Sofia & Roxie ▞ Jealous means : just because I love you so much

Jealous means : just because I love you so much
@Sofia Mills

Ce soir, c’est la soirée organisé par la radio pour clôturer l’année qui vient de s’écouler et fêter l’été. Tu ne sais pas ce que cette soirée va donner, mais tu aimes beaucoup le fait de pouvoir rencontrer les autres personnes qui travail avec toi, même si tu ne les croises en réalité jamais. Et tu dois bien avouer que tu n’y vas pas sans raison réel non plus. Tu veux la voir, elle. Sofia. Depuis que vous avez passez la nuit ensemble, tu n’as pas eut l’occasion de la revoir, et tu es incapable de savoir ce qu’elle pense de tout ça puisque tu n’as même pas eut le temps de lui laisser ton numéro pour pouvoir vous recontacter sans attendre que le hasard n’agisse pour vous. Non ce jour là, tu avais tellement peu dormi, et surtout tu étais tellement bien dans ses bras, que tu avais repoussé au maximum ton réveil, histoire de profiter réellement de sa présence, pour finalement être réellement très en retard pour prendre le boulot. Ceci dit tu avais passé toute ton émission à sourire comme une débile, heureuse de ce que tu avais eut l’occasion de vivre la nuit même, et encore plus certaine que Sofia est celle que tu as toujours voulu auprès de toi. Alors oui, tu avais besoin de la voir, de profiter de cette soirée pour lui parler, essayer de voir si elle t’en voulait ou pas d’être parti sans un mot, même si tu te doutes bien que oui. Une fois sur place, tu ne mets pas longtemps à croiser son regard, tu lui souris mais elle ne prend pas le temps de le voir qu’elle a déjà détourné son regard. Tu comprends alors que tu as vu juste, elle t’en veut. Mais ce que tu n’avais pas prévu, c’était qu’elle ‘en veuilles au point de réellement tout faire pour ne pas rester près de toi, et donc de t’empêcher tout contact avec elle. Elle va réussir à te rendre dingue, mais tu comprends que vu le lieu ou vous vous trouvez, il vaut mieux la laisser tranquille, et ne plus chercher à lui parler. Alors tu fais ta vie, tu apprends à connaitre d’autre collègues, tu profites tout de même de la soirée, et même si cette distance qu’elle vous impose te tue, tu ne peux qu’avouer que tu passes quand même une bonne soirée. Les gens sont très sympa, surtout cette nana avec qui tu ris sans tricher. Tu te rends compte que finalement, toutes les personnes animant une émission de radio ont quand même cette facilité de contacte envers les autres, cette facilité de réaction presque intuitive qui t’amuses énormément. Tu n’en perds pas moins de vue ta belle brune, et tu ne peux louper le fait qu’elle boit, énormément, peut-être même un peu trop, mais tu ne peux rien dire pour la faire arrêter, bien au contraire tu sais très bien qu’elle boira d’autant plus si tu fais la moindre réflexion. Alors tu prends juste soin d’elle à distance, t’assurant qu’elle tient le coup avant de la voir débarquer près de toi, ou plutôt entre cette femme, très jolie en effet, qui entraine un sourire sincère sur tes lèvres avec aisance, et toi, te tournant clairement le dos pour s’adresser à celle qui ne comprenait plus rien à la situation. Toi tu laisses entendre un petit rire étouffé par tes dents qui mordent doucement ta propre lèvre. Oui tu ris de la situation, parce que tu découvres ce côté jaloux et un temps soit peu possessif chez Sofia qui sans même s’en rendre compte montre très clairement que tu as réussi à te frayer un chemin jusqu’à elle, au point qu’elle ait du mal  à laisser d’autre personne s’approcher de toi. Tu t’excuses alors poliment auprès de votre collègue lui faisant comprendre que Sofia avait très certainement trop bu et qu’il ne fallait pas trop lui en tenir rigueur alors que tu avais attrapé ta brune pour l’entrainer avec toi. «  Aller beauté, la soirée est finie pour nous deux… » Tu la sens tituber et tu comprends qu’elle a très certainement bu le verre de trop, mais tu la soutiens, qu’elle le veuille ou non pour faire en sorte de la ramener chez toi, ne connaissant pas du tout son lieu de vie. Une fois arrivé à destination, tu l’allonges sur ton lit de force, alors qu’une fois que tu as réussi à la faire tomber dessus, tu sens son corps s’alourdir sous le poids du sommeil ce qui te fait sourire de plus belle. Tu la déshabilles autant que tu le peux, histoire qu’elle dorme le mieux possible et fait en sorte qu’elle remonte un peu dans le lit afin que tu puisses trouver ta place toi aussi une fois que tu es à ton tour déshabillé, ne portant plus qu’un débardeur et un shorty. Comme cette première nuit ensemble, la chaleur de sa présence t’apaise et te permette de t’endormir sans aucun mal, d’autant plus que tu sais très bien que tu ne travailles pas le lendemain ce qui te permets cette fois d’être beaucoup plus sereine. A ton réveil, ton regard se pose automatique sur Sofia, et tu refuses de bouger pour le moment, préférant cent fois observer les trait de la jeune femme qui, pour le moment, semble tellement paisible. Dans un geste incontrôlé, ta main vient repousser une mèche de cheveux qui lui barre le visage, la ramenant alors derrière son oreille en une douce caresse. « Salut… » Tu parles dans un murmures pour ne pas la brusquer, alors que tu lui souris de bien être, même si tu te doutes que cela ne va pas durer longtemps…

Jealous means : just because I love you so much
@Roxie Holmes

Tu t'étais évertuée à l'éviter. Tu n'avais pas voulu la revoir, c'était pas possible. Mais ce soir, t'avais pas le choix. Tu savais qu'elle y serait à la soirée, c'était obligé. Une fête pour l'été, pour célébrer la fin de l'année. Tu savais qu'il serait fort probable que tu la croises. Soufflant un bon coup, tu enfilais ton short en jean et ton débardeur noir. Un kimono fleuri vient finir ta tenue alors qu'à tes pieds, tu enfiles une paire de sandales. T'attaches tes cheveux en une haute queue de cheval avant de glisser dans ton sac ton téléphone, tes clés, tes clopes et tes papiers. Parce qu'on ne sait jamais. T'y vas à reculons à cette soirée mais t'as pas vraiment le choix. Alors tu arrives à la fête et fonds directement sur le buffet. De l'alcool, voilà qui allait être très utile pour affronter cette soirée. Tu ne l'avais pas encore vu et c'était très bien comme ça. Tu espérais qu'au fond elle ne viendrait pas même si cette solution semblait être impossible. Un cocktail englouti, un deuxième d'affilé. Au moment où tu finissais d'engloutir ton second verre, tu te retournais. Tu n'aurais pas du. Oh ça non, tu n'aurais pas du. Elle était là, tu l'avais vu. Ce sourire. T'avais tourné la tête, tu ne pouvais pas soutenir son regard. Tu n'y arrivais pas. Alors tu te plongeais dans un troisième verre. Encore un. De toute façon, tu n'allais pas rester bien longtemps ici. Tu voulais juste faire acte de présence, te montrer pour qu'on ne puisse rien te reprocher. Tu te lances dans une conversation inintéressante avec une jeune femme qui te parle de ses gosses. Tu lui souris pour faire bonne figure mais tu n'arrivais pas à te concentrer sur ce qu'elle te disait. Parce qu'un peu plus loin, tu entendais ce rire. Ce rire que tu connaissais si bien. Tu tournes la tête et la vois rire avec une nana que tu ne connais même pas. Elle bosse surement ici mais tu ne l'as jamais vu jusqu'à présent. Il faut dire que tu n'avais jamais cherché à trop rencontrer tes collègues en dehors de ceux que tu croisais lors de ton créneau. Tu reprends un verre. Tu t'excuses auprès de la jeune femme pour aller éponger l'alcool avec un mini sandwich. Juste un, parce que tu veux clairement laisser l'alcool t'envahir. Tu ne veux plus penser à ses mains sur ta peau à ses lèvres sur les tiennes. A ce sentiment qui te broyait les tripes lorsque tu la voyais rire avec une autre. Alors oui, tu bois parce que de toute façon, t'as rien de mieux à faire. Le peu de musique qui passe t'aide à te perdre dans les notes. Une chanson, se fit et à nouveau cette voix. Tu te retournes et s'en est trop. Il est hors de question que tu la laisses s'approcher trop près de Roxie, tu ne le supporterais pas. Alors tu fais ce que tu n'aurais jamais cru faire. Tu t'approches, tu t'interposes, tu te mets volontairement dos à Roxie pour ne pas à avoir à affronter son regard. " Vous fatiguez pas, elle va vous embobiner, vous ramener chez elle, vous faire passer une nuit de folie et puis demain matin elle partira comme une lâche parce qu'elle ne sait rien faire d'autre. " Tu affiches un sourire bien faux à la jeune femme pour la faire partir. Même si son départ signifierait que tu te retrouverais seule avec elle. Tu ne sais pas trop ce qu'il s'est passé mais tu te retrouves chez elle. Comme si t'avais fermé les yeux un quart de seconde et que tu avais été téléportée dans cette chambre. Tel un zombie, tu te retrouves sur le lit, en shorty tout simplement. Tu t'endors presque aussitôt au moment où ta tête a touché l'oreiller. Comme à chaque fois dans la nuit, tu t'accrochais à ce qui se trouvait à côté de toi. Et là, c'était le corps chaud de Roxie qui était là. Ta tête avait trouvé sa clavicule, ton bras s'enroulait autour de son corps. Tu avais besoin de ce contact humain. Tu avais besoin d'elle même si une fois les yeux ouverts tu ne pourrais pas l'avouer. Alors tu te contentes de rester dans le paradis des songes encore un peu, sachant pertinemment que le réveil serait douloureux. Tu sens une main sur ton visage, une main que tu connais. Mais le mal de crâne qui t'habite actuellement est bien trop fort pour que tu ne puisses supporter le son de sa voix. " Chut... " Tu grognes en te calfeutrant encore plus dans l'oreiller. Tu te décolles un peu d'elle pour pouvoir attraper le drap et te couvrir entièrement la tête avec. " Ai soif... " De l'eau et des tonnes d'aspirines pour éponger l'alcool que tu avais bu. Il te fallait bien ça. Tu tentes d'ouvrir les yeux sous le drap ce qui est un peu plus supportable que si tu l'avais fait en pleine lumière. Mais en faisant ça tu remarques quelque chose qui t'avait échappé jusqu'à maintenant. L'absence de tes vêtements. Alors d'un bon tu te redresses, glissant le drap sous tes bras pour protéger ta poitrine et tu cherches du regard celle qui avait dormi avec toi. " Putain il s'est passé quoi hier ? " Trop brusque vu que tu te retrouves à tout lâcher pour te prendre la tête entre tes mains. " Aie... " Au moins une chose est certaine, t'avais bu. Et pas qu'un peu.

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@Sofia Mills

Des réveils comme celui la, ou plutôt des nuits comme celle ci, ton corps collé à celui de la jeune femme qui te fait secrètement craquer depuis des années, tu en vivrais tous les jours si tu pouvais. La chaleur de son corps se mêlant a la tienne, la douceur de sa peau contre la tienne, voilà tout ce dont tu as besoin pour passer une bonne nuit. Tu l'avais déjà remarqué lors de votre première nuit partagé, et cette fois ci n'a fait que te confirmer cette sensation. Tu aimerais la garder tout contre toi encore longtemps mais pourtant tu ne peux t'empêcher de laisser ta main caresser sa peau, sachant très bien que ça le réveillera. Et ça ne loupe pas, tu la sens bouger, s'éveiller difficilement. Alors tu prononces des paroles pour lui dire bonjour, tentant de parler le plus bas possible pour ne pas la brusquer même si c'est clairement en vain. Son «chut» te fait rire, même si tu regrettes le fait qu'elle se décale de toi ainsi. Tu sens la chaleur de son corps s'éloigner de toi, et tu comprends que ce moment de pur plénitude s’apprête à prendre fin. Tu l'observe agir quelques secondes alors que lorsqu’elle fait savoir qu'elle a soif un simple « Tu m'étonnes ! » se fait entendre de ta part, doucement, plus pour toi qu’autre chose alors que tu te lèves pour aller lui chercher une bouteille d’eau et des cachets pour le mal de crâne qu’elle devait certainement avoir. Tu reviens dans la chambre juste au moment ou elle se redresse dans le lit clairement plus vite que ce que son crâne peut supporter. Tu comprends qu'il lui manque un bout de soirée et ca ne t'étonnes pas plus que ca vu tout ce qu'elle avait avalé lors de cette soirée. Un nouveau rire se fait entendre de ta part, étouffé en un souffle. « Je t'ai embobiné, je t'ai ramené chez moi, je t'ai fais passer une nuit de folie, par contre j'ai oublié de partir comme une lâche... » Ton sourire montre très bien que tu te joues d'elle, cherchant aussi à savoir si elle se souvient de ses propres mots ou non, cherchant à sonder son état d’esprit actuel, tout en lui tendant eau et aspirine. « T'as trop bu, je voulais éviter qu'il t'arrive quoi que ce soit alors j'ai préféré te ramener chez moi. Rien de plus. » Ton regard posé sur elle, tu lui souris montrant ta bonne foie, cherchant à lui montrer que quoi qu'elle pense, tu souhaites son bien-être, venant t’assoir sur le lit, près d'elle, comme pour la forcer à te regarder et essayer de montrer que tu es ouverte à toute discussion même si tu sais très bien que dans son état actuel, parler n'est pas vraiment ce que l'on souhaite. « Tu te souviens de quoi exactement ? » Tes doigts viennent rencontrer sa joue au moment ou tu parles, pour lui intimer de relever son visage sur toi, plongeant le bleu de tes yeux dans son regard, retenant très clairement ton envie de l'embrasser, même si le fait que tes yeux observant ses lèvres à plusieurs reprises te trahit sans aucun doute…

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@Roxie Holmes

Putain que t'as mal au crâne. C'est pas humain d'ailleurs comment ça peut tambouriner à l'intérieur de ta tête. Y'a au moins cinq concerts de rock qui tente de se départager la première place d'une compet. A qui jouera le plus fort. Ce n'est vraiment pas possible. Et Roxie qui est là, face à toi. Bizarrement, ton mal de tête s'amplifie encore un peu. Tu tentes de te souvenir, mais c'est trop compliqué pour toi actuellement. Tu te redresses, tu finis à moitié à poil mais tu t'en fous pour le moment. Elle a dans ses mains quelque chose qui t'intéresse vraiment. De l'eau et des cachets. Tu tends la main pour récupérer tout ça mais elle décide de te parler avant. Pour te dire quelque chose qui semble être un écho à quelque chose du fin fond de tes pensées. Mais tu ne sais pas quoi pour le moment. Juste que tu grimaces légèrement. Ah si, tu te souviens de cette phrase, prononcée par toi oui. Mais ça t'inquiète aussi légèrement. Parce que tu ne te souviens pas de cette nuit. " On a ... Enfin... " Tu sais pas ce qui serait le pire comme réponse à cette question en fait. Parce que t'en as aucuns souvenirs. Mais en même temps tu te doutes qu'elle se fout de ta gueule. Tu récupères le verre, le cachet. T'engloutis tout ça au plus vite pour qu'il fasse effet rapidement. Ca ne te ferait pas de mal, vraiment pas. Tu grimaces parce que t'aimes pas ça mais t'as pas le choix. T'espères juste que ça va vite prendre possession de ton corps et faire oublier ce mal de crâne. Elle reprend, répond à ta question silencieuse. Ce que vous avez fait cette nuit. " En me déshabillant ? " Tu grimaces, reposes le verre et te rend compte de la situation. Tu remontes le draps, le cale bien sous tes aisselles et boudes. Parce que oui, tu ne sais faire que ça avec elle. Surtout dans l'état dans lequel tu es. " Depuis quand tu te la joues chevalier servant ? " Oh que t'es mauvaise. T'aimes pas être comme ça, dans cette position d’infériorité. Parce que oui, c'est comme ça que tu te sens. Pour toi, elle a le dessus et ça, c'est pas bon. Tu te recroquevilles un peu sur toi même lorsqu'elle revient sur le lit. Tu te protèges. Tu sais pas de quoi, mais tu te protèges. Elle t'effraie. Vraiment beaucoup. Ce dont tu te souviens. " D'avoir bu. Beaucoup bu. " Tu sens sa main venir sur ton visage, frôler ta joue, relever ton menton pour que ses yeux rencontrent les tiens. Elle est proche. Beaucoup trop proche. Tu sens ton coeur qui s'accélère et tu n'aimes pas ça. Tu te mords la lèvre inférieure à t'en faire mal. Très mal. Parce que tu ne veux pas craquer, tu ne veux pas les poser sur les siennes sur lesquelles ton regard finit par se poser. Alors tu tournes la tête, te dégages de cette emprise qui t'obsède et pose ton menton sur tes genoux. " T'as pas eu ce que tu voulais cette nuit alors tu penses te rattraper là c'est ça ? T'aurais du rentrer avec l'autre, elle aurait été plus utile et performante. " Et puis elle ne se serait pas endormie comme tu l'avais fait. Tu ne savais pas ce que tu cherchais mais tu savais juste que ça te faisait mal de penser à Roxie dans ce lit avec une autre.

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@Sofia Mills

Tu lui expliques ce qu’il s’est passé, réellement, et non pas en reprenant ses propres paroles lors de la soirée, et tu vois très bien qu’elle n’est pas à l’aise, même si tu n’arrives pas à savoir si elle préférerait vraiment être ailleurs ou pas. Tu n’as jamais eut à faire comprendre à quelqu’un que tu tiens à lui, alors là, tu sais très bien que tu ne t’y prends pas de la bonne façon. Faire comprendre ce que tu veux, sexuellement parlant, c’est facile, mais là, juste montrer ton intérêt réel pour cette jeune femme, c’est déjà en soi pas simple, mais lorsqu’on ajoute que la jeune femme en question n’est autre que l’ex de ta soeur… C’est doublement compliqué. Mais tu essaie, parce que c’est ce que tu veux, parce qu’elle est ce que tu veux, même si elle ne semble pas le comprendre. Tu ne réagis pas à ses attaques, cela te fait sourire plus qu’autre chose en réalité. Elle est sur la défensive, alors tu essaye simplement de la rassurer comme tu le peux, de montrer que tu ne cherches pas à te battre avec elle et encore moins la mettre dans cet état là. Tu pourrais d’ailleurs prendre mal son comportement auprès de toi, tu pourrais te vexer de cette façon qu’elle a te dépeindre. Mais tu ne le fais pas, parce que tu sais que si les rôles étaient inversés, tu serais très certainement perdus toi aussi. Ce n’est pas comme si vous étiez des inconnus, non bien loin de là, tu aurait certainement pu prendre le temps d’un peu plus discuter avec elle, de lui faire savoir que si tu avais toujours un oeil sur elle, ce n’était pas pour jouer les grandes soeurs, même si cette couverture était parfaite à l’époque. Lui expliquer que tu avais trouver ta soeur complètement dingue d’aller voir ailleurs alors qu’elle avait une pépite à ses côtés. Mais non, tu t’es contenté de montrer qu’elle te plaisait sans un mot, tu t’es contenté de profiter d'un instant charnel entre vous sans jamais rien expliquer réellement. Alors oui, tu pouvais comprendre que Sofia soit perdu, tu peux comprendre qu’elle t’en veuille. Mais tu sais pas comment faire les choses autrement. Te montrer tactile, au petit soin, c’est ce que tu sais faire de mieux. Tu es pourtant prête à parler, à répondre à ses questions, du moins, lorsqu’elles seront concrètes et non sous forme de reproche. C’est ce que tu essais une nouvelle fois de faire comprendre en ignorant ses paroles, lui demandant tout simplement ce qu’elle pouvait bien se souvenir de la soirée. Une main la forçant à poser son regard sur toi, comme pour appuyer le fait que tu ne lui voulait aucun mal, bien au contraire. Elle se souvient d’avoir trop bu, c’était déjà ça. Et toi, tu fais un effort surhumain pour ne pas poser ton regard sur ses lèvres qui pourtant t'attirent comme des aimants. Heureusement pour toi, ou malheureusement, tout dépend de comment on se place face à cette situation, elle finit par détourner le visage, et toi, tu baisses la tête, blessé, un peu, beaucoup, de la voir mettre autant de distance entre vous, mais tu le fais aussi et surtout pour reprendre un peu tes esprits, passant ta langue sur tes propres lèvres alors que tu as ramené ta main sur ton propre corps. Tu entends sa voix, tu entends ce qu’elle te dit, mais le ton de sa voix te fait comprendre que c’est peut être mieux ne pas écouter. Tu te relèves du lit et fais quelque pas vers la porte. « Ouais… J’aurai clairement dû… Au moins, elle, elle ne me reprocherait pas de prendre soin d’elle... » et tu sors de la pièce non sans laisser entendre une dernière chose. « Si tu veux te doucher la salle de bain est sur ta droite, je t’ai mis des vêtements propres sur la chaise, et si tu ne tiens pas à porter des trucs à moi, alors tu trouveras tes fringues à côté... » Tu te rends dans la cuisine, faisant couler un café sans même en avoir réellement envie, mais il faut que tu t’occupes, tu te sens de plus en plus sur les nerfs, et tu ne sais pas comment te contrôler. Ton impulsivité n’est pas toujours facile à gérer, tu n’arrives pas toujours à prendre sur toi, pourtant pour Sofia, tu fais vraiment de gros effort, tu essais de ne pas la brusquer, tu essais d’être patiente avec elle, mais ça commence à devenir compliqué, et tu n’es plus vraiment sûr que ton petit coeur supportera encore longtemps ces montagnes russes émotionnels.

Jealous means : just because I love you so much
@Roxie Holmes

T’es de mauvaise foi. C’est clair, c’est net, c’est évident. C’est pas que tu veuilles être méchante ou blessante volontairement. Non pas vraiment. C’est juste que la vie a fait de toi quelqu’un de méfiant. Tu te protèges. Peut être un peu trop et certainement de la mauvaise façon. Mais c’est comme ça. Ta confiance a été bafouée une fois et tu n’es pas prête à prendre à nouveau ce risque. C’est bien trop douloureux. Ce n’est pas contre Roxie, non même pas. Mais elle est là, elle tente de t’approcher, de faire tomber ces barrières que tu as mis des années à construire. Alors oui, tu prends de mauvaises décisions, tu es piquante avec elle lui parlant de cette poupée gonflable qu’elle aurait pu ramener à ta place hier soir. Et pourtant, quand elle s’éloigne, quand elle te repousse, tu as cette douleur qui se forme dans ton ventre, qui te tord les intestins. Tu sais qu’elle a raison. T’aurais simplement pu la remercier. Mais le faire aurait été tendre une main vers elle. Et tu savais qu’après la main, le bras, le corps et l’âme qui se serait perdue en cours de route. Alors t’attends. T’attends qu’elle soit partie, qu’il n’y ait plus que son parfum qui flotte dans l’air avant d’oser te lever. Tu prends soin de laisser le drap à sa place mais recouvre ta poitrine de tes bras. On ne sait jamais qui peut passer par hasard dans l’appartement n’est-ce pas. Tu lèves les yeux au ciel à cette idée si ridicule finalement. Tu cherches la salle de bain, ne connaissant pas les lieux mais ne mis pas longtemps à la trouver. Elle ne vivait pas dans un manoir alors le nombre de portes était limité. Ce qui n’était pas plus mal lorsqu’on avait la gueule de bois comme toi. Tu espérais sincèrement que la douche aurait un effet purificateur sur toi. Que tu te sentirais plus en sortant de là. Sauf que l’envie de vomir que tu ressentais actuellement n’avait rien à voir avec l’alcool ingurgité la veille. Non, tu sentais que ton corps ressentait un manque. Un manque humain. Rien en rapport avec la tequila, la vodka et tout autre liquide à plus de 40° qui avait pu entrer dans ta bouche. Dans la pièce, comme elle l’avait indiqué, une pile de vêtements était déposée. Bien proprement, comme un majordome aurait pu le faire. Tu esquisses un léger sourire en voyant que tout y était, jusqu’aux sous-vêtements. Même si la vue de ces derniers te fit rougir. T’es pas du genre pudique, mais ce genre de chose c’est assez intime non ? Finalement, tu fais glisser le dernier rempart à ta nudité que tu abandonnas sur le sol sans plus de ménagement. Il ne te fallut pas longtemps pour allumer l’eau et te glisser sous le jet. Tes idées étaient floues, tout se bousculait, il n’y avait pas vraiment de logique à tout ça. Des bribes de la soirée d’hier te revenaient en tête mais se mélangeaient avec d’autres souvenirs. Ca devenait compliqué de dissocier le vrai du faux. L’eau ruisselait dans tes cheveux, dans ton cou, le long de ta colonne vertébrale puis glissait sur tes fesses avant d’atteindre le sol après un bref passage sur tes jambes. Elle était bien assez chaude maintenant pour que tu te laisses tremper totalement. Basculant la tête en arrière, tu retiens ta respiration comme le ferait un crocodile en pleine plongée, avant de te décaler à bout de souffle. Tu te sentais déjà oppressée par la situation et ce genre d’exercice n’était pas bon pour toi. Pourtant tu le voyais comme une sorte de punition, comme si tu avais mérité de souffrir vu la nuit précédente. Tu pris son shampoing que tu fis couler dans ta main avant de le faire mousser dans tes cheveux pas mal emmêlés. T’avais rien ici de toute manière alors tout ce que tu pouvais faire, c’était lui piquer ses affaires. Ce qui s’avérait être assez pénible pour toi. Sentir son shampoing, puis son gel douche. Te rappeler de cette odeur lorsqu’elle prenait place sur sa peau à elle. Ce n’était pas normal. Ces flagrances mélangées à celles de ta peau ne rendaient pas pareil. Ce n’était pas elle, ce n’était pas comme sur elle. Tu soupirais à cette pensée, avalant une gorgée d’eau par inadvertance. Quelle courge ! Courge ou n’importe quel cucurbitacée d’ailleurs. Tu n’étais qu’une idiote. Recrachant ce que tu avais avalé, tu finis de te rincer avant de sortir de là. Attrapant la serviette qu’elle avait mis à ta disposition, tu t’y emmitouflais. Il ne faisait pas froid mais le manque de sommeil et la fatigue faisait que tu grelottais. La journée promettait d’être éprouvante. Heureusement que ce soir tu ne travaillais pas. Parce que tu n’aurais pas été bonne à grand-chose dans cet état là. Après avoir épongé la majeure de l’eau ruisselant sur ton corps, tu enveloppais tes cheveux dans la serviette pour t’en occuper après. Tu pris les vêtements qu’elle t’avait donné et les enfilais. Tu ne pensais pas pouvoir rentrer dedans d’ailleurs. Roxie était beaucoup plus fine que toi. Mais fort heureusement, les bas avait un élastique par lequel tu as pu aisément faire passer tes fesses et tes hanches. Le haut qui devait être bien souple pour son corps, épousait tes formes. Mais ce n’était pas bien grave, tu étais plus à l’aise la dedans que dans tes vêtements empestant l’alcool. Tu retirais la serviette, te frottais les cheveux pour les sécher au maximum avant d’attraper sa brosse et de les démêler. Pas d’élastique à l’horizon, tant pis, tu les laisserais sécher librement dans ton dos. Le plus dur restait à faire. Sortir de là. Après avoir accroché à la serviette au portant, tu soufflas un bon coup avant de franchir la porte. Tu l’entendis dans la cuisine, de là où provenait cette délicieuse odeur de café. Elle ne fut pas bien compliquée à trouver pour le coup. Elle était de dos et pourtant t’aurais juré qu’elle savait que tu étais là. Plantée comme un piquet, sans savoir quoi faire. Tu te rapprochais d’elle, encore un peu fixant sa nuque comme point d’arrivée. Tu ne voulais pas qu’elle se retourne. Tu ne voulais pas voir son visage, ses yeux bleus dans lesquels tu avais pris l’habitude de te perdre, cette bouche que tu avais envie de mordiller. Non, tu préférais qu’elle reste de dos pour le moment. Alors tu te collais à elle, glissant tes bras sur son ventre pour ne pas qu’elle bouge. Il allait bien falloir pourtant, vous n’alliez pas rester comme ça indéfiniment. « Je… Merci. » Le simple mot avait eu du mal à quitter tes lèvres. « J’suis pas de très bonne compagnie quand j’ai bu. Ni même après d’ailleurs. » Tu rigoles légèrement, une légère grimace ayant pris place sur ton visage. Roxie était plus grande que toi et malgré ça, tu te mis sur la pointe des pieds pour voir par-dessus son épaule. « J’ai le droit à un café moi aussi ? » Peut être que la boisson finirait d’annihiler les effets de l’alcool.