we’ll go slow and high tempo ( cassyne ) hot

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We’ll go slow and high tempo

cassyne

La musique est trop forte, la tête qui tourne, tu marches sans trop savoir où tu te trouves. Tu le sens, ce corps qui se colle contre le tien, cette danse sensuelle qui commence, ton cerveau qui ne réagit pas, et toi, tu te laisses faire. Tes mains dans le dos de ce garçon, ses lèvres dans ton cou, sa main qui relève ta jupe. Tu sais que tu ne veux pas, tu le dis d'ailleurs. Un non trop faible, pas assez fort, et quand tu arrives à le pousser, tu entends les mots qu'il te dit. « Tu es vraiment une salope, Headland. » Sûrement, il a raison, forcément. Parce que tu aurais dû lui faire une fellation, au moins ça, il aurait été content. Parce que pour toi, tout ça, c'est entièrement normal. Et pourtant, tu n'as sûrement pas vu l'pire. Tu sors dehors, envie de fumer, tu as trop bu, parce que tu ne sais pas marcher correctement. Ce soir, c'est plus difficile, ce soir, tu te laisses facilement noyer dans le chagrin. Parce que ce soir, ça fait cinq mois qu'elle est partie.

Tu ne sais pas où tu te trouves, tu paniques, peut-être que ce n'était pas une simple clope, ce que tu as fumé. Une chose à retenir, c'est qu'en soirée, tu dois toujours te servir, et toujours te rouler tes propres clopes. Tu es défoncé, tu le sais, ton rythme cardiaque augmente. Tu ouvres la première porte que tu as sur ton chemin, c'est la salle de bains. Tu te demandes encore comment tu as réussi à monter les escaliers. Tu regardes ton visage dans le miroir, tu vois sa silhouette derrière toi. « Maman ? » Tu murmures, des sanglots qui arrivent sans prévenir. Elle a un sourire aux lèvres, un sourire loin d'être agréable à voir. Elle s'approche de toi, tu n'oses pas te retourner. Ta conscience est trop abîmée pour qu'elle puisse te murmurer que c'est la drogue, qui te procure ça. « Tu es une traînée, Maryne. » Cette voix qui lui ressemble, cette phrase qui fait écho dans ta tête, et tu hurles. Non. Et tu tapes contre le miroir, il se brise, mais tu t'en fiches. Tu laisses tes jambes, elles te lâchent. Et tu exploses, tu craques. Tu pleures.

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WE'LL GO SLOW AND HIGH TEMPO › cassyne :coeur:

Les rires s’envolaient dans la pièce. Troisième soirée de la semaine, peut-être de suite, la jeune femme ne s’en rappelait plus. Son corps se mouvaient sur la piste de danse, collé à elle ne savait quel personne, suivant le rythme exotique de la musique, les yeux clos, l’âme en proie à la déferlante de la drogue et de l’alcool. C’était ainsi, souvent, beaucoup trop souvent. Ses yeux se mettaient à papillonner, tandis qu’elle accueillait la pilule entre ses lippes, absorbant le goût ravageur qu’on lui offrait. L’ectasie était sa muse, le cannabis son oxygène, et l’héroïne son sang. « Tu viens avec moi dans la chambre, Cassimi ? – La ferme, Josh, c’est Cassie, c’tout. » Un rire s’empara de nouveau d’elle, tandis qu’elle repoussait le garçon, regagnant la salle de bain, pensant y trouver l’occasion d’y faire un bon rail de cocaïne. Puis, elle la vit. Maryne. C’était un symbole. C’était son tout. Maryne, c’était sa dose d’oxygène, même si elle ne connaissait pas, même si elle ne lui parlait pas. Sa vision la rendait folle, la rendait dingue. Elle était entrée dans la petite salle de bain, observant la rousse, sa rousse devant le miroir, une longue trace de mascaras sur ses joues roses. Elle s’approcha, un sourire carnassier aux lèvres. C’était l’occasion rêvée. C’était sa chance, elle le savait. C’était maintenant.

« Pourquoi tu pleures ? prononça-t-elle de ses lèvres rouges. » Elle porta sa main à sa joue, essuyant l’eau qui encombrait son visage, coinçant une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle avait la peau si douce Maryne. Elle avait les yeux si beaux, Maryne. Cassie se mordit la lèvre, se frottant le nez, la fixant toujours, se perdant dans le velouté de ses yeux sombres. Elle l’obsédait, plus que tout au monde, plus que les pilules, plus que voir son père sur son lit de mort, plus que tout. Maryne était sa muse, son âme. Cassie ne voyait plus que par elle, lorsqu’elle était dans les environs. Elle attrapa une pilule entre ses doigts, s’approchant de la jeune femme, un autre p’tit sourire aux lèvres. « T’en veux ? Tu vas voir, c’est génial. » Elle fit glisser l’objet de tous ses plaisirs sur sa langue, la laissant pendre devant la jeune femme, des étoiles dans les yeux. Les tremblements de son corps s’intensifiaient, elle le sentait. Elle se sentait vulnérable. Maryne en était sans aucun doute la cause.

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@Maryne Headland

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We’ll go slow and high tempo

cassyne

Cette fille, qui entre dans la salle de bains. Tu relèves le regard, les fesses sur le sol de cette salle de bains. Tu connais son prénom, bordel que ouais. Parce qu'elle est belle, elle est jolie. Tu trembles, l'illusion de ta mère te donne encore des frissons dans le dos. Sa main, qui touche ta joue. Tu n'es pas dans ton état normal, un mélange d'alcool et de drogue, et pourtant ta joue chauffe. Elle est douce, sa main. Puis Cassie, face à toi, elle te rend faible, un peu. Juste un peu. « Rien, ça va. » Tu murmures, ta voix est un peu cassée, ton maquillage vient de partir en couille. Tu regardes Cassie, attentivement. Tu observes les gestes qu'elle a, qu'elle fait, puis cette pilule qui se pose sur sa langue. Et tes yeux louchent. Tu es concentré sur ça, mais tu ne sais pas si c'est une bonne idée. Parce que tu es déjà défoncé, alors forcément, ça te fait peur.

Cassie, pourtant, c'est la première fois que tu lui parles. Mais, forcément, que tu lui as jeté des regards pendant la soirée, que tu voyais son corps. Elle dansait, et toi, tu voulais t'approcher, sans vraiment oser le faire. Sentiment de solitude, vulnérabilité, c'est bien la première personne qui s'intéresse vraiment à toi. Parce que tu l'vois, quand tu plonges tes pupilles dans les siennes. « C'est pas raisonnable... » Mais elle peut pas te répondre Cassie, elle attend, et tu luttes, mais au final, tu n'es plus à ça prêt. Alors tu t'approches, et ta langue rejoint la sienne, avant que tes lèvres ne se déposent sur les siennes. Parce que de toute manière, tu ne contrôles plus rien, alors ça va pas t'faire du mal. Puis c'est Cassie. La belle et jolie Cassie.

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Raisonnable, bien sûr que ça ne l’était pas. Rien ne l’était jamais pour Cassiopeia. C’était ainsi. S’approcher d’elle revenait à s’approcher du démon, et les douces lippes de la rouquine sur les siennes marquaient pour elle une descente aux enfers imminente. Leurs deux langues s’étaient collés, tandis que le goût de chacune s’immiscait dans l’antre de l’autre. L’australienne n’était plus capable de réfléchir correctement, tandis que leur deux muscles buccales s’enivraient, s’entremêlant l’un dans l’autre, à la recherche de plus de goût, tandis effervescence de la pilule s’introduisait dans leur veine. Tout ceci s’était transformé en un baisé presque passionné. Cassie donnait tout ce qu’elle avait sur le cœur, essayant de rentrer dans l’esprit de sa rousse, de la marquer à tout jamais de ses lippes démoniaques, et d’infiltrer son sang de son image. Elle semblait à cet instant être une sordide personne, ne désirant plus qu’une chose, qu’elle soit sienne. Ses mains semblaient guider le baiser, s’alimentant au possible de la douceur de la peau qu’elle pouvait rencontrer. Elle était démoniaque, laissant sur sa peau la trace de son passage. Elle finit par se dégager, laissant la fin de l’effervescence de la pilule à Maryne, la regardant dans les yeux, restant tout prêt d’elle, les mains de part et d’autre de sa tête, un sourire magnifique colée aux lèvres, les yeux pétillants d’une couleur qu’on n’eut jamais vu. Elle se mordit la lèvre, détruisant le peu de rouge à lèvres qui lui restait. Ô Maryne, si tu savais.

Ses yeux ne quittaient pas les siens, non, jamais. Cassie commença à caresser délicatement sa joue, y posant un chaste baiser, essayant de recouvrir tous les mots de la belle rouquine, essayant de la faire oublier, quelques secondes, en plus de la drogue qu’elles venaient d’ingurgiter à deux. Elle avait senti l’envie sur le visage de la rouquine. Elle avait sentie cette peur qui semblait la terrasser tout autant que cette sombre tristesse. Elle se mordit de nouveau la lèvre, ayant l’envie de la faire craquer encore plus. Cassiopeia la voulait toute entière, chacune des parcelles de sa peau, chaque parcelle de son corps. Elle la voulait à elle toute seule, pour toujours et à jamais. Elle avait envie d’elle, et de plus encore. La descente aux enfers ne faisait que démarrer pour la belle. C’en était fini d’elle. « T’as envie d’essayer autre chose ? J’ai plein de trucs, si tu veux. »

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@Maryne Headland

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cassyne

Baiser qui te rend dingue. Tu trembles, alors que tu te laisses aller dans ses bras. Des secondes qui deviennent des heures, le monde qui arrête de tourner pour que cet instant soit magique. La drogue qui entre dans ton sang, ton coeur qui bat vite, ton organisme qui ne tente même plus de lutter contre la drogue. Tes yeux clos, tu as l'impression d'être là, tout comme tu as cette impression d'être spectatrice de cette scène. Ta jupe se relève face à tes mouvements, alors que tu colles ta poitrine contre la sienne, alors que tes mains se perdent dans son dos. T'es plus capable de te battre contre ça, cette homosexualité que tu refuses d'accepter. Tu te laisses aller dans une chute. Parce que même si ça va trop vite, ça fait bien trop longtemps que tu n'as d'yeux que pour elle, pour Cassie.

Quand leurs lèvres se quittent, tu essayes de reprendre un rythme normal, une respiration plus ou moins correcte, mais c'est impossible. Mascara déjà perdu à cause des larmes, tu as également perdu ton rouge à lèvres quand vous vous êtes embrassé. Ton corps tremble contre le sien, tu sens l'effet de la drogue en toi, aucune peur, non. Innocence et naïveté, que tu es. Tu ne contrôles même plus tes gestes, parce que ta main est déjà en train de descendre le long de son dos, t'arrachant toi-même un soupir. « Non, j'pense que j'vais pas trop le supporter. » Tu pouffes de rire, alors qu'il n'y a rien de drôle. Mais tu sais pas où sont tes limites. Tu sais pas que tu te retrouves dans les bras du diable.

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Sa main parcourant sa colonne vertébrale la faisait souffrir de l’intérieur. Son estomac se dilapidait, tandis qu’un million de papillons entravaient ses intestins. Ses boyaux se tordaient, ses poils s’hérissaient. Elle ne savait que faire prise par cette envie fulgurante de l’embrasser encore, et encore, gardant ce sourire narquois collé aux lèvres. Cassiopeia ne la voulait rien que pour elle. Elle n’était plus qu’un petit démon, un amas de cendres reflétant son passé si sombre, un amas de cendre reflétant son père qu’elle rêvait de tuer de ses propres mains. Les tremblements du corps de la rousse contre le sien ne l’aidaient en rien à réfléchir correctement. La douceur de ses lèvres lui manquait déjà, et la proximité qu’elles arboraient encore et encore lui semblait horrible. Maryne. Maryne. Maryne. C’était le démon de sa tête à cet instant, l’être qui semblait contrôler chacune de ses pensées, plus futile qu’elle soit. Elle ne la voulait rien qu’à elle, encore et encore, encore et toujours, à jamais. La rousse l’avait rendue dépendante en un seul baiser.

Et pourtant, Cassie n’était pas la meilleure des personnes. Elle était quelqu’un de mauvais dans le fond, et tout le monde qui la connaissait un tant soit peu le savait. Elle était diabolique, un monstre, le diable né dans le berceau blanc de ses parents. Elle en voulait à la Terre entière. Elle en voulait à tout le monde qui l’entourait. La musique arrivait jusque dans cette petite et étroite salle de bain, et pourtant, la bulle dans laquelle les deux jeunes femmes étaient semblait les couvrir de ce bruit bien trop fort pour leur petite oreille. « Je te jure que ce sera pas fort. » Mensonges. Elle passa sa main dans son dos, l’attirant encore plus contre elle, attrapant de son autre main dans la poche de sa veste une pilule de LSD, la glissant sur sa langue, et regarda à nouveau la jeune femme avec entrain. Elle tira la langue, mariant à nouveaux leurs deux salives, se laissant de nouveau aller dans les deux bras de la belle rouquine, passant ses mains sur ses hanches, caressant chaque bout de peau naissant sur le corps de la belle australienne. Le démon sortait ses griffes. Le démon ôtait toute connaissance de cause à sa victime. Maryne était la proie idéale, sensible, vulnérable, attractive, tactile, bourrée et droguée. La belle n’était qu’au début de la fin de sa vie.

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@Maryne Headland

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cassyne

C'est pas fort. Elle a juré, alors elle ne peut pas te mentir. Parce que si Cassie le dit, c'est que c'est la vérité. Et puis, de toute manière, tu ne contrôles plus rien. Mélange de trop de substances, plaisir superficielle qui monte en toi, et putain le pire c'est que tu veux pas qu'elle s'en aille. C'est grâce à elle, ce sentiment de bonheur, un truc intense qui se propage au creux de ton bide. Ton corps qui se colle un peu plus contre elle, vos langues qui se retrouvent, ton coeur qui s'emballe, la pilule qui s'fourre dans ton sang, dans tes veines, ta langue qui s'engourdie, tes sens qui se multiplient. Tu lâches un long soupir à travers ses lèvres, alors que tu quittes sa bouche. Tes dents attrapent sa lèvre inférieur, mordillent, ta langue la caresse. Tu ne te contrôles plus, tellement plus.

Ta main descend le long de sa robe, tu entreprends. Tu laisses l'envie, le désir qui monte en toi. Ta main, qui remonte le long de sa jupe sans jamais l'enlever. Ta main, qui caresse ses fesses sans jamais oser faire plus. Et toi, une Maryne sous son emprise, corps et âme. Tu sais pas vraiment que tu es en train d'faire. « C'est bon. » Tu mâches tes mots, mais elle va te comprendre, elle est dans le même état que toi de toute manière. Qu'est-ce qui est bon ? Ta main sur son corps ? Ouais, possible. Ses baisers ? Bordel que oui. La drogue ? Elle te rend heureuse, elle t'emmène loin dans les nuages, elle te fait du bien. Tu rigoles, alors que tu t'éloignes de son corps, que ton dos se colle contre le mur de cette petite salle de bains. Tes yeux sur elle, tes yeux qui balayent son corps, tu te mords la lèvre, ta jupe qui ne te sert plus à grand chose. Tu sais pas trop c'que tu es en train d'faire, de d'venir, mais c'est Cassie, c'est pas grave.

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L’intensité de l’action la faisait vibrer. Les mains de la rouquine sur son corps l’emmenaient dans un autre monde. Cassie envoya son pied contre la porte, faisant valser le bois contre la serrure, les enfermant un peu plus dans cette bulle incertaine. Ses lèvres se perdirent entre les dents de sa dulcinée, tandis qu’elle lâchait un gémissement de plaisir, se collant un peu plus à elle. Ce n’était plus un rêve, c’était bien une réalité. Le corps de sa belle lui répondait, tandis qu’elle semblait le mettre à feu et à sang. C’était bon, c’était tellement bon, oui, cette sensation qui lui terrassait l’ventre. Cette sensation qui la faisait frémir à chaque seconde. Elle avait l’impression d’avoir le contrôle total, elle avait l’impression de s’échapper à travers un univers qu’elle ne connaissait pas. Maryne était la reine de cet univers, et il était tant qu’elle s’échappe dans le sien. « C’est bon, entendit-elle, tandis qu’elle souriait narquoisement. » Bien sûr que ça l’était. C’était chaud, terriblement chaud. Elle se sentait transpirer, transpirer de désir, d’envie démoniaque, de plaisir. Elle glissa sa main sous ses fesses, répétant le même mouvement qu’la belle, inlassablement, baissant sa jupe de quelques centimètres, se laissant infiltrée par l’orgasme que sa peau contre la sienne lui procurait. Elle attrapa le tissu, le descendit encore, avant que la jeune femme ne s’éloigne. Non, elle n’avait pas le droit de s’éloigner d’elle, elle n’avait plus le droit désormais. « Reviens.. » Un murmure, quelques pas à quatre pattes. Cassie se positionna à califourchon sur les jambes de la belle Maryne, attrapant son menton entre ses doigts, et collant leurs lèvres encore une fois, pour ne plus jamais les lâcher. Elle lui mordit, passant ses mains sous son haut. Elle en voulait plus, et elle était prête à lui montrer, à sortir ses griffes de démon pour lui montrer qui était Cassiopeia Mia Goldstein dans toute sa splendeur. Elle passa le tissu au dessus de sa tête, le tirant presque, l’obligeant presque à le retirer de façon à se coller un peu plus à sa peau, à la découvrir dans toutes ses formes, à ne l’échanger pour rien au monde. Elle se recula un instant, regardant le corps de sa petite princesse, de sa proie, dont elle était terriblement fière à cet instant. Elle deposa un baiser dans son cou, la laissant s’énivrer un peu plus de tout cela. Maryne Headland était à sa merci, et elle ne pouvait plus faire marche arrière.

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@Maryne Headland

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cassyne

Tu r'viens pas, tu écartes simplement les jambes, un sourire aux lèvres alors que ta tête se pose contre le mur. Un simple contact, et pourtant, ça bourdonne dans tes oreilles. Tu as l'impression d'entendre les choses puissance mille. Les choses qui sont dans la bulle que vous avez faite, parce que la musique est un simple écho. Puis Cassie, la belle Cassie qui s'pose sur tes jambes. Tes mains qui touchent ses longs cheveux avant de descendre dans son dos. Elle t'embrasse, tu lâches un soupir, vos langues dansent, ton coeur bat rapidement, tu trembles dans ses bras. Elle a un effet de dingue sur toi. Parce que des mains sur ton corps, tu en as eu. Des lèvres sur les tiennes, ça aussi, mais c'est bien la seule qui te donne un effet comme ça. Elle force pour enlever ton tee-shirt, tu n'arrives même pas à lever les bras, t'es ridicule Maryne. Parce que ta mère, elle aurait honte de toi, de ton comportement. Mais en même temps, si c'est pour être aussi dingue, aussi fiévreux comme ça, alors tu t'en fous. Tu t'en fous d'ta mère, de ton frère qui doit t'attendre comme un p'tit con à la maison. Elle regarde ton corps, mais pour une fois, non, tu as pas honte. Parce que tu ressens le désir, tu ressens l'envie, c'est tellement fort. Et puis, il y a ses lèvres dans ton cou. Des baisers, comme des brûlures agréables, tu as tellement chaud. Tu te tortilles, tes mains sur sa jupe que tu empoignes. « Cassie... » Tu murmures, un son qui sort comme un gémissement. Parce que t'es qu'une enfant, une enfant possédée par cette belle femme. T'es pas une fille facile, même si on peut l'croire à cet instant précis. Tu d'vrais pas, non. Tu d'vrais arrêter, repousser, mais tu en es pas capable. Tu cherches sa main, parce que tu as b'soin de plus. Tu veux qu'elle te marque, tu veux qu'elle te désire, tu veux qu'elle bon sang. T'es capable de faire tout ce qu'elle veut. D'ailleurs, elle lui dit. « J'suis capable de faire tout c'que tu m'dis, si tu peux m'rendre aussi chaude comme ça... » Des mots qui sonnent bizarre dans ta bouche, tu poses sa propre main sur ta jambe. Et tu trembles, dans les bras du diable. Ton diable.

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Son corps semblaient lui répondre encore plus à cet instant. C’était comme une évidence, comme un souffle chaud qui embaumait son cœur. Cassiopeia était dingue d’elle, littéralement. Elle était dingue de son petit visage, de sa langue qui remuait avec la sienne, de sa voix, de son corps qui lui répondait ainsi, de sa façon de répondre à ses baisers, de sa vulnérabilité, et de la facilité qu’elle avait à la contrôler maintenant. Elle embrassa de nouveau ses lèvres, caressant sa cuisse, en remontant vers les plis de sa jupe, afin de la lui enlever entièrement. Elle passa une main dans son dos à elle, laissant la fermeture de sa belle robe noire s’abaisser, dévoilant à la belle rousse une partie de sa peau. Elle embrassa le haut de ses seins, caressant ses hanches avec envie, avec passion. Bordel, qu’est-ce que c’était bon. Elle sentait tout ce corps la dévorer de l’intérieur. Elle ne se sentait même plus respirer tant sa respiration était saccadée. Elle n’arrivait plus à rien, n’arrivait plus à penser correctement. Elle était vulnérable, elle aussi, en fin de compte. Mais cela semblait différent. Elle voulait jouer. Sa vulnérabilité la rendait joueuse, attractive, et terriblement méchante, dans l’fond d’son putain d’être. Elle était la Cassie d’son père. La p’tite pute qu’avait héritée d’ses gênes détestables, et qui jouait pour combler l’vide de son p’tit frère. Elle était prête, prête à tout pour jouer avec la belle, pour qu’elle lui appartienne. Parce qu’elle en était raide dingue, Cassie. Elle était raide dingue d’la p’tite Maryne, Cassie. Elle avait se besoin de la sentir contre elle, encore plus qu’avant. Elle avait osée la faire tomber à ses pieds, et elle comptait en profiter. « Vraiment tout ? » Disait-elle vrai ? La jeune femme était ravie de pouvoir la tester à ce p’tit jeu. Et en matière de jeu, Cassie connaissait par cœur chaque règle. Elle était maître de ceci, et désormais, Maryne n’y pouvait plus rien. Elle bascula la jeune femme sur le sol, grimpant au dessus d’elle et posant de simples baisers sur ses deux épaules, retirant entièrement le tissu de sa jupe de son corps, la laissant sous elle, en sous-vêtements, embrassant chaque partie de son buste, caressant avec passion et assurance ses cuisses, et ses hanches. Maryne était sienne, désormais. Plus rien n’aurait pu la séparer de ce corps qu’elle aimait tant, de ce visage si beau qu’elle aimait abîmer d’innombrables baisers.

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@Maryne Headland

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cassyne

Plus de gloss sur les lèvres, plus de tee-shirt qui réside sur ton corps. Et toi, entièrement offert à elle. Et toi, qui ne pense plus qu'à elle. Qui te rend complètement dingue bordel. Et tellement que tu es capable de tout pour elle. C'est p't'être dingue de dire ça, mais ça fait des semaines que tu n'as d'yeux que pour elle. Simplement, c'est la première fois que vous vous parlez. Mais vous n'avez pas loupé les étapes, les choses sont bien faites. Alors ouais, elle peut te demander de sauter d'un pont que tu vas l'faire. C'est dingue, de dire ça, c'est pas normal, mais tu t'en fous. « Vraiment, vraiment tout. » Tu affirmes, en étant certaine, sachant que même si tu as un trou de mémoire le lendemain, tu sais très bien que tu vas pas oublier cette partie-là. Et là, la p'tite Maryne... Tu perds la tête, entièrement, lâchant un long soupir quand elle découvre ton corps. Ta jupe est partie, tu t'en fiches, tu enroules tes jambes autour de son bassin, des frissons qui parcourent l'intégralité de ton corps. Elle te fait perdre la tête, avec ces baisers qui te transpercent. Tu lâches de longs soupirs, tu en veux plus, tu es à elle, juste à cette femme qui s'trouve sur toi. « Vraiment, tout... » Tu murmures. Et si c'est un truc trop dang'reux, elle arrivera à te rassurer à travers des mots. Parce que Cassie, elle veut pas te faire du mal, tu l'sais. Et tu f'rais tout pour elle. Ton corps se frotte contre le sien, tu cherches ses lèvres alors qu'elles sont perdu sur ton corps. Tu l'sens, l'effet de dingue. Sous-vêtement humide, yeux clos, bouche entrouverte, tu te soumets entièrement à elle. Putain que oui, entièrement.

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Puis il y eut ses mots, qui lui donnèrent des ailes. Ses mains passèrent sous ses omoplates, tandis qu’elle agrippait les attaches de son soutien-gorge, les détachants, dévoilant sa magnifique poitrine. Cassie s’mordit la lèvre, embrassant chacun de ses boutons roses une dizaine de fois, les suçotant quelque peu puis remontant à ses lèvres, venant les vider de leur sang, en les mordant, et les tirant en arrière. La brune retira sa robe, l’envoyant à l’autre bout de la petite pièce, se dévoilant entièrement à l’être qui ne quittait plus ses pensées. La porte sembla vouloir s’ouvrir, et en un rien de temps, Cassie envoya son poing contre celle-ci, signe qu’elle ne voulait que personne ne les dérange. Personne n’avait le droit de les déranger de toute manière, Maryne était à elle, rien qu’à elle, et personne d’autre. Elle vint l’embrasser une nouvelle fois dans le cou, y laissant sans marque, marquant son territoire comme elle ne l’avait jamais fait. Mais il fallait bien l’montrer, qu’Maryne était à elle. C’était dérisoire. Elle se sentait mourir, tant elle se sentait vivre à cet instant. Maryne l’attirait tellement. Maryne était tellement belle, et tellement bien formée. Elle descendit ses baisers sur son buste, embrassant le haut de ses seins, un par un, descendant sa main au plus bas, à la limite du dernier tissu qui séparait leur deux corps. « Appartiens-moi, alors, dit-elle, tandis qu’elle agrippait le côté de la dentelle. » Elle descendit son visage à c’niveau là, c’niveau dangereux, c’niveau qui marquait un nouveau cap à franchir, une nouvelle ligne d’arrivée. Elle se mordit la lèvre, lui faisait un clin d’œil, caressant de nouveau ses côtes, du bout des ongles. Ses dents trouvèrent le tissu, tandis qu’elle descendait lentement, se faisant désirer, voulant la voir se languir sous son corps. Cassie finit par l’enlever complètement, la laissant nu devant elle, admirant chaque trait, chaque petit endroit, afin d’en garder un souvenir des plus intimes. Elle se mordit la lèvre, passant sa main près d’son endroit favori à c’moment. Elle embrassa le début, guettant d’un œil la réaction de sa dulcinée, appréciant le goût délicieux. Doucement, simplement, de façon démoniaque, elle y appliqua sa langue, attendant le couinement de plaisir de la belle rousse. C’était intense, beaucoup trop intense pour une première fois. La chaleur de la petite pièce semblait avoir montée d’un cran. Cassie se mordit la lèvre revenant au niveau d’son visage et posant un baiser passionné sur ses lippes.

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@Maryne Headland

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Corps de princesse qui s'retrouve sans vêtement, simplement un bout de tissu qui cache le plus gros, la porte qui tente de s'ouvrir, en vain. Tu lâches un long soupir, parce qu'elle est en train de te rendre dingue, parce qu'elle est en train de te vendre du rêve avec ses baisers, avec ses caresses. La drogue te donne un meilleur effet. « Je t'appartiens, Cassie... » Tu lâches un gémissement, tu relèves ton regard, elle est belle, elle te rend dingue. Et puis, la dentelle qui quitte ton corps, qui glisse le long de tes jambes, et puis cette langue qui te provoque un spasme. Et encore, c'est pas assez, tu en veux plus. Torture délicieuse, tes mains se perdent dans ses cheveux, tes ongles s'enfoncent à quelques moments. Trop rapide quand elle remonte le visage pour t'embrasser, alors que tu râles, tu as chaud, tu as tellement chaud. Elle est en train de te prendre ta chasteté, ton innocence, elle marque son territoire Cassie, elle y arrive très bien même. Ta main descend, attrape ses fesses alors que tes doigts touchent l'interdit à travers l'bout du tissu. Des gestes précis, alors que tes jambes s'enroulent autour de son corps. Et toi, tu l'sens, la chaleur. Tes lèvres qui descendent dans son cou. La drogue parle pour toi, tes réactions sont lents, alors que tu es persuadé d'y aller à une certaine vitesse. La drogue te donne l'impression que Cassie elle est là qu'pour toi. Tes doigts qui continuent cette torture, sans vraiment préparer la brune, alors que t'enfonces un doigt. Alors que des lents mouvements s'font, que tu sais pas si tu fais bien, mais que cette sensation d'être en elle, avec elle, est bien trop forte. « J'sais pas quoi faire... » Tu murmures, fillette dans l'corps d'une adulte, confiance qui redescend, alors tu continues, t'enfonces un second doigt, tu vas plus vite dans tes mouvements alors que tu marques son cou. Elle est qu'à toi, après tout.

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WE'LL GO SLOW AND HIGH TEMPO › cassyne :coeur:

Maryne lui appartenait. En dessous d’elle, son corps rencontrant le sien dans un mouvement magnifiquement délicieux, Maryne lui appartenait. Cassie venait d’y marquer son territoire à tout jamais. Ses lèvres dans son cou lui faisait un bien fou, tandis qu’elle la laissait faire, décalant sa tête sur le côté, lui laissant une place infinie, une place qu’elle venait d’prendre aussi à l’intérieur d’elle. Cassiopeia se sentait renaître à chaque mouvement que la rousse faisait en dessous de son corps. Puis sa main effleura la zone interdite, la zone de plaisir immense et intense, s’introduisant en elle comme on ne l’avait jamais fait auparavant. Les frissons de son corps s’amplifièrent, tandis que son souffle se perdait dans les cheveux de feu de l’être qu’elle aimait tant à ce moment. Son corps se cambra, contre le sien, suivant les mouvements de ses doigts à la perfection. Qu’elle aille plus loin encore bordel, ce n’était pas assez demandé ? Ses yeux se fermèrent, tandis qu’elle bougeait au dessus d’elle, descendant à nouveau sa main à c’niveau, au niveau d’son p’tit berceau d’chair, au niveau d’cette boule qui donnait tant de plaisir, au niveau de cette peau qui ne demandait plus qu’à être touchée. Elle y rentra un doigt, n’attendant même pas le signal, elle non plus, déchirant l’innocence de l’être qu’elle voulait tant, déchirant entièrement sa chasteté, prenant totalement possession d’elle, découvrant chaque partie de son fort intérieur. « Oh oui, qu’tu m’appartiens, Maryne.. » Un gémissement rauque sortie de ses lèvres, tandis que la jeune femme entamait ses mouvements, tandis que la jeune femme faisait naître en elle, le plaisir qu’elle attendait tant. Maryne Headland était désormais devenue la marionnette de Cassie, pour le meilleur, et pour le pire, et elle ne pourrait certainement plus jamais redevenir le maître du jeu. « Oh seigneur, continue, murmura-t-elle, basculant la tête en arrière, entamant des mouvements circulaires. » Elle passa son autre main dans ses cheveux, tirant à la racine de ceux-ci, à chaque allers-et-venus d’ses putains de doigts qui lui faisait tant d’bien à l’instant précis. Ses lèvres revinrent dans son cou, tandis qu’elle continuait, laissant ses marques, marquant son territoire. Cassie n’était qu’à elle, et Maryne l’était également. La brune ne partagerait plus jamais, c’était certain. Elle enfonça un second doigt à son tour, laissant tout s’mélanger dans son corps : l’adrénaline, et l’plaisir. C’était à elle de tout bâtir désormais. C’était à elle de contrôler sa poupée de chair.

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@Maryne Headland

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We’ll go slow and high tempo

cassyne

Mon dieu. La soirée part loin, très loin, et elle vous emporte également très loin. Parce que tu es bien dans ses bras, parce que tu t'sens complètement vivre, complètement protéger, et bordel que ça fait du bien. Tu lâches un long soupir, alors que doucement, elle est en train de prendre le contrôle de la situation. Parce que malgré tes mouvements tu relâches la pression, t'envoies ton cou en arrière quand ses lèvres découvrent ton cou, tu lâches un long, très long soupir alors que ton corps est pris de spasmes. Et elle est là, en train de te rendre dingue, en train de te perdre à travers ses doigts. Tu t'accroches à elle, tes ongles s'enfoncent dans son dos, tu te tortilles, t'es incapable de dire quelque chose parce que c'est trop intense. Et tu t'laisses aller, gémissant son prénom, étant complètement sous l'effet de ses doigts, t'en désires encore, forcément, mais tu veux qu'elle reste contre toi pour l'éternité.

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