ou trop tôt en général ? Non parce qu’à ton retour en février, j’me souviens très bien que tu te sois jetée dans mes bras pour nos retrouvailles. Et maintenant je n’ai plus le droit pour quand j’apprends que je serai parrain ? » Je fis la moue. Je savais que Lilas avait parfois du mal avec la proximité, mais elle ne s’était jamais gênée avec moi, elle m’enlaçait, m’embrassait sur la joue, tout ça. Alors pourquoi, quand c’était moi qui faisais le premier pas, elle se raidissait comme si j’étais un prédateur sur sa proie ? La jeune femme s’éloigna finalement, de moi autant que de Mélodie, pour allumer une cigarette et fumer avant de reprendre la parole. « Euh … j’préférerais qu’on soit toujours potes. » Déclarais-je, encore un peu surpris d’une telle remarque. Il n’y avait que Lilas pour être aussi directe et pour soulever tant de confusion dans ma tête. C’était reparti pour la montagne russe !

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MessageSujet: Re: (Concholas) I just don't care. I love it!    (Concholas) I just don't care. I love it!  EmptyMar 24 Oct 2017 - 21:24

A voir Concho, comme ça chez moi, je ne savais plus trop comment réagir. Je le regardai comme ça, j’essayai de plaisanter mais le cœur n’y était plus. Je le savais dans le fond. J’avais beau aimer Jeremy, ça n’était pas pareil. Sans doute mon orgueil était-il trop grand ? Sans doute étais-je incapable de passer outre ? Mais notre dispute me revint en mémoire de plein fouet et je me rendis compte que d’un coup, un fossé nous séparait désormais. Et pour cause, il ne m’avait pas choisi. Il l’avait choisi, elle. J’étais incohérente, bonne pour l’asile sans doute, car j’étais allée trouver Sawyer pour lui casser la gueule à propos de Jeremy et me voilà, jalouse de Zelda. Qui n’était dans le fond qu’une pâle copie de moi. Mais j’étais douée, j’étais douée pour faire semblant. J’avais souri à Jeanne pendant des années en faisant style que les mauvais traitements qu’elle m’assénait étaient pour mon bien. Je pourrais le faire encore un peu avec Conchobàhr. « T’aurais pas dû. » Fort heureusement, j’avais une bonne maitrise de ma voix mais pas de mon regard. Raison pour laquelle je fuyais le sien. Je regardai Mélodie qui nous fixait tour à tour. Pourquoi étais-je revenue à Bowen ? et même pourquoi restai-je là ? Je n’étais même pas heureuse. Je savais que j’avais Jeremy, je savais que j’avais Lily mais il avait une place trop importante dans ma vie. Je me revoyais rendre les choses officielles entre Jeremy et moi le soir de mon anniversaire, je me revoyais essayer de passer à autre chose. Et maintenant, je comprenais Ally. Parce que j’étais sur le point de faire la même chose. J’étais sur le point de quitter le continent pour un autre. La fuite. Je l’écoute me parler, impassible sans bouger d’un cil. Puis lorsqu’il a fini sa tirade, je me lève alors pour attacher mes cheveux en queue de cheval. « Je vais être honnête et ça sera sans doute la première fois que je le suis. » Parce que dans le fond, je suis comme ça. Je suis une sociopathe. Je me fiche pas mal de ce qui est bien et ce qui est mal. Je me fiche des sentiments d’autrui. Et j’en avais foutrement rien à carrer de ce qu’il pouvait penser de moi. « Je ne m’excuserai pas. Pourquoi le ferai-je ? D’ailleurs qu’est-ce que tu fous là, Conchobàhr ? J’aurai pu lui racheter une Sophie. » Le fossé entre nous deux s’élargissait au fur et à mesure que je prenais la parole. En fait non, il s’est élargi. « J’ai tout fait dans ma vie pour te protéger parce que ton bonheur passait avant le mien. Quand on m’a appris que ma vie était un tissu de mensonges, quand je suis tombée enceinte, quand j’ai fini A L’ASILE. Jamais, je n’ai fait appel à toi et toi dès que tu m’as sifflé, je suis venue. Et dès que t’as pas plus eu besoin de moi, tu m’as jetée. Comme une merde. T’es partie vers une autre fille qui me ressemble parce qu’elle me ressemble, elle est rousse et geek sauf qu’elle, elle a conscience du bien et du mal ; pas moi. » Je m’efforce de tenir Mélodie dans mes bras pour me calmer. Je m’efforce de ne pas énoncer l’horrible vérité bien que les mots jaillissent de ma bouche comme un torrent. « Je suis certaine que tu regarderas même pas la conférence de presse car t’en as rien à foutre de ma gueule. Pas une seule fois t’as essayé de reprendre contact avec moi quand je suis partie. Et j’avais besoin de toi. Parce que t’es sans doute le premier homme que j’ai aimé mais t’as toujours préféré les autres. Alors ouais, je reviendrai pas. Je resterai en France, vous n'avez pas besoin de moi. Ni Jeremy, ni Eibell, ni même Lily. Et je veux que tu foutes le camp de chez moi. » Serrant un peu plus Mélodie contre moi, je le fixe impassible. Car désormais, nous n’étions plus potes. En fait non, il n’était plus rien pour moi si ce n’était un tas de cendres. Des cendres que je n’aurai aucun mal à balayer.
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Conchobáhr Rosenbach
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MessageSujet: Re: (Concholas) I just don't care. I love it!    (Concholas) I just don't care. I love it!  EmptyVen 27 Oct 2017 - 4:50

Alors que je pensais que l’ouragan était passé, que le vent tomberait et que Lilas et moi pourrions retrouver un semblant de calme, comme nous le faisions toujours d’ailleurs, elle revint à la charge sans prévenir. Elle venait de me proposer de devenir le parrain de Mélodie, j’avais accepté avec enthousiasme, ne manquant pas de l’enlacer pour bien signifier que j’étais prêt à laisser notre dispute derrière, même si j’en étais encore affecté … et la voilà qui faisait de nouveau un virage à cent-quatre-vingt degrés, une volte-face inopinée, qui me laissa sans voix alors qu’elle me crachait à la gueule des insultes et des reproches que je ne pensais pas mériter. Je la laissai quand même terminer de m’enfoncer, bien bas, jusqu’au fond de cette marre de merde dans laquelle elle semblait prête à me noyer, laissant ce qu’il restait de notre amitié flotter à la surface, sans vie. Je l’écoutai mot par mot, avalant sans pour autant digérer toutes ces choses horribles qu’elle pensait de moi. « Ne fais pas comme si je n’avais jamais rien fait pour toi, Lilas. Quand tu m’autorisais à être là, j’étais là. J’étais là pour toi, je t’écoutais, peu importe si pour ça je devais me frapper au mur que tu peux parfois être. J’suis resté là. Et quand moi je n’allais pas bien, je ne t’ai pas sifflée, attendant que tu reviennes comme si t’avais que ça à faire. J’n’attendais pas de toi que tu reviennes pour moi, mais tu l’as fait, et même si j’en étais reconnaissant, c’est pas mon problème. Tu ne peux pas me le reprocher à chaque fois que ça fait ton affaire. Et j’te signale que tu m’as balancé tes sentiments alors que j’avais le cœur en fucking miettes et que j’arrivais même pas à réfléchir correctement. Après ça, c’est toi qui est partie vers Jeremy, en deux secondes t’étais dans ses bras et j’ai franchement rien compris. Alors oui, j’ai tourné la page et je suis allée vers Zelda. » Et la façon dont elle parlait d’elle, je ne pouvais pas la laisser passer. Elle me dégoûtait de se mettre ainsi dans le centre de l’attention, de faire comme si tout mon monde tournait autour d’elle. À ses yeux, je n’étais visiblement qu’un pantin. « Et t’as rien à voir avec Zelda, Lilas. Ou c’est plutôt elle qui n’a rien à voir avec toi. Elle est peut-être rousse et geek, c’est tout ce qui pourrait vous rapprocher l’une de l’autre. Pour le reste, vous êtes à des putains de kilomètres. Jamais elle ne me ferait sentir aussi mal, jamais elle ne me traiterait de la sorte. Depuis que t’es revenue, j’ai l’impression que tu me prends pour ta marionnette, à m’reprendre pour mieux me rejeter après. Et moi, comme un con, comme un imbécile, j’revenais à chaque fois et j’faisais comme si de rien était. Parce que t’étais mon amie, Lilas. T’étais une des personnes les plus importantes dans ma vie. » Je la regardai un moment, calmant mes émotions, tentant de reprendre le contrôle sur ma voix. « But I’m done. I’m so fucking done with your bullshit. Tu t’barres toujours sans prévenir, tu m’laisses aucun moyen de te rejoindre, et après tu me reproches de ne pas chercher à reprendre contact ? What the fuck, Lilas ? T’en fais pas, même pas besoin de demander, y’a rien que je désire plus en ce moment que d’foutre le camp d’ici, et que tu foutes le camp de ma vie. » Sur ces paroles cruelles, j’avançai d’un pas rapide vers la porte, et je pris la fuite sans me retourner. La colère avait sans doute ajouté une couche exagérée de rancune, mais au fond, peut-être que cette rupture radicale était ce dont nous avions besoin, Lilas et moi. Clairement, nous étions toxiques l’un pour l’autre. Il était seulement grand temps que nous réalisions que nos chemins feraient mieux de se séparer, autant pour l’un que pour l’autre.

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