Des choses à se faire pardonner [Aisran] - HOT

Si tu es contre ? Tu n'en sais rien, Ciàran. Tu ne peux pas dire à Aisling de rester loin de sa fille et par la même occasion, loin de Perry. Tu es mal placé pour le faire et surtout, tu n'en as pas le droit. Pourtant, si tu pouvais pousser Aisling loin de tout homme, tu le ferais. Tu n'es pas amoureux d'elle parce que tu ne pourras sans doute jamais l'être mais l'idée qu'elle soit exclusive avec un autre homme que toi t'horripile. Du coup, tu ne sais pas vraiment quoi répondre à cette question. « J'imagine que non. » Réponds-tu vaguement. Néanmoins, tu ne peux t'empêcher d'ajouter un détail qui reflète le fond de ta pensée. Pas pour faire du mal à Aisling ou la faire douter mais plus parce que tu te montres parfois trop franc, trop sincère, quand tu ne le devrais pas. « C'est juste qu'en tant qu'homme, je ne peux que m'interroger sur ses réelles intentions. » Tu ne sais pas si ton message sera bien perçu mais en tout cas c'est dit. Quelques minutes plus tard, Aisling à tes pieds, tu ne peux t'empêcher de laisser ton regard se perdre dans le sien bleu océan. Son regard est hypnotisant et ce qu'elle fait avec sa bouche l'est tout autant. Et davantage lorsqu'elle suit tes ordres à la lettre. Un soupir de plaisir s'échappe de tes lèvres alors que sa bouche accueille ton intimité. Tu fermes les yeux une poignée de secondes avant de les ouvrir à nouveau pour observer la jeune soumise à tes pieds. Il n'y a que dans ces moments-là qu'Aisling est prête à exécuter tes ordres à la perfection, du coup, tu comptes bien en profiter au maximum. Après quelques minutes à profiter des mouvements de va-et-vient de sa bouche, tu retires ton sexe, relevant la jeune femme d'un geste assuré pour que vos deux corps soient enfin face à face. Tu attires son visage vers toi et retrouves ses lèvres dans un baiser respirant le désir et la passion. Passant tes jambes par-dessus ton pantalon et ton boxer pour t'en libérer, tu ôtes à présent le dernier vêtement qu'il te reste, ton tee-shirt. Tu en fais de même avec les vêtements de la blonde, n'hésitant pas à contempler la beauté de son corps nu sans t'en cacher. « Maintenant, à toi de prendre le contrôle. » Dis-tu avec un regard de défi. Rares sont les fois où tu autorises Aisling à prendre le contrôle mais ce soir, c'est elle qui a des choses à se faire pardonner. Alors c'est à elle de prendre soin de tes besoins, de ton désir ardent.

Aisling fronça les sourcils alors qu’il lui communiquait la raison de ses doutes. Enfin, elle ne savait pas pourquoi ça l’étonnait. Le connaissant il avait dû immédiatement s’imaginer le pire, penser que Perry la manipulait, ou quelque chose du même genre. Ciàran ne pouvait pas concevoir que tout le monde n’était pas aussi calculateur que lui.

-Perry n’est pas du genre menteur si c’est ça qui t’inquiète. C’est plutôt quelqu’un de naïf. S’il veut que je vienne, c’est seulement pour Siobhan. Même lui ne serait pas assez stupide pour m’inviter dans sa colocation.

Parce que, soyons réaliste, qui, la connaissait un minimum, aurait envie de vivre avec elle ?
Aisling aimait son rôle de soumise, avec lui. Il faut dire qu’elle n’avait pas vraiment essayé avec d’autres hommes. Enfin si, Chase, et elle avait passé pas mal de temps à tester son autorité, comme une enfant. Ciàran n’avait plus besoin de prouver la domination qu’il avait sur elle depuis longtemps. La blonde ne put finira sa gâterie qu’il la releva, sans doute pour passer à des choses qu’il qualifierait de sérieuses. Elle n’eut pas une seconde d’hésitation en répondant à son baiser, glissant ses mains dans son cou, dans ses cheveux, collant son corps au sien jusqu’à ce qu’il se charge de retirer leurs derniers vêtements. A présent chaude comme une braise à peine éteinte, elle n’avait que pour seule envie de coller son corps contre le sien. Son ordre l’étonne mais elle lui adressa un sourire ravi. Si c’était elle qui décidait aujourd’hui, il pouvait être sûr que ce serait bien fait.

-Suis-moi alors.

Elle eut un sourire taquin, attrapant sa main pour l’emmener jusqu’à la chambre, avant de le pousser sur le lit, sur le dos. Sûre d’elle, elle vint se glisser au-dessus de lui, frôlant son corps du sien, avant de l’embrasser de nouveau, caressant sa peau nue, fermant les yeux sous la sensation agréable de son torse chaud sous ses doigts.

Tu as toujours eu tendance à voir le mal partout et ce n'est pas aujourd'hui que les choses vont changer. Du coup, tu ne peux t'empêcher de penser qu'il y a une idée cachée derrière cette histoire d'emménagement. Aisling, elle, semble totalement loin de tes doutes et d'un côté, c'est peut-être mieux comme ça. Mais d'un autre, malgré les paroles de la jeune femme, tu garderas toujours tes doutes en toi parce que tu n'as pas confiance en grand monde. Pour ne pas dire, personne. « Si t'es sûre de toi alors tant mieux. » Réponds-tu finalement comme pour clôturer le débat. Tu resteras seul avec tes doutes, comme toujours. Quelques minutes plus tard, la tension monte entre vous deux lorsque la jeune femme exprime son besoin de se faire pardonner. Un rictus se dessine au coin de tes lèvres lorsqu'elle t'entraîne dans ta chambre dans le but de prendre le contrôle. C'est rare que tu donnes autant de contrôle à une femme mais aujourd'hui, tu as eu une envie soudaine de changement et de renouveau. Sans réellement savoir pourquoi. Très vite, Aisling te pousse contre le lit pour venir se placer à califourchon sur toi quelques secondes plus tard, son corps nu recouvrant le tien. Ses lèvres retrouvent les tiennes alors que ta main se balade dans ses cheveux puis descends jusqu'à sa poitrine. Tu sais qu'Aisling est prête et toi aussi, d'ailleurs, mais tu préfères la laisser gérer la situation pour une fois. Pour voir jusqu'où elle pourra aller, de son côté. Et surtout pour voir comment elle gère la situation à elle seule.

La blonde était venue se mettre à califourchon sur Ciàran, son regard bleu ancré dans le sien alors qu'elle passait délicatement ses mains sur son torse. Ses doigts suivaient la ligne de ses muscles, glissant sous ses pectoraux, filant ses abdos. Elle descendit ses lèvres dans son cou avant de laisser glisser sa langue au milieu de son torse, de son cou à son bas ventre. Ciàran était du genre presser en général, alors le faire patienter était un délice.
Descendant ses doigts sur son intimité, elle la taquina un peu, voulant voir dans ses yeux quelque chose qui ressemblait à de l'imploration. Elle finit par se surélever légèrement au-dessus de lui avant de s'empaler sur lui, ses doigts emmêlés dans les cheveux de Ciàran. Elle commença alors de lents mouvements de vas-et-viens avant d'accélérer progressivement, les mains sur le torse de son amant, fermant les yeux, se focalisant plus sur son plaisir que sur tout autre chose. Alors que ses hanches allaient allegro, de légers gémissements s'échappèrent d'entre ses lèvres.

En général, tu ne supportes pas de perdre le contrôle. Tu ressens toujours le besoin d'avoir la main sur tout afin d'éviter tout problème qui pourrait subvenir. Tu ne sais pas d'où vient cet indispensable besoin de contrôle mais tu es comme ça depuis toujours. Et depuis votre rencontre, avec Aisling, les choses sont comme ça. Pourtant, ce soir, tu décides de la laisser jouer avec toi et ton désir. Tu décides que pour une fois, c'est à elle de te montrer ce qu'elle est capable de faire. Tu en as déjà eu la démonstration à maintes reprises mais pas de cette façon. Un rictus se dessine au coin de tes lèvres lorsqu'elle joue avec ton désir et surtout avec ton intimité. Néanmoins, ça ne te déplaît pas. Lorsqu'elle vient déposer son intimité au creux de la tienne afin de joindre vos deux corps, tu ne peux retenir un gémissement de plaisir. Tes mains glissent le long de ses cuisses pour venir se poser sur ses fesses et suivre les mouvements de va-et-vient de la jolie blonde. Tes yeux ne quittent pas les siens sauf pour s'arrêter quelques secondes sur ses lèvres que tu rêves déjà de sentir à nouveau contre les tiennes. Ta main se pose derrière sa nuque pour approcher son visage du tien afin que vos lèvres s'unissent dans un baiser charnel et passionné. Rapidement, tu accentues vos mouvements, vous donnant davantage de plaisir à l'un comme à l'autre. Il est déjà loin ce temps où tu étais fâché contre Aisling. Du moins, jusqu'à ce que tu en décides autrement.

Aisling ferma un instant les eux quand elles sentit les mains de Ciàran glisser le long de son corps. Elle se mordit les lèvres alors qu'elle le sentit attraper ses fesses. Elle le laissa prendre sa nuque pour l'embrasser, une de ses mains caressant ses cheveux, approfondissant le baiser. Jamais elle ne lui avouerait que pendant ses plaisirs solitaires c'était lui qu'elle visualisait, et pourtant, elle prenait rarement autant son pied. Mais elle n'était pas prête à lui faire le plaisir de le dire à voix haute, à qui que ce soit.
Aisling ne put retenir un gémissement alors qu'il accentuait leur mouvement et le laissa faire, savourant quelques secondes, avant de reprendre la main avec plus d'intensité. Ses hanches prenaient un rythme effréné, son souffle se raccourcissait. Ses mains glissèrent de la nuque et des cheveux de Ciàran jusqu'à ses épaules, plantant lentement ses ongles dans sa peau.
Enfin, elle ne put retenir un cri de jouissance avant de se laisser tomber sur le côté, posant la tête contre le torse de son amant.

De ton côté, il n'était pas rare qu'Aisling vienne hanter tes rêves. Parfois ils étaient bien trop sombres et parfois, bien trop érotiques. Mais dans tous les cas, ils étaient intenses, comme les fondations de votre relation. Il n'y a pas à dire, vous entreteniez une relation des plus passionnées, tous les deux. Et pourtant, tout aussi destructrice. Néanmoins, vous n'étiez pas prêts à vous en passer pour le moment, ni Aisling, ni toi. Lorsque tu accentues vos mouvements, tu vois le plaisir submerger le visage de la jeune femme et ça provoque un sourire satisfait chez toi. Quelques secondes plus tard, la jeune femme reprend le dessus pour ton plus grand bonheur. Cela provoque chez toi des sensations inédites que tu savoures plus que tu ne le devrais. Lorsque le corps d'Aisling se contracte, le tien fait immédiatement écho au sien, atteignant au même instant le plaisir ultime. Alors qu'elle roule sur le côté, tu tournes la tête pour observer la jolie blonde, un léger sourire au coin des lèvres. « Tu restes cette nuit ou tu dois retourner dans les bras de ton cher mari ? » Demandes-tu en ne pouvant retenir un rire ironique. Perry n'était pas le mari d'Aisling mais à tes yeux, c'était presque ça maintenant qu'il formait une belle et heureuse famille avec Siobhan.

Couchée contre lui, la blonde avait fermé les yeux pendant quelques minutes. Elle les rouvrit en entendant Ciàran. A sa question, elle fronça les sourcils, ne comprenant pas.

-De qui est-ce que tu parles ?

Mariée ? Depuis quand l'était-elle ? Elle se redressa, passant une main dans ses cheveux blonds.

-Je n'ai aucune obligation, mais je ne sais pas non plus si j'ai l'envie de rester.

Tu dis bien trop souvent ce que tu penses à voix haute et parfois, tu ne devrais pas. Tu as sans doute énervé Aisling avec ta réflexion mais tu es comme ça : sans filtre. Depuis le temps, elle devrait s'y être habituée. « C'est une façon de parler. Maintenant que vous formez une parfaite petite famille. » Dis-tu en haussant les épaules. C'est ce que tu penses, c'est tout. Au fond, tu sais qu'il y a une pointe de jalousie dans tout ça mais tu ne l'avoueras pas, tu es bien trop fier pour ça. « Pourquoi pas ? » Demandes-tu, curieux de savoir si c'est à cause de ta réflexion quelques secondes plus tôt ou si c'est pour une toute autre raison. Avec Aisling c'est toujours les montages russes et souvent, tu ne sais plus sur quel pied danser. Un coup tout va bien, un coup tout va mal. C'est assez déconcertant et surtout usant à la longue.

Aisling secoua la tête, comprenant qu'il parlait de Perry. Une parfaite petite famille, quelle belle blague. Non vraiment, elle n'avait même pas été capable de former un couple avec lui, alors une famille ? Elle serait sans aucun doute bancal, si seulement on pouvait les qualifier, Perry, Siobhan et elle, de famille.

-Ma famille était une parfaite petite famille. Celle à laquelle tu fais référence n'a rien d'une famille. Je lui ai largué notre fille pour qu'il s'en occupe parce que je ne voulais pas et je ne pouvais pas le faire. Je ne pense pas qu'on puisse considérer que ça fait de nous une famille.

Quand il lui demande si elle va rester, elle est indécise. Ça semble lui faire plaisir qu'elle le fasse. Elle leva les yeux vers lui avant de hausser les épaules.

-Je ne sais pas, ça dépend si ma présence contribue à me faire pardonner.

Elle était là pour ça après tout, parce qu'elle ne voulait pas qu'il continue de lui en vouloir.

Tu fronces les sourcils en entendant Aisling parler de sa propre famille. C'est bien la première fois qu'elle se confie sur son passé avec toi. Mais de ton côté, tu n'es pas très bavard non plus. Il faut dire que jusqu'à récemment, vos échanges étaient seulement sexuels. « C'est la première fois que tu me parles de ta famille. » Dis-tu, comme pour soulever un point. Lorsque tu demandes à Aisling pourquoi elle n'est pas sûre de vouloir rester, sa réponse te surprend plutôt. Elle veut toujours se faire pardonner alors qu'à tes yeux, c'est déjà fait depuis longtemps. Il faut dire que tu n'as jamais été capable de lui résister que ça soit au lit ou dans la vie. Et de son côté, c'est la même chose. « J'veux pas que tu restes pour ça seulement. Je veux que tu restes parce que t'en as envie, sinon ça n'en vaut pas la peine. » Réponds-tu, toujours aussi cash et en prenant un mouvement de recul. Comme si tu étais déçu qu'Aisling ne veuille pas passer la nuit avec toi alors que toi, tu en as envie. Bien plus que tu ne le devrais, d'ailleurs.

C'est vrai qu'ils parlaient rarement d'eux, de leurs familles, de leurs amis, mais surtout de leur passé. Enfin, la famille d'Aisling n'appartenait pas au passé, mais elle ne faisait pas réellement parti de son quotidien non plus, puisqu'elle se trouvait en Nouvelle Zélande. Elle haussa doucement les épaules à sa réflexion.

-Ouais, pourtant y a rien de secret là dedans.

Aisling ne put s'empêcher d'esquisser un sourire en voyant le mouvement de recul de Ciàran. Elle s'approcha de lui, venant effleurer ses lèvres des siennes. Est-ce qu'elle l'aurait vexé ?

-A quoi est-ce que j'aurais le droit si je reste ?

Son regard était taquin.

S'il n'y avait pas de secret familial pour Aisling, il en était autrement pour toi. Parler de ta famille a toujours été délicat à tes yeux et ça le sera sûrement toujours. La mort de ta mère est un traumatisme dont tu ne te remettras jamais et dont tu seras toujours le seul responsable. « Dis moi un truc inédit sur ta famille. » Dis-tu en arquant un sourcil. Tu ne sais pas vraiment pourquoi mais tu as cette envie d'en savoir plus sur la jeune femme à cet instant précis. Tu veux en savoir plus sur sa vie de petite-fille ou même d'adolescente. Lorsque tu recules de quelques centimètres, les lèvres d'Aisling s'approchent à nouveau, effleurant les tiennes. Elle a remarqué que ça ne te plaisait pas qu'elle ne veuille pas rester, ça ne fait pas de doute. « A mon corps insatiable toute la nuit. » Rétorques-tu, un rictus au coin des lèvres. D'un geste brusque tu viens te placer au-dessus de la jeune femme, pressant ton érection naissante contre son entre-jambe. « Et à une semaine durant laquelle tu ne pourras plus t'asseoir. » Ajoutes-tu avec un air de défi.

Sa question surprit la blonde, mais elle n'y vit pas vraiment d'objection. Elle réfléchit quelques secondes avant de lui répondre.

-Inédit pour toi, c'est pas très compliqué. J'ai un petit frère, mon père est barman et ma mère est traductrice.

Le sourire coquin d'Aisling s'agrandit quand il lui promit ce qui s'apparentait à une nuit de folie. Alors qu'il était venu brusquement se mettre au-dessus d'elle, elle noua ses jambes autour de ses hanches, sans jamais perdre son sourire.

-Tu sais que c'est quand même le genre de répliques que sorte les ados' dans les bars ?

Ceux qui jouait les gros durs et les acteurs pornos alors qu'ils n'avaient aucune idée de ce qu'était un cunnilingus, par exemple.

Pour le petit-frère, tu savais déjà étant donné que tu l'as vaguement rencontré à l'anniversaire d'Aisling. Ce fameux anniversaire où l'accouchement est survenu sans prévenir. Pour le reste, tu hoches la tête, comme si tu mémorisais l'information. « C'est de là que vient ton addiction à l'alcool ? » Demandes-tu, taquin. Le ton de la soirée devient plus léger et ça fait du bien. Tu en as marre des dramas qui gravitent autour de votre relation. Les jambes de la jeune femme viennent entourer tes hanches et tu renforces ta prise, pressant davantage ton intimité contre la sienne. « Ouais mais moi, à l'inverse d'eux, j'sais tenir mes promesses. » Rétorques-tu en approchant tes lèvres des siennes afin de partager à nouveau un baiser charnel et passionné. Ton sexe entre en Aisling en quelques secondes à peine, scellant à nouveau vos deux corps. Tu comptes bien tenir ta promesse et baiser la jeune femme toute la nuit afin qu'elle sache qu'elle ne trouvera nul équivalent ailleurs. Son amant, c'est toi.