Ça ne faisait pas plus de quelque mois que j'étais déménagé dans le coin mais j'avais déja bien pris mes repères et avait réussi a faire quelques contacts grâce a ma réputation. Contrairement a mon habitude, j'avais décidé de passer cette soirée sobre car j'avais une idée en tête qui nécéssitait de longues heures passées au téléphone. Effectivement, j'avais eu vent qu'une demoiselle que j'avais connu en Russie, il y a quelques années, se trouvait maintenant dans la même ville que moi. Pourquoi ne pas tenter de prendre contact avec elle.
Je me souviens bien la manière que j'avais réussi a la séduire dans le temps, de nos heures passées au lit. Cela faisait un bail que je ne l'avais pas vu mais a moins d'être devenue une sans-abri, elle devait toujours etre aussi charmante. Malheureusement, son boulot et le mien étaient incompatibles et elle avait fini par l'apprendre. Elle avait donc coupé les ponts mais le destin fait bien les choses, faut croire.
J'avais donc passé la soirée a errer en ville, mon portable collé a l'oreille avec mes différents contacts pour la retracer. J'avais finalement réussi a avoir son adresse. J'avais donc allumé mon téléphone une derniere fois pour m'appeller un taxi. J'aurais pu prendre ma Audi pour m'y rendre mais au vu de notre relation, j'avais préféré qu'elle n'ait aucun numero de plaques a prendre. J'étais donc débarqué devant chez elle, lumières de son appartement éteintes. Elle devait être sortie dans un bar pour fêter ou je ne sais trop. Bref, mon métier m'avait appris a être très patient malgré tout. Je m'étais donc appuyé le dos au mur près de sa porte d'entrée et avait fumé quelques clopes en l'attendant. Je la vis se pointer au loin et je mis très peu de temps a la reconnaitre avec ses cheveux dorés qui brillaient sous les lampadaires.
Elle finit par arriver a ma hauteur et je vit qu'elle m'avait deja reconnu car presque dans un soupir, elle ne fit que prononcer mon nom. Ce a quoi, j'eus comme seule réponse.
- Eh ouais, c'est moi... J'imagine que dans ta petite tête, tu dois te dire que si je suis ici, c'est pour faire mon boulot hein ? lui dis-je avec un petit sourire (ce qui était très rare de ma part)
J'ouvris mon veston question d'aller y prendre mon paquet de clopes. J'ouvris le paquet, y prit un "baton du cancer" (comme j'aime bien les appeller) et lui tendit le paquet pour lui en offrir une. Je ne me rappellais pas si elle était fumeuse ou pas mais bon, aussi bien être courtois.
- En fait, je viens d'emmenager dans le coin et j'ai appris que tu vivais ici alors j'me suis dit "Pourquoi pas revoir cette jolie blonde qui m'a fait rêver toutes ces nuits" ?