Sofia & Roxie ▞ The heart wants what it wants

The heart wants what it wants

@Sofia Mills

Cinq heure trente du matin et te voilà déjà au boulot. En effet, tes réveils se font très tôt, mais tu t’es habitué à cela, et même mieux, tu adores ça. Cela fait quelque temps désormais que tu travailles dans cette radio, et tu dois bien avouer que partager le réveil des auditeurs t’amuse beaucoup. Ton émission ne commence qu’à partir de six heure mais tu aimes être là en avance afin de prendre le temps de boire ton café tranquillement et ainsi être réellement d'aplomb pour ton boulot. Mais ce matin là, tu n’attendais clairement pas à ce genre de surprise. En arrivant dans le studio, tu y découvres une personne endormie, certainement un membre de l’équipe de nuit qui a visiblement succombé au poid du sommeil. Doucement, tu t’approches de la jeune femme, et tu ne peux t’empêcher de sourire en reconnaissant ce doux visage. Sofia Mills. L’ex copine de ta petite soeur. Tu avais appris qu’elle avait rejoint la radio, et tu espérais vraiment la croiser, pensant même à passer une journée entière dans les locaux pour être sûr d’être présente à son arrivée mais tu n’avais pas encore osée. Cette jolie brune qui n’était autre que votre voisine et qui n’a aucune idée de l’attachement que tu as pour elle. Tu prends le temps de l’observer avant que tu ne passes tes doigts dans ses cheveux, libérant son visage en une douce caresse, ramenant ainsi ses cheveux derrière son oreille. Tu remarques alors ses yeux qui peinent à s’ouvrir, ce qui te fait d’autant plus sourire.

Salut Sofia …

Un sourire franc est fixé sur tes lèvres, tes yeux doivent très certainement briller de par le plaisir que tu éprouves à te retrouver face à elle. Tu vois qu’elle est perdue, en même temps c’est normal, tu viens de la réveiller, et cette moue encore endormie te ferait craquer très facilement, tu n’as aucun doute sur le sujet. Mais en plus de ce réveil inattendu dans un lieu qui ne doit certainement pas être un lieu où elle a l’habitude de dormir, elle se retrouvait en plus de ça, face à un fantôme du passé. Alors oui, tu as conscience qu’elle va être perturbée, tu t’y attends, mais tu es prête à lui faire face, c’est même mieux que ça, tu veux lui faire face.

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@Roxie Holmes

" Et sur ce morceau je vous laisse chers auditeurs. Bonne soirée ou plutôt bonne nuit et à demain. " Le sourire aux lèvres, tu appuyais sur le bouton signifiant l'arrêt du micro. C'était fini pour ce soir, il était temps pour toi de rentrer te coucher. Quatre heures à l'antenne. Pas assez pour toi et ce malgré ta fatigue. Tes yeux te brulaient, la gorge était sèche et pourtant, tu étais heureuse. Heureuse oui car tu te sentais à ta place dans ce studio. Tu n'étais pas là depuis très longtemps et pourtant, c'était devenu ta deuxième maison. Et oui, Sofia, tu avais enfin reposé tes valises à Bowen. Toi qui disait que tu ne reviendrais jamais ici, et bien tu t'étais trompée. La douleur s'était amoindrie, tu avais même réussi hier à repasser devant le banc où vous aviez échangé votre premier baiser. Elle ne te manquait pas et pourtant elle faisait partie de toi. Tu savais que tu ne serais pas la personne que tu es aujourd'hui sans son intervention dans ta vie. Mais ce que tu ne savais pas en revanche, c'est si c'était une bonne chose ou pas. Tu te levais pour prendre un peu d'eau avant de te placer sur le canapé du studio. T'allongeais tes jambes, laissant le sang reprendre un peu mieux sa place et tu sortis ton téléphone. Une habitude que tu avais le soir, regarder un peu les réseaux sociaux. Oui, tu aimais te tenir informée. Et puis des fois, les informations que tu pouvais lire, tu les replaçais dans tes émissions. Comme là, cet article sur les dangers des gel antibactériens, tu savais que tu pourrais en parler le lendemain soir,  afin de savoir ce que tes auditeurs pourraient en penser. Demain tu ferais quelques recherches histoire d'en savoir un peu plus. Tu notais ça sur ton application bloc note avant de farfouiller sur les tumblr. On pouvait en apprendre beaucoup sur les célébrités et même si tout ce qui était people ne t'intéressait pas vraiment, tu savais ce qui plairait à tes auditeurs. Des naissances, des prénoms révélés, des futurs mariages, des séparations, des divorces. Oui, tu récoltais tes petites informations. Sauf que la fatigue finit par t'emporter et ça, tu ne t'y attendais pas. Alors glissant sur le canapé, tu t'endormis, prostrée et surement très mal installée.

Une douce caresse. Une présence à tes côtés. Tu ne savais pas combien de temps tu avais dormi et la seule chose qui te permit de te dire que tu n'étais pas chez toi, c'était cette paire d'orbes te fixant. Chose inhabituelle bien sur. Même tes dernières conquêtes, tu t'arrangeais pour aller chez eux et te barrer avant les premiers rayons du soleil. Pas d'attache, pas de casse. Sauf qu'après quelques secondes, tu reconnus ces perles qui te fixaient. Enfin, c'était ce que tu croyais. " Liz' ? " Ta voix était toute endormie et ton corps endolori mais pourtant tu parviens quand même à faire un geste de recul. Ta tête heurtant le mur finit par te réveiller complètement et c'est là que tu te rendis compte de ton erreur. " Oh merde pardon Roxie. Je t'ai pris pour… Enfin t'as compris quoi. " Tu fixais la sœur de ton ex avant de percuter sur l'étrangeté de la situation. " Qu'est ce que tu fais là ? " Tu avais bien compris que vous n'étiez pas dans ta chambre et que tu avais passé la nuit au studio. D'ailleurs ta tête devait faire peine à voir. Tu te passais les mains sur le visage voulant ôter toute trace de sommeil y résidant encore. Et à voir la position que tu venais de prendre, tes genoux ramenés sur ta poitrine, tu n'étais pas forcément à l'aise en ce moment. Autant que sa sœur, tu ne pensais pas la revoir un jour.

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@Sofia Mills

Tu essaie de réveiller cette merveille du passé en douceur, de l’effrayer le moins possible espérant que ton sourire la rassurera dès qu'elle posera le regard sur toi. Tu n'es qu'à moitié étonnée d'entendre le prénom de ta soeur lorsqu'elle ouvre les yeux sur toi, possédant le même regard que Lizzie, l'erreur est une évidence. Mais tu dois bien avouer que la voir avoir ce mouvement de recul en se croyant face a ta petite soeur te donne un pincement au coeur. Tu sais que Liz lui a brisé le coeur, tu sais qu’elle l'a ruiné au plus profond de son âme mais tu ne cesses de croire que d'une façon ou d'une autre tu arriveras à passer à travers ce mur qu'elle s'était très certainement forgé. Tu n'as pourtant pas prononcé une parole la laissant se remettre les idées en place tranquillement, ce qu'elle fait pour finir par s'excuser alors que ton sourire reste tout aussi rayonnant.

T'en fais pas c'est rien.

Tu t’assoie près d'elle, sur le canapé, après qu'elle se soit mise en position de défense. Tu sais très bien que te rapprocher d'elle ne sera pas facile, mais pourtant tu ne peux empêcher cette douleur se prendre de toi en voyant que la connerie de ta soeur fait que Sofia est mal à l'aise même près de toi.

En fait ca serait plutot a moi de te poser la question… tu as finis de bosser de un moment maintenant et… ca va etre a mon tour de mettre un peu d’ambiance dans le réveil de cette population…

Tu laisses entendre un petit rire alors que, pour lui montrer que tu ne lui veux aucun mal, tu recules jusqu'à l'opposé du canapé pour finir par prendre la même position qu'elle et ainsi pouvoir plonger ton regard dans le siens… Sans réellement t'en rendre compte, tu observes les traits de son visage, chaque détails qui auraient pu changer depuis la dernière fois que tu avais pu la voir. Tu l'avais toujours plus ou moins fixé de la sorte, c'est de toute façon bien plus fort que toi, alors ca ne devrait pas la choquer que tu agisse ainsi encore aujourd'hui.

Tu es toujours aussi belle...

Bon ce n'est peut-être pas la meilleur façon de la mettre a l'aise mais au moins ca vient du coeur. Tu n'as su contrôler tes paroles, laissant tes lèvres prononcer ce que tu pensais a l'instant même sans que tu n'ai réellement ton mot a dire.

J’y pense, maintenant que t'es là tu peux peut-être me tenir compagnie dans mon émission ?

Après tout c'est une façon comme une autre de faire en sorte de la garder près de toi encore un peu avant qu'elle ne disparaisse encore de nouveau dans la nature. Tu ne sais pas depuis quand elle est revenu dans votre ville natal mais tu sais que si tu veux avoir une chance de créer le moindre lien avec elle c'est ce matin la...

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@Roxie Holmes

Tu avais du mal à remettre tes idées en place. L'impression que le sommeil te manquait un peu ou juste ces prunelles qui te fixaient qui te donnaient cette impression de rêve éveillé. Et elle sourit. Même après ton erreur sur la personne, elle, elle sourit. Tu ne sais pas trop ce que ça peut signifier parce que tu n'étais pas vraiment à l'aise. La revoir, ce n'était pas prévu au programme. Ce n'est rien qu'elle te dit. Enfin si quand même, tu l'avais prise pour son abrutie de soeur. Alors oui c'était quelque chose. Parce que la rancoeur avait parcouru tes veines en à peine quelques secondes. Elle vient s'asseoir à tes côtés et tu la laisses faire. Après tout, tu n'es pas chez toi, tu ne peux pas. Tu ne peux pas lui dire de partir ni t'enfuir comme une voleuse. Après tout, Roxie ne t'a rien fait elle. Elle a juste de l'ADN en commun avec celle qui a détruit ta vie. C'est simplement ça. Tu lui demandes donc ce qu'elle fait là et sa réponse te fait écarquiller les yeux. " Comment tu sais que... Attends tu travailles là aussi ? " Il faut dire qu'en travaillant aussi tard, tu n'écoutes jamais la radio le matin. Et visiblement c'était son créneau. Un rire s'échappe de tes lèvres. Ce genre de rire gêné et qui prouve bien ta stupidité du moment. Putain c'était évident. Ses prunelles flirtent avec les tiennes que tu soutiens bien difficilement. Et lorsqu'elle te dit que tu étais toujours aussi belle, tu sens tes joues prendre quelques degrés. De gêne à nouveau, tu glisses tes mèches rebelles derrière ton oreille et quitte ses yeux. Tu n'arrives pas à la fixer comme elle elle te fait. Mais tu reviens vers son visage, bien incapable de dire quoique ce soit face à ce compliment. Elle change de sujet, elle a du sentir que tu n'étais pas à ton aise. Tu relèves la tête, sors de ta torpeur et esquisses un léger sourire.  Rester avec elle, pourquoi pas. Après tout tu étais là, réveillée et pas prête de rejoindre Morphée avant un moment. " Pourquoi pas. " Tu te lèves d'un seul bond, comme brûlée par ce canapé qui a accueilli ta nuit. " Tu veux un café ? Je vais m'en faire un moi. " Tu pars du studio presque sans attendre sa réponse que tu entends au loin. Dans le couloir tu souffles un bon coup, t'appuyant contre la paroi fraîche. Putain... Ton esprit est en bordel. Totalement en bordel. Mais tu dois faire face. Tu t'approches de la cuisine et prépare le café. Le temps semble s'être accéléré et c'est déjà le moment de retourner auprès de Roxie. Dans le studio, tu reprends place sur le canapé pour ne pas la déranger pendant son tour de radio. " Tu bosses ici depuis quand ? " Tu n'avais pas imaginé la voir dans une station de radio. Enfin tu ne savais pas vraiment pourquoi mais ça ne te semblait pas être un métier pour elle. Mais les a prioris étaient la plupart du temps des conneries. Tu brûlais d'envie de lui demander des nouvelles de Liz' mais tu te retiens.

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@Sofia Mills

Tu la vois complètement perdue et tu dois avouer que ça t’amuses un peu, ça lui donne un air très mignon que tu trouves réellement très attirant. C’est sans doute pour ça que tu te contentes de sourire à sa remarque, attendant qu’elle comprenne d’elle même la situation. Oui tu travaillais ici mais elle ne mit pas longtemps à assembler le puzzle d’elle même, et toi, tu ne faisais que te délecter de sa beauté. Tes mots étaient d’ailleurs sorties tout seul, partageant tes pensées sans même réfléchir. tu n’avais pas loupé le rouge venir colorer ses joues, et encore une fois, ton sourire prit place sur tes lèvres, satisfaite de l’effet que tu provoques chez elle, et tu n’hésites pas à lui proposer de rester avec toi. Tu es certainement trop brusque, trop avenante avec elle, mais tu es ainsi, franche, directe, et tu ne sais être autrement. Cette magnifique poupée brune est ton obsession depuis des années, et même si cette fascination pour sa beauté pure a toujours fait partie de toi, c’est bien la seule chose que tu as su garder pour toi. Il faut dire que si tu parles très facilement de tout et de rien, il t’es pourtant presque impossible de parler de ce que ressens réellement au plus profond de toi, seul ta colère sait se faire entendre, mais dès lors qu’il s’agit de chose profonde, de sentiment sincère envers quelqu’un, là, tout se complique pour toi et tu peux alors devenir muette la plupart du temps, à moins d’utiliser l’ironie pour détourner la situation. Quoi qu’il en soit, Sofia accepte ta proposition, et en cet instant, rien ne pouvait te faire plus plaisir. Tu l’as vois pourtant prendre la fuite très rapidement, et t’empresse de lui répondre tout de même…

Un café long, noir s’il te plait…

Tu n’as pourtant pas si soif que ça, tu as déjà bu ton café, mais tu te dis qu’en lui faisant part de ta soit disante envie de boire, tu l’obliges à te le ramener, et empêche ainsi sa fuite totale. Tu reste consciente qu’elle pourrait réellement le faire, et à dire vrai, tu ne t’attends pas réellement à la voir revenir près de toi. Alors tu commences à t’installer, voyant l’heure de ton émission approcher. Tu es prête à t’annoncer au micro et ainsi démarrer ton tour de radio lorsque tu vois tout ce qui pour toi résume la tentation même refaire son apparition. Tu es entrain de sortir ta phrase d’accroche habituelle lorsqu’elle dépose ton café devant toi, et tu la remercie d’un geste de la tête ainsi qu’un magnifique sourire. Non tu ne t’attendais pas à la voir faire son retour, et c’est sans doute pour ça que tu es d’autant plus émerveillée par sa présence. Tu lances une série de chanson du moment, relativement douce vu l’heure matinale, comme toujours, et tu coupes ton micro, ce que Sofia a du remarquer puisqu’elle s’adresse à toi de nouveau.

Je ne sais pas trop, quelques mois maintenant… C’est assez sympa de partager le réveil des gens, mais tu sais ce que c’est… Toi tu passes tes soirées avec eux…

Tu lui souris, encore et toujours, et tu évites de faire savoir que bien souvent, depuis que tu sais qu’elle travaille ici, tu branche la radio juste pour le plaisir d’entendre sa voix. Tu sais que tu pourrais passer pour une psychopathe, après tout, peut-être que c’est ce que tu es, mais tu t’en fou, tu fais ce qui te plait quand ça te plait de le faire, tout simplement. La petite playliste que tu avais mis en place étaient sur le point de se terminer, ce qui veut dire que tu dois te préparer à parler de nouveau, ce que tu fais, accueillant le premier appel de la matinée. Une jeune femme qui explique qu’un fantôme de son passé a fait une apparition dans sa vie et qu’elle ne sait pas comment agir avec lui. Ca te fait rire, doucement, et tu ne peux t’empecher d’observer la réaction de Sofia…

Et bien… moi, si cela m’arrivait, je crois que je me laisserai tout simplement guider par mes envies… Je pense que le passé n’est pas toujours ce que l’on croit, et que laisser une chance au présent de le prouver n’est pas une mauvaise chose...

Mais ce n’est que ton avis, et si tu as prononcé cette phrase en fixant la beauté brune qui te tient compagnie, ce n’est pas en toute innocence, au contraire. Tu trouves ça tout de même assez drôle que ce genre de sujet tombe justement aujourd’hui, mais tu n’hésites pas à lancer le sujet de façon plus large, incitant toute personne vivant ce genre de chose à appeler, comme pour garder ce sujet ouvert encore un peu, juste le temps de voir ce que Sofia aurait à dire alors que tu venais de renvoyer un peu de musique, laissant le standard prendre les appels, te permettant de choisir les histoire qui te plaisait le plus avant de reprendre l’antenne...

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@Roxie Holmes

Tu avais fui. Tu n'avais pas réussi à rester dans la même pièce qu'elle. Il fallait que tu te reprennes. En même temps, le réveil que tu avais vécu était un peu brutal. Ses yeux, son visage, tu n'étais pas préparé à ça. Et que ce soit celui de Liz' ou bien ceux de Roxie. L'une ou l'autre. Disons que tu préférais que ce soit Roxie mais tout de même. Ca te ramenait à des souvenirs que tu n'aurais pas voulu avoir. Tu l'entends passer sa commande alors que tu as déjà détalé. Oui, tu le lui ramènerais son café. Au moins que ta fuite serve à quelque chose. Le temps de préparer vos boissons et tu étais de retour. Enfin, ça et aussi le temps de reprendre tes esprits mais aussi de respirer un bon coup. Oui, ton self control en avait pris un coups mais tu étais plus forte que ça. Plus forte que ce passé qui t'encombrait. Elle était à l'antenne lorsque tu étais entrée à nouveau dans le studio. Doucement et pour ne pas la déranger, tu posais la tasse de café à sa portée et toi tu pris place sur le canapé qui avait accueilli ta nuit. Le temps qu'elle finisse de lancer les musiques et tu lui posais cette question qui te brûlait les lèvres. Enfin, l'une de celles qui avaient besoin de sortir de ta bouche. Mais tu commençais doucement. Elle t'apprit alors que ça faisait plusieurs mois qu'elle travaillait ici. Tu te baffais mentalement de ne pas avoir pensé à regarder la liste des chroniqueurs. " Oui c'est un peu ça, je finis les journées des gens et toi tu les commences. Ca fait un bon duo. " Tu tentes de lui sourire même s'il apparaît plus crispé qu'autre chose. Tu fais des efforts mais il te faut encore un peu de temps d'adaptation avec cette situation. Oh, tu te doutais que ça irait au bout d'un moment mais forcément la gêne était présente. La musique se terminait et tu arrêtas de parler le temps qu'elle reprenne l'antenne. Bien calée dans le canapé, tu écoutais l'auditeur parler. Ou plutôt l'auditrice. Elle parle d'un fantôme qui revient dans sa vie. Tu faillis recracher ta gorgée de café en entendant ses dires. Ca te rappelait un peu ta propre vie. Tu te repris en avalant la gorgée que tu avais dans la bouche malgré la légère brûlure dans le fond de ta gorge. Il ne fallait pas que tu fasses de bruit pour ne pas qu'on t'entende bien sur. Les bruits de fond étaient désagréables à la radio. Et puis tu ne voulais pas que Roxie remarque ta gêne. Enfin ça te semblait mal parti vu qu'elle te regardait. Elle répondait à l'auditrice mais tu avais ce sentiment que ce n'était pas la seule personne à qui elle parlait. Laisser une chance au présent n'était pas une mauvaise chose. Qu'est ce qu'elle pouvait penser par là ? Surtout en parlant de se laisser guider par ses envie. Tu ne comprenais pas vraiment. Te cachant derrière ta tasse de café, tu attendis que la musique soit relancée. Non, là il y avait quelque chose que tu ne comprenais pas. " Tes conseils n'étaient pas que pour l'auditrice pas vrai ? " Tu n'étais pas dupe et elle le savait très bien. " Qu'est ce que tu entends par laisser une chance au présent et se laisser guider par ses envies ? " Il te fallait des réponses, comme tout le temps. Tu étais comme ça, l'inconnu tu avais du mal.

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@Sofia Mills

Non en effet, tu ne t’adresses pas seulement à l’auditrice, tu profites simplement du sujet pour essayer d’aborder un sujet similaire avec la jolie brune qui est là, sur ce canapé, dans ce studio que tu as l’habitude de voir entièrement vide en ta présence. Cela ne te dérange pas que Sofia soit là, bien au contraire, tu apprécie de pouvoir poser les yeux sur elle, de pouvoir sonder son état d’esprit à travers tes paroles et ton insistance de par ton regard fixé sur elle. Tu ne loupes pas sa réaction aux paroles de la jeune femme, tu ne loupes rien de ce qu’elle peut ressentir en cet instant. Tu aimerai cependant pouvoir être dans sa tête, voir très clairement ce qu’elle pense en cet instant même et d’autant plus lorsque tu te met à ton tour à parler. Tu restes flou, tu en as conscience, mais tu n’oublies pas que tu dois répondre à ton auditrice et que donc, tu ne peux pas te permettre de donner plus de détail à l’antenne, mais tu vois que Sofia se pose des questions, tu vois que tu as réussi à l’intriguer assez pour qu’elle arrive à te fixer à ton tour. Depuis qu’elle s’est réveillé, elle ne maintenait pas ton regard, et bien que tu trouves ça adorable, tu la connaissais tout de même assez pour savoir qu’elle n’était pas du genre à détourner le regard facilement. Tu en as conclu que ta présence la dérange d’une façon ou d’une autre, elle lutte pour rester près de toi, mais tu ne sais pas encore ce qui la pousse à le faire et tu esperes bien le découvrir. Tu continues de parler avec la jeune femme au téléphone, tu enchaines ton émission comme il se doit, mais tu n’as d'yeux que pour Sofia, voila pourquoi tu souris avant même d’avoir coupé ton micro, sachant très bien que si elle avait des questions à poser, elle le ferait en cet instant. Alors ton visage est tourné vers elle et tu attends, très peu en fin de compte, tu retrouves le mordant que tu lui avais connu quelques années auparavant. Elle ne te laisse pas le temps de te reposer pour chercher des explications et tu aimes. A sa première question tu te contentes de faire un signe négatif de la tête pour lui faire comprendre qu’en effet elle lui parlait bien à elle aussi. Quand à la seconde, tu souris, d’une façon très espiègle en réalité et tu lui tournes le dos pour voir combien de temps tu as avant de reprendre le micro. Peu de temps en réalité, mais cela devrait suffire pour ce que tu as en tête...

Quand tu me regardes, tu vois ma soeur je me trompe ? Je suis habituée, nos yeux sont un reflet dans le miroir, mais le reflet ne montre pas toujours la même âme...

Tu parles tout en te levant pour t’approcher d’elle sur ce canapé, tu ne comptes pas t’asseoir près d’elle, non tu viens réellement lui faire face, te baissant juste assez pour avoir le visage à hauteur du sien, certainement un peu trop près pour le bien être de Sofia…

Ce qui veut dire que tu ne laisses pas de réel chance à l’instant présent, et ça t'empêche de me voir… Moi...

Ton dernier mot est prononcé alors que ton souffle se mêle désormais au siens, tes yeux oscille entre les siens et ses lèvres pulpeuse que tu meurs d’envie de goûter. Te laisser guider par tes envies, oui, tu souhaites très clairement le faire, mais tu sais aussi que Sofia est loin d’être prête pour ça. Alors tu te redresses et te recules, lui laissant de l’air, mais aussi du temps pour cogiter sur ce que tu viens de chercher à lui faire vivre tandis que tu reprends l’antenne, discutant avec certains auditeurs qui partagent leur point de vue sur ces fantômes du passés qui refont leur apparition.

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@Roxie Holmes

Elle tourne la tête de droite à gauche. Elle te confirme ce qu'au fond tu redoutes peut être. Elle ne parle pas que de l'auditrice, elle ne lui répondait pas qu'à elle. Tu n'as pas pu t'empêcher de lui poser cette question même si au fond la réponse, tu la redoutais bien plus. Oui, c'était dur d'entendre ça. D'être décryptée comme ça. Elle te connaissait, elle savait ce que tu avais vécu à cause de sa soeur. Mais tu ne comprenais pas vraiment si tu étais ce fantôme ou si c'est toi qui en revoyait un. Parce qu'au final, les deux réponses sont plausibles. Elle sourit, c'est peut être ça le pire. Parce qu'elle elle semble comprendre ce qu'il se passe alors que toi pas du tout. Le brouillard de ton réveille se retrouve renforcé par tout ça. Rien n'a de logique pour le moment sauf pour elle. Ca t'agace un peu d'ailleurs alors tu pinces tes lèvres. Elle se retourne et tu te retrouves face à son dos. Tu es prête à objecter lorsqu'elle te fait face à nouveau. La bouche entrouverte et coupée dans ton élan, tu la fixes. Comme elle elle le fait actuellement. Elle va te répondre, ce serait bien oui. Elle va le faire. Et elle le fait. A sa première question tu veux objecter, tu veux lui dire que non, tu ne vois pas que Liz' en la regardant. Parce que c'est vrai mais au fond, qu'est ce que tu vois en la regardant elle ? Tu ne sais pas vraiment. Alors tu ne peux pas répondre. Tu te contentes à nouveau de fermer la bouche, incapable à nouveau de lui parler. Cette manière qu'elle a de te faire fermer ton clapet ne te plait pas vraiment. Tu commences à t'agacer mais tu finis de l'écouter. La même âme qu'elle dit, non ça c'est sur. Mais tu connais bien plus Liz' qu'elle. Roxie, tu sais des choses sur elle mais c'est pas pareil. Ce n'est pas que tu ne t'es jamais intéressée à sa vie, mais à cette époque, Liz' était la seule personne qui avait de l'importance à tes yeux. Tu savais que ça avait été une connerie. Mais cette révélation n'était arrivée qu'après dans ton cerveau. Et le passé tu ne peux pas le changer. Tu sors de tes pensées lorsqu'elle se lève. Pourquoi elle se lève d'ailleurs ? Tes yeux l'interrogent mais elle ne fait que s'approcher de toi. Tu sens ton rythme cardiaque qui s'accélère soudainement. Tu ne sais ni pourquoi, ni comment c'est possible. Elle te fait peur mais pas dans le sens commun du terme. Elle te fait peur parce que tu ne sais pas ce qu'elle va faire. Mais tu n'as pas peur d'elle. Tout ceci n'a aucun sens, t'en as bien conscience. Son visage n'est qu'à quelques centimètres du tien lorsqu'elle recommence à parler. Tes yeux sont plongés dans les siens mais son regard est dur à soutenir. Tu te sens piégée, faible et toutes ces sensations que tu refuses de sentir à nouveau. Et pourtant, tu ne cilles pas, tu ne bouges pas et tu attends. Sans savoir ce que tu attends d'ailleurs. Son souffle s'écrase sur tes lèvres alors qu'elle parle à nouveau. Le bourdonnement dans tes oreilles ne t'empêche pourtant pas d'entendre ce qu'elle te dit. Même si tu aurais préféré car cela t'aurait évité pas mal de questionnements. T'empêche de la voir elle. Voilà ce qu'elle te dit. Et tu les vois ses yeux qu'elle descend sur tes lèvres. Tu la vois qui te regarde à nouveau, toi perdue face à elle. Oh oui tu la vois bien là, mais tout se percute dans ton cerveau. Elle se redresse, s'éloigne et reprend sa place. Toi tu restes là comme une abrutie, à la fixer comme ci tu venais de voir un fantôme. Le revoilà celui là. Foutu fantôme. Elle reprend l'antenne et tu ne l'écoutes pas. Ses mots te résonnent dans la tête, ses gestes, tu tentes de les décrypter. Mais rien n'y fait, tu ne vois pas de logique la dessous. Alors tu attends qu'elle lance une nouvelle fois une playlist avant de te reprendre. Tu bouillonnes ça y est. Parce que quand tu comprends pas, t'es comme ça, tu t'énerves. Au moment même où elle appuie sur le bouton pour éteindre l'antenne, tu bondis hors du canapé. Ta tasse de café manque de faire un vol plané lorsque tu la poses sur la table. Tu prends place face à elle, la regardant de haut vu sa place assise. " Je peux savoir à quoi tu joues ? " La question est posée, l'énervement est présent. Tu ne sais même pas quelle réponse tu attends à cette question. Tu ne sais même pas si y'a de réponse à cette question et pourtant. " Elle sait que je suis là c'est ça ? C'est elle qui t'a demandé de faire ça ? Cette foutue comédie pour me mettre mal à l'aise ? Elle a plus le courage de me rendre folle elle même qu'elle doit te demander de le faire ? " Tes poings sont serrés, ton regard plus noir qu'à l'accoutumée. " A quoi tu joues bordel ? " T'es à deux doigts de chialer en fait. Parce que tu ne sais pas ce qu'il se passe. Tu ne sais pas pourquoi tu es encore dans cette pièce.

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@Sofia Mills

Tu vas peut-être trop loin, tu ne sais pas trop, tu ne réfléchis pas plus que ça en fait, ce qui peut te porter préjudice tu en as conscience, mais tu es ainsi, tu ne fais que ce que tu as envie et encore. La devant Sofia, tu arrive à te contenir, à prendre sur toi pour ne pas la brusquer plus que tu ne le fais déjà. La preuve alors que tes lèvres sont si proches des siennes, ta seule envie est d’avancer encore un peu ton visage pour goûter au sucre de sa peau. Mais tu te retiens. Tu te contente de lui expliquer ce que tu as en tête, de façon détourné, certainement un peu trop flou. Mais même si tu as toujours su ce que tu veux de cette magnifique femme, tu sais aussi que ta soeur restera très certainement un obstacle entre vou, et qu’il te faudra énormément de temps pour réussir à faire en sorte que Sofia ne voit réellement que toi, et qu’elle accepte de laisser une Holmes faire de nouveau parti de sa vie d’une façon si intime. En gros, tu sais que tu fonce droit dans un mur, mais étrangement, tu fonces sans casque de protection, prête à te faire mal en cours de route. Tu fais ton petit numéro et tu la laisses seule avec elle même. Elle aurait pu péter un plomb, t’en mettre plein la gueule, ou encore même partir, tu l’aurai compris, mais non. Tu la regardais de temps en temps tout en continuant ton émissions, tu voyais qu’elle était perdue, et tu ne savais pas si c’était bon signe ou pas, même si c’était pourtant ce que tu avais cherché dans le fond. Tu voulais la perturber, faire en sorte qu’elle pense à toi d’une façon dont elle n’aurait jamais imaginé, et tu es certaine d’avoir réussi, mais tu dois bien avouer que tu as peur du calme dont elle fait preuve pour le moment. Elle bosse à la radio elle aussi, elle sait ce que c’est, elle sait comment cela fonctionne, et tu ne doutes pas que c’est pour ça qu’elle garde le silence. C’est pour ça que dès que tu coupe le micro de l’antenne, tu n’es pas réellement étonné de la voir ainsi debout face à toi. Ton beau sourire se cache désormais, du moins il reste en retrait pour le moment, bien que tes lèvres laisse percevoir un petit tic en se relevant doucement sur le côté montrant très clairement que malgré son énervement, tu as très envie, toi, de lui sourire. Tu réfléchis pourtant à ce que tu dois lui répondre. Tu n'es pas réellement en train de jour, enfin si, sûrement un peu, mais pas au jeu qu’elle pense. tu joue parce que c’est ta façon d’être, tu la portes sur les nerfs, parce que c’est ce que tu aimes faire, mais lorsqu’elle reprend, lorsqu’elle parle de ta soeur, alors là, tu perds réellement toute trace de bonheur sur le visage. Tes yeux se durcissent sans que tu ne le gères réellement, et tu offres désormais une façade froide et complètement détaché s’offrir à celle qui pourtant a le pouvoir de te faire sourire rien qu’en posant le regard sur toi.

Je te l’ai dis Sofia… Tu ne regardes pas du bon côté du miroir...

Tu la fermes alors, détournant le regard comme si elle n’était plus rien pour toi, prenant sur toi pour ne pas lui demander de partir désormais. Tu sais très bien que la présence de ta soeur planera au dessus de vous encore longtemps, mais tu ne pensais pas de cette façon là tu devais bien l’avouer. Tu ne pensais pas que tu viendrais à être accusé de subterfuge de la sorte. Tu es étrange, spéciale et tellement d’autre mots pourrait te définir, ça il n’y avait pas de doute, mais par contre, tu n’étais pas du genre à te jouer des gens, mais après tout, Sofia ne te connaît pas réellement, alors peut-être que dois lui laisser la chance d’en apprendre un peu plus sur toi avant de te braquer à ton tour. Alors tu prends une inspiration avant de reporter ton regard sur elle, tu t’es adouci, mais elle ne peut manquer le fait que sa réaction t’as bien plus vexé que tu sembles vouloir le montrer.

Alors, première chose à savoir sur moi, je ne joues jamais avec les sentiments des gens, encore moins lorsqu’il s’agit de personne que j’apprécie réellement. Et tu sais quoi ? Grande nouvelle ! Je t’apprécie réellement, que ça te semble surréaliste ou pas… Ensuite… Oui ma soeur est une connasse et mérite sans aucun doute tous les noms que tu souhaites lui donner, mais...

Tu fais une pause, non pas pour mettre du suspens ou quoi que ce soit dans le style, non juste parce que tu cherches à être le plus clair possible sans pour autant être trop dur avec Sofia. Tu avais d’ailleurs de nouveau détourné le regard. Tu es quelqu’un de très sûr de toi, mais dès qu’il s’agit de t’ouvrir réellement à une personne, alors là, tu perds tous tes moyens, et tu ne pensais pas montrer cette partie de toi si rapidement. Tu t’étais relevé pour te donner de la contenance, et faire face à la brune qui était très clairement sur les nerfs face à toi. Ton regard retrouvant son point d'accroche dans le sien, tu passes ta langue sur tes lèvres sans même t’en rendre compte.

Mais je ne suis pas elle… Je ne le serai jamais… Et si tu tiens réellement à savoir à quoi je joue, si tu tiens vraiment à mettre des mots sur ce qu’il se passe ici, j’en suis incapable… Mais j’ai mieux pour ça...

En te levant tu avais finis très près d’elle vu qu’elle s’était rapproché de toi sous le coup de la colère, et le studio n’étant pas réellement un espace permettant de s'échapper facilement, tu n’as pas eut de mal à utiliser le fait d’avoir capté son attention pour l’emprisonner entre ton corps et la table de mixage, te permettant alors une nouvelle fois de rapprocher ton visage du sien pour meler vos souffles sauf que cette fois, alors que ton coeur est à deux doigts de sortir de ta poitrine tellement cette promiscuité te rend fébrile, tu laisses réellement ton envie de goûter à ses lèvres s’assouvir. Doucement, le regard ne se détournant en aucun cas du sien, tu déposes tes lèvres sur les siennes, sans rien faire de plus, restant presque en apnée tellement tu angoisses face à la réaction qu’elle pourrait avoir...

The heart wants what it wants

@Roxie Holmes

Roxie ne mérite surement pas ton agacement mais malheureusement pour elle, il est présent. Tu n'aimes pas ne pas comprendre. Non tu détestes ça, c'est encore pire. Ses mots te sont autant adressés qu'à l'auditrice. Comment elle pouvait te dire ça aussi simplement. Non ce n'était pas simplement c'était plus l'audace de ses mots qui te dérangeait. Elle te fixait, elle avait ce quelque chose dans les yeux que tu n'arrivais pas à déterminer. Comme si elle était fière de te mettre mal à l'aise. Et ça, ça avait le don de t'agacer encore un peu plus. Si c'était possible bien sur. Pourtant, tu ne la lâchais pas du regard. Tu attendais qu'elle coupe ce foutu micro pour lui demander des explications. Tu avais besoin de savoir. Alors tu te lèves, tu réduis l'espace entre vous pour à ton tour lui montrer que tu étais plus que sérieuse. De toute façon, elle avait du le voir. Tu t'étais levée tellement vite qu'on aurait pu croire que tu étais assise sur un cactus. Le bond que tu avais fait avait été suffisant pour arriver à sa hauteur. Elle sourit en plus. Toi tu cherches des réponses et elle elle sourit. Enfin elle a l'air paisible au moins. Ce qui est loin d'être ton cas. Et lorsque tu continues de parler et que tu vois ce rictus s'effacer de son visage, tu te sens fière. Tu sens que tu la déstabilises à ton tour et ça te satisfait. Même si au fond, vu que cela se passe lorsque tu parles de Liz', tu te demandes si tu n'as pas touché le point sensible ce qui voudrait dire que tu aies raison. Tu ne peux pourtant pas t'imaginer Roxie agir sous la coupe de sa soeur mais tes idées sont bien trop embrouillées pour y voir clair. Tu finis de parler, presque à bout de souffle. Elle, son visage est devenu froid, impassible. Tu te recules légèrement face à ce changement d'attitude. Peut être que lui faire perdre son sourire n'était pas la bonne solution après tout. Elle te parle encore de miroir et lorsqu'elle détourne son regard, ta colère reprend le dessus. " Mais tu m'emmerdes avec tes histoires de miroir là ! " Oui, heureusement que le micro était coupé pour le moment. Sinon les auditeurs auraient eu vent de cet éclat de voix peu distingué dont tu venais de faire preuve. Tu glisses ta main dans tes cheveux, non pas pour y remettre de l'ordre mais plus pour tenter de te canaliser. Tu détournes aussi la tête, te demandant si ce n'était pas le moment de prendre tes affaires et de partir. Sauf que tu repasses ton regard vers elle et tu vois qu'elle aussi s'est retournée. Elle te regarde à nouveau mais son visage à changer. C'est assez impressionnant d'ailleurs de voir comment elle pouvait modifier son expression en un quart de seconde. Un vrai caméléon. Elle semble blessée, enfin tu ne sais pas trop. Ta colère ne te permet pas de définir clairement l'expression qu'elle affiche. Ses paroles arrivent à tes oreilles et tu tentes de les décrypter. Tu l'écoutes, tu attends, et cela te met dans un brouillard encore plus épais. Visiblement tu t'es plantée mais ça ne te permet pas de comprendre ce qu'elle a dit à l'auditrice pour autant. Elle confirme le fait que sa soeur soit une connasse et tu attends la suite. Ce "mais" tu ne l'aimes pas. Tu attends la suite qui ne vient pas mais elle se lève. Tu perds un peu de ta superbe mais tu ne bouges pas. Elle mesure 10 bons centimètres de plus que toi alors tu es obligée de pencher un peu la tête en arrière pour soutenir ton regard. Pourtant tes yeux eux, se trouvent au niveau de cette langue qui s'échappe de sa bouche pour se glisser sur ses lèvres. Non ce geste tu ne le loupes pas. Et encore une fois, tu ne le comprends pas.  Elle te dit qu'elle n'est pas elle. Oui c'est certain mais au fond, qu'est ce que ça signifie. Elle ne peut pas te dire ce qu'elle pense visiblement. D'accord et alors, comment tu es censée comprendre alors ? Elle a mieux pour ça alors tu attends. Elle se rapproche de toi, et forcément tu recules, tes fesses heurtant la table de mixage. Son corps se colle au tien, t'empêchant totalement de bouger. Tes mains s'agrippent au meuble derrière toi mais tu ne peux pas t'enfuir. Son visage continue de s'approcher du tien inexorablement jusqu'à sentir son souffle contre tes lèvres. Tes yeux mêlent appréhension et questionnement ce à quoi elle ne semble pas encline à répondre. Non, son regard est différent, tu ne l'avais jamais vu comme ça encore. Et c'est peut être le fait d'être fixée sur ses yeux qui ne t'a pas fait remarquer tout de suite ses lèvres qui s'étaient posées sur les tiennes. Un quart de seconde pourtant avant que tu ne réalises. Tes yeux s'écarquillent et pourtant tu ne bronches pas. Tu es paralysée. Par ce geste qu'elle ose avoir et par ton absence de réaction que tu ne comprends pas. Malgré ton incompréhension encore bien présente, tes lèvres se pressent un peu plus contre les siennes. Tu as besoin de la douceur qu'elle te propose, cette douceur que tu n'avais pas connu depuis si longtemps. Tu ne réponds pas vraiment à ce baiser mais tu ne veux juste pas qu'il se finisse. C'est bizarre comme sensation, ton corps entier te crie que c'est une mauvaise idée et pourtant, tu ne peux pas te décoller d'elle. Tes lèvres flirtent avec les siennes alors que tu lâches un léger soupir. Tu ne sais pas trop d'où il vient celui là, mais il a besoin de sortir. Au bout d'un moment, peut être 10 secondes comme 10 minutes, tu te décolles d'elle. Ou plutôt tu la repousses. Mais pas avec la virulence dont tu avais preuve pour venir jusqu'à elle. C'est plus un geste de désespoir pour le coup. " Qu'est ce que... " Tu as du mal à mettre les mots d'un bout à bout pour qu'ils forment une phrase cohérente. Tes jambes sont fébriles et tu remercies silencieusement la table d'être derrière toi pour te soutenir. " Je comprends pas Roxie. " Ta voix n'est qu'un murmure. Un peu comme un appel au secours silencieux. Pour qu'elle t'explique ce que tu n'oses pas formuler. Pourquoi ses lèvres se sont posées sur les tiennes et pourquoi elle semblait attendre ça depuis un moment. La réponse était pourtant évidente mais toi, tu n'arrivais pas à le comprendre sans des mots qu'elle pourrait prononcer.

The heart wants what it wants

@Sofia Mills

Tu ne sais pas à quoi t’attendre en agissant ainsi, tu ne sais pas ce qui va advenir de toi désormais que tu as les lèvres sur les siennes. Tu es en apnée, sans réellement savoir pourquoi. Tu as peur de sa réaction, ça il n’y a aucun doute, mais tu ne sais pas pourquoi cela t'empêche de respirer de la sorte. Tes lèvres sont simplement posées sur les siennes, sans rien tenter de plus, comme si le moindre mouvement supplémentaire risquait de tout foutre en l’air. C’est certainement pour ça aussi que tu gardes le regard planté dans le sien, cherchant inconsciemment à attirer toute son attention ailleurs que sur ce que tu viens d’oser faire. Mais contre toute attente, tu sens cette façon qu’elle a d’appuyer encore plus ce baiser , et c’est sans aucun doute ce geste qui te fais relâcher toute la pression que tu avais en toi, laissant entendre un soupir que tu ne peux retenir réellement. Heureusement pour toi, il se mêle à celui que Sofia vient d’échapper aussi, ce qui, sans que tu ne t’en rende compte, te fais sourire. Oui, tu souris alors que tes yeux oses enfin se fermer pour profiter au maximum de ce que tu ressens alors que vos lèvres semblent apprendre à se connaitre en douceur. Tu apprécie réellement cet instant, tu aimes ce que tu ressens en cet instant. Ton coeur qui s’emballe, ton corps qui, de par ta main qui se pose doucement sur sa hanche, réclame très clairement le sien, cette façon que tu as de ne plus vouloir qu’elle s’éloigne de toi désormais. Oui tu aimes tout ce mélange de sensation, mais ce dernier geste de ta part était peut-être le geste de trop. Mais pourtant, tu aimes aussi cette peur que tu viens de ressentir alors que cette jolie brune se décide à mettre fin à tout ça. Elle te repousse, en douceur, certes, mais elle cherche à prendre de l’espace, et même si tu n’en as clairement pas envie, tu ne peux la forcer à vouloir ce que tu désires. Tu ne perds pas espoir pour autant, après tout tu n’avais pas rêvé cette échange, tu n’as pas non plus halluciné le fait que Sofia a désiré au moins autant que toi poursuivre ne serait-ce que quelque seconde ce baiser avec toi. Tu ne la laisses pas indifférente, tu en es certaine, et c’est déjà un bon point à tes yeux. Tu remarque cependant à quel point tu l’as perturbe, à quel point elle est perdue face à ce qui vient de se passer et tu ne peux pas lui en vouloir. Tu espérais que tes gestes répondrait pour toi, mais Sofia a clairement besoin de mot, ce qui n’est pas ton fort, voilà pourquoi tu t'approches de nouveau d’elle, pas pour l’embrasser cette fois, non, juste pour coller ton corps au sien t’entrainant à prendre une grande inspiration sans que tu ne le gères réellement. Une de tes mains allant sous son menton pour la forcer doucement à te regarder, pour te permettre de plonger ton regard dans le sien.

Qu’est ce que tu ne comprends pas ?

Tu aimerais poursuivre cette discussion, tu souhaites réellement rester coller à elle de la sorte pour que surtout rien ne vienne éclater cette bulle dans laquelle vous étiez en cet instant. Mais tu étais au boulot, et la playlist que tu avais lancé était sur le point de se terminer, faisant en sorte que tu n’ais pas réellement d’autre choix que de bouger assez brusquement pour reprendre ta place devant le micro non sans lâcher un...

Et merde !

Avant de reprendre l’antenne. Tu n’aimais pas du tout ça, tu aurai voulu aller au bout de cette discussion sans interruption, mais pour ça il aurait déjà fallu que tu réfléchisse avant d’agir. Oui la situation en soit te plait, oui tu as voulu tout ce qui vient de se passer, mais tu n’avais pas prévu que Sofia puisse répondre positivement à tes avances, tu n’avais pas prévu que tu chercherai à avoir le droit à beaucoup plus qu’un simple baiser chaste entre vous. Tu parles au micro, tu restes professionnel, mais tu es clairement perturbée par ce qui vient de se passer, tes phrases s’embrouillent facilement, et ta concentration est très minime alors que tu cherches à la fixer en continue pour la supplier du regard de rester près de toi. Juste un peu encore…

The heart wants what it wants

@Roxie Holmes

Tu es coincée, prise en étau entre son corps et la table. Tes lèvres contre les siennes n'étaient clairement pas une bonne idée. Et pourtant, tu avais mis du temps à mettre fin à ce baiser. Pour le coup, c'était certain, tu ne pensais pas du tout à Liz' mais bien à Roxie qui avait initié ce baiser. Ton rythme cardiaque s'emballe et tu le sens résonner dans tes oreilles. Comme ci tu étais plongée dans une sorte de bulle. Celle qu'elle avait créé autour de vous. Mais aussi celle dans laquelle tu avais plongé corps et âme. Sauf que comme toutes les bulles, il avait fallu que tu l'éclates. Que tu la repousses tentant de reprendre contenance. Mais ça, c'était compliqué. Tu l'interroges, tu tentes du moins. La première phrase a du mal à sortir quant à la deuxième, elle sort plus facilement. Tu as besoin d'explications, tu as besoin de comprendre. Les mots, voilà la solution. Sauf que Roxie ne semble toujours pas encline à la discussion. Elle se rapproche à nouveau de toi. Tu retiens ta respiration, tu attends. Quoi tu ne sais pas. Qu'elle t'embrasse à nouveau ? Peut être bien au final. Mais non, elle colle juste son corps au tien dans un léger soupir. Sa main, tu la vois remonter jusqu'à ton menton. Doucement elle prend appuie pour te forcer à relever la tête. Même si tu résistes un quart de seconde, tu finis par te laisser faire, plongeant ton regard totalement perdu dans le sien. Elle te demande ce que tu ne comprends pas. Tu as envie de lui hurler "tout". Ou bien "rien". Tu ne sais pas trop tu as juste besoin d'explications. Sauf que tu n'as pas le temps de prendre assez d'air pour lui poser ta question qu'elle se dégage de toi d'un coup sec. Cette fois tu n'as rien fait, c'est elle qui s'est éloignée. Clignant des yeux, tu reprends peu à peu conscience de la réalité et tu comprends son geste. Le studio, l'émission. Oui, vous n'étiez pas seules au final. Elle reprend l'antenne après un juron qui finit de te réveiller. Elle reste pourtant professionnelle alors que toi tu n'as pas encore osé bouger. Roxie répond aux questions mais continue de te fixer. Et c'est peut être ça qui finit par te faire réagir. Comme un électrochoc, le regard intense qu'elle a envers toi te pousse vers ton sac que tu attrapes à la hâte. Elle ne semble pas d'accord avec ta décision mais ce n'est pas grave pour le moment. Tu as juste besoin de sortir de là au plus vite pour reprendre de l'air. Tu lui lances un léger regard d'excuse ou bien était il toujours déboussolé, avant de passer la porte sans faire de bruits. Oui, tu profites de son temps d'antenne pour être certaine qu'elle ne t'en empêche pas. Tu croises un collègue dans les couloirs qui semble te demander ce qu'il se passait pour que tu sois là à cette heure là mais tu ne lui réponds pas. Tu cherches la sortie, que tu finis par trouver. Les portes passées, tu t'arrêtes, te penches en avant, reprends ton souffle comme si tu venais de faire un marathon. C'était peut être ça au final. Il s'était passé tellement de choses que c'était semblable à un effort surhumain pour toi. Sur le chemin, tu étais persuadée que tu ne pourrais pas fermer les yeux après tout ça et pourtant. A peine tu eus passé la porte de ton appartement que tu t'effondrais dans ton lit, épuisée par tout ce qui venait de se passer.