[FLASHBACK] Holding hands, we discover the world

Début 2016 Andeana fait toujours partie de sa troupe de cirque, elle n’a pas eu son accident qui la forcera à se poser définitivement à Bowen. Son caractère est toujours le même, même si elle a l’euphorie en plus de son début de relation qu’elle entretient avec William (pnj.)

Ses pieds avaient déjà frotté le sol de l’Italie une fois, parce que sa troupe y avait fait un tour, mais elle n’avait jamais eu réellement le temps de faire sa touriste, de rencontrer des gens comme elle avait l’habitude de le faire. Peut-être aussi parce qu’il y avait la barrière de la langue, malgré qu’elle essayait de faire de son mieux pour en apprendre plusieurs, parce qu’avec les tours du monde qu’elle faisait, elle se disait qu’elle serait peut-être la première personne à pouvoir se vanter de parler toutes les langues du monde. Enfin, ce n’était que dans sa tête, elle n’allait pas aller bien loin avec les deux langues qu’elle savait couramment parler et celles qu’elle avait essayée d’apprendre grâce à son premier-ex-mari. Elle avait le temps, elle ne comptait pas mourir demain et elle savait que les avions dans lesquels elle allait ne se crasherait jamais. Puis si elle mourrait aujourd’hui dans cet avion, elle serait contente de mourir proche d’un de ses amis, ça c’était sa positivité sans faille. Andeana faisait un geste de la tête, mettant sa main en face d’Eden comme pour le stopper. « Ça va aller, j’ai assez de muscle pour supporter la Terre alors je peux porter cette valise. » Elle repliait son bras pour dévoiler son semblant de muscle. Son sourire s’étirait doucement, dessinant le portait parfait qu’elle abordait à chaque minute de sa vie. Parce que c’était comme son plus bel accessoire son sourire, bien plus beau que ses bagues qu’elle portait aux doigts. Il saisissait sa main et elle se laissait traîner dans l'aéroport, ils n'avaient plus que ça à faire pour attendre l'avion. « Toujours prête pour partir ! Et même si je ne l'étais pas, on est en plein dedans. » Elle riait un peu, essayant de capter le regard de son compagnon. « Et toi ? Tu n'as rien oublié chez-toi, on peut plus faire demi-tour et je doute que j'ai quelque chose pour te dépanner dans ma valise ! » Ils s'arrêtaient tous les deux et alors, la blonde se commandait quelque chose à boire et quelque chose à grignoter même si ce n'était pas dans ses habitudes, elle qui faisait attention à tout ce qu'elle engloutissait. Mais tant pis, elle était en vacance après tout. « Très bien, mais peu, j'ai bien trop hâte de m'envoler ! Et toi ? T'as des cernes toutes moches, tu vas plaire à personne comme ça ! » Disait-elle toujours en riant, il était parfait son ami, elle le taquinait juste.

Andeana étouffait un rire quand il disait avoir bien oublié quelque chose, des préservatifs, bizarrement elle s'y attendait à ce genre de réponse, des choses débiles qui les faisaient rire tout les deux. « J'crois pas avoir ça dans ma valise. Mais, il y a bien quelque chose de positif dedans ! » Elle laissait une pause, son sourire devenant plus taquin. « Au mieux tu auras comme souvenir dans neuf mois un p'tit gamin dans les pattes de la part d'une italienne ! Choisis-la bien. » La blonde lui lançait un clin, imaginant mal Eden avec un enfant, parce qu'elle ne le connaissait pas avoir de longue relation, même si ses relations personnelles n'étaient pas des plus incroyables non plus. « Au pire … tu ramènes une maladie, mais dis-toi que c'est quelque chose d'original pour un retour de vacance. » Ses yeux vacillaient entre sa boisson et son gâteau, peut-être qu'elle faisait attention à son physique dans le fond parce qu'un de ses boulots était consacré à son corps, mais elle faisait surtout attention à ce qu'elle mangeait, histoire de ne pas ingérer des crasses et attraper une maladie dans le futur. Puis ce n'était pas comme si elle était une grande mangeuse, la moitié irait à la poubelle sans doute ou bien elle donnerait tout à son ami s'il était gourmand. « Je ne sais pas si je vais devoir uniquement courir pour perdre les vingt kilos qui se trouvent devant moi ! » Elle passait une main sur sa hanche pour désigner une prise de bourrelet imminent à la fin de leur voyage. « Si seulement je prenais des fesses, ça serait génial ! » Une image d'elle avec les fesses d'une KimK lui traversait l'esprit, la faisant rire au passage. Si elle n'avait pas autant de forme qu'une autre femme, elle s'en fichait bien, être un peu plate ne la dérangeait pas et on venait moins la chercher dans la rue pour lui faire des commentaires crasseux. « Mooow, je vais pleurer. » Elle rapprochait une main proche de ses yeux, essuyant sa joue comme si les larmes avaient coulées. La vénézuélienne buvait tranquillement sa boisson, parce qu'elle ne se rendait compte du temps qui passait et aussi parce qu'elle avait un tempérament calme quand il s'agissait d'agir. Dans sa tête c'était différent, rien n'était calme, tout s'agitait toujours, quand une idée lui venait, c'était une explosion., un feu d'artifice qui se créait et elle devenait un peu folle quand elle était avec ses amis. « Hé, c'est toi le bébé ici, c'est moi qui devrait te faire ça. » Elle finissait par tenter de finir ce qu'elle avait commandée avant d'abandonner le combat, simplement finir sa boisson. Les aiguilles avançaient dangereusement de l'heure du départ sur l'horloge et elle ne voulait pas louper sa chance de partir avec quelqu'un d'autre qu'un membre de sa troupe. « Si je perds mon sac à main, on fait quoi, hein !? » Elle secouait la tête, passant son sac à l'avant pour l'agripper de ses mains, le collant contre son buste. Ils n'étaient pas les seuls à embarquer dans cet avion, il y avait un peu d'attente, comme d'habitude et les agents tiraient tous la gueule, Andeana avait envie de leurs scotchés des sourires avec du beau masking-tape, ça serait déjà plus accueillant. Plus que quelques minutes et elle s'en allait de cet endroit, plus que quelques minutes et son avion décollait pour une nouvelle place et à l'intérieur ça bouillait d'impatience. Doucement elle s'avançait, puis elle finissait par rendre les papiers à Eden, histoire qu'il arrive à passer correctement, qu'ils ne mettent pas cent ans à attendre. Normalement ils avaient une bonne place dans l'avion, Andeana avait pris des belles places, enfin pour elle en tout cas. Elle adorait être à côté de la fenêtre, pour les paysages, mais aussi s'il y a un accident, elle sera une des premières au courant.

Elle secouait la tête. « Je connais assez de vénézuélien, pas besoin de m'en présenter. » Après tout elle avait vécue les premières années de sa vie là-bas, au Venezuela et il lui arrivait d'y retourner parce que la maison de sa mère s'y trouvait, même si comme Andeana, elle faisait partie d'une troupe qui visitait le monde, qui n'avait pas vraiment d'accroche. La blonde n'avait pas de maison par exemple, elle voguait avec le vent et s'arrêtait dans des hôtels le temps de ses séjours dans les pays. Un jour viendra où elle devra s'arrêter de bouger, se poser, seule ou avec quelqu'un, bien que la solitude était son pire ennemi. « Ouais, bien sûr, j'ai un tas de maladies, j'en fais la collection. Je pensais que tu me connaissais assez bien pour le savoir. » Elle roulait des yeux en laissant un éclat de rire partir, elle pouvait bien faire des blagues sur elle-même, c'était même sa spécialité, l'auto-dérision. Mais Andeana était aussi clean qu'une autre personne, pas de maladie, rien. « Ah ouais, t'es certain avec toi on perds des kilos ? » Elle tournait la tête ailleurs, étouffant un autre rire.« Et bien le chaud lapin se trouvera une autre lapine, parce qu'Ande n'est pas libre pour sauter. » Ou comment annoncer qu'elle était en couple indirectement, même si ça restait vague. Puis elle n'était pas le genre de personne à coucher avec ses amis, c'était bien trop dérangeant d'un côté, comment elle pourrait regarder correctement ses potes après ? Les sex-friends, ce n'était pas pour la blonde, sauf sans doute après avoir bu. Mais pas de chance pour lui, elle ne buvait pas pour garder sa santé au plus haut, elle détestait aussi l'idée d'oublier une partie de sa vie. Pourtant, ça ne l'empêchait pas de penser à quoi ressemblerait ses enfants si elle avait avec Eden, question physique, question caractère. « Si je dois repeupler l'Italie pour me sentir bien, j'vais finir par être une usine à bébé ! On a passé le temps où Lebensborn existait, désolée ! » Mais elle s'y voyait bien, mère, un jour. Pas maintenant, elle qu'elle profitait trop de la vie, qu'elle voyageait et qu'elle voulait faire ça pour des années. Et peut-être que quand elle voudrait des enfants, elle serait bien trop vieille alors elle adopterait. Il lui restait des années pour penser à ça. Les deux s'avancèrent en suivant les autres pour embarquer dans l'avion, elle avait sa place côté hublot et lui était juste à côté, pendant les quelques heures qui les séparaient de l'Australie jusqu'en Italie, ils allaient pouvoir bien se parler comme ça. « C'est parti pour 15 heures de vol ! J'espère que tu vas réussir à me supporter. » Puis si jamais il ne la supportait pas, dans les avions à long trajet, il y avait toujours des écrans des d'autres choses comme ça. La blonde s'amuserait à regarder des films ou gribouiller des portraits sur un petit carnet qu'elle avait ramenée dans son sac. « J'crois que son boulot c'est en effet s'occuper de toi, mais pas pour ça ! » Ses yeux verts se posèrent sur lui, lui renvoyant un regard blasé. « Ça rouuule, dors pendant 15 heures d'affilés. » Elle le réveillerait bien, juste pour l'embêter, dans quelques petites minutes. Quand il posait sa tête sur son épaule, elle se mise à gigoter. « Allonge ton siège, je ne suis pas son lit, feignant ! »

Elle plissait les yeux, ses sourcils fronçant un peu quand il disait qu'elle ne ferait pas que sauter. Puis elle chassait ses idées de sa tête, lui faisant un geste de main. Elle ne comptait pas faire quelque chose de sexuelle avec lui, c'était toute l'idée qui ressortait de sa tête. Elle ne voulait pas gâcher la relation qu'elle avait commencée il y a peu. Andeana n'était pas le genre de personne volage de toute manière, quand elle était dans une relation elle s'y tenait comme si sa vie en dépendait, puis elle aimait tellement ça l'amour qu'elle ne laisserait jamais un de ses copains s'échapper pour des conneries qu'elle aurait pu faire. Les regrets, elle ne voulait pas en connaître la couleur. Un sourire filait doucement en le regardant avant de passer les papiers et se dépêcher pour embarquer, elle se sentait comme une enfant qui allait découvrir le monde pour la première fois, alors que les voyages étaient son quotidien, parcourir les routes et admirer des nouveaux paysages, c'était ça sa vie. Une partie du moins, l'autre était de faire ses numéros qu'elle prenait toujours autant de plaisir à faire. S'enfonçant doucement dans son siège, zieutant les autres s'installer jusqu'à ce que les instructions soient dites. Elle n'y faisait plus vraiment attention, elle connaissait presque par cœur ce qu'ils disaient dans un avion, les instructions. Ces filles avec leurs gestes seraient parfaites pour une comédie de mime dans sa troupe de cirque, rien qu'à les imaginer, son sourire s'agrandissait. « M'y habituer ? » Elle tournait son regard, plantant son regard son celui d'Eden, toujours la même expression au visage. « Puis je saiiis bien que mon corps est confortable ! J'm'y sens bien dedans. » Un rire s’échappait, elle ne se sentait pas particulièrement belle en fait. Elle se sentait banale, mais faisait assez de sport et mangeait assez bien pour se sentir à l’aise. La blonde regardait ensuite l’écran devant elle, accro aux films et séries, elle était déjà heureuse d’être ici, dans une place confortable à pouvoir regarder pendant quinze heures d’affilés tous les films qu’elle voulait. Eden lui partageait le nom de quelques films puis elle hochait la tête, s’il était fatigué, alors ils regarderaient un film quand il serait réveillé. « Est-ce que j’ai le droit de … » Andeana lançait un regard vers lui, il dormait déjà. La blonde sélectionnait un film pour elle, un qu’elle connaissait presque par cœur, comme ça elle aurait l’occasion de dessiner par-dessus sans s’inquiéter de si elle manquait une scène. Après de longues heures de vol, de quoi faire deux films et demi, une annonce circulait dans l’avion. Suite à des perturbations importantes, ils devaient se poser pour quelques temps. Si ça pouvait durer quelques minutes ça pouvait aussi durer plusieurs jours, pas plus que deux au maximum. Ils n’en savaient pas plus et c’était bien une des premières fois que ça lui arrivait. Elle savait qu’en Italie dans cette saison, il y avait pas mal de neige, mais elle ne s’attendait pas à plus. L’avion allait se poser dans le Kosovo, à Pristina. Endroit qu’elle ne connaissait absolument pas, mais ça lui faisait toujours plaisir  les surprises. Elle devait d’ailleurs bien être la seule personne excité de ce changement de destination. « Edeeeen ! Debout ! On va se poser ! » Elle le secouait comme une gamine pour qu'il se mette bien sur ses pattes. Autour, les gens se posaient des questions sur la destination, ils émettaient des hypothèses sur le pourquoi l'avion devait se poser, peut-être des tornades, qui sait. Andeana, elle, s'en fichait bien, elle était bien trop contente.

Elle le réveillait, heureuse d'avoir une destination surprise. Elle allait voir plus de pays qu'elle avait prévue, peut-être que ça la retardait sur son voyage en Italie, mais elle s'en fichait bien. Les paysages de l'Italie, les tours, les rivières qui traversent les villes, les barques qui donnent un effet romantique, elle connaissait déjà tout ça. Alors que le Kosovo, c'était la première fois qu'elle allait poser un pied sur cette terre. Pour une personne qui avait la soif de découvrir aussi grande qu'elle, c'était juste un régale d'avoir un atterrissage forcé. « Ah oui ? Et tu as rêvé de quoi ? » Lançait-elle avec un large sourire, même si elle se faisait déjà une petite idée derrière la tête. « J'espère que c'était par rapport au voyage. » Elle lançait un petit clin d'oeil avant de regarder à travers le hublot, regardant les personnes s'en aller rang par rang de l'avion. Elle finissait par se lever, elle se sentait comme une aventurière qui allait dans la jungle pour chercher un trésor, sauf qu'elle n'avait pas d'arme, qu'elle n'en avait pas besoin et qu'elle allait juste dans la capitale d'un pays qu'elle ne connaissait pas. « J'ai rien foiré du tout ! L'Italie est juste un pays avec pleins de risques et on ne peut pas atterrir, voilà voilà. » Elle haussait les épaules, c'était juste des intempéries et pourtant elle décrivait ça comme s'il y avait eu un attentat dans la ville où ils devaient se poser et que l'aéroport était fermé. Peut-être bien ceci-dit, peut-être que ça allait se passer. Et au fond, elle avait envie, mais pas trop, juste pour se dire qu'elle pouvait prévoir l'avenir, mais avec aucun blessé ou mort, c'était ça son idéal. Ils décentrèrent de l'avion puis sortir de l'aéroport, de toute façon, elle n'était pas le genre de personne à s'éterniser une fois qu'elle avait un laissé-passer, elle devait tout voir vite. La blonde était impatiente. Dehors, elle regardait Eden fouiller dans sa veste. « Quoi, tu veux déjà tout prendre en photo ? » Oui, elle pensait qu'il sortait son téléphone, d'ailleurs maintenant elle avait envie de mitrailler la ville de photo. Puis elle voyait un petit coffret, alors elle fronçait les sourcils, heureuse et intriguée à la fois. À chaque fois qu'on lui montrait un coffret, elle finissait par se marier dans l'année. Elle ouvrait voyant un médaillon et son cœur se remplissait de joie. Elle adorait les surprises, les cadeaux, bien qu'elle disait n'avoir rien besoin de matériel. « T'es sérieux !? » Elle passait le médaillon entre ses doigts. « Mais c'est trop cool ! J't'adore Eden, c'est trop beau ! » Andeana avait beau aimer les surprises, ses réactions n'étaient pas vraiment des réussites. « Moi je n'ai rien à t'offrir de plus que mon amitié … j'me sens mal. » Son regard brillant devenait ensuite un peu gêné. Ce n'est pas comme si elle manquait de sous, non, au contraire. C'est juste qu'à part des cadeaux débiles, elle ne savait jamais quoi offrir aux autres. Même si au fond, elle n’avait pas à s’en vouloir, c’était un cadeau d’anniversaire.

Le vol avait pris fin, prématurément, mais bon.. Tu ne t'y attendais pas et ça ne te dérange pas tout compte fais vue que tu as deux voyages pour le prix d'un. Au début, tu songeais à une blague d'Adriana qui avait changer de destination au dernier moment, mais sur ton billet, il y est clairement indiqué Rome, Italie ainsi que les détails du vol et les heures de départs et arrivé sur le territoire italien. Vous ne descendez pas de l'avion, tu voulais y prendre ton temps, attendre que tout le monde descendît et pendant ce temps, tu prenais le temps de lui répondre, de lui raconter ton rêve qui était très étrange au fond. De toi. Tu lui souriais, regardais les gens faire la file afin de sortir de l'avion après quelques heures de vols déjà. Je rêvais de toi. De nous, je sais, c'est étrange, mais je nous voyais dans le temps, avec des enfants. Pas que t'en veuilles, au contraire, un gosse te perturberais, tu ne veux pas entendre parler de gosse maintenant, ce que tu veux c'est t'amuser, boire, coucher et oublier le lendemain matin, ne plus la revoir. C'est ça une vie, la vie idéale. Son clin d’œil suite à sa remarque te faisait rire et tu comptais bien la rassurer, lui dire que tu ne rêvais pas que d'elle et que tu as en effet rêvé de se voyager. Tu l'écoutais s'expliquer, s'expliquer sur le fait qu'en gros, il fallait s'y attendre, que l'Italie est une destination risquée, surtout en cette période-là. Vous descendiez, les deux derniers comme tu le voulais, vous dirigeant vers les contrôles de douane afin de pouvoir rentré dans le pays, c'est là que tu sors ce fameux cadeau que tu avais prévu, il était sur ton meuble depuis des semaines, mais tu comptais lui offrir aujourd'hui, tu comptais fêter son anniversaire comme il se doit. Mais encore une fois, une question à l'Andéana, te demandant si tu veux déjà tout photographier, mais tu ne lui répondais pas, cherchant cette petite boîte dans ta poche bien remplie, remplie de papier, billets d'avion, clef, mais surtout de préservatif que tu faisais tomber au sol. Je plaisantais.. à Bowen... Tu lui souris et poursuivais Shhht. Tu posais ton doigt sur ses lèvres, que ce soit claire, c'est moi qui fais les surprises. Une boîte que tu lui tendais par la suite, quand elle l'ouvrait sa réaction était positive, et tu ne pouvais pas mieux te sentir suit à ça, mais ce qui te faisais surtout un peu figer, c'est quand elle te disait rien n'avoir à t’offrir et au fond, tu ne veux rien, tu n'es pas le genre d'homme a aimer ça, au contraire au moins que tu en as au mieux que tu te portes. Une boîte que tu lui tendais par la suite, quand elle l'ouvrait sa réaction était positive, et tu ne pouvais pas mieux te sentir suit à ça, mais ce qui te faisais surtout un peu figer, c'est quand elle te disait rien n'avoir à t’offrir et au fond, tu ne veux rien, tu n'es pas le genre d'homme a aimer ça, au contraire au moins que tu en as au mieux que tu te portes. Ton amitié vaut tout l'or du monde, ça, ce geste n'est qu'un détail. Tu parlais du médaillon qu'elle tenait entre ses doigts. Tu l'attrapais dans tes bras, déposant un baiser sur sa joue et la repoussant par après, tu voulais juste qu'elle ne se sente pas mal vis-à-vis de toi, pas qu'elle s'y habitue. T'y habitue pas trop, le reste à un autre moment. Tu la laissais ranger la boîte ainsi que le médaillon et t’attrapais son sac à main et sa valise afin d'aller les mettre en sécurité et dans la soute à bagages pour le prochain vol qui est dans 6 heures seulement, tu prenais sa main dans ton autre main marchant d'un pas rapide afin d'aller visiter au maximum la ville. Tu savais que le Kosovo n'était pas très sécurisé comme ville et que le taux de criminalité était assez élevé, tu faisais doublement attention, surtout à la jeune Vénézuélienne qui est plutôt bien foutue. Tu ne comptes pas te faire assommer et qu'elle se fasse violer, voler ou même pire, tu comptais tout faire pour que ce voyage se déroulât bien. On ne s'éloigne pas trop d'accord ? Disais-tu comme si tu la surveillais, tu voulais profiter de vos vacances, c'étaient de belles vacances et t'espère qu'elle se termineront comme aujourd'hui, pas de prises de tête, une bonne humeur au quotidien. Tu photographiais de toi, faisant même quelques photos avec la jeune femme, des photos souvenirs, des photos que tu garderas pour plus tard, pour montrer à tes enfants que l'amitié existe, si déjà t'arrives te case. Je suis content de faire se voyager avec toi, Andé'. Je t'aime vraiment beaucoup. Disais-tu en marchant avec elle, il faisait froid, et heureusement que tu n'avais pas encore remarqué que tu la tenais toujours, tes mains se réchauffaient grâce à elle. T'es vraiment une personne formidable.

Elle fronçait les sourcils, tournant le regard. Elle avait beau avoué qu’il était un bon ami, il n’en restait pas moins penser des trucs étranges. Lui et elle avoir des enfants, c’était plus que de l’amitié à ce stade-là et ça allait contre ses pensées de vouloir garder le même homme tout sa vie, même si pour l’instant ça avait été un échec pur. Deux ex-maris, c’était un véritable gâchis de temps, enfin, elle avait une femme mariée qu’un an dans sa vie. Qu’une seule année avec ses deux mariages. « Ah, tu crois que ça arrivera un jour ? » La blonde esquissait un sourire, saisissant son regard de ses yeux verts. « J’ai déjà pleins d’idées de prénoms ! » Elle n’y réfléchissait pas vraiment pour des prénoms pour ses enfants, elle déciderait sur l’instant avec la père de ceux-ci, même si a fond, elle avait envie d’y avoir son mot à dire sur le sujet, elle voulait des prénoms espagnols juste parce que ça suivait ceux de sa famille. Du moins, avant que ses parents divorcent. Une fois dehors, les deux se postèrent devant l’aéroport, ses yeux se perdaient partout, cherchant un endroit où commencer. Mais elle fût vite distraite par les choses tombées au sol. Elle fronçait les sourcils. « T’as fait tombé tes … trucs. » La blonde soufflait, gênée, principalement parce qu’elle savait qu’ils étaient à Eden, mais que s’ils les avaient là, ça voulait aussi dire qu’il comptait les utiliser. Et ça la dégoûtait, parce qu’elle pensait qu’il voulait peut-être les utiliser avec elle. Ark. « Ça ne te sera pas beaucoup utile, si on a une chambre commune. » Lorsqu'il venait poser son doigt sur sa bouche, elle repoussait son bras d'un coup sec qui se voulait doux, parce qu'elle n'était pas violente Andeana, même si elle avait appris à se défendre un peu lors de sa dernière relation. Mais le cadeau la rendait vraiment heureuse, elle n'avait pas l'habitude de recevoir des attentions ou peut-être qu'elle en recevait trop qu'elle n'y prêtait pas attention. « Dis pas ça ! Puis on n'offre pas des choses pour une amitié. » Andeana n'était capable de donner que de la bonne humeur, c'était pas donnant-donnant. Elle se laissait tenir la main, même si maintenant, elle y voyait des images malsaines derrière. Elle se disait bien que c'était son ami, mais c'était clairement pas son sex-friend. « Tu prendras une autre chambre pour ramener des filles, hein ? » Andeana ne voulait pas dormir paisiblement sur un lit où d'autres auraient sués avant en faisant leurs affaires. Quand il disait de ne pas trop s'éloigner, elle souriait doucement en battant des cils. « Pourquoi ? Il se passe quoi ? » Elle ne voyait pas le danger elle, parce qu'elle se volait la face sur tout le mal qui pouvait exister dans le monde, qu'elle était bien trop heureuse d'être dans un pays pour se douter que les choses pouvaient dégénérer. « Je suis contente aussi de voyager avec un ami, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de partenaire ! Moi aussi je t'aime beaucoup, même si tu es bizarre. » Elle fondait sa phrase dans un rire en le regardant, le taquinant toujours un peu plus. Puis, elle finissait par sentir le chaud aux joues quand il faisait plus de compliment. Il y en avait beaucoup trop pour ce qui était supposé être un simple ami. La blonde se sentait comme personnage principal dans un film romantique et rien que la pensée la faisait rire en même temps que de lui donner une sensation étrange. « Be … ben … merci. »

Pour refuser, il fallait déjà qu’elle demande à avoir des enfants. Mais dans le crâne de la blonde c’était tellement complexe qu’elle ne savait pas si elle voulait des enfants. La famille Joseph avait déjà vu assez de bambins gambader dans les pelouses, tomber des centaines de fois. Peut-être qu’elle n’aurait jamais d’enfant, peut-être qu’elle ne connaîtrait pas le bonheur d’être mère, qu’elle ne donnerait jamais ce genre d’amour, mais elle restait en avoir envie au fond, une part d’elle s’imaginait avec tellement d’enfants. Pour la planète, elle savait qu’elle ne devait pas en avoir, parce que la population était immense et même si elle était seule à faire ce geste, elle pourrait s’honorer elle-même pour son acte. « Si à trente-cinq ans je suis célibataire et sans enfant, je t’appelle ! » Elle riait de plus belle en le regardant, s’imaginant à quoi pourrait bien ressembler des enfants de ces deux-là. Et elle était convaincue que même s’il disait vouloir des enfants d’elle, ce n’était qu’une blague, qu’il ne voudrait jamais devenir père. Ou peut-être qu’il était le genre de personne à ne pas assumer. Elle savait que parce qu’elle était son amie elle ne devait pas penser des choses pareilles, mais c’était plus fort qu’elle.  Andeana finissait par se poser des questions quand elle voyait des préservatifs sortir de la poche de son acolyte, peut-être qu’il avait un plan en tête, peut-être qu’il avait l’espoir qu’un jour il finirait par toucher le corps de la blonde du bout des doigts. Andeana, pour le bien de son couple, ne l’espérait pas. Parce qu’elle se sentirait sale et pas honnête, parce qu’elle aurait trahie un homme qu’elle aimait. Eden s’enlevait la parole pendant de longues minutes, et elle qui n’avait pas l’habitude du silence, elle essayait de combler le blanc avec des mots. La blonde pourrait raconter n’importe quoi pour qu’il y ait de la vie dans un monde, pour ne pas qu’ils restent se regarder dans le blanc des yeux sans ouvrir la bouche, ça, ça ne servait à rien. « Tu sais ! On m’a dit que garder des préservatifs dans sa poche, c’était mauvais. » Elle faisait un geste comme si elle se scellait la bouche et jetait la clé. Dernière fois qu’elle revenait dessus mais ce sujet la faisait rire à présent. Une fois son affaire finie, il demandait ce qu’elle voulait faire, un choix énorme s’ouvrait à elle. « Mmmh. Qu’est-ce qu’on peut faire en huit heures … on peut visiter les boutiques locales, se balader dans les rues pour voir des monuments historiques, boire un coup, aller voir les statues et pleins d’autres trucs ! » Et c’était tentant aussi de faire les magasins, mais uniquement parce qu’elle s’intéressait à la mode qu’il y avait partout autour du monde grâce ou à cause de son père. Elle sortait de sa poche une petite brochure qu’on lui avait furtivement donné à la sortie de l’aéroport. Puis le tendait devant elle comme le Graal. « Tadaaaa. Je te présente notre guide ! »