Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Butterfly effect. feat Vladimir Ven 23 Juin 2017 - 17:33
Butterfly effect.
Vladimir & Kida
Je suis censée rentrer à la maison, vu que j’ai fini ma journée au Summergarden. J’ai terminé plus tôt et je vais pouvoir en profiter pour me poser. Mais tu en as décidé autrement, vu que tu m’as envoyé un sms pour me signaler que tu n’as pas pu aller faire les courses. Tu as eu trop de boulot et tu n’as pas vu le temps passer avec Soan. Cela me met en rage. Parce que moi j’ai du temps à perdre à aller remplir le frigo, alors que je pourrais le prendre pour moi. Mais pas trop le choix. Du coup au lieu de prendre la direction de notre appartement, voilà que je prends la direction de la rue commerçante. Je t’envoie un sms pour te demander la liste de ce qui manque. Je ne compte pas passer trois heures derrière un caddy. Du coup je vais juste prendre le plus important pour le reste cela attendra que tu sois libre pour le faire. Cela me rend dingue de me dire que tu bosses à l’appartement et que tu n’arrives pas à trouver du temps pour aller faire des courses. Alors que moi j’ai un emploie à l’extérieur, des heures supplémentaires pour boucler les fins de mois. Et je me retrouve prisonnière des tâches ménagères sur mon temps de repos. Du coup c’est d’un pas rapide que je me dirige vers les commerces. Heureusement que j’ai toujours un sac plastique de dépannage dans mon sac à main. Je ne traine pas dans les rayons. J’ai tellement envie de rentrer à l’appartement. Bien entendu il y a la queue à la caisse. Tout pour me faire chier et me rendre plus irritable. En plus la caissière met des plombes. Je soupire. Mais je réussis enfin à payer et à sortir chargé de mes achats. Des œufs, du lait, des légumes, des yaourts, un paquet de couche et du gel douche. Et mes pas sont aussi rapides qu’en venant. Je marche sans regarder devant moi. Je m’arrête cinq minutes pour me prendre un cappuccino à emporter. Du coup je me retrouve un peu chargé. Mon sac à main à l’épaule, mon sac de course du même côté et dans l’autre main mon gobelet en plastique. Mon téléphone vibre. Mais pas évident de l’attraper. « Et merde. » Je suis certaine que c’est toi qui t’impatiente. Comme s’il fallait cinq minutes pour faire le trajet et les courses. Du coup je ne fais plus gaffe à rien. Et boum. Le choc. Mon gobelet finit sur mon chemisier, me brulant au passage. Je lâche mon sac de courses. Imaginant les dégâts sur les œufs et tout le reste. « Putain de merde fait chier. » Ma voix est des plus colériques. Mon gentil caractère vient me caresser les veines. Je suis furax. Et je regarde le mec qui est le responsable de cette situation. « Bravo vous ne pouviez pas faire attention. Bon sang. » Je suis surement autant responsable que lui, mais pour moi il a tous les torts. De toute façon comment cela pourrait-il en être autrement ? « Je suis bonne pour refaire des courses. Comme si j’avais que ça à faire. Et mon chemisier est foutu. Franchement vous êtes tous les mêmes. Des idiots irrattrapables. » Tous les mecs dans le même sac cela m’arrive souvent quand je suis en rage. Je ne fais même pas attention à sa carrure. A ce qu’il dégage. Il peut être moche ou terriblement séduisant rien à glander. C’est juste un imbécile qui vient de finir de me foutre en l’air ma journée. Me bousillant mon chemisier au passage. Et qui mérite ma colère. Et il va l’avoir.
AVENGEDINCHAINS
Invité
Sujet: Re: Butterfly effect. feat Vladimir Lun 26 Juin 2017 - 8:23
¤ Butterfly Effect
Cette journée la, j'avais décidé d'aller faire quelques emplettes sur une des seule avenue commerciales de la petit ville dans laquelle j'avais fini par atterir. J'avais passé des mois a voyager sur l'auto-stop ce qui, avec le temps, m'avait un peu donné l'air d'un sans abris. J'avais heureusement reussi a trouver quelques chemises et des jeans dans une petite boutique en liquidation et je m'étais empressé de me changer dans les cabines d'essayage. J'avais donc maintenant un peu plus propre malgré la barbe mal rasée de quelques semaines et mes cheveux en bataille.
Je marchais donc sur la rue, quelques sac accroché aux bras. J'en avait profité pour aller acheter quelques décos pour mon apparte tout blanc pour le moment. J'étais pas quelqu'un de supperficiel mais fallait vraiment que je pense a repeinturer ces murs qui me donnaient la nausée et me faisaient trop penser a mes 10 ans en taule.
Je voyais bien la jeune rousse devant moi qui ne regardait pas devant elle, les bras chargés de sac. Je la vois sortir son cellulaire de sa poche pour repondre a un texto semble-t-il. C'est pas a moi de m'écarter de son chemin, qu'elle regarde devant, je fais tout de meme 2 têtes de plus qu'elle et j'en ai rien a battre qu'elle me rentre dedans. Raison de plus pour lui adresser la parole si elle me rentre dedans, j'ai toujours eu un faible pour les rousses.
Ce qui devait arriver, arrive... Évidemment, elle me fonce dedans en renversant son café sur elle. Tant pis si elle s'en est brulée, rien a battre. C'est d'un ton colérique qu'elle lance: Bravo vous ne pouviez pas faire attention. Bon sang.
Je reste impassif devant sa réaction, j'suis pas du genre a me stresser devant ces jeunes insolents qui croient qu'on leur doit tout. Même si je ne connais pas son age, je peux dire qu'elle est pas mal plus jeune que moi. Je reste impassible tandis qu'elle continue de chialer mais elle commence a me tapper sur le système et je perds un peu de mon impassibilité, retrouvant l'air glacial qu'on me connait.
- Vous devriez vous adresser autrement aux gens que vous bousculez par votre propre faute, lui dis-je avec un regard glacial.
Je ne sais pas pourquoi mais en une fraction de secondes, elle me rappella le jeune homme de 17 ans, très impulsif et irréfléchi que j'étais avant ma peine de prison. Plus exactement, la rage qui m'avait envahi alors que j'assassinais mon propre près de 87 coups de tisonnier.
Sujet: Re: Butterfly effect. feat Vladimir Mer 28 Juin 2017 - 11:50
Butterfly effect.
Vladimir & Kida
J’ai la tête ailleurs. Je suis fatiguée par ton manque d’implication de la vie de tous les jours. A cause de ça j’ai du aller faire les courses après mes heures de boulot. Et cela n’a fait que me rendre plus furax. J’ai juste envie de rentrer et d’être au calme. Et vu mon téléphone qui n’arrête pas de vibrer je me doute de ton impatience. Cela ne fait que renforcer ma rage. Et cerise sur le gâteau, comme si j’en avais pas assez un type me rentre dedans de plein fouet. Mes courses se retrouvent à terre. Et mon capuccino finit sur mon chemisier. De quoi couronner cette journée en beauté. Et vu mon état de nervosité je ne cherche même pas à m’excuser. Ou au moins à savoir qui est le coupable. Non pour moi c’est automatiquement lui. Et je ne me prive pas pour le lui dire. Et tant pis si cela le vexe. Il avait cas faire gaffe. Et j’y vais franco. Me foutant des conséquences. Des gens qui m’entourent. De celui que je viens de tamponner. Je passe juste ma colère sur cet abruti qui m’a fait que me pourri ma fin de journée. Et je ne le ménage pas. Ni dans le ton de ma voix, ni dans mon regard plein de colère. Mais il reste là. Sans broncher. Sans réagir. Comme un piquet. Ou comme un pauvre con surement surpris par ma réaction. Je fais juste attention à sa carrure plutôt imposante. Rien à voir avec la tienne. Mais cela ne m’arrête pas. Même son silence impassible ne me fait pas taire. Ma façon de penser sort de mes lèvres sans aucune pitié pour la gente masculine. Ma rage et ma colère écorchent mes pensées. Comme à chaque fois que je perds pieds. Mais c’est souvent face à toi que cela arrive et pas face à des étrangers. Mais là le cumul de tout me fait m’emporter. Et puis il me toise d’un regard froid et balaye son silence de ses mots dérangeants. Je soutiens son regard. D’avantage envahit par ces sentiments dont je suis prisonnière depuis tant d’année. Je me souviens du regard que mon beau père avait posé sur moi sur jour là avant de commettre son forfait. Et je retrouve cette froideur dans les yeux de ce mec. Ce qui devrait me faire peur ou du moins me déstabilisé. Mais au contraire cela décuple ma haine et mon dégout. « Quoi ? Ma faute !! Alors là c’est un peu exagéré vous ne croyez pas ? Et trop facile à mon gout. » Je peste d’avantage. Regardant les dégâts que ce télescopage a occasionné. Et mon téléphone qui continue de vibrer. J’ai presque envie de l’étrangler. Mon téléphone bien entendu. Pas l’inconnu qui reste aussi calme et glacial qu’un iceberg. Comme inhumain. Alors que moi je dois ressembler à un volcan en fusion au bord de l’explosion. « Le trottoir est quand même assez large. Vous auriez pu m’éviter. En plus vous avez bien vu que j’étais chargée. » Et très occupée à essayer de récupérer mon téléphone. Bon il est vrai que j’avais peut être les yeux un peu ailleurs. Mais ce n’est pas une raison pour m’accuser ou pour m’excuser. Et encore moins face à un regard pareil. « En tout cas vous vous n’avez pas l’air d’avoir de dégâts suite à cette rencontre malheureuse. Moi j’ai mon chemisier et mes courses foutus. Alors vous pourriez être compatissant. » Ma voix est toujours colérique et mon regard ne perd pas de son intensité. S’il croit que je vais baisser d’un ton ou baisser les yeux il est mal barré. J’ai juré que jamais plus je ne baisserais les yeux face à ce genre de regard. Je l’ai fais une fois et je sais que trop bien ce que cela m’a couté. Alors pas question de craquer une seconde fois. Non. Plutôt crever que de finir déchirée.